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De nouvelles données sur les ménages et la consommation d’énergie
31/3/2017
Une nouvelle étude sur "Les ménages et la consommation d'énergie" vient d'être publiée par le service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère de l'environnement. Exploitant les données de l'enquête Phébus (Performance de l'Habitat, Équipements, Besoins et USages de l'énergie), réalisée en 2012, cette analyse constitue une véritable mine d'informations vise à apporter des éléments réponse à des questions telles que : "que sait-on de la performance thermique des logements ?", "comment la consommation d'énergie réelle se compare-t-elle avec celle mesurée par les diagnostics de performance énergétique ?", "qui sont les ménages en précarité énergétique ?", ou encore "habitent-ils plus souvent dans des espaces périurbains ?"
Conscient de la difficulté de rendre compte de la diversité des situations de précarité énergétique, l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) propose de caractériser des populations en situation de précarité énergétique à partir de plusieurs indicateurs. Ils renvoient à deux approches complémentaires : celle de l'effort financier, et celle plus subjective de la déclaration du froid. Le calcul de trois de ces indicateurs à partir de l'échantillon Phébus des ménages disposant d'un diagnostic de performance énergétique (DPE) montre que les indicateurs ciblent des populations relativement distinctes. Les indicateurs de taux d'effort énergétique supérieur à 10 % (TEE-3D) et l'indicateur des bas revenus et dépenses élevées (BRDE) ont une large intersection (1,2 millions de ménages), tandis que l'indicateur de déclaration de froid au cours de l'hiver précédant (FR_3D) cible un groupe de ménages plus distincts des deux premiers. L'ensemble de ces populations serait de l'ordre de 4,8 millions de ménages, soit environ 18 % de la population française.
Or la proportion de ménages ciblés par les indicateurs augmente à mesure que l'étiquette de performance énérgétique de leur logement se détériore. Le TEE_3D concerne par exemple 5% des logements en étiquettes C,
D, E, 10% des F et presque 15% des G !
Le ministère du logement et de l'habitat durable en tire néanmoins une conclusion importante : les aides à la rénovation sont incitatives et que près de la moitié des ménages ayant effectué des travaux déclarent que l'existence d'aides a eu un effet sur leur décision en la matière...