LA REVUE DE PRESSE
Semaine du 2 au 8 avril 2001

Mieux se protéger contre la foudre : Plus de 3 000 impacts de foudre atteignent en moyenne chaque jour la France. Laisser votre maison exposée peut être dangereux et coûteux. Paratonnerres et parafoudres permettent d’éviter les dégâts...

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Dossier Familial - 1/8/2001

Le marché du logement retrouve la raison : Pour 2001, les transactions de l'immobilier ancien ne devraient progresser que de 1,5 %. La hausse des prix est revenue à 7 % et les ventes de logements neufs enregistrent également une détente...

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La Tribune - 1/8/2001

La construction se stabilise à un niveau d'activité encore élevé : 307.000 logements devraient être construits cette année contre 311.000 l'an passé. L'activité du logement neuf pourrait se réduire de 1,5 %. Si 10.000 emplois ont été créés au premier semestre, les effectifs devraient maintenant se stabiliser...

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La Tribune - 1/8/2001

Le succès du prêt à taux zéro se confirme : Six ans après sa création, le succès du prêt à taux zéro (PTZ) ne se dément pas. Cette formule de financement a permis l'an dernier à 110 000 ménages modestes de devenir propriétaires de leur logement pour un montant prêté de 11,6 milliards de francs et un coût total d'opérations financées de 75 milliards, selon un récent bilan du Fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété (FGAS). Les ménages bénéficiaires sont composés de trois personnes et plus, disposant d'un revenu mensuel compris entre deux et trois fois le Smic avec un taux d'apport inférieur à 5 %. L'emprunteur a en général entre 25 et 35 ans. Il est ouvrier ou employé. Le coût moyen d'une opération immobilière financée à l'aide d'un PTZ est de 677 000 francs pour une surface moyenne de 100 mètres carrés pour les maisons individuelles et de 70 à 88 mètres carrés pour les appartements...
La Vie Financière - 27/7/2001

Faites surveiller vos logements pendant vos vacances : Depuis début juillet et jusqu'à la fin du mois d'août, la police parisienne se propose de surveiller votre logement dans le cadre de l'opération tranquillité vacances. A condition que vous signaliez vos dates d'absence au commissariat central de votre arrondissement ou à l'unité de police de quartier (UPQ) dont vous dépendez, au moins 48 heures avant votre départ, un équipage de police patrouillera régulièrement aux abords de votre appartement...

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Le Parisien - 24/7/2001

Les doubles victimes de la tempête de 1999 : 20 000 personnes ont vu leur assurance faire faillite et ne seront pas indemnisées. Dans cette petite copropriété de Neuilly-sur-Seine, les habitants honoraient scrupuleusement depuis des années le contrat d'assurance de leur immeuble. En décembre 1999, la tempête a frappé. Elle a jeté à terre une grosse partie de la toiture. Le coût des travaux a été estimé à 111 566 F. Les habitants et leur syndic se sont tournés vers GAE (Groupe d'assurances européennes). Mais entre-temps, l'assureur avait été mis en liquidation judiciaire. Ce sont donc les six copropriétaires qui ont dû payer entre 15 000 et 22 000 F chacun, en fonction de la taille de leur appartement.

Ils ne sont pas les seuls dans cette situation. Selon la Cnab (la Confédération nationale des administrateurs de biens), une organisation professionnelle de syndics de copropriété, les faillites de sociétés d'assurance ont laissé sur le carreau près de 20 000 personnes. Depuis trois ans, de nombreux assureurs ont été mis en liquidation judiciaire. Avant GAE, il y a eu ICS-Assurances-Sprinks et ICD. Ces sociétés avaient pour spécificité d'être présentes dans le secteur de la copropriété ou du bâtiment. Plus récemment, Independent Insurance - le géant britannique de l'assurance qui a développé ses activités en France - a aussi été mis en liquidation...

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Libération - 23/7/2001

Frais d'achat à la hausse : Les récentes garanties accordées à l'acquéreur (superficie du lot de copropriété, absence de termites, de plomb, d'amiante, description des parcelles...) multiplient le nombre de pages de l'acte de vente et en augmentent les annexes. Or, sur chaque page, le fisc perçoit 20 F sous forme de timbre fiscal...

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Intérêts Privés - 20/7/2001

35 logements vacants seront réquisitionnés : LA SECRÉTAIRE d'Etat au logement, Marie-Noëlle Lienemann, vient d'annoncer une deuxième vague de réquisitions de logements vacants. La première, lancée il y a un mois, concernait 450 logements situés à Paris et en petite couronne. Cette fois-ci, l'Etat prévoit d'en réquisitionner 370 autres, dont 35 dans le département de l'Essonne. Destinés aux mal-logés, ils appartiennent uniquement à des « personnes morales » (banques, assurances, etc.). Les particuliers ne seront pas touchés...

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Le Parisien - 20/7/2001

Marseille démarre la plus grande opération privée de l'Hexagone : Un an après avoir racheté le patrimoine immobilier de Danone rue de la République, à Marseille, la société P2C Immobilier (P2CI) lance un programme de réhabilitation d'envergure qui va s'étaler sur dix ans. Le projet prévoit 500 millions de francs d'investissement (76,2 millions d'euros) pour rénover 120 immeubles avec 1.320 logements et 300 commerces, représentant plus de 133.000 m2. En juin 2000, P2CI, filiale du groupe P2C créée par l'industriel strasbourgeois Pierre Schoen, avait acheté cet ensemble immobilier pour 478 millions de francs (72,9 millions d'euros). « C'est la plus grosse opération de réhabilitation et de rénovation urbaine privée en France », assure Jean-Michel Guénod, directeur de l'opération d'aménagement public Euroméditerranée (Epaem) au coeur de laquelle se trouve la rue de la République...

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Les Echos - 20/7/2001

Chiffre d'affaires en hausse pour Euro Disney : Euro Disney annonce 265,9 millions d'euros de chiffre d'affaires au titre du deuxième trimestre 2001, en progression de 4,4%.

L'activité immobilière constitue manifestement un gisement de croissance pour Euro Disney. A plusieurs reprises cette année, la société d'exploitation du parc Disneyland Paris n'en a pas fait mystère, chiffres à l'appui. Le constat se vérifie à nouveau à l'occasion des premiers résultats communiqués par le groupe au titre du deuxième trimestre 2001...

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La Tribune - 19/7/2001

Les ménages détiennent la quasi-totalité du patrimoine national : La france était riche d'un patrimoine national de 5 992 milliards d'euros (39 305 milliards de francs) à la fin de l'année 2000, et sa progression s'est accélérée entre 1999 et 2000, selon une étude de l'Insee et de la Banque de France - uniquement en euros - publiée mardi 18 septembre ("Le Patrimoine national entre 1995 et 2000", Insee première, n° 804). Cette richesse, qui prend en compte les actifs des ménages, des entreprises et de l'Etat (partiellement), représente plus de quatre ans de produit intérieur brut (PIB)...

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Le Monde - 18/7/2001

L'Ile de France veut plus de HLM : L'Etat vient de signer avec des constructeurs de logements sociaux 22 contrats de relance pour accélérer le rythme de construction de HLM en Ile-de-France et s'est engagé à réaliser dans cette région près de 10.000 nouvelles HLM sur la période 2001-2003.
Ces contrats ont été conclus grâce aux nouvelles mesures financières annoncées en mars et qui permettent aux promoteurs de logements de mieux équilibrer leurs opérations...

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Le Moniteur - 18/7/2001

Lienemann lance une deuxième vague de réquisitions : "La lutte contre l'exclusion passe par le respect du droit au logement", a rappelé mercredi matin Marie-Noëlle Lienemann, Secrétaire d'Etat au Logement, à l'occasion de la présentation du programme de prévention et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale par Elisabeth Guigou, ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Madame Lienemann a annoncé une deuxième vague de réquisitions, conformément à ce qu'elle avait prévu ces dernières semaines. Ces nouvelles dispositions font suite à une première salve de 428 réquisitions en juin dernier...

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Les Echos - 18/7/2001

Montagne : les stations où l'hiver passe l'été : Pâturages et randonnées l'été, cimes blanches et ski l'hiver : deux saisons à tarifs très différents à la location. A l'achat, un prix unique qui atteint des sommets dans les stations alpines renommées. Et, pour l'investisseur, une plus-value assurée dans les stations stars de la neige qui affichent complet en hiver...

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Les Echos - 13/7/2001

Le gouvernement envisage de laisser aux maires une plus grande liberté pour fixer la taxe d'habitation : Le serpent de mer de la réforme de la taxe d'habitation pourrait bien ressurgir sur le plan local. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur, et Florence Parly, secrétaire d'Etat au budget, ont présenté, jeudi 12 juillet, devant le Comité des finances locales, composé d'élus, une note de quinze pages sur la réforme de la fiscalité locale que Lionel Jospin s'est engagé, à plusieurs reprises, à mener à bien...

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Le Monde - 12/7/2001

Le marché francilien marque une pause : La chambre des Notaires de Paris le confirme : le ralentissement du marché immobilier est bien réel dans la région parisienne. Sur les cinq premiers mois de l'année, la baisse du nombre de transactions est de 4,6% par rapport à la période correspondante en l'an 2000...

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Le Figaro - 9/7/2001

La vente du domaine privé servira au logement social : Engagée en 1996, la vente du domaine immobilier privé de la Ville de Paris se poursuivra sous la mandature Delanoë. « Mais le produit de ces ventes sera affecté dans les arrondissements concernés pour faire du logement social alors qu'auparavant le produit des ventes était noyé dans le budget de la Ville », annonce Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement. Le PS propose aussi de faire passer de 15 000 F à 20 000 F le m 2 (2286,74 à 3048,98 €) le seuil en dessous duquel la Ville conserve ses biens immobiliers et au-delà duquel elle les met en vente...
Le Parisien - 9/7/2001

Réforme en bonne voie pour les SCPI : Tant attendue, la réforme du marché secondaire des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) va enfin voir le jour. Curieusement, c'est le projet de loi d'orientation sur la forêt, voté le 27 juin, qui a offert cette opportunité, le cadre de fonctionnement des SCPI ayant été retenu pour les sociétés d'épargne forestières (SEF), dernier-né des produits défiscalisés...

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La Tribune - 6/7/2001

Cannes, Antibes et Biarritz avec vue sur la mer : La vue de la mer, une coulée de verdure, une terrasse ou un jardin, des surfaces spacieuses, le soleil, des distractions, la proximité des bateaux, des golfs, des casinos et des boutiques à la mode... Un tel « cahier des charges » se paie cher dans des micromarchés où la clientèle étrangère fait grimper les prix...

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Les Echos - 6/7/2001

Corse : à qui appartient le littoral ? : Le nouveau statut pourrait profondément modifier le paysage de l'île de Beauté. L' «or bleu» qui s'étend sur près d'un millier de kilomètres est-il menacé? Petits propriétaires, promoteurs, zones protégées, zones à risques: L'Express dresse l'état des lieux...


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L'Express - 5/7/2001

Des loyers prometteurs : Avec la tempête que traverse le Bourse depuis l'été dernier, les investisseurs n'ont pas été longs à retrouver le chemin de l'immobilier en Bourse. Jusqu'ici le compartiment immobilier de la Bourse de Paris leur a plutôt souri. L'indice IEIF des foncières présente en effet une performance avantageuse avec un gain de 2,89 % pour l'année 2000 face à un recul de 1,04 % pour le SBF 250. Depuis le 1er janvier dernier, le différentiel s'est encore accru puisque l'IEIF des foncières s'adjuge 5,72 % face à un recul de 12,05 % de l'indice large de la Bourse de Paris...

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La Tribune - 5/7/2001

Le nombre de personnes seules et de familles monoparentales ne cesse d'augmenter : Une société de plus en plus composée de microcellules familiales et d'individus isolés : le recensement effectué en 1999 par l'Insee pointe le rétrécissement en taille des ménages (personnes habitant sous un même toit), en France métropolitaine. Le nombre moyen d'occupants d'un logement ne cesse de diminuer: 3,2 en 1954; 2,6 en 1990; 2,4 en 1999…

L'évolution la plus marquante entre les recensements de 1990 et de 1999 est sans doute l'accroissement du nombre de personnes vivant seules. Quelque 7,4 millions de personnes occupent seules leur logement, soit une personne sur huit. Elles représentent un ménage sur trois, contre un sur quatre en 1990. En l'espace de trente ans, leur proportion a doublé, passant de 6,1 % de la population totale à 12,6 %...
Le Monde - 5/7/2001

2000, année exceptionnelle pour la construction : Après 7 années de vaches maigres, le secteur renoue avec une production similaire à celle de 1990. Selon les chiffres de l'Insee publiés mardi, cette remontée a permis de créer 60 000 emplois. En matière de travaux publics la progression serait due aux investissements des collectivités, importants avant les élections municipales...

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Le Figaro - 3/7/2001

Paris signe sa charte de prévention des expulsions : Enfin. Paris, qui avait pris un train de retard sur d'autres départements, s'est doté hier d'une charte pour lutter contre les expulsions locatives. Ces textes, qui fleurissent un peu partout dans l'Hexagone, s'inscrivent dans le prolongement de la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998. La version parisienne insiste sur la nécessité d'agir le plus en amont possible pour détecter les locataires en difficulté avant qu'ils n'accumulent des dettes de loyer trop lourdes. L'an dernier dans la capitale, 951 expulsions ont été réalisées parce que le montant des impayés était devenu trop important...

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Libération - 3/7/2001

Lyon, Montpellier, Bordeaux : des villes où il fait bon investir : Les trois villes s'adressent autant, sinon plus, aux investisseurs à la recherche d'un bon placement immobilier qu'aux candidats à l'achat d'un appartement ou d'une maison pour abriter leur famille. A chacune ses attraits...

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Les Echos - 29/6/2001

Comment la copropriété pourrit les banlieues : Ils se sont endettés pour se loger puis ont été incapables d'assumer les charges communes d'entretien. Des cités entières sont ainsi laissées à l'abandon. Au point que le gouvernement s'est enfin saisi du dossier...

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L'Express - 28/6/2001

RATP : l'autre régie foncière de Paris : Depuis le début des années 1990, la Régie Autonome des Transports Parisiens s'est fait aménageur de ses terrains laissés à l'abandon. Vaste à l'échelle de la capitale, ce foncier était occupé par des ateliers de réparation du métro ou des dépôts d'autobus. Longtemps à l'état de friches, ces terrains ont été reconstruits avec un ratio important de logements sociaux, conformément à un protocole signé par la RATP avec l'Etat et la Ville de Paris. En un peu plus d'une décennie, ce sont environ dix hectares de terrains qui ont été « rendus » à Paris, dans les 13e, 14e, 17e et 19e arrondissements. Pour le gestionnaire des transports publics parisiens, l'heure est à la reconversion. Libéré de ses friches, il s'attaque maintenant à la modernisation de ses installations de surface, en cherchant systématiquement à réserver des parcelles pour y construire des logements. Afin de valoriser son patrimoine chiffré à 733 hectares, dont 501 hectares d'emprises ferroviaires, il intervient par le biais de 3 filiales : sa SA de HLM Logis Transports, dont une partie du capital est détenue par la RIVP, sa société de gestion immobilière et de facilities-management SEDP et sa société d'aménagement SADM. Les 400.000 m2 de bureaux occupés par la RATP sont en quasi-totalité propriété du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), comme les lignes de métro et leurs stations souterraines...
Les Echos - 27/6/2001

Construction : premiers signes de ralentissement : Le nombre de permis de construire en France a diminué de 2,2% de mars à mai. L'indicateur reste toutefois en hausse de 6% sur un an avec un total de 360 286 logements. La détérioration concerne les logements individuels mais aussi les logements collectifs...

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Le Figaro - 26/6/2001

Logement 'Tout Paris devrait être déclaré zone infestée' : LES TERMITES ne pourront bientôt plus se cacher. Les propriétaires de bâtiments infestés par ces insectes devront aller les déclarer en mairie. En réalité, cela devrait être le cas depuis juin 1999, date à laquelle l'Etat avait enfin reconnu que les termites représentent une véritable menace pour les biens immobiliers. Depuis lors, obligation était faite aux propriétaires fonciers de déclarer en mairie ou à la préfecture tout immeuble ou pavillon infesté. Mais à Paris, qui est à la fois une ville et un département, tout le monde se renvoie la balle, et aucune structure n'est aujourd'hui à même de traiter les dossiers. Vendredi dernier, une réunion de travail a réuni la préfecture de Paris et l'Hôtel de Ville, afin de s'arranger sur les modalités d'application de cette loi pour l'instant fort peu respectée...

