Après avoir été l'unique moyen de couverture jusqu'aux années 60, puis avoir à peu près disparu de toutes les constructions d'immeubles collectifs pendant au mois deux décennies, les toitures classiques à charpente reviennent en force. Leur caractéristique est leur longévité, et le faible entretien nécessaire. Toutefois, comme tous les composants d'un immeuble, elles exigent un minimum de contrôle et d'entretien. Leur réfection est toujours une opération lourde, heureusement espacée dans le temps. Les tempêtes de décembre 1999 ont également montré leur vulnérabilité.

Pathologies de vieillissement

Le vieillissement d'une toiture classique se traduit par les phénomènes suivants :

Pathologies de la charpente : attaque par les insectes et termites ou dégradation par les champignons, pourrissement, fissurations et cassures notamment au niveau des assemblages, déformations ; dans les immeubles anciens, les déformations de la charpente peuvent entraîner des modifications dans le report des charges et provoquer à leur tour des déformations ou des désordres sur la structure de l'immeuble ; également, des déformations de la structure de l'immeuble peuvent entraîner des déformations de la charpente, voire la disparition des assises pouvant mettre en cause la stabilité de l'ensemble ;

- Dégradation du matériau de couverture par les mousses et le gel ; pour les couvertures en zinc, pathologie propre au zinc notamment en milieu urbain : corrosion, déformation par dilatations successives
- Dégradation des faîtages et arrêtes réalisés au mortier
- Dégradation des solins
- Dégradation des souches et murs entraînant des chutes d'enduit et de maçonnerie endommageant la couverture et provoquant l'obstruction ou l'encombrement des égouts, gouttières et chêneaux
- Dégradation des égouts, gouttières et chêneaux : déformation, corrosion, désassemblage.

Vulnérabilité à la tempête

Le vent au dessus d'une certaine force, entraîne, soit par l'effet du flux montant des versants au vent, soit par l'effet de dépression créé sur les versants sous le vent, le soulèvement du matériau de couverture, et par voie de conséquence l'arrachage des faîtages et arrêtes. Les toitures sont ainsi " déshabillées " comme on a pu le voir lors des tempêtes de décembre 1999.

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Des réponses à vos questions !!!

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-

UniversImmo.com