ACTUS
Locataires : faut-il dès qu'on le peut devenir propriétaire ?
Le
21/4/2001
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Pas un site financier ou immobilier sans son petit programme permettant de décider si l'on doit « acheter ou louer sa résidence principale ». Bonne question s'il en est ! Si nombre de locataires n'ont pas le choix, beaucoup restent locataires par précaution, par défiance vis à vis de l'immobilier ou parce qu'ils croient ne pas en avoir les moyens. Or, l'analyse montre que sur le long terme, ceux qui ont fait le saut en sortent largement gagnants ! Et en particulier ceux dotés d’une certaine capacité d'épargne. Quant au seuil de moyens nécessaires pour accéder à la propriété, avec la baisse des taux, celle des droits de mutation, les prêts à taux zéro, les PAS, plus toutes les aides et subventions, il ne cesse de descendre !
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La location ne serait-elle qu’un mode d’habitat temporaire, à délaisser dès qu’on acquiert – ou réacquiert… – un minimum de sécurité et de stabilité ? A passer en revue les avantages qu’il y a à être propriétaire de sa résidence principale, on peut facilement s’en convaincre !
D’abord parce que, quoi qu’on en pense, le locataire ne peut jamais se sentir vraiment chez lui, que ce soit par les limites à la personnalisation de son logement que lui impose son statut, ou par le sentiment d’être un citoyen de seconde zone. Qu’on l’approuve ou qu’on le déplore, la France est un pays à mentalité de propriétaires, où le locataire est regardé au mieux avec commisération, au pire comme un fauteur de troubles (les dégradations c’est toujours eux…)
Ensuite parce que, toutes les études le prouvent, l’immobilier est à long terme un support hors pair d’épargne et de constitution de patrimoine ! Sa capacité non seulement de conservation de la valeur du capital mais aussi de plus value est comparable à celle d’un portefeuille financier, et, lorsqu’il s’agit de son habitation, il rapporte le montant du loyer qu’on débourserait pour un logement comparable, mais sans aucune fiscalité sur ce revenu puisqu’il ne donne lieu à aucun encaissement…
Si l’on compte toutes les charges qu’un propriétaire supporte en plus par rapport à un locataire – la taxe foncière, les gros travaux et la part de charges de copropriété non récupérable sur les locataires notamment – le rendement est loin d’être ridicule : il se situe même couramment entre 4 et 5% sans impôts, en plus de la conservation du capital ! Ce n’est pas si mal… On peut même faire mieux si l’on peut tirer parti des prêts à faible taux, aides, subventions et déductions fiscales dont on peut bénéficier en achetant avec travaux !
Par ailleurs, c’est bien à tort que l’achat de son logement est souvent considéré comme un obstacle à la mobilité : à condition d’avoir veillé à acheter un bien facilement revendable, la baisse des taux de l’enregistrement – les « frais de notaire » – et la facilité de transférer les emprunts rendent l’opération presque aussi aisée que changer de location ! Et peu importe si les prix ont baissé comme ce fut le cas dans les années 90 à 95 : ce qu’on perd à la revente, on le gagne au rachat…
Enfin, faut-il nécessairement avoir des moyens confortables pour acheter ? Rien n’est moins sûr, avec la baisse des taux d’intérêt, les prêts à l’accession sociale (PAS) et les prêts à taux zéro, les prêts du 1% logement pour l’achat, les prêts « Pass-travaux » pour les travaux, la Prime à l’amélioration de l’habitat dorénavant distribuée par l’ANAH, sans compter les crédits d’impôt (les conditions d’attribution de ces prêts, aide et subventions peuvent être consultées sur les sites du Secrétariat d’Etat au logement section "Infos pratiques", de Juri-logement, de Pass-travaux et de l’ANAH).
Tout cela a considérablement abaissé le seuil de revenus à partir duquel un locataire peut commencer à se poser la question...
Alors ?…
UniversImmo.com
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