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Le Parisien - 26/6/2001

Le juge fait cauchemarder le marchand de sommeil : A Marseille, le gérant d'un hôtel meublé insalubre réclamait l'expulsion des occupants. Il devra les reloger.
Sale temps pour les marchands de sommeil. Un gérant d'hôtel meublé insalubre, qui avait saisi la justice pour faire expulser ses locataires, a été sommé d'arrêter d'encaisser leurs loyers, condamné à les reloger dans un délai de deux mois et à leur payer les trois premiers mois de loyer dans leur nouveau logement. Pour cette décision en référé, prononcée mercredi 20 juin, le président du tribunal de grande instance de Marseille, René Salomon, s'est appuyé sur la loi dite SRU (solidarité et renouvellement urbains) du 13 décembre 2000, qui oblige les logeurs à reloger leurs locataires lorsqu'ils font l'objet d'un arrêté de fermeture pour raisons de sécurité...


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Libération - 23/6/2001

Création d'un dispositif d'accession très social à la propriété : Marie-Noelle Lienemann a annoncé lors de l'inauguration du Congrès HLM à Toulouse la création d'un dispositif de soutien à l'accession très social à la propriété.
L'accédant dans le neuf qui s'adresserait à un organisme HLM recevrait 70 000 Francs "d'aide au démarrage" en plus de son prêt à taux 0 % (PTZ). Il bénéficierait aussi d'une sécurisation de l'organisme...


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Le Moniteur - 22/6/2001

Qu'est ce qu'un crédit peu cher ? : Les taux d'intérêt des emprunts baissent. Mais, en Ile-de-France, selon un récent sondage commandé par la Cotrac-Fnaim, près de la moitié des jeunes ménages juge leurs niveaux encore dissuasifs. Reste que, comparé à la Bourse, l'immobilier semble désormais paré de toutes les vertus...


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Les Echos - 22/6/2001

Les démolitions d'immeubles HLM vont s'accélérer : Au congrès de Toulouse, Lienemann annonce des rallonges de crédits.
Aide à l'accession à la propriété des familles modestes, tentative d'amener de la mixité sociale dans les quartiers classés en ZUS (zone urbaine sensible) et augmentation du rythme des démolitions des tours et des barres dans les quartiers d'habitat social. Vendredi, la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a multiplié les annonces devant les organismes de HLM réunis en congrès à Toulouse...

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Libération - 22/6/2001

HLM: les ratés du numéro unique : La réforme devait clarifier le système d'attribution des logements.
Rendre plus transparentes les attributions de HLM et faciliter les démarches des demandeurs faisaient partie des objectifs de la loi de lutte contre les exclusions adoptée en juillet 1998. Et pour clarifier les procédures, la loi avait prévu la mise en place «d'un numéro départemental unique» pour toute personne déposant un dossier pour obtenir une HLM. Trois ans plus tard, alors que s'ouvre aujourd'hui le congrès annuel des HLM à Toulouse, le bilan de cette mesure essentielle est mince...

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Libération - 22/6/2001

Saint-Nazaire se bat aussi pour construire des logements : Saint-Nazaire retrouve la prospérité mais doit résoudre les problèmes de logement de ses nouvelles populations. La politique de l'habitat à Saint-Nazaire, comme le veut la loi SRU, va désormais s'inscrire dans une politique d'agglomération.

La reprise de l'activité des Chantiers de l'Atlantique, avec notamment le contrat pour la construction du Queen Mary, a rendu la prospérité à Saint-Nazaire, mais pose quelques problèmes à Saint-Nazaire-Habitat, principal organisme d'HLM opérant dans la ville...

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La Tribune - 19/6/2001

Il n'y a pas de petites économies d'énergie... : Le gouvernement lance une campagne en direction des particuliers.
Un robinet d'eau chaude qui permet de maîtriser la vitesse du vent. C'est totalement dingue... et c'est vrai. Plus on met d'eau chaude dans son bain, plus on produit de CO2... Et trop de CO2 ça déclenche les tempêtes... Prenez plutôt des douches.» La voix et la diction, inimitables, sont celles de Fabrice Luchini. Tout de noir vêtu, filmé en gros plan, l'acteur est le héros d'une série de cinq spots qui seront diffusés entre le 21 juin et la mi-novembre sur France 2 et France 3. S'ajouteront à partir du 12 juillet, cinq spots radio. Objectif: inciter les particuliers à modérer leur consommation d'énergie...

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Libération - 19/6/2001

La Grande-Borne fête ses trente ans : C'est l'histoire d'un incroyable paradoxe. Celui d'une cité conçue comme un petit paradis et qui s'est enfoncée dans une sorte d'enfer dont elle a aujourd'hui toutes les peines du monde à sortir. Une cité à laquelle la plupart de ses habitants sont formidablement attachés mais que beaucoup décrivent comme un lieu de perdition. La Grande-Borne, à Grigny, fête ses trente ans. L'occasion pour tous ceux qui continuent d'y vivre de regarder en arrière et d'essayer d'imaginer un avenir...

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Le Parisien - 18/6/2001

Les portails de crédit immobilier en ligne font un flop : E-Loan et MyNewDeal, deux sites spécialistes du crédit sur Internet, ont déjà mis la clef sous la porte et 123prêt. com est en sursis. Le pionnier, Meilleurtaux, noue un partenariat avec la Société Générale et vise le point mort d'ici à la fin de l'année.
Une épée de Damoclès plane sur tous les sites de crédit immobilier en ligne. Au plus fort de l'engouement général pour la Net-économie, de nombreux portails jouant le rôle d'intermédiaires entre les banques et les internautes à la recherche d'un prêt ont fleuri, chacun voulant profiter du filon. Après une euphorie de courte durée, le bilan s'alourdit au fil des mois. En janvier dernier, le spécialiste du crédit sur Internet E-Loan a été la première victime du revers de fortune des start-up de crédit immobilier, puis, dernièrement, MyNewDeal, un des derniers à avoir mis son site en ligne, a cessé ses activités...

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La Tribune - 14/6/2001

L'appartement neuf s'est moins bien vendu à Paris en 2000 : La hausse des prix et un certain manque de choix ont pesé sur les ventes. La décélération devrait se poursuivre en 2001. En revanche, le marché du bureau résiste mieux.

Le marché de l'accession à la propriété des logements neufs parisiens s'est replié en 2000 : c'est la constatation qui ressort des statistiques de la Chambre syndicale des promoteurs constructeurs d'Ile-de-France.

Hausse des prix, renchérissement du crédit, difficultés pour les promoteurs de renouveler l'offre ont abouti à une baisse de 41 % des ventes d'appartements entre 1999 et 2000. Néanmoins, entre hausse des prix et augmentation de la surface moyenne vendue, la baisse en valeur est moins marquée et se limite à 26 %. La surface moyenne vendue est en effet passée d'une année à l'autre de 59 à 67 mètres carrés, et le prix moyen de 1,6 à 2 millions de francs. Les petits logements ont des difficultés à se vendre. C'est ce qui explique les deux tiers de la baisse. La production a baissé et les acquéreurs ont eu du mal à suivre la hausse des prix.

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La Tribune - 14/6/2001

428 clés pour les mal-logés : Lienemann lance les réquisitions : a secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a annoncé hier le lancement d'une première vague de réquisitions de 308 appartements et de 120 chambres ou studios à Paris et dans les trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine). La ministre a précisé qu'ils seront utilisés en priorité pour loger des familles vivant dans des immeubles insalubres, en particulier lorsqu'elles sont exposées aux risques du saturnisme. Les studios, eux, seront destinés à des personnes seules qui entament un parcours de réinsertion. Des pavillons figurent également dans la liste des logements concernés par ce plan, afin de répondre à la demande de familles nombreuses qui ne trouvent pas d'appartement adapté à leurs besoins dans le parc HLM collectif. La réquisition vise à répondre à «l'urgence», a estimé la ministre, précisant que les immeubles devraient être mis à la disposition des bénéficiaires en novembre - au début de la trêve hivernale -, le temps de réaliser des travaux...

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Libération - 14/6/2001

Le bâtiment garde la santé en 2001 : Le bâtiment résiste bien au trou d'air de l'économie et la production sera en hausse de 2,6% (en volume) en 2001 par rapport à 2000, hors effet tempête, affirme le président de la Fédération française du bâtiment, Alain Sionneau. L'entretien, qui bénéficie de la baisse de TVA à 5,5%, devrait progresser plus fortement, de 3,2%. Bonne période également pour l'emploi, puisque 10.000 emplois ont été créés au premier trimestre. Pour l'ensemble de l'année Alain Sionneau prévoit 20.000 à 25.000 créations...

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La Tribune - 13/6/2001

Rennes toujours dynamique : Immobilier. La capitale bretonne attire, chaque année, 4 000 nouveaux arrivants. La ville et sa périphérie fourmillent de chantiers.
Le dynamisme du marché des logements de Rennes ne se dément pas : la métropole régionale accueille quelque 4 000 nouveaux habitants chaque année. L'accroissement démographique profite avant tout à la première couronne, dont la population a, entre les deux recensements (1990-1999), augmenté de 24,7 %, ainsi qu'à la seconde couronne (+ 18,8 %), tandis que Rennes même n'en a profité qu'à hauteur de 4,2 %. La politique d'urbanisme qui entend contrôler de près l'usage et les prix des terrains, tout en fixant des objectifs ambitieux de construction - le programme local de l'habitat prévoit d'édifier 3 000 logements par an dans l'agglomération -, est très active, notamment dans les zones d'aménagement concerté (ZAC)...

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Le Monde - 13/6/2001

Lionel Jospin limite son action familiale aux aides au logement : A l'exception du congé de paternité, les mesures annoncées à la Conférence de la famille restent limitées. A défaut de créer une allocation d'autonomie pour les jeunes, le gouvernement a concentré son action sur l'amélioration de l'accès au logement...

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La Tribune - 12/6/2001

Catherine Villeneuve-Gokalp, chercheuse à l'Ined: 'Les jeunes, autonomes plus vieux' : L'autonomie est-elle devenue plus difficile pour les jeunes? Parmi les moins de 25 ans entrés dans la vie professionnelle, environ 1,5 million ont un emploi à temps plein, 800 000 sont au chômage, 700 000 ont un contrat financé en partie par l'Etat, 450 000 travaillent à temps partiel, 320 000 ont un contrat à durée déterminée et 150 000 sont stagiaires (chiffres Francoscopie 2001). Catherine Villeneuve-Gokalp, chercheuse à l'Ined (Institut national d'études démographiques), est allée regarder de près quand et comment ces jeunes s'autonomisent et quittent le domicile familial...

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Libération - 12/6/2001

'Les foncières conservent cette année un potentiel de 10 %' : Interview de Daniel Tondu, DG de la Sicav Compagnie Immobilière Acofi

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La Tribune - 11/6/2001

Menaces sur les bureaux : Pour les professionnels de l'immobilier qui croyaient encore aux cash-flows sécurisés par l'irrévocabilité des baux commerciaux, la batterie des huit arrêts rendus par la Cour de cassation le 30 mai dernier a résonné avec intensité. Chez les grandes foncières, comme dans le bâtiment, ils étaient encore nombreux à voir dans l'arrêt Le Meaux-Jessus du 19 avril 2000 une simple décision d'espèce sans retentissement définitif. Ils prenaient à témoin les jurisprudences contradictoires et postérieures à cet arrêt au sein même des chambres de la cour d'appel de Paris...

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La Tribune - 11/6/2001

Le gouvernement renonce à ses ambitions sur l'autonomie des jeunes : Le soutien aux jeunes adultes s'appliquera essentiellement dans l'amélioration de l'aide au logement.
Le gouvernement a finalement renoncé à instaurer une allocation en faveur des jeunes en difficulté en raison du coût estimé de cette mesure. Ayant fait le choix du congé de paternité, le gouvernement a dû renoncer à ses ambitions sur beaucoup d'autres chapitres. C'est essentiellement dans l'amélioration de l'aide au logement que l'autonomie des jeunes adultes verra son application (lire aussi notre éditorial)...

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Le Monde - 11/6/2001

Paris s'attaque à ses logements insalubres : Des années seront nécessaires pour reloger les familles.
e lieu était symbolique: rue Petit, quatre bâtiments délabrés où vivent 231 personnes forment un véritable bidonville dans le XIXe arrondissement de Paris. C'est là que le nouvel adjoint au Logement,

Jean-Yves Mano (PS), a choisi hier de détailler la politique municipale de lutte contre l'habitat insalubre. La gauche parisienne est très attendue sur ce dossier, car des promesses ont été faites pendant la campagne par le candidat Bertrand Delanoë. De surcroît, l'affaire n'est pas simple, puisqu'il faudra reloger toutes les familles avant d'envisager la réhabilitation ou la démolition-reconstruction des immeubles. La rapidité de l'intervention municipale dépendra des marges susceptibles d'être dégagées dans le parc HLM, afin d'accueillir les habitants qui seront déplacés. Le relogement des 63 familles de la rue Petit prendra à lui seul probablement plus d'un an...

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Libération - 8/6/2001

La copropriété touristique en accusation : Lourdes peines dans le cadre du procès autour du tourisme à temps partagé (timeshare). Quatre ans de prison ferme ont été requis à l'encontre de Scott Miller (trente-sept ans), et quatre ans donts deux avec sursis et mise à l'épreuve, contre son frère Steven (trente-six ans), soupçonnés d'être les animateurs d'une vaste escroquerie...

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La Tribune - 6/6/2001

L'immobilier marseillais au sommet : Lifting complet pour la 2e plus grande ville de France. Sous l'impulsion d'Euroméditerranée, la cité phocéenne est en pleine métamorphose. Les abords de la gare Saint-Charles sont en reconstruction tandis que les chantiers se multiplient dans le centre. La demande de logements neufs ne cesse de croître.

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Le Figaro - 6/6/2001

Vague de réquisitions d'immeubles à Paris et en banlieue : Près de 700 logements concernés par le plan gouvernemental pour les mal-logés. Chiffre modeste en raison de la reprise immobilière...

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Libération - 6/6/2001

Le "gruyère" du sous-sol parisien sous haute surveillance : Les 280 kilomètres de galeries souterraines accessibles, dans les anciennes carrières de la capitale, font l'objet d'une inspection constante. Malgré la pluviométrie exceptionnelle des derniers mois, la montée de la nappe phréatique ne devrait pas menacer la stabilité de ce réseau...

