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La FNAIM réclame à nouveau un statut fiscal unifié du bailleur privé
8/12/2010
A l'occasion du congrès de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), Gilles Ricour de Bourgies, président de la puissante Chambre de Paris Ile-de-France et Président délégué de la FNAIM nationale a réitéré la demande d'un statut pour les bailleurs privés, qui harmonise les différents régimes d'incitation fiscale à l'investissement locatif, et proportionne l'allègement de l'impôt sur le revenu au sacrifice fait sur les loyers et à l'acceptation de locataires aux ressources plus modestes ou plus précaires que ce qu'il accepterait normalement. "On ne pourra résoudre le problème du logement des Français uniquement avec le logement social", a-t-il rappelé ; le bailleur privé est le complément indispensable, sous réserve d'une sécurisation efficace à la clé ! D'où le support apporté par la FNAIM, malgré la réticence d'une partie de ses troupes, à la GRL (garantie des risques locatifs) qui a pourtant du mal à décoller.
Mais Gilles Ricour de Bourgies va plus loin : c'est la politique misant sur l'aide à la personne plutôt que l'aide à la pierre qui est à revoir : une bonne partie des 14 milliards versés aux locataires en APL et allocations de logement ont été captés par les propriétaires en hausses de loyer. Pour peser sur les loyers et par là même sur les prix de vente, ne faut-il pas réorienter une partie de ces crédits vers l'encouragement d'un logement intermédiaire et social privé ? "Mieux vaut, plutôt que donner 200 euros à un locataire pour lui permettre de payer un loyer de 700 euros, ne lui donner que 100, et donner 100 par avantage fiscal au bailleur pour qu'il accepte un loyer de 600", a-t-il notamment expliqué ; l'avantage est qu'ainsi on pèse plus efficacement sur le niveau des loyers...