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Le Monde - 2/6/2001

Les prix de l'immobilier continuent de grimper : Si les professionnels constatent un « tassement » des prix en ce début d'année, ils tablent tout de même sur une hausse moyenne de 5 % en 2001. Tour de France des prix au mètre carré.
Statistiquement, le cycle de l'immobilier a redémarré il y a trois ans, fin 1997. En principe, il dure de cinq à sept ans. On devrait donc commencer à toucher le sommet en 2002... dix années après la dernière cassure de 1991-1992. Pour l'heure, depuis l'été 2000, on ergote dans un marché dont le mot-clé est « tassement », en attendant, au fur et à mesure, que les différents experts affinent leurs explications : à Paris intra-muros, au terme d'une hausse de 12,9 % en 2000, le prix moyen officiel au mètre carré constaté par les notaires de la capitale n'avait pas encore touché les 20.000 francs (19.221 francs, soit 2.930 euros) selon leur nouveau système de calcul - 15 % donc en deçà du précédent record du début de la décennie 1990. Selon l'indice calculé par Hervé Capgras, de l'hebdomadaire De particulier à particulier, ce seuil psychologique a été atteint depuis la fin de l'été dernier avec une hausse de 15,7 % en un an -, mais reste encore en deçà des 22.000 francs (3.354 euros) touchés en 1992, lors de la dernière poussée de fièvre du marché immobilier...
La Tribune - 1/6/2001

Immobilier Paris-Province, spécial locations : Locataires de toutes les villes de France, rassurez-vous ! Le marché des loyers n’a pas succombé aux sirènes de la spéculation immobilière : la plupart des agglomérations accusent une hausse de 4 % au maximum. Cette tendance douce devrait se poursuivre en 2001. Tour de France des locations.
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Le Figaro - 1/6/2001

La fiscalité sourit aux propriétaires-bailleurs : Beau temps pour les loueurs de biens immobiliers : depuis 3 ans, le secrétariat au Logement se démène pour leur proposer des montages financiers alléchants. Quatre nouveaux systèmes permettent notamment aux propriétaires de rentabiliser leur investissement dans la pierre avec efficacité.
L'investissement immobilier est certes moins rentable que la Bourse, mais il comporte moins de risques. De plus, les propriétaires-bailleurs disposent de plusieurs formules leur permettant d'amortir leur bien... tout en réduisant leur facture fiscale.
Discrètement, mais sûrement, le ministère du Logement a mis en place, en trois ans, une palette de montages financiers intéressants pour les investisseurs privés : quatre systèmes plus ou moins contraignants permettent aujourd'hui de rentabiliser la pierre. Pour les beaux quartiers et pour les bailleurs réticents à tout contrôle et à toute contrainte, la fixation des loyers est libre mais la fiscalité lourde.
(...)Pour les autres, les contrain-tes vont crescendo : sous certaines conditions, tous les propriétaires-bailleurs peu-vent désormais bénéficier de l'amortissement Besson. Ce système, au succès grandissant, a succédé au Périssol en 2000 : il permet aux acheteurs de logements neufs de déduire de leurs revenus jusqu'à 60% du montant de leur investissement, en neuf ans, à condition de ne pas dépasser des loyers plafonnés (variables selon les régions) et de louer leur bien à des locataires aux revenus limités. Le «Besson pur» dure neuf ans et ses loyers sont fixés par décret. Le prêt locatif intermédiaire (PLI) bénéficie - pour neuf ans aussi - de crédits bon marché (de 5,35% à 5,40%) en échange de loyers limités à 190% des plafonds HLM.

Le PLS, apparemment le plus contraignant, est aussi le système le plus aidé. Ce nouvel outil s'adresse aux bailleurs sociaux et aux sociétés d'économie mixte au moins autant qu'aux investisseurs privés. Il est distribué par plusieurs banques (la Caisse des dépôts et consignations, les Caisses d'épargne, le Crédit agricole, le Crédit foncier de France, le Crédit mutuel et Dexia), varie de 4,73% à 5%, et peut s'étaler sur trente ans. Mieux, les logements qu'il finance sont soumis à une TVA réduite à 5,5%, sont exonérés de taxe foncière pendant quinze ans et peuvent bénéficier de l'amortissement Besson...
Le Figaro - 1/6/2001

Le rendement de l'immobilier a avoisiné les 14% en 2000 : Collectant en détail l'ensemble des données du portefeuille de 40 % des investisseurs institutionnels français et étrangers présents sur le marché français, l'indice IPD (Investment Property Databank) montre que le rendement du marché immobilier d'investissement a avoisiné l'an dernier les 14 %, ce pour la deuxième année consécutive. L'indice de performance est de 14,2 %. Il se décompose en 5,9 % pour le rendement locatif et 8,4 % pour le rendement en capital qui reflète la croissance des valeurs vénales des actifs. « L'immobilier s'est positionné comme la classe d'actifs la plus performante sur l'année. L'effervescence qui s'était emparée des marchés actions français s'est ralentie...
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Les Echos - 31/5/2001

Stabilité de la commercialisation des logements neufs au 1er trimestre : Le ministère de l'équipement et du logement vient de révéler que le nombre de logements neufs vendus en France au premier trimestre 2001 s'est établi à plus de 20 500 logements, soit à un niveau comparable à celui du quatrième trimestre 2000...
Le Moniteur - 29/5/2001

Spécial immobilier : tous les loyers ville par ville : Comme nous l'avons déjà fait les 4 et 5 avril dernier avec les prix de vente de l'immobilier, nous vous présentons aujourd'hui et demain un tableau exhaustif des loyers pratiqués en région parisienne. Vous découvrirez les prix des loyers de la capitale, quartier par quartier, ainsi que ceux pratiqués dans les principales communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Yvelines, en Seine-et-Marne et dans le Val-d'Oise.
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Le Parisien - 29/5/2001

Les prêts toujours moins chers : La baisse des taux de crédit (hors assurance) se confirme. Selon l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil), au 15 mai, les taux fixes se négociaient, selon les banques, entre 5,5 et 6,95 %, au lieu d'une fourchette comprise entre 5,4 et 7,1 % au mois de février dernier. Concrètement, au Crédit lyonnais, par exemple, un client emprunteur peut obtenir à l'heure actuelle un prêt au taux de 5,6 %, au lieu de 6,2 % en février. Ce qui représente plus de 0,5 point de différence. Les taux variables, également, affichent une baisse. Les plus favorables tournent aujourd'hui autour de 5 %...
La Vie Financière - 28/5/2001

Les prêts toujours moins chers : La baisse des taux de crédit (hors assurance) se confirme. Selon l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil), au 15 mai, les taux fixes se négociaient, selon les banques, entre 5,5 et 6,95 %, au lieu d'une fourchette comprise entre 5,4 et 7,1 % au mois de février dernier. Concrètement, au Crédit lyonnais, par exemple, un client emprunteur peut obtenir à l'heure actuelle un prêt au taux de 5,6 %, au lieu de 6,2 % en février. Ce qui représente plus de 0,5 point de différence. Les taux variables, également, affichent une baisse. Les plus favorables tournent aujourd'hui autour de 5 %.
La Vie Financière - 28/5/2001

Les loyers des bureaux augmentent encore en Ile-de-France : Le conseil en immobilier Bourdais confirme que les loyers des bureaux en Ile-de-France ne faiblissent pas : "Après une forte hausse de 42 % en 2000, les loyers continuent d'augmenter sous l'effet de la forte demande et de l'offre insuffisante. Avec 61 % de part de marché, les investisseurs étrangers restent très actifs. Le marché francilien des bureaux ne devrait pas connaître de retournement avant 2003, voire 2004", pronostique l'agent immobilier...

Cette agence s'attend que de nombreuses entreprises, découragées par les loyers du centre de Paris, s'installent en première couronne ou passent de l'ouest au nord ou à l'est de la capitale.


Le Monde - 28/5/2001

Immobilier : la fin de l'euphorie : Après avoir vécu une véritable flambée (surtout à Paris), les prix de l'immobilier ont fini par se stabiliser. Par ailleurs, les premiers mois de l'année ont été marqués par un net ralentissement du volume des transactions. Seul le marché locatif est encore en progression en raison de stocks insuffisants.
Cyclique par excellence, le marché immobilier semble bien être entré dans une nouvelle phase. Celle-ci se caractérise par une stabilisation de prix et une baisse du volume des transactions.
Comme souvent, Paris donne le «la», même si les grandes métropoles de province connaissent une conjoncture similaire, avec un décalage de quelques mois. Les quatre premiers mois de 2001 sont marqués par un net ralentissement du volume des transactions, avec une baisse de 7,8% par rapport à la même période en 2000, selon la Chambre des notaires de Paris. Soit un recul de 13% par rapport aux records de 1999! «Le ralentissement des ventes est essentiellement dû à une raréfaction de l'offre», souligne Jean-Marie Plessy, président de la Chambre des notaires de Paris. Une tendance plus sensible sur les arrondissements ouest de Paris qu'à l'est...
Le Figaro - 25/5/2001

Les HLM ont droit de cité : A priori, peu de logements sociaux sont dignes de figurer au panthéon des Monuments historiques. Pourtant, la «cité du 212», au Blanc-Mesnil, et les HLM du centre-ville de Villeurbanne sont désormais consacrées, presque autant que la célèbre Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille. Voici pourquoi...

On se frotte les yeux pour y croire, mais nos HLM entrent au panthéon des monuments historiques. Jusqu'ici, seule la Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille, avait obtenu cette distinction. Mais la liste s'enrichit. En région parisienne et dans la banlieue lyonnaise, deux cités viennent d'entrer dans la ronde prestigieuse des protections. Il y a dix ans, la Direction du patrimoine aurait dédaigné ce type d'intervention, les logements sociaux étant jugés hors compétition, sauf ceux signés par un ténor de l'équerre.

Les historiens de l'art jetant leurs filets à la périphérie des villes, la pêche «aux barres» sera-t-elle miraculeuse? «Il serait faux de croire que pendant deux générations il ne s'est rien construit de valable en France, et, de fait, une telle démarche devrait interdire les démolitions programmées», affirme Bernard Toulier, conservateur en chef, chargé de mission à la Direction de l'architecture et du patrimoine...
L'Express - 24/5/2001

La loi sur l'eau perdue dans les sables - Voynet tient pourtant à faire payer les agriculteurs pollueurs : La loi sur l'eau promise par la ministre de l'Environnement, Dominique Voynet, depuis mai 1998, est-elle définitivement coulée ? Mardi, Claude Truchot, haut fonctionnaire à la direction de l'eau du ministère de l'Environnement, a publiquement reconnu au cours d'un colloque organisé sur le sujet par France Nature Environnement (FNE, qui fédère la plupart des associations de protection de l'environnement en France), qu'il faudrait un «miracle» pour que ce texte soit adopté «durant la présente législature».

Le fait est que cette loi qui vise à faire payer à chacun, consommateurs, entreprises et agriculteurs, d'une part l'eau qu'il consomme, d'autre part celle qu'il rejette, a connu bien des vicissitudes. «Le débat sur la réforme de la loi sur l'eau a été engagé il y a trois ans», a rappelé Dominique Voynet en clôture de ce même colloque. «Il s'agit de la dix-septième version du projet de loi», a soupiré Jean-Louis Courtoux, administrateur de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). «La loi était rédigée depuis plus d'un an. Les arbitrages ont été longs et difficiles, ce qui explique le retard pris», a souligné la ministre.

Certains points du texte ont fait l'objet d'un bras de fer qui se poursuit avec certains lobbies. En tête : la redevance sur les excédents d'azote. A priori, la logique de cette taxation est incontestable. Lorsque les producteurs épandent des engrais ou des lisiers, ceux-ci fertilisent les terres quand ils sont absorbés par les plantes, mais se transforment en nitrates quand il y en a trop, et migrent dans les cours d'eau. Résultat : dans certaines régions comme la Bretagne, l'eau est tellement polluée qu'elle n'est plus potable. Or, si les agriculteurs polluent beaucoup, ils paient peu. Alors qu'ils utilisent 69 % de l'eau consommée en France, ils n'acquittent que 5 % de la redevance prélèvement à laquelle tout consommateur d'eau est soumis. Quant à la redevance pollution, elle était payée jusque-là à 85 % par les particuliers et à 15 % par les industriels.

(...)Autre point sensible : la redevance sur les rejets de radioéléments. Les entreprises de l'industrie nucléaire y auraient été soumises, et particulièrement la Cogema. Le lobby nucléaire a-t-il eu raison contre Voynet ? «Pour des raisons qui n'ont pas été expliquées, [ce] projet de taxation a été abandonné», regrettait FNE mardi.

Troisième point sensible : la part fixe de la facture d'eau, cette somme forfaitaire réclamée au consommateur quelle que soit la quantité d'eau qu'il a effectivement utilisée. Depuis trois ans, la Confédération du logement, de la consommation et du cadre de vie (CLCV) réalise une enquête annuelle sur le montant de cette partie fixe. Et les résultats sont éloquents : tandis que certaines communes ne la prélèvent pas ou y ont renoncé, d'autres exigent jusqu'à 1 500 francs par an, une somme qui peut être très supérieure à la quantité d'eau réellement consommée. La CLCV milite pour la suppression de ce prélèvement. Les distributeurs d'eau et les communes sont favorables à son maintien. Et ils ont été entendus puisque le projet de loi reconnaît cette pratique même s'il l'encadre, ce qui est une manière de la «légaliser», regrette la CLCV.

Malgré ces critiques, les environnementalistes soutiennent ce texte. Et souhaitent qu'il soit adopté. Comme Dominique Voynet, qui en avait fait l'un des enjeux de son ministère et qui voulait le défendre avant de quitter le gouvernement à la fin du mois de juin. Mardi, la ministre a annoncé que le projet de loi sur l'eau pourrait être présenté au Conseil des ministres le 13 juin, et au Parlement à l'automne. Un délai un peu court pour qu'il soit adopté avant les élections de 2002. A défaut, c'est la loi de 1992 qui continuera de s'appliquer. Reste que ce dernier texte pose un problème. Son fondement est inconstitutionnel. A plusieurs reprises, le Conseil d'Etat a rappelé que les redevances devaient être votées par le Parlement. Or, depuis une loi de 1964, ce sont les agences qui en fixent le montant. Et cette anomalie pourrait donc se prolonger..
Libération - 24/5/2001

La réforme de l'architecture rebondit : Engagée depuis janvier 1999, l'élaboration du projet de réforme de la loi du 3 janvier 1977 vient de franchir une nouvelle étape. Le texte intégral du projet du ministre de la Culture a été adressé aux organismes professionnels et ministères concernés. Il s'ensuivra dans les semaines à venir une concertation interministérielle sur le nouveau domaine d'intervention des architectes, les conditions d'exercice du métier, et la réforme de l'organisation de la profession. Quelques points de ce projet peuvent déjà être soulignés, et notamment l'extension du champ d'intervention des architectes, tant attendue par la profession. Cette mesure ne devrait pas manquer de susciter à nouveau de nombreux commentaires et réactions de la part des professionnels et non-professionnels. Car dans l'état le projet est révolutionnaire.
Concrètement, le recours à l'architecte serait rendu obligatoire à partir de 20 m2 SHOB, au lieu du seuil actuel de 170 m2 SHON, et cela pour toutes les constructions, y compris les maisons individuelles et les bâtiments agricoles. Ce recours se traduirait par une mission complète obligatoire, sauf précision contractuelle (cette précision aurait pour effet de dégager l'architecte, en cas de litige, de l'éventuel risque de condamnation in solidum).
Le rôle de l'architecte serait également renforcé dans le cadre des demandes d'autorisations de construire et de démolir. Les demandes de permis de démolir seraient complétées par une étude architecturale et patrimoniale, et les demandes de permis de construire (c'est une proposition annexée au projet de loi) pourraient évoluer vers un permis à deux temps: le "permis d'urbanisme" et le "permis d'édifier". Ce dernier correspondant au stade du dossier de consultation des entreprises (DCE).
Enfin, un "permis de transformer (de réhabiliter)" verrait le jour. Il serait précédé d'une étude architecturale intérieure et extérieure, et d'insertion. On retrouve d'ailleurs ce souci de l' "intérieur" dans la reconnaissance du métier d'architecte d'intérieur. En effet, le texte prévoit que les architectes d'intérieur pourraient intervenir pour les travaux d'aménagement et d'équipements intérieurs pour les travaux soumis à autorisation de construire. Leur activité s'effectuerait dans les mêmes conditions d'exercice que pour les architectes, avec une inscription sur un Tableau à part, géré par l'Ordre...
Le Moniteur - 22/5/2001

Le développement durable au coeur du congrès HLM : Pour les organisateurs du Congrès HLM, qui se déroule jusqu'à dimanche à Toulouse, le développement durable est l'enjeu majeur des prochaines années. Ils entendent au cours de cette manifestation apporter des solutions à trois types d'exigences :
- la mise à disposition pour tous d'un habitat de qualité et de services de proximité performants correspondant à la diversité des besoins des ménages à loger,
- la réalisation d'un habitat qui contribue à rendre les villes plus attractives et plus agréables à vivre grâce à une meilleure répartition territoriale de l'offre de logements sociaux, au remplacement des ensembles obsolètes et à l'aménagement de quartiers où il fait bon vivre,
- la préservation de l'environnement actuel et futur. Cette ambition passe d'une part, par la conception et la mise en oeuvre des logements, le caractère recyclable des matériaux, leurs performances énergétiques et acoustiques et d'autre part par la coopération avec les habitants dans une logique de nouvelle gestion urbaine qui préserve leur cadre de vie, les aide à maîtriser leurs consommations d'eau et d'énergie et à participer à la collecte sélective des déchets...

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Le Moniteur - 22/5/2001

Paris relance le logement social dans la transparence : La nouvelle majorité municipale veut redynamiser la construction sociale et traiter 700 à 900 immeubles insalubres. Le Conseil de Paris doit entériner aujourd'hui la constitution d'une commission pluraliste pour l'attribution des logements.
Une politique volontariste sur fond de transparence. Jean-Yves Mano, adjoint au maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, pour le logement, est bien décidé à ce que la capitale ne soit pas à la traîne en matière de logement social. La nouvelle équipe municipale souhaite atteindre, le plus vite possible, le quota de 20 % de logements sociaux fixé par la loi de solidarité et de renouvellement urbain. « La difficulté, c'est que Paris ne peut pas absorber la totalité de ceux qui veulent y vivre », explique Jean-Yves Mano.

Pour « mettre en évidence la réalité des chiffres par rapport à la demande », le Conseil de Paris doit approuver aujourd'hui la constitution d'une commission « transparente et pluraliste » pour l'attribution de la moitié des logements sociaux effectuée par la mairie centrale (l'autre moitié étant attribuée par les mairies d'arrondissement). Cette commission comprendra des élus de la majorité et de l'opposition, des représentants des sociétés d'HLM, des personnalités qualifiées, des associations, etc...
La Tribune - 21/5/2001

La Compagnie des Eaux et de l'Ozone condamnée à utiliser des compteurs individuels : La société fermière de l'office HLM du Var doit rétablir la fourniture normale d'eau. Un jugement qui intéresse 650 organismes de logements HLM en France.

La Compagnie des Eaux et de l'Ozone (CEO) a été condamnée vendredi 15 juin, par le juge du tribunal de grande instance (TGI) de Toulon, à « rétablir dans des conditions normales la fourniture d'eau » dans une centaine d'appartements gérés par l'Office public départemental (OPDHLM) du Var. C'est un nouvel épisode d'un feuilleton judiciaire qui perdure depuis 1992.

Effets pervers des fuites. L'office HLM, qui gère 14.000 logements, vient alors de changer de présidence et s'emploie à réduire son passif, qui atteint 36 millions de francs (5,5 millions d'euros). A l'occasion de la livraison d'un programme immobilier, le directeur général Georges Boutigny s'étonne que les locataires ne disposent pas de compteurs d'eau individuels et découvre bientôt qu'ils sont 2.500 dans ce cas. Il s'en ouvre à la CEO, filiale de Vivendi, concessionnaire pour la distribution d'eau, qui refuse l'installation de compteurs individuels. Mais l'OPDHLM refuse de continuer à gérer l'eau avec les effets pervers des fuites ou des impayés qui pénalisent l'ensemble des locataires. L'Office assigne la CEO en mars 1992 devant le tribunal de grande instance de Toulon. Jugement, renvoi...

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La Tribune - 18/5/2001

M. Delanoë dissout le "cabinet noir" qui attribuait des logements sociaux : À Paris, la nouvelle majorité municipale lève le voile sur les gros secrets et les pratiques occultes de l'équipe qui l'a précédée. Malgré les dénégations de l'ancien maire de Paris, Jean Tiberi, un épais mystère a entouré, tout au long de sa mandature, la manière dont étaient attribués, chaque année, les quelque 5 000 logements sociaux pour lesquels le maire de la capitale dispose depuis 1982 d'un droit de "réservation". Il semble bien que les soupçons sur l'opacité, voire l'irrégularité des méthodes alors en cours à l'Hôtel de Ville, étaient parfaitement fondés.

Dans la foulée de son élection à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë avait annoncé la "dissolution" de la "cellule logement" mise en place par son prédécesseur, au profit du dispositif "transparent" qu'il avait promis au cours de sa campagne. Le fonctionnement de la cellule a fait l'objet d'une note qui n'a pas été rendue publique. Le détail de la nouvelle procédure d'attribution sera présenté par M. Delanoë, mardi 22 mai, au Conseil de Paris. L'enjeu est d'importance et il n'est pas seulement politique ou symbolique...
Le Monde - 18/5/2001

Levée de boucliers contre l'article 12 : un axe Verts-nationalistes s'est formé contre les élus et les promoteurs. : Que 800 à 1.000 kilomètres de rivages (selon que l'on compte ou non tous les rochers), préservés aujourd'hui aux deux tiers, soient menacés de bétonnage à l'instar de la Côte d'Azur inquiète les défenseurs corses de l'environnement. Plus de vingt associations et six mouvements politiques locaux ont tiré la sonnette d'alarme. Dans son article 12, le projet de loi sur la Corse prévoit en effet des dérogations à la loi «littoral» de 1986 (lire encadré ci-contre). La liste des «espaces à protéger», ainsi que les «dérogations» de construction relèveraient désormais du pouvoir de l'Assemblée de Corse. Celle-ci pourrait permettre, par exemple, l'édification de paillotes dans la bande des 100 mètres le long du rivage. Ou autoriser des constructions proches de la côte, même si elles ne sont pas en continuité avec une urbanisation existante, ni constituées en hameaux nouveaux...
Libération - 18/5/2001

Les foncières jouent le long terme : Depuis deux ans, le marché physique de l'immobilier affiche une santé insolente. Mais la plupart des foncières n'ont progressé que modestement en Bourse. Aujourd'hui toutefois, alors que la croissance des loyers sur le marché se ralentit, ces sociétés patrimoniales, en raison du décalage dans la répercussion des hausses de loyers à leurs locataires lors des renouvellements de baux, disposent encore d'un potentiel important de hausse de leurs revenus. Cela d'autant que la crise immobilière a été pour certaines l'occasion d'opérer une profonde réappréciation de leurs patrimoines qui leur a permis de repartir avec une situation assainie. Sous la houlette de nouveaux dirigeants, les foncières se sont engagées dans une course à la rentabilité, menant de front opérations de promotion immobilière, arbitrages, investissements sur de nouveaux actifs tels que les centres commerciaux, développement d'offres de services adaptées aux exigences des entreprises utilisatrices de leurs locaux. Révélant leur capacité à optimiser la gestion d'actifs inaccessibles aux particuliers et à la plupart des institutionnels en raison de leur coût et de leur technicité, certaines foncières tels Unibail, Sophia ou Klépierre ont montré qu'elles peuvent non seulement constituer une alternative à un investissement physique, mais qu'elles apportent en outre une expertise spécifique...
Les Echos - 17/5/2001

Les agents immobiliers demandent une réforme de leur statut : Alors que les prochains décrets d'application de la loi SRU sont toujours en préparation, les professionnels de la FNAIM demandent la réforme de la loi Hoguet qui régit leur profession. « Il faut adapter cette loi qui date de 1970 au marché d'aujourd'hui, avec des clients qui demandent de plus en plus de services, et une législation de plus en plus compliquée », explique Philippe Audras, président de la FNAIM. Aujourd'hui, un agent immobilier ne peut être rémunéré qu'une fois la transaction réalisée. Ses tarifs, affichés dans les locaux des agences, sont fixés en fonction d'un pourcentage du prix de vente. Les professionnels ne sont pas censés les faire évoluer à chaque transaction. « Les textes de loi successifs ont introduit des obligations pour les vendeurs. Les agents immobiliers doivent veiller à ce que les dossiers de vente soient conformes, ce qui nécessite un travail plus important. Nous devons nous préoccuper des certificats sur la surface, des termites, de l'amiante, et bientôt du carnet d'entretien de l'immeuble. Nous souhaitons pouvoir proposer des honoraires à la carte pour les clients qui le souhaitent et proposer des services nouveaux un peu sur le modèle des professionnels anglo-saxons », ajoute le président de la FNAIM...
Les Echos - 16/5/2001

Les transactions immobilières marquent une pause : Prix et activité se sont assagis au premier trimestre sur le marché du logement ancien. La tendance devrait se poursuivre sur l'ensemble de l'année.
Après une année 2000 marquée par une envolée des prix de 10% et une activité en croissance de 6%, le marché du logement ancien revient sur des rythmes moins soutenus. C'est ainsi que, selon les chiffres publiés par la FNAIM, la Fédération nationale des agents immobiliers, sur le premier trimestre de l'année les prix dans l'immobilier ancien ont progressé en moyenne de 6,9%. "Le ralentissement", indique la FNAIM, "devrait se poursuivre pour atteindre une augmentation de 5%". Cette pause sur les prix s'accompagne d'une activité moindre avec une progression des transactions de 1,4% sur le premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier. Pour la FNAIM, le fléchissement sur les prix s'explique essentiellemnt "par des motifs psychologiques, les acquéreurs refusant de dépasser un certain seuil et ne voulant pas répéter les erreurs du passé"...

La Tribune - 15/5/2001

L'objectif de mixité urbaine accentue les difficultés d'accès au logement social pour les immigrés : Un rapport souligne que "la politique des pouvoirs publics contribue à leur fermer une partie du parc HLM".
Le Groupe d'études et de lutte contre les discriminations (GELD) souligne, dans un rapport rendu public mardi 15 mai, "les discriminations raciales et ethniques dans l'accès au logement social". Au nom de la politique de mixité sociale, les immigrés subissent ainsi des "traitements défavorables"- obstacles, propos hostiles, délais plus longs, manque d'information... - pour l'attribution de logements HLM...
Le Monde - 15/5/2001

Plus de clarté dans l'attribution des logements : Quelque 93 000 ménages parisiens attendent un logement social, parmi lesquels plus de 60 000 candidatures sont jugées prioritaires, a rappelé, il y a quelques jours, Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement. « Face à un tel nombre de demandes, on ne pourra que choisir parmi des candidats prioritaires », constate-t-il. Pour plus de transparence dans les attributions, un nouveau dispositif va être mis en place. Les 21 et 22 mai, au Conseil de Paris, Jean-Yves Mano annoncera la création d'une commission de proposition d'attribution de logements (la Ville propose mais, en dernier ressort, ce sont les bailleurs qui sélectionnent). Cette commission, composée d'élus de la majorité et de l'opposition, sélectionnera les dossiers à partir de critères clairement définis. Les candidats prioritaires seront les handicapés, les personnes souffrant d'une maladie grave et les victimes du saturnisme, auxquels un quota de logements sera réservé.
Le Parisien - 14/5/2001

L'immobilier en ligne est victime de sa dispersion : la multiplicité des portails est dissuasive : Dénicher d'un simple clic, dans un foisonnement d'informations, la maison de ses rêves : l'immobilier en ligne a de quoi séduire les personnes à la recherche d'un toit. De fait, les sites Internet fleurissent à l'heure actuelle.
On en dénombre aujourd'hui en France 200, contre 50 il y a un an. A leur origine plusieurs types d'acteurs : la profession immobilière représentée par la Fnaim, un certain nombre de start-up, les promoteurs ainsi que la presse professionnelle. Un foisonnement qui, incontestablement, dissuade les acheteurs potentiels qui rechignent à sauter d'un site à l'autre.
La France pourrait s'inspirer des Etats-Unis où l'immobilier en ligne s'est concentré autour du site officiel de l'équivalent américain de la Fnaim, Realtor.com, qui réunit à lui seul 95 % de toutes les résidences mises en vente. Mais le modèle sera difficile à importer en France où la rareté des mandats exclusifs des agences constitue un handicap...
Les Echos - 14/5/2001

La maison n'est pas anti-urbaine : La maison individuelle n'a pas bonne réputation auprès de certains urbanistes et élus qui lui reprochent de dévorer l'espace constructible, d'encourager une architecture répétitive, passéiste, de renchérir les coûts d'infrastructures, voirie, réseaux et de grever les finances communales en alourdissant, par exemple, les frais de ramassage scolaire ou de collecte des déchets. En un mot, elle serait anti-urbaine.

Christian-Louis Victor, président de l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI) en a eu assez de ces présupposés idéologiques. Il a confié à l'Association d'études foncières (ADEF) le soin de réaliser une étude, cofinancée par le Crédit foncier, sur l'impact de l'habitat individuel sur les coûts pour la collectivité et les ménages. Les résultats livrés par l'ADEF, peu suspecte d'esprit partisan, tordent le cou à bien des idées reçues...
Le Monde - 12/5/2001

Aix-en-Provence ou le prix du succès : Aix-en-Provence est devenue la ville la plus chère de France pour l'immobilier.
C'est l'effet TGV. Il a suffi que soient annoncés 25 trains quotidiens entre Paris et Marseille dès juin 2001, pour que les prix de l'immobilier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) s'envolent. A tel point que nombre d'observateurs estiment que la patrie de Cézanne est aujourd'hui la ville de plus de 100.000 habitants (134.325 au dernier recensement) la plus chère de l'Hexagone. Une croissance économique particulièrement forte (170 nouvelles entreprises installées l'an dernier), un climat ensoleillé, la proximité de Marseille et de la Grande Bleue, la présence de 40.000 étudiants, le charme des platanes du cours Mirabeau et la beauté des hôtels Renaissance de la place des Quatre-Dauphins sont des atouts exceptionnels, auxquels s'ajoute désormais le fait qu'Aix sera à moins de trois heures de la capitale...

La Tribune - 11/5/2001

Saint-Germain-des-Prés, toujours : « Autour de 40.000 francs le m2 ». Pour cet agent immobilier implanté au coeur de Saint-Germain-des-Prés, dans le VIe arrondissement parisien, si les prix du quartier ont un peu cessé de flamber, ils n'en sont pas retombés pour autant, car les transactions demeurent nombreuses.

« C'est un marché atypique » explique-t-il, « car il est fortement soutenu par une clientèle étrangère prête à mettre des prix élevés pour un pied à terre bien placé. Problème : les biens de qualité sont rares... et donc chers. Ainsi, notre agence a vendu un beau 148-m2 au prix élevé de 7 millions soit 47.000 francs le m2 »...
La Tribune - 11/5/2001

200 Millions de francs de plus pour la "qualité de service" des HLM : La secrétaire d'Etat au Logement Marie-Noëlle Lienemann vient d'annoncer 200 millions de francs (30,5 millions d'euros) de crédit supplémentaire "de qualité de service". Cette enveloppe permettra en 2001 des travaux d'aménagement de hall, de résidentialisation, d'équipement de portes ou de parking en vue de sécuriser les parties communes des HLM...
Le Moniteur - 11/5/2001

Villejuif : les locataires en colère arrêtent les voitures : Le ton est poli mais le geste ferme : « Excusez-nous pour le dérangement. Nous sommes des locataires en colère car il y a beaucoup de dégradations et de nuisances dans nos immeubles. C'est le dernier recours pour nous faire entendre car notre bailleur fait la sourde oreille », explique Patrice Levacher en distribuant des tracts aux automobilistes. Devant chez eux, boulevard Chastenet, une soixantaine de locataires de la résidence des Esselières ont placé des containers à ordures au beau milieu de la rue pour filtrer la circulation et dénoncer ainsi l'attitude de leur bailleur, la Société nationale immobilière (SNI), rebaptisée par eux « Société nébuleuse des immobiles ». Présent sur les lieux, le député PC Claude Billard est venu soutenir les manifestants. « L'insécurité s'installe » A l'origine de ce geste de protestation : l'association Bien vivre aux Esselières, créée il y a un an, qui compte déjà cent adhérents. Des exemples de négligences de la SNI, le président de l'Association de locataires, Patrice Ramé, en donne à foison : « Depuis 10 ans, la SNI encaisse les loyers mais n'est jamais là quand on en a besoin, ou alors intervient six mois ou un an après. Un locataire qui avait des problèmes de chauffage est resté tout l'hiver à attendre qu'il soit réparé. » Les portes du local à poubelles qui ont été forcées ne ferment plus, les graffitis s'accumulent sur les murs des halls, les fenêtres cassées ne sont pas remplacées : « Mon fils a failli se blesser, heureusement, il s'en est tiré avec une grosse frayeur », ajoute le locataire. Pire encore, la porte d'accès au parking n'a toujours pas été réparée depuis deux ans. Des épaves de voitures, volées ou pas, se multiplient dans les sous-sols. « L'insécurité s'installe, les gens ne veulent plus se garer dans le parking. A part ça, il paraît que nous habitons dans une résidence » ...
Le Parisien - 11/5/2001

Champigny-sur-Marne : la facture de chauffage flambe : Les habitants du quartier du Bois-l'Abbé ont pris un coup de sang en voyant arriver le décompte de charges pour l'année 2000. Le coût du chauffage - assuré à la fois par le gaz et la géothermie - a augmenté de plus de 35 % ! Pourquoi ? L'Amicale des locataires CNL (Confédération nationale du logement) réclame des explications. Un courrier en recommandé a été expédié au directeur général de l'Opac-Ville de Paris, bailleur des 2 200 logements de ce quartier campinois. « Pour un F 4 de 79 m 2 et 220 jours de chauffage, je vais payer 5 040,86 F (768,47 Ç), tempête Gérard Forest. En 1999, j'ai réglé 3 883 F (591,96 Ç). Et encore pour neuf jours de chauffage supplémentaires. » Il n'est pas le seul à s'émouvoir. Depuis une semaine, les appels et les visites se font de plus en plus pressants lors des permanences de l'Amicale des locataires. (...)
Le trésorier de l'amicale, Michel Racaud, a au moins un exemple en tête. « Le locataire d'un F 6 devra débourser 2 000 F (304,90 Ç) de charges en plus. Nous avons donc demandé à l'Opac de surseoir à l'encaissement de ces sommes. » A l'Opac, on affirme « avoir été mis devant le fait accompli ».
Divers paramètres expliquent cette hausse. D'abord, il faut préciser que le Bois-l'Abbé, compte tenu de sa taille, bénéficie d'une tarification du gaz de type industriel. « Un tarif intéressant jusqu'à maintenant, insiste le bailleur, mais l'année dernière les prix ont flambé parce que le cours du gaz est indexé sur celui du pétrole. Gaz de France a donc répercuté directement cette hausse auprès de ses clients dont notre exploitant Dalkia. » Cette augmentation a été moins sensible pour les particuliers bénéficiant d'un tarif dit « domestique », y compris dans de petits ensembles comme les Mordacs, parce que le gouvernement à plafonné la hausse devant leur être appliquée. Ce qui n'est pas le cas pour les prix « industriels ». Les représentants des locataires demandent l'organisation d'une réunion avec différents intervenants, le responsable des charges de chauffage de l'office, un représentant de la société Dalkia, exploitant du chauffage, un représentant de la gestion de la géothermie de la commune et un administrateur de la CNL. L'Opac de Paris semble d'accord sur le principe. De plus, l'office entend discuter avec GDF et a d'ores et déjà demandé à Dalkia de renégocier son contrat avec ce fournisseur. En attendant, les locataires seront sans doute contraints de payer. « On ne peut pas surseoir, ce n'est pas nous qui achetons directement le gaz », insiste un représentant de l'Opac...
Le Parisien - 11/5/2001

La nouvelle géographie des résidences secondaires : Le dernier recensement de l'Insee montre que ce type de logements se concentre de plus en plus sur le littoral et en montagne. La Vendée a enregistré la plus forte croissance entre 1990 et 1999. Ces lieux de villégiature ont tendance à devenir des résidences "alternantes".

Rien de comparable, sans doute, avec le raz de marée "Merlin" du début des années 1970. Mais, en dix ans, la Vendée a enregistré une progression spectaculaire, mesurée par l'Insee (lire ci-dessous), de son parc de résidences secondaires: de 71 105 en 1990 à 93 407 en 1999 (+31 %). Les acquéreurs sont d'abord de jeunes retraités ou de futurs jeunes retraités. Comme Mady Levau. D'origine parisienne, elle a choisi, ayant atteint la cinquantaine, d'arrêter de travailler. Ancienne secrétaire de direction, elle coule aujourd'hui des jours heureux entre sa propriété périgourdine et Jard-sur-Mer, petite station balnéaire au sud des Sables-d'Olonne, où elle vient d'acquérir une villa. Mariée à un directeur commercial, elle a découvert Jard-sur-Mer, voilà deux ans, au fil d'un cabotage en compagnie de son mari, fou de bateau. Elle ne goûte qu'assez modérément les joies de la navigation. Lui "ne s'est jamais fait au Périgord", où le couple possède pourtant, depuis dix ans, une belle maison ancienne, restaurée par leurs soins. Alors, va pour Jard, où ils ont jeté l'ancre dans une belle et spacieuse villa "très fonctionnelle", pour un peu moins de 1,5million de francs. Elle leur servira de résidence secondaire un an ou deux, le temps de vendre sans la brader leur maison de Montanceix, près de Périgueux. Ensuite, "elle deviendra notre maison principale".

Démarche atypique ? "Au contraire, répond Dominique Gaborit, secrétaire général de la Fnaim Vendée et responsable d'une agence immobilière à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le phénomène est apparu voilà cinq ou six ans." Pour lui, l'engouement de cette population "plutôt aisée sans être haut de gamme" s'explique assez simplement : "La Vendée offre un bon compromis entre un bon ensoleillement, même s'il n'est pas du niveau de la Côte d'Azur, et la recherche de tranquillité souhaitée par cette clientèle venue, pour une grande partie, de la région parisienne, mais aussi des Pays de la Loire." Le problème est maintenant de concilier les exigences de cette population à la retraite (29% des investisseurs en 2000) ou qui la prépare, désireuse de ne pas se serrer la ceinture pour ses "vieux" jours, avec la situation d'un marché qui arrive à saturation. A moins de "mordre" encore un peu sur les dunes, où les prix ont grimpé, comme sur les îles, qui accueillent le plus fort taux de résidences secondaires...

Le Monde - 10/5/2001

Enorme arnaque à la multipropriété : Pendant trois ans, de 1993 à 1996, un « promoteur immobilier » a vendu des centaines de logements de vacances selon le principe de la propriété partagée. Au prix d'achat moyen de 80 000 F la semaine, ce sont 2 700 personnes qui sont ainsi devenues copropriétaires de ces résidences de rêve... Hélas ! certains appartements n'ont jamais été construits. Quant aux échanges de périodes prévus par contrat, ils n'ont été que rarement respectés... Montant estimé du préjudice : 100 millions de francs. Le cerveau présumé de l'affaire a été écroué à la prison de la Santé...
Le Parisien - 10/5/2001

Réquisition : chasse aux logements vacants : Le préfet des Hauts-de-Seine remettra à la mi-juin au secrétaire d'Etat au Logement une liste de locaux vacants susceptibles d'être réquisitionnés pour y loger des familles en difficulté. Le recensement a commencé. 13 000 logements sont déjà assujettis à la taxe sur les locaux vacants...
Le Parisien - 10/5/2001

Marie-Noëlle Lienemann : « Je veux relancer l'aide à la pierre » : Un mois après son arrivée au gouvernement, Marie-Noëlle Lienemann, qui a succédé à Louis Besson au secrétariat d'Etat au Logement, prône le retour de l'aide à la pierre et souhaite engager une réflexion sur le poids financier des aides à la personne. Elle s'engage dans un an à présenter un bilan de l'ensemble des opérations de démolition-construction de logements sociaux dont la liste doit être présentée fin juin.
Les Echos - 10/5/2001

Marseille : tout flambe : Le neuf, l'ancien, le centre, l'est... Tous les secteurs sont touchés par la hausse. Même le quartier nord, longtemps délaissé, est en vogue. Grâce à Zizou et à Guédiguian, entre autres, Marseille attire. Et ce n'est pas fini, l'arrivée du TGV en juin mettra la ville à 3 heures de Paris...
(...)Marseille s'embrase. Mauvais élève du marché immobilier pendant des décennies, la ville connaît aujourd'hui une forte poussée des prix. La hausse a été en 2000 de 14% en moyenne, mais ce chiffre ne reflète pas les pics atteints sur des micromarchés. Si l'on veut faire de bonnes affaires, il faut maintenant remonter vers le nord (voir encadré p.146). Ce qui était impensable il y a seulement quelques mois. Pour les experts, la situation est relativement claire : les prix ont, selon eux, atteint le sommet de la courbe. Mais il ne faut pas s'attendre à un dégonflement. La hausse repose en effet sur des facteurs objectifs. Terminée la crise à Marseille avec sa forte décrue de population (la ville est passée de 920 000 à 700 000 habitants en vingt ans), ses mauvais résultats économiques et l'abandon des immeubles du centre-ville. Terminée aussi cette mauvaise réputation que traînait la vieille Phocée pauvre, sale, dangereuse et même carrément mafieuse. Aujourd'hui, après une victoire en Coupe d'Europe de l'OM (1993), les fastes de ses 2600 ans, l'engouement de nombreux artistes, Marseille n'est plus la ville de Mémé Guérini ou de Gaétan Zampa, mais celle de Zizou " made in Marseille " et du cinéaste Robert Guédiguian. Et ce n'est pas terminé, l'arrivée en juin du TGV qui mettra la cité phocéenne à 3 heures de Paris, l'installation de plusieurs entreprises et des programmes d'aménagement très ambitieux ont complètement relancé la ville...

Le Nouvel Observateur - 9/5/2001

Aide aux travaux : les propriétaires incités à faire du logement social : La toute nouvelle Agence immobilière à vocation sociale (AIVS) que vient d'ouvrir à l'initiative du Codal Pact devrait susciter bien des espoirs chez les demandeurs de logements sociaux. L'association qui, chaque année, contribue à l'amélioration d'environ mille logements grâce à une assistance technique, financière et administrative (lire encadré), vient d'ajouter à son éventail de prestations cet outil destiné à aider les propriétaires, professionnels et collectivités à réhabiliter leurs logements insalubres et vacants. L'AIVS s'engage à apporter une aide financière, à mettre en relation le propriétaire avec une entreprise sérieuse, à lui trouver ensuite un locataire et enfin à gérer les logements au même titre qu'une agence immobilière. 41 000 lieux vacants Il y a une condition à remplir : que le logement réhabilité vienne compléter le parc de logements sociaux du département et soit donc destiné à une famille à faibles ressources. Les chiffres illustrent bien l'enjeu : le dernier recensement faisait état de 41 000 logements vacants dans le Val-de-Marne alors qu'il existe encore 40 000 demandeurs. L'aide proposée permettrait tout à la fois de rénover ces appartements vides qui, pour beaucoup, ont tendance à se délabrer, tout en répondant à la demande de logements HLM, particulièrement dans des villes où l'offre de logement social reste bien en dessous des 20 % réclamés par la loi de solidarité urbaine. Comme l'explique le directeur du Codal Pact, Yves Le Soudeer : « Il s'agit d'utiliser le parc existant détenu par des propriétaires privés qui n'ont pas toujours les moyens techniques et financiers de mettre en oeuvre ce genre de travaux. » L'AIVS finance 80 % des travaux. Plus encore, elle accompagne le propriétaire et le locataire après la fin des travaux. Le propriétaire qui s'engage pendant 9 ans à louer aux plus démunis reçoit en échange l'assurance que son loyer lui sera versé grâce au système de sécurisation de loyer du Loca Pass (1 % patronal). Quant aux locataires, l'AIVS est prêt à leur trouver un appartement plus grand si la famille s'agrandit...
Le Parisien - 9/5/2001

Une maison à Paris : Johnny Halliday, Jean-Paul Gaultier, Régine Crespin, Pascal Obispo, Patrick Dupond, Florence Arthaud, Philippe Alexandre ou Farah Diba : ces personnalités font partie des quelques 1.500 privilégiés qui habitent une maison à Paris. Privilégiés, car bon an (164 ventes en 1996), mal an (108 l'an passé), le nombre de transactions demeure confidentiel comparé aux 138.000 actes définitifs signés en 2000 dans la capitale et sa toute proche banlieue. Privilégiés, car le coût d'un logement indépendant intra-muros est de plus en plus élevé : il était, en moyenne, de 3,72 millions de francs (567.100 euros) en 1996 une année creuse -, et avoisinait les 6 millions (914.700 euros) en pleine spéculation de 1990. Aujourd'hui, il est proche des 4,5 millions de francs (686.000 euros)...
La Tribune - 4/5/2001

En France, le prix de l'eau varie de 1 à 4 : Tous les Français ne paient pas le même prix pour un mètre cube d'eau, loin de là. Une étude statistique menée conjointement par l'Institut français de l'environnement (IFEN) et le Service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère de l'agriculture, rendue publique vendredi 4 mai, le confirme : même en écartant les 5 % de communes les plus chères et les moins chères, le prix varie de 5,20 à 20,70 francs le mètre cube ! Il dépend de la taille de la commune, de son degré d'équipement, du mode de distribution et d'assainissement, de la dispersion de l'habitat, de la difficulté d'accès à la ressource naturelle et de sa qualité...
Le Monde - 4/5/2001

Perspectives de tensions sur le marché du logement en France : Selon l'enquête trimestrielle de l'Insee pour le secteur de l'immobilier, l'offre de logements en France aura de plus en plus de mal à répondre à la demande dans les mois à venir. Selon l'institut de conjoncture, la demande de logements neufs à acheter a de nouveau enregistré une progression sur les trois premiers mois de l'année 2001. Interrogés au cours du mois d'avril, les promoteurs indiquent que leurs stocks de logements invendus a nettement diminué au premier trimestre. Ils relèvent également une hausse de la demande de logements à louer. "Dans ce contexte", constate paradoxalement l'Insee, "les prévisions de mises en chantier de logements pour les trois prochains mois se stabilisent".

Les promoteurs immobiliers désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes sont moins nombreux qu'au dernier trimestre de l'an 2000, alors que les entreprises de bâtiment sont, elles, plus à même d'accroître leur production aujourd'hui, après de longs mois complètement saturés (voir ci-dessous). Concernant les prix, les promoteurs immobiliers estiment qu'ils se stabilisent dans les logements neufs mis en vente. Fait intéressant: les prix du foncier s'infléchissent "légèrement" après avoir flambé en 2000. Selon l'Insee, l'apport personnel des candidats à l'accession ressort "en forte hausse" au premier trimestre de 2001, tandis que les perspectives d'évolution des moyens de financement des acheteurs diminuent "légèrement" dans leur ensemble.
Les Echos - 4/5/2001

L'activité des artisans du bâtiment ralentit : Les résultats de l'enquête trimestrielle de l'Insee auprès des artisans du bâtiment sont clairs: l'activité a enregistré un "net ralentissement" au premier trimestre de 2001, sous-traitance comprise. Les artisans anticipent par ailleurs "un repli notable" de leur activité pour les trois prochains mois, les perspectives générales pour l'ensemble du secteur étant en baisse pour le cinquième trimestre consécutif. La proportion d'entreprises éprouvant des difficultés de recrutement se stabilise, à un très haut niveau il est vrai.
Les Echos - 4/5/2001

L'Agence pour l'amélioration de l'habitat entame ses nouvelles missions : Le conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (Anah) a été installé hier par Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au Logement. Cette installation ne correspond pas en fait à un changement des dirigeants Philippe Pelletier étant reconduit dans ses fonctions de président et Philippe Pommelet dans celles de directeur général. Il s'agit d'un élargissement du champ d'action de l'Anah qui désormais traite de toute l'aide à l'amélioration de l'habitat, que le logement soit occupé par son propriétaire ou loué. L'action de l'Anah en matière d'aide à la réhabilitation a permis, en 2000, de réhabiliter près de 60.000 logements. Dans le cadre de la loi de solidarité et de renouvellement urbains, l'Anah aura la responsabilité de développer un parc de logements sociaux privés et de venir à bout de « l'habitat indigne ».
La Tribune - 3/5/2001

Les sanctions contre les communes qui refusent le logement social sont rétablies : Des sanctions éventuelles, une disposition clé de la loi de Solidarité et de renouvellement urbains (SRU), devaient être rétablies hier, après vote par l'Assemblée nationale d'un ensemble de « mesures urgentes de réformes ». Ces sanctions s'appliqueront contre les agglomérations de plus de 50.000 habitants qui ne font pas le nécessaire pour parvenir au quota de 20 % de logements sociaux (dans un délai de vingt ans). Le Conseil constitutionnel avait censuré un article qui prévoyait, à l'issue d'un bilan triennal, le doublement automatique de la pénalité (1.000 francs) par logement social manquant dans les communes n'ayant pas réalisé l'objectif minimum prévu. Le nouveau texte prévoit donc que le préfet demandera au maire de fournir des explications dans les deux mois.
La Tribune - 3/5/2001

Essonne -- La maison du futur en ligne sur Internet : Tout ce qu'Internet et la mise en réseau peuvent apporter à l'habitat pour faciliter la vie quotidienne est contenu dans le concept de pavillon « ma m@isonnet » dont le premier exemplaire vient d'être édifié à Etiolles (Essonne). Fruit d'une collaboration entre Cisco Systems, France Télécom et le promoteur immobilier Kaufman & Broad, cette maison intelligente intègre un réseau de communication et des équipements et applications pouvant être commandés à distance via un intranet domestique (réglage de la température, ouverture des volets, mise en marche de l'alarme...). La maison de 170 mètres carrés peut être visitée jusqu'au 15 juillet. Elle sera vendue environ 70.000 francs de plus que le modèle courant.
La Tribune - 2/5/2001

La CNL dénonce l'explosion des prix du gaz : LA FÉDÉRATION val-de-marnaise de la CNL (Confédération nationale du logement), syndicat de locataires majoritaire dans les organismes HLM, part en guerre contre l'augmentation des prix du gaz. Sous l'intitulé évocateur « Explosion du prix du gaz : 60 millions de victimes », la CNL dénonce les hausses de prix à répétition supportées par les locataires depuis le printemps 2000. « C'est inacceptable au regard de la situation de centaines de milliers de familles, c'est une attaque considérable sur le pouvoir d'achat. Le gaz est un produit de première nécessité » La fédération CNL lance un appel aux parlementaires du Val-de-Marne pour « que cette hausse soit annulée et les conditions d'exercice de GDF revues avec la participation des représentants des usagers ». Elle appelle par ailleurs les usagers à protester en s'adressant à leurs élus. Une audience a été sollicitée auprès du préfet et un courrier a été adressé à l'ensemble des parlementaires pour qu'ils interviennent en ce sens...
Le Parisien - 2/5/2001

Mairie de Paris : de nouvelles têtes veilleront sur les sociétés de la Ville : SOIXANTE-QUINZE pages de nominations, c'est le résultat du travail laborieux qui a contraint les élus parisiens à désigner les nouveaux représentants de la Ville, alternance politique oblige, qui siégeront dans les organismes liés à la Ville et au département : différentes commissions, associations, syndicats ou encore sociétés d'économie mixte. Parmi ceux-ci quelques mastodontes, véritables institutions et opérateurs publics au pouvoir décisif quant à l'avenir de la capitale, comme la Semapa et l'Opac (voir encadré) . La répartition des postes s'est faite à la proportionnelle, d'où une forte féminisation et un rajeunissement des élus qui siègent dans ces organismes. Il faudra attendre les premières assemblées générales et conseils d'administration pour connaître officiellement le nom des présidents, ou présidentes. Mais d'ores et déjà, des discussions se sont engagées au sein de la gauche plurielle, afin de convenir d'une répartition des présidences, notamment à la tête des sociétés d'économie mixte (SEM). Bertrand Delanoë n'y occupera aucun poste Le nouveau maire de Paris n'occupera aucun poste dans les SEM et organismes publics de la Ville. Il sera seulement (mais c'est la loi) président de droit de l'AP-HP et du conseil d'orientation du Crédit municipal. Bertrand Delanoë ne sera donc pas candidat à la présidence de l'Opac, l'office HLM de la Ville de Paris. L'actuel président, Jean Tiberi (qui continuera à siéger au conseil d'administration), devrait céder sa place au nouvel adjoint au maire chargé du logement, le socialiste Jean-Yves Mano. Quant à Philippe Séguin, président du groupe RPR au Conseil de Paris, il ne siège qu'à un seul conseil d'administration, celui du Palais omnisports Paris Bercy. La plus importante SEM parisienne, la Semapa, aménageur de la ZAC Paris-Rive gauche (XIII e ), pourrait être présidée par Serge Blisko, le nouveau maire socialiste du XIII e arrondissement. Jacques Toubon (RPR), qui assure aujourd'hui la présidence, restera administrateur. La présidence d'un opérateur immobilier important, notamment dans le nord-est parisien, la Semavip, devrait, elle, être attribuée à Roger Madec, maire socialiste du XIX e . Les négociations menées au sein de la gauche plurielle ont débouché sur une première répartition des présidences des SEM. « Il y a eu un échange général pour assurer la pluralité dans les présidences des SEM, confirme Patrick Bloche, président du groupe socialiste au Conseil de Paris. Mais le maire de Paris a son mot à dire. Les discussions reprendront sans doute avec l'exécutif parisien. Il n'y a pas d'urgence... » Le chef de file des socialistes confie que les candidats à la présidence devront satisfaire certains critères : « Compétence, disponibilité, sérieux. » Les Verts ont demandé la présidence de trois SEM : la Sagep, chargée des eaux (candidate, Anne Le Strat) ; la Saemes, chargée du stationnement (candidat, Denis Baupin) ; la Siemp, opérateur immobilier (candidat, Jean-François Blet). On retrouve les Verts au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Denis Baupin) et au Syndicat de traitement des ordures ménagères de la région parisienne (Syctom), où Yves Contassot est candidat à la présidence. De leur côté, le groupe communiste espère prendre la tête de la Semidep (aménagement) et les élus MDC de la Sema-Est (logement). Un élu PRG (Jean-Bernard Bros, adjoint au tourisme) pourrait quant à lui présider la Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel.
Le Parisien - 2/5/2001

Caisse des dépôts: la police des HLM enquête : Un directeur sur le départ, «toute la panoplie» des sanctions administratives, et d'éventuelles suites pénales. La police des HLM qui enquête depuis deux mois au sein de la filiale immobilière de la Caisse des dépôts est en train de rédiger ses premières constatations. Elles sont accablantes pour l'organisme de logement social. Un système de vente d'appartements à bas prix en faveur de ses propres salariés avait été mis en place au sein de la Scic (Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts) Ile-de-France.

La Mission interministérielle d'inspection du logement social (Milos) s'est saisie de l'affaire après les révélations (Libération du 14 février) d'un ancien salarié du groupe. Bruno Martin, 43 ans, avait dix-sept ans d'ancienneté à la Scic Habitat Ile-de-France lorsqu'il a été licencié. Son dossier est en attente de jugement devant le tribunal des prud'hommes, notamment pour des contentieux de salaires. Mais, avant que la Scic lui signifie son renvoi, en mai 1999, Bruno Martin avait dénoncé à sa hiérarchie un certain nombre de manœuvres qui ont permis aux salariés du groupe d'acquérir, pour eux-mêmes ou leurs enfants, des appartements HLM à des prix défiant toute concurrence. Au lieu de faire cesser ces pratiques, la direction de la Scic avait préféré se séparer de ce collaborateur...


Libération - 2/5/2001

Lienemann veut donner aux maires les clés de tous les HLM : arie-Noëlle Lienemann, la secrétaire d'Etat au Logement, s'apprête à enlever aux préfets l'attribution des logements sociaux. «Je propose à titre expérimental de dire aux maires: vous avez les attributions mais avec, à la clé, un contrat d'objectif précis prenant notamment en compte le logement des plus démunis, ou les demandes de familles extérieures à votre commune», a-t-elle précisé à Libération. Cet amendement aux règles actuelles s'insérerait dans le nouveau plan de lutte contre les exclusions que va présenter en mai la ministre de la Solidarité, Elisabeth Guigou.
L'affaire est délicate, car elle touche à un principe sacro-saint d'équilibre des attributions de logements sociaux entre le préfet - considéré comme le garant de l'intérêt général - et les maires, plutôt focalisés sur la défense des intérêts locaux. Aujourd'hui, 30 % des HLM sont attribués par le préfet et 20 % par le maire. Le reste est destiné aux salariés des entreprises qui cotisent au 1 % logement. L'expérimentation consisterait à transférer aux maires tout le contingent préfectoral. Pour la secrétaire d'Etat au Logement, cette mesure vise à inciter les collectivités locales à s'engager de plus en plus dans le logement et à relancer la construction HLM, qui accuse une baisse de régime. Selon certains opérateurs, de nombreux élus locaux refusent d'accueillir des immeubles HLM dans leur commune par peur du contingent préfectoral. «Certains maires disent: "Si je construis chez moi des logements sociaux, le préfet va m'envoyer des familles défavorisées dont ne veulent plus les communes voisines"», affirme un cadre dirigeant à l'Union des HLM. Le fonctionnement actuel serait donc in fine plutôt nuisible aux démunis.

Ce que conteste le président de Droit au Logement, Jean-Baptiste Eyraud. «Le Dal est fermement opposé à la disparition du contingent préfectoral et on agira pour qu'il soit maintenu», promet-il. «Si on élimine le préfet, qui va accepter de loger les populations en situation d'errance urbaine qui vont de squat en hébergements précaires?», interroge-t-il, pas du tout convaincu de la volonté des élus locaux à accueillir ces populations. «Les maires font en sorte que les attributions ne leur nuisent pas d'un point de vue électoral. Or loger les plus pauvres ou les immigrés ça ne rapporte pas électoralement.»

Tout cela intervient dans un contexte qui se modifie. Car, avec la création des communautés d'agglomérations, la politique du logement devient une compétence intercommunale, ce qui tend à atténuer les égoïsmes strictement communaux. Mais l'intercommunalité est encore naissante et la suppression du contingent préfectoral arrive peut-être un peu tôt...

Libération - 27/4/2001

Bon début d'année pour la construction : La construction neuve reste dynamique pour les premiers mois de l'année, surtout en matière d'autorisations de construire des logements collectifs, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Equipement et du Logement : 86.000 logements ont bénéficié d'une autorisation, soit 3,7 % de plus qu'au premier trimestre 2000 et une hausse de 9,2 % en année glissante par rapport aux douze derniers mois. Comme les mois précédents, les maisons individuelles qui ont longtemps tiré le marché sont en léger repli. En ce qui concerne les mises en chantier, c'est une légère baisse qui est observée (- 6 %) mais on reste à un niveau élevé puisque sur douze mois, avec un recul de 2,3 %, les mises en chantier sont proches de 306.000.
La Tribune - 26/4/2001

"Le notaire refusait d'annuler la vente " : GANIA a fait intervenir le médiateur pour récupérer ses fonds GANIA, mariée et maman d'une fillette de 7 ans, croyait avoir trouvé un joli nid familial à Asnières (Hauts-de-Seine), dont le propriétaire avait confié la vente à un notaire. Le 25 octobre dernier, alors que tout le monde est réuni pour signer la promesse de vente, tout est prêt ou presque : manque le document sanitaire concernant la présence éventuelle de plomb dans les peintures murales. « J'avais affaire à un notaire, pas un simple agent immobilier, j'ai fait confiance. La promesse de vente comportait d'ailleurs une clause d'annulation en cas de forte teneur en plomb ou de risque manifeste de contamination », relate Gania. Transmis seulement deux jours avant la signature de l'acte authentique de vente, le fameux document révèle qu'« il y avait du plomb partout, dans toutes les pièces », à une concentration relativement élevée. Gania tente d'arrêter la vente, mais le notaire refuse de faire jouer la clause et de rendre les 67 100 F (10 229,33 euros) versés par Gania lors de la promesse de vente, au motif que les peintures étant en bon état, il n'y avait pas de risque de contamination. Il n'a pas fallu un mois au médiateur, saisi début décembre 2000, pour faire entendre raison au notaire Quel que soit le risque, celui-ci avait l'obligation d'annexer le document sanitaire au dossier dès la promesse de vente. Cet oubli a été une cause suffisante d'annulation de la vente, sans préjudice pour Gania qui a pu récupérer l'intégralité des sommes déjà versées et ainsi trouver rapidement un autre appartement.
Le Parisien - 25/4/2001

Les projets à tout casser de Lienemann au Logement : La secrétaire d'Etat prévoit démolitions et réquisitions : changement de ministre et changement de style avec une nouvelle secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, dont le franc-parler tranche avec la personnalité réservée de son prédécesseur, Louis Besson. Mais surtout changement de politique, car entre-temps les municipales sont passées par là, et la gauche a constaté une désaffection de l'électorat populaire, notamment dans les quartiers d'habitat social. Les défaites de Jack Lang à Blois ou de Catherine Trautmann à Strasbourg sont venues sanctionner des maires qui avaient négligé de prendre à bras-le-corps les problèmes des grands ensembles HLM situés à la périphérie des villes.

Hier, Marie-Noëlle Lienemann a annoncé une série de projets qui seront précisés et arbitrés lors d'un Comité interministériel des villes (CIV), le 25 juin. Ils visent à améliorer le quotidien des habitants des quartiers défavorisés et des familles mal logées: accélération des opérations de démolition-reconstruction pour «casser les ghettos», mesures pour ramener la sécurité et la tranquillité dans les zones urbaines sensibles, résorption de l'habitat insalubre, relance de la construction de HLM de petite taille et bien intégrés dans la trame urbaine, et programme de réquisition de logements vacants...

(...)Concernant les quartiers sensibles, Marie-Noëlle Lienemann estime qu'il y a des «risques de basculement à l'américaine, avec la constitution de ghettos, notamment dans l'habitat social». Une dérive qui serait le contraire d'une «urbanité républicaine», fondée sur l'égalité des droits et donc la mixité sociale.
«La première priorité sera d'accélérer considérablement la démolition de certains immeubles pour remodeler l'habitat, la ville et les quartiers», estime la secrétaire d'Etat. L'an dernier, 6 000 logements HLM ont été détruits, le plus souvent dans des quartiers emblématiques. (...)

Mais Marie-Noëlle Lienemann insiste pour passer à la vitesse supérieure et parvenir à un rythme de démolition de 15 000 logements par an en 2002. Il est clair que cette mesure nécessitera des arbitrages budgétaires puisque Paul-Louis Marty, le délégué général de l'Union des HLM, estime à 200 000 francs (30 500 euros) le coût de destruction de chaque logement. Cette somme comprend les frais engagés pour raser, mais aussi les reliquats d'emprunts souscrits par les organismes de HLM lors de la construction de ces immeubles. L'autre contrainte tient aux capacités de relogement des locataires. C'est pourquoi cette politique de remodelage urbain devra aller de pair avec une accélération de la création de nouveaux HLM, par la construction de petits immeubles neufs mais aussi grâce à des opérations d'acquisition et de réhabilitation d'immeubles anciens en ville qui permettent de faire de la mixité sociale. Un plan de relance de la construction de HLM avait été dévoilé par son prédécesseur, le 7 mars. Toutes mesures qui ne trouveront leur concrétisation dans le quotidien des habitants des quartiers qu'à moyen ou à long terme.

En attendant, la ministre a annoncé hier une enveloppe supplémentaire de 100 millions de francs (15 millions d'euros) pour aider les organismes de HLM à sécuriser les parties communes des immeubles (hall, couloirs) et à renforcer le gardiennage. Le programme de résorption de l'habitat «insalubre et indécent» sera, pour sa part, dévoilé en septembre. Mais on sait d'ores et déjà qu'il s'étalera sur cinq ans. Bien plus, en somme, que la durée de vie du gouvernement Jospin.
Libération - 25/4/2001

Loyers en région parisienne : la hausse s'accélère : La hausse des loyers s'est accélérée en 2000 dans la région parisienne, avec un prix moyen qui a franchi dans la capitale le seuil symbolique de 100 francs au mètre carré.
Selon la dernière étude du Conseil supérieur de l'administration de biens (CSAB), la progression s'établit en moyenne à 5,9 %, alors qu'elle n'était que de 1,8 % en 1999. L'augmentation a été plus prononcée à Paris, avec 6,1 %, qu'en banlieue, avec 5,6 %. Alors que, habituellement, les loyers marquent le pas entre le premier et le second semestre, le marché a été actif tout au long de l'année. Pour 2001, le CSAB prévoit une poursuite de cette tendance, tout au moins à Paris, avec un rythme de l'ordre de 6 % au premier semestre. Ce sont les grands appartements qui ont enregistré les hausses les plus fortes : 9,5 % pour les cinq-pièces, 7,7 % pour les quatre-pièces. Les loyers des logements plus petits augmentent moins rapidement : 7,2 % pour les trois-pièces, 4,9 % pour les deux-pièces et 5,7 % pour les studios. Dans la capitale, le loyer moyen s'établit à 5 090 francs (hors charges) pour un appartement de 51 mètres carrés. Il évolue de 2 740 francs pour un studio de 26 mètres carrés à 14 060 francs pour un cinq-pièces de 143,5 mètres carrés. En six ans, de 1994 à 2000, note le CSAB, le niveau des loyers parisiens a progressé de 7,6 %, à un rythme légèrement inférieur à celui de l'indice du coût de la construction, qui vient d'ailleurs d'augmenter ...
La Vie Financière - 24/4/2001

Les 20 % de logements sociaux par commune à nouveau obligatoires : Le conseil des ministres a adopté, le 18 avril, un projet de loi prévoyant des mesures d'urgence économiques et financières, qui restaure, sous une forme amendée, les dispositions de la "loi SRU" invalidées, le 8 décembre 2000, par le Conseil constitutionnel. Les "neuf sages" avaient annulé certaines des sanctions prévues contre les villes qui ne veulent pas construire 20 % de logements sociaux sur leur territoire.
ils estimaient que le texte était trop systématique et ne distinguait pas les municipalités en butte à des difficultés réelles de celles qui font preuve de mauvaise volonté pour combler leur retard.

Le gouvernement réintroduit les pénalités financières imaginées au départ en tenant compte de la décision du Conseil : au bout de trois ans, si le préfet constate une carence, il en informe la commune défaillante. Celle-ci dispose alors de deux mois "pour présenter ses observations et les difficultés rencontrées" . Une fois qu'il en a pris connaissance, le préfet peut alors, éventuellement, infliger des pénalités proportionnées au déficit.
Le Monde - 24/4/2001

Lienemann souhaite politiser le débat sur le logement : "Bercy a intérêt à bien se tenir!", a lancé mardi matin Marie-Noëlle Lienemann, nouveau Secrétaire d'Etat au Logement, pour planter le décor de sa politique. Cet avertissement visait à rappeler le militantisme du successeur de Louis Besson en faveur du mouvement HLM et plus particulièrement en faveur des outils d'accession à la propriété. Avouant vouloir "politiser" le débat sur le logement, Marie-Noëlle Lienemann a jonglé avec les slogans traditionnels de la Gauche socialiste à laquelle elle appartient pour illustrer sa stratégie. Sont ainsi déclarés "priorités absolues" des thèmes aux tonalités très électoralistes: l'éradication des logements indignes – "c'est la honte du siècle", estime-t-elle – l'amélioration de la sécurité – "la violence urbaine aboutit à la négation de la citoyenneté" – et le développement durable – "j'en suis fanatique; dans l'habitat, il participe à l'équilibre social", assure Madame Lienemann. Le contenu de ces priorités sera pour l'essentiel rendu public le 25 juin prochain, à l'occasion du Comité interministériel des villes. Y figureront un programme de démolition (12.000 logements d'ici à juin 2002), un programme d'accession sociale et la liste des copropriétés dégradées. C'est aussi en juin que seront connues la liste des réquisitions et le nouveau programme de relance du logement.

L'objectif premier du nouveau Secrétaire d'Etat au Logement est de "casser les ghettos". "La France est le pays des hommes libres, égaux et fraternels, elle ne veut pas de villes à l'américaine", explique Marie-Noëlle Lienemann. Estimant l'arsenal législatif actuel suffisant pour encaisser "le choc de civilisation" que représente "le fait urbain", Madame Lienemann souhaite consacrer en 2001 des opérations de sécurisation à hauteur de 100 millions de francs, en particulier sur le parc HLM. Elle compte remettre au goût du jour les gardiens d'immeuble – "la bonne règle serait d'arriver à un gardien pour 100 logements, mais mon souhait est d'atteindre à très court terme un gardien pour 150 logements". Autre idée: les aménagements des parties communes avec des systèmes de protection de type résidentiel: "Ce qui est bon pour les riches est bon pour les pauvres", assène-t-elle. Le nouveau Secrétaire d'Etat au Logement va par ailleurs installer des groupes d'appui d'actions prioritaires ayant pour mission d'identifier les blocages du logement social. "Il faut définir très clairement pour 2001 et 2002 où, quand et comment relancer le logement social dans l'ancien, éradiquer l'habitat insalubre ou mener de nouveaux programmes de démolition", annonce-t-elle...
Les Echos - 24/4/2001

Appel à projets pour faire "de la dentelle dans la ville" : Pour réinventer la ville, Marie-Noëlle Lienemann compte faire "de la dentelle" avec l'appui des collectivités et du monde HLM, mais également avec les bailleurs privés et les propriétaires occupants. En clair: promouvoir la diversité des modes d'habitat et d'aménagement dans la ville. S'inscrivant dans la continuité de Louis Besson et de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) dont l'axe majeur est la mixité sociale, elle lancera prochainement un appel à projets sur le thème "mieux vivre au quotidien", pour favoriser le "vivre ensemble avec une esthétique de la proximité".
Les Echos - 24/4/2001

Beau temps pour les sicav investies sur l'immobilier : Certaines sicav tirent leur épingle du jeu même quand les Bourses sont agitées. C'est le cas aujourd'hui de celles qui sont spécialisées sur l'immobilier et investissent notamment sur les actions des sociétés foncières, qui gèrent un patrimoine de logement ou de bureaux. Ces sicav, lorsqu'elles misent sur des titres français, ont gagné en moyenne sur un an plus de 11 %, alors que les OPCVM actions françaises perdaient, eux, plus de 17 % sur la même période, selon Standard & Poor's Funds Services (performances arrêtées au 6 avril dernier). Les sicav immobilières diversifiées sur des Bourses étrangères ont même fait mieux encore: + 14,86 % sur un an.
De beaux résultats qui doivent beaucoup au rôle de «valeurs refuges» que jouent traditionnellement les foncières lorsque les Bourses sont malmenées. Mais ils s'expliquent aussi par les perspectives positives offertes par le marché immobilier, même si elles sont différentes selon les sociétés foncières. Certaines d'entre elles sont en effet investies essentiellement en habitation. D'autres misent sur les bureaux. D'autres encore privilégient les centres commerciaux...
Le Figaro - 23/4/2001

Faible progression des loyers en 2000 : Les loyers français ont enregistré en 2000 leur plus faible progression, égale à 1,2%, selon une étude de l'INSEE rendue publique ce jeudi.
"La décélération des loyers amorcée en 1999" (+1,3%) s'est confirmée en 2000, l'augmentation de 1,2% étant identique à celle des prix à la consommation, en glissement annuel, de janvier 2000 à janvier 2001", explique cette étude. "Depuis 15 ans, à l'exception des années 1996 et 1999, les loyers augmentaient plus vite que les prix", ajoute-t-elle.
En janvier 2001, le locataire moyen français dépensait pour son loyer 2.243 francs par mois pour une surface moyenne de 65,1 m2 contre 2.212 francs en 2000 pour 65,6 m2.
Le loyer moyen, tous secteurs confondus, est d'un peu plus de 28 francs par m2 dans les villes de moins de 100.000 habitants. Ensuite, il passe à quelque 33 francs dans les grandes villes de province pour atteindre 46 francs en agglomération parisienne.
La faible progression des loyers s'explique, en grande partie, par le gel des loyers HLM qui a compensé les hausses dans le secteur libre où le rythme soutenu des déménagements a été plutôt propice au contraire aux augmentations de loyers.
Selon l'Institut national de la statistique, la hausse de l'indice dans le secteur HLM n'a été l'an dernier que de 0,4%, grâce à un accord entre l'Etat et l'Union nationale des fédérations d'organismes HLM (UNFOHLM). Le premier a demandé au second de recommander à ses adhérents le gel des loyers, en contrepartie de mesures financières.
Ainsi, en francs constants, on peut parler d'une baisse des loyers du secteur HLM de 0,8% en 2000, après une diminution de 0,2% en 99.
Le secteur libre a été marqué, pour sa part, par un nombre important de déménagements: plus d'un logement sur cinq a changé de locataire, permettant à chaque fois au propriétaire d'augmenter le loyer.
De janvier 2000 à janvier 2001, l'indice des loyers du secteur libre a augmenté au total de 1,4%, en hausse par rapport aux 1,2% enregistrés en 1999. 23% des logements ont vu leur loyer augmenter lors d'un changement de locataire, avec une progression moyenne de 3,1%.
Autre explication des hausses dans le secteur libre, l'indice du coût de la construction (ICC), sur lequel sont indexés de nombreux loyers, a crû de 1,1% l'an dernier, alors que sa progression n'avait été que de 0,3% en 1999.
Le Nouvel Observateur - 21/4/2001

Bertrand Delanoë présente son premier budget d'alternance : Bertrand Delanoë commence à inscrire dans les faits ses promesses de campagne. Le nouveau maire de Paris a présenté jeudi le budget 2001 de la ville de Paris, marqué par une hausse de 15,5% des investissements et une stabilité des impôts locaux.
Préparé dans l'urgence et en 12 jours par l'adjoint aux finances Christian Sautter, le budget primitif, qui représente une enveloppe globale de 33 milliards de FF (ville et département), sera soumis lundi et mardi aux 163 conseillers de Paris. Depuis le début de l'année, la capitale fonctionnait sans budget, les comptes préparés par la municipalité sortante n'ayant pu être votés en décembre dernier en raison des affrontements entre séguinistes et tiberistes.
«Tenir les engagements pris avec les Parisiens: (...) voilà le fil conducteur», a expliqué Bertrand Delanoë. Le maire de Paris a ajouté qu'il entendait «honorer la signature» mise «au bas du contrat que les Parisiens ont signé par un bulletin de vote le 18 mars».
(…)
Le budget inscrit dans les faits plusieurs priorités du candidat Delanoë. Les moyens mis à la disposition des 20 arrondissements augmenteront de plus d'un tiers.
Par ailleurs, les crédits affectés à la petite enfance permettront de financer 455 places supplémentaires en crèches et en haltes-garderies.
Autre priorité du nouveau maire, la qualité de vie. Un «bureau des temps» sera mis à l'étude pour mieux coordonner les horaires des services publics avec les rythmes de vie des Parisiens.
Le budget du logement est en progression de 15% et 500 logements sociaux seront construits. La ville entend également «mettre le paquet» dans la lutte contre l'habitat insalubre, a expliqué Jean-Pierre Caffet, adjoint à l'urbanisme…
Le Nouvel Observateur - 20/4/2001

Cinq années de procédure : 6 janvier 1996 : Philippe Mingon, gérant de l'agence immobilière TCE dont le bureau principal est à Creil, est mis en examen pour abus de confiance. Il lui est reproché d'avoir sorti en 1995 les disponibilités du compte séquestre (plus de 5 millions de francs, 762 000 Euros) de l'agence pour réaliser des placements au Luxembourg. Il reconnaît les faits, les détournements de fonds au préjudice de près de 200 clients et l'utilisation d'un système de cavalerie. 16 janvier : « le Parisien-l'Oise Matin » révèle que Philippe Mingon est incarcéré à la maison d'arrêt de Compiègne. Une instruction est ouverte. 25 janvier : le tribunal de commerce de Senlis désigne M e Perney comme liquidateur judiciaire de la société TCE. Quelques victimes se sont regroupées en association. Elles seront jusqu'à une quarantaine. 5 février 1997 : après onze mois et demi de prison, Philippe Mingon se retrouve face à ses victimes au tribunal de commerce de Senlis. La journée est consacrée à examiner le bien-fondé de 65 des quelque 200 plaintes recensées. 26 mars : le juge-commissaire Vernet reçoit les quinze derniers plaignants pour lesquels des vérifications étaient nécessaires. Il doit établir la semaine suivante l'état du passif de TCE, supérieur à 10 MF (1,5 M Euros), le plafond de la garantie de la Socaf, la société de caution mutuelle qui assure l'agence. Il devient évident que toutes les victimes ne recouvriront pas l'intégralité de leur dû. 12 janvier 1999 : la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Amiens confirme l'ordonnance du 22 juin 1998 du magistrat-instructeur refusant de faire droit à la demande de Philippe Mingon qui réclamait notamment une nouvelle confrontation avec ses associés qu'il incrimine dans cette affaire. 1 e r février 2001 : pendant deux jours, le tribunal correctionnel de Senlis examine le dossier. Il apparaît que, globalement, 17 MF (2,59 M Euros) ont disparu au détriment des victimes. Trente-deux parties civiles ont été constituées. 2 février : après plus de six heures de délibéré, Philippe Mingon est condamné à quatre ans de prison, Jean Duchauffour à deux ans, Claude Meimoun à un an. Ils doivent en outre rembourser toutes leurs victimes. Daniel Farvaque est relaxé. Dans la foulée, les trois condamnés font appel du jugement et sont remis en liberté.
Le Parisien - 17/4/2001

Marie-Noëlle Lienemann veut éradiquer les "logements indignes" : Les mesures que le gouvernement compte prendre en faveur du logement ne sont pas encore arrêtées dans le détail, mais une bonne partie d'entre elles sont dédiées aux "populations défavorisées". Marie-Noëlle Lienemann, qui a succédé, le 27 mars, à Louis Besson au secrétariat d'Etat au logement, devrait en préciser la teneur lors d'une conférence de presse, mardi 24 avril.
L'annonce la plus spectaculaire, faite, jeudi 12 avril, par l'Hôtel Matignon concerne l'éradication "des logements indignes"- selon l'expression de Mme Lienemann, jointe par Le Monde,jeudi soir, au téléphone. Le gouvernement veut engager un programme "ambitieux" sur cinq ans pour "mettre fin aux bidonvilles, au saturnisme et à l'insalubrité", indique-t-on dans l'entourage de la secrétaire d'Etat au logement.
Dans les départements les plus touchés par ce type d'habitat seront engagées dès la première année des "actions peu nombreuses mais dures" : certains arrondissements de Paris, la Seine-Saint-Denis, le Nord-Pas-de-Calais, les Bouches-du-Rhône sont visés.
Le programme de réquisition de logements vacants constitue l'autre disposition forte du train de mesures en préparation. Mme Lienemann a indiqué qu'elle n'était pas encore en mesure d'en préciser l'ampleur.(…)
Le gouvernement souhaite également "accélérer les cadences" en matière de renouvellement urbain. Les opérations de démolition-reconstruction dans les cités dégradées vont poursuivre leur montée en puissance : 6 000 logements ont été démolis en 1999, l'objectif est de tendre vers le chiffre de 10 000.
Enfin, l'accent sera aussi mis sur le traitement des copropriétés dégradées et le renforcement de la sécurité dans les quartiers d'habitat social. Les pouvoirs publics désirent augmenter le nombre de gardiens et encourager la mise en place d'équipements pour combattre le sentiment d'insécurité (boxes dans les parkings, digicodes...). Des conventions seront signées avec les organismes HLM. Ceux qui ne s'impliqueraient pas dans ce dispositif pourraient perdre le bénéfice d'exonérations de taxe foncière.
Le Monde - 14/4/2001

Le promoteur Christian Pellerin a été définitivement condamné à un an de prison ferme : Dans un arrêt rendu mardi 3 avril, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par le promoteur Christian Pellerin et l'a définitivement condamné à deux ans d'emprisonnement dont un ferme dans l'affaire de sa villa d'Antibes, dont la constuction avait enfreint gravement le code de l'urbanisme. Six autres personnes ont été condamnées dans ce dossier. M. Pellerin pourrait chercher à obtenir l'application d'un régime de semi-liberté…
Le Monde - 13/4/2001

Vers un programme de réquisition de logements vides : Marie-Noëlle Lienemann a choisi un symbole fort pour marquer son retour au secrétariat d'Etat au Logement. L'annonce du lancement d'un programme de réquisitions de logements vides a fait l'effet d'une bombe dans le monde de l'immobilier plus habitué, ces derniers mois, à regarder monter la courbe des prix au mètre carré.
Inventée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cette procédure qui permet à l'Etat de « récupérer » un logement vacant appartenant à une personne morale - et non pas à un particulier - était tombée en désuétude au fur et à mesure de la reconstruction dans les années 60.
Face à la difficulté de loger les personnes défavorisées, Pierre-André Périssol, ministre RPR du Logement, avait lancé en 1995 un programme de réquisitions, principalement à Paris. Les 1.000 logements récupérés par l'Etat à l'époque avaient été choisis après négociation avec les investisseurs institutionnels et des organismes publics tels que l'Assistance publique ou la Banque de France. Depuis six ans, ces 42 immeubles, rénovés par l'Etat, sont toujours occupés par des personnes défavorisées, qui doivent normalement payer au propriétaire un loyer fixé à 24 francs du mètre carré alors que le prix moyen à Paris dépasse les 100 francs.
Sachant que les conventions qui liaient l'Etat aux propriétaires devaient durer sept ans, des négociations ont été entamées pour « consolider » la situation. Une trentaine d'immeubles ont été vendus ou sont en passe de l'être à des bailleurs sociaux. Les locataires pourront donc rester en place. Arrivé au secrétariat d'Etat au Logement, Louis Besson avait fait le choix de réactualiser la législation sur les réquisitions en 1998, mais n'avait jamais renouvelé l'expérience. Le dispositif, baptisé « réquisition avec attributaire », prévoit que le propriétaire du logement en question a la possibilité de réaliser des travaux en urgence pour échapper au processus. Il a également la possibilité de faire appel en justice. Le second volet adopté hier porte sur un plan d'« éradication des logements insalubres » sur cinq ans, dont le nombre est estimé à environ 10.000 sur le territoire français.
Les Echos - 13/4/2001

Objectif : résidence secondaire : On en compte 2,9 millions aujourd'hui en France, un logement sur dix. Dans certaines régions telles les Hautes-Alpes, la Savoie ou la Corse-du-Sud, la proportion monte même à plus d'un sur trois. Leurs prix suivent à peu près la tendance générale de l'immobilier français, soit une croissance annuelle d'environ 10%, qui dure depuis maintenant cinq ans, après la crise des années 1994 et 1995. (…) «Les 35 heures permettent aux cadres de prendre leur vendredi après-midi et leur lundi matin, constate Jean Viard, directeur de recherche en sociologie au CNRS. D'où un usage croissant de la résidence secondaire.» Temps de transport oblige, l'impact de la réduction du temps de travail se mesure d'abord dans les régions périphériques aux grandes villes...
L'Express - 12/4/2001

Logement : Le plan de relance pour le logement social annoncé le 7 mars par Louis Besson, alors secrétaire d'Etat au Logement, autorise désormais les organismes de HLM à acheter des logements à des promoteurs privés pour y accueillir des locataires aux revenus modestes. Une même résidence pourra ainsi bientôt héberger des occupants aux statuts divers : propriétaires individuels, locataires du parc privé et locataires du parc social. Cette mesure en faveur de la mixité urbaine, prônée par la loi Solidarité et Renouvellement urbains (SRU), vise à ramener le logement social en ville et à le rendre aussi « invisible » que possible. Elle devrait aussi pousser les Opac et les SA de HLM à renouveler un parc de qualité insuffisante et pour une part en voie de démolition. L'occasion est donnée à ces maîtres d'ouvrage d'accéder à des terrains au coût normalement hors de leur portée dans des quartiers peu disposés à accueillir des logements sociaux en quantité. Les promoteurs privés engagés dans ce type de collaboration devraient de leur côté trouver une oreille attentive auprès des maires dont les communes comptent moins de 20 % de logement social. Obligés de construire sous peine d'être taxés, ces élus sont à l'affût de toutes les solutions pour augmenter leur parc sans heurter les sensibilités de leurs administrés.
Les Echos - 12/4/2001

Du social au libre, une palette de solutions pour les investisseurs : Discrètement le ministère du Logement a mis en place des montages financiers intéressants pour les investisseurs privés. Ces derniers disposent désormais de quatre formules, plus ou moins contraignantes, qui leur permettent de bénéficier de financements avantageux ou d'incitations fiscales pour acheter un logement dès lors qu'ils s'engagent à le louer pendant au moins neuf ans.
Le dernier statut en date, le prêt locatif social (PLS), permet aussi bien à des organismes publics (SEM ou SA de HLM) qu'à des personnes physiques d'acheter des logements neufs grâce à un prêt avantageux et une TVA allégée à 5,5 %. Mieux encore, les acquéreurs peuvent cumuler les avantages fiscaux du dispositif Besson, à savoir la possibilité d'amortir leur bien sur neuf ans (déduction de 8 % de l'investissement sur les revenus fonciers pendant cinq ans puis 2,5 % pendant les quatre années suivantes). En échange de ces avantages, ils s'engagent à louer pendant quinze ans à des loyers plafonnés (lire tableau page 50) et à des locataires dont les ressources atteignent au maximum 130 % des revenus exigés pour avoir accès au logement social.
(…)Compte tenu du niveau des loyers autorisé et d'une rentabilité attendue évidemment moindre que sur le marché libre, ces logements ne seront certainement pas construits dans les centres des grandes villes. Mais, justement, cette dispersion permettra d'éviter l'effet dissuasif de l'arrivée d'un ensemble de logements sociaux, redoutés « électoralement » par nombre d'élus. Alors même qu'ils seront comptabilisés dans les fameux quotas de 20 % de la loi SRU.
Les investisseurs disposent également d'un nouveau PLI (prêt locatif intermédiaire) conventionné pour neuf ans, financé grâce à des taux compris entre 5,35 et 5,65 % (distribués par les mêmes banques) et éligible au dispositif Besson. Ils peuvent également acheter « en Besson » à des taux de marché. Dans ces deux cas, les contraintes de loyer et de revenus des locataires sont un peu moins strictes que pour le PLS. Enfin, ils peuvent acquérir un logement neuf ou ancien, sans aide, ni financière ni fiscale, et le louer à un prix qu'ils fixeront eux-mêmes.
Les Echos - 12/4/2001

Un taudis dont 90 % des habitants travaillent et ont des revenus : Au 16 rue Pierre Budin (XVIII e ), on hésite déjà à franchir le hall d'entrée de l'immeuble, renforcé par des étais. Passé l'escalier branlant, les occupants ouvrent volontiers la porte aux visiteurs pour faire constater l'état des logements. Dans une cuisine où le plafond s'est effondré, des poutres métalliques soutiennent miraculeusement des planches et des morceaux de carton. La pièce est plongée dans l'obscurité : l'électricité a été coupée par mesure de sécurité. « Un plafond s'est effondré en novembre 2000 », raconte Judith, membre du DAL (Droit au logement), qui connaît bien les familles. « Tous les occupants ont été évacués dans l'école maternelle située de l'autre côté de la rue. Ils ont réintégré leurs logements le soir-même. Le lendemain, il y a eu un nouvel effondrement, tout le monde a été de nouveau évacué. Et il y a encore eu un effondrement en janvier dans deux appartements. » L'immeuble appartient aujourd'hui à 95 % à la Ville de Paris qui l'a racheté lot par lot. Depuis des années, la copropriété n'est pas entretenue. « Les habitants qui versaient un loyer à l'ancien propriétaire n'ont pas été reconnus comme locataires et tous les occupants sont considérés comme squatters », explique Judith. La plupart des vingt-trois foyers ont déjà fait des demandes de logement auprès de la Ville, en vain. « Pourtant, plus de 90 % des habitants travaillent et ont des revenus », souligne la militante du DAL.
Le Parisien - 10/4/2001

Un plan pour éradiquer l'habitat insalubre : «La Direction du logement et de l'habitat de la Ville de Paris estime qu'il existe entre 250 et 350 immeubles insalubres irrémédiables (NDLR : qui ne peuvent pas être réhabilités) . Ce qui est scandaleux, c'est que 90 d'entre eux sont propriétés de la Ville », souligne Jean-Yves Mano (PS), nouvel adjoint au maire chargé du logement. « J'ai demandé au directeur du logement et de l'habitat de recenser les logements insalubres irrémédiables ­ en précisant l'état du bâti, la situation juridique de l'immeuble, celle des habitants… ­ dans l'objectif d'élaborer un plan pluriannuel pour l'éradication de ces bâtiments. Cela apparaîtra sur le plan budgétaire, dans les priorités que nous présenteront les 23 et 24 avril », annonce l'adjoint de Bertrand Delanoë. Réaliste, il souligne que cette éradication de l'habitat insalubre ne sera pas aisée : ces immeubles sont la plupart habités et souvent squattés. Les occupants ont pour beaucoup d'entre eux fait une demande de logement à la Ville depuis des années. « Il faudra trouver des solutions de relogement en partage avec la préfecture de Paris et la Ville. C'est un problème urgent, mais difficile à traiter », reconnaît Jean-Yves Mano.
Au terme d'une enquête de fourmi, menée en sillonnant les rues de cinq arrondissements (X e , XI e , XVIII e , XIX e , XX e ), un conseiller de Paris Vert a recensé 1 021 immeubles en mauvais état (481), très dégradés (349) voire complètement insalubres (191). Un chiffre bien supérieur aux 136 immeubles insalubres déclarés par la précédente équipe de la mairie de Paris, sur la base d'une liste établie en 1995, et même aux 156 de la liste réactualisée que l'équipe Tiberi avait présentée en janvier 2001. Une liste contestée par l'opposition depuis le milieu de la dernière mandature, surtout depuis la parution, fin 1998, d'un rapport de Nancy Bouché rédigé à la demande du ministre Louis Besson et qui indiquait que 1 200 immeubles insalubres ou très dégradés étaient suivis par la préfecture de police. L'étude réalisée par Jean-François Blet (Verts) en répertorie un millier rien que sur le quart nord-est de Paris, « les autres arrondissements étant concernés de façon plus résiduelle », précise l'auteur, ajoutant : « On trouve néanmoins des immeubles insalubres même dans le IV e , rue Simon-Lefranc notamment. » …
Le Parisien - 10/4/2001

Le saturnisme, le mal des pauvres : Effondrements, risque d'incendie, infiltrations, inondations… les habitants des immeubles insalubres sont menacés par de nombreux dangers imminents, mais un autre mal les ronge, invisible celui-là, car ses conséquences n'apparaissent qu'à plus long terme et atteignent principalement le développement psychomoteur des enfants : il s'agit du saturnisme. Cette maladie se détecte par une simple prise de sang. Les enfants les plus exposés sont ceux qui habitent dans des logements construits avant 1948 et dont les murs sont recouverts de peinture contenant du plomb. Or l'Association des familles victimes de saturnisme estime que 70 % du parc immobilier parisien date d'avant 1948 (bien sûr, dans la plupart, les peintures ont été refaites depuis) et que 150 000 logements dégradés abritent des enfants en bas âge. Bien orientés par les travailleurs sociaux, les enfants vivant dans des appartements insalubres sont normalement suivis par les centres de la Protection maternelle et infantile (PMI). Malheureusement, tous les enfants, notamment les plus jeunes pas encore scolarisés, ne sont pas connus des services sociaux. Dans les taudis de la rue Petit (XIX e ), où vivent 112 enfants, 23 d'entre eux n'ont jamais été dépistés, indique une enquête de Médecins du monde. Même lorsqu'ils sont suivis, les examens doivent être pratiqués régulièrement (tous les trois à six mois) pour surveiller le taux de plombémie dans le sang, qui ne doit pas dépasser 100 microgrammes (µg) par litre.
A partir de 250 µg/l, l'Inserm recommande une intervention urgente et un relogement de la famille « dans les trois semaines », ce qui rarement le cas. Rue Petit, un enfant né en 1992 présentait en janvier 1995 une plombémie de 250 µg/l. Dans le même immeuble, chez un autre enfant né en 1996 était détectée une plombémie de 560 µg/l ! Enfin, un troisième, âgé de 4 ans, a vu son taux descendre puis remonter six mois plus tard. A partir de 250 µg/l, un traitement s'impose (prescrit par injection, il nécessite une hospitalisation). Dans son rapport sur les taudis de la rue Petit, Médecins du monde note que le travail de prévention de la PMI porte ses fruits, car les plus petits sont moins intoxiqués que leurs grands frères, mais c'est insuffisant puisque l'on sait désormais que les conséquences de cette intoxication sont irréversibles. Aujourd'hui, la communauté médicale et scientifique reconnaît unanimement que, même à faible dose (150 voire 100 µg/l), l'exposition au plomb est responsable d'une diminution du quotient intellectuel, de retards psychomoteurs, mais aussi d'une diminution des capacités d'apprentissage et du développement chez les enfants. La première mesure préconisée par Médecins du monde est la protection des enfants habitant les sites à risque « avant l'intoxication avérée », soit par des travaux, soit par un relogement quand le logement est inadapté
Le Parisien - 10/4/2001

Foncia bondit de 6% pour son premier jour de cotation : Les investisseurs ont réservé un bon accueil à l'introduction en Bourse de Foncia, spécialisée dans l'administration de biens et les transactions immobilières. Pour sa première journée de cotation au Second Marché, la valeur s'est adjugé 6,06% à 35 euros à la clôture. Le prix de l'introduction avait été fixé en milieu de fourchette, soit 33 euros. Cette bonne performance de l'action reflète le succès rencontré par le placement des titres Foncia auprès des institutionnels, l'offre leur étant réservée ayant été sursouscrite 4,5 fois. En revanche, l'offre destinée aux particuliers a essuyé un demi-échec. Ces derniers n'ont souscrit que 2 millions d'euros d'ordres sur les 4,7 millions d'euros proposés dans le cadre de l'offre à prix ouvert (OPO). L'augmentation de capital réservée aux salariés a été largement suivie et a permis à la société de lever 3 millions d'euros supplémentaires. Au total, Foncia est parvenu à lever 53,2 millions d'euros. Des fonds que la société souhaite utiliser pour financer sa croissance externe, en France et en Europe. Foncia se définit comme une société de services à l'immobilier résidentiel. Ses trois branches d'activités, d'un poids à peu près égal en chiffre d'affaires, sont la gérance, le syndic de copropriété et les transactions immobilières (essentiellement la vente). En 2000, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 20% à 160 millions d'euros.
La Tribune - 6/4/2001

Les Français exclus du luxe parisien : En 2000, le marché des biens exceptionnels a continué d'afficher des records et d'attirer les étrangers. Près de 80 % des acheteurs d'appartements haut de gamme seraient américains selon les statistiques de Daniel Féau Conseil Immobilier, spécialiste parisien des transactions de luxe dans la capitale. Ces biens coûtent entre 7 et 30 millions de francs (de 1,2 à 4,5 millions d'euros), avec trois ou quatre chambres, une belle réception et surtout une « vue carte postale » sur la Seine ou la tour Eiffel. Entre 1999 et 2000, leurs ventes ont grimpé en flèche : + 110 % pour les appartements de plus de 9 millions de francs (1,3 million d'euros), + 300 % pour les hôtels particuliers ou les surfaces exceptionnelles mises à prix à plus de 15 millions de francs (2,3 millions d'euros). Ces acheteurs, ­ plutôt célibataires ou couples sans enfants ­ cherchent en priorité dans quatre quartiers : avenue Foch et près du bois de Boulogne pour le calme ; rive gauche et dans le Marais pour le charme et l'animation parisienne…
Les Echos - 5/4/2001

Le marché de l'ancien montre des signes d'accalmie : A Paris et en région parisienne, les prix évoluent désormais au rythme de +8 à +9% en tendance annuelle, contre +15% à la fin de l'été dernier. Ce ralentissement, entamé fin 2000, devrait se confirmer en 2001. En cause : un environnement macro-économique un peu moins favorable. (…) C'est du moins ce que révèle, dans sa dernière étude, la Caisse des dépôts et consignations. La Chambre des notaires préfère jouer la carte de la prudence. «Nous réfutons les propos alarmistes de certains professionnels sur une rechute ou même une pause du marché, indique Me Bernard Reynis, président de la Chambre des notaires de Paris. Si depuis quelques mois, nous constatons un ralentissement de l'activité des offres, cela n'a rien d'anormal. Après une période de rattrapage, le marché immobilier se stabilise.»
(…) Seule certitude : la crainte de la formation d'une nouvelle bulle spéculative n'est plus d'actualité. «Le prix du mètre carré parisien reste inférieur de 15% en francs courants et de 35% en francs constants à celui de 1990», note Me Catherine Carely, responsable de la cellule conjoncture à la Chambre des notaires de Paris.
Le Figaro - 4/4/2001

Le haut de gamme tire son épingle du jeu : Si la tendance est à un léger ralentissement de l'activité dans l'immobilier traditionnel, le haut de gamme tire une fois de plus son épingle du jeu. «En 2000, le marché des biens exceptionnels a continué d'afficher des records tandis que celui des appartements bourgeois semblait trouver un équilibre à des prix élevés», indique Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau conseil immobilier, spécialiste de l'immobilier haut de gamme à Paris…
Le Figaro - 4/4/2001

Un sondage Sofres-« Nouvel Observateur » : Home, sweet home : 44% des Français veulent acheter un logement, soit deux fois plus de candidats à la propriété qu’il y a quinze ans. C’est une véritable histoire d’amour avec la pierre qui apparaît.
Tout a commencé par l’invention de la clôture. Un jour, l’homme eut envie de posséder son lopin de terre, son carré soigneusement entouré, à l’abri d’envahisseurs inopinés. Il aurait suffi de peu qu’il y colle un écriteau « propriété privée ». Des siècles de progrès plus tard, rien n’a changé : entre les Français et l’achat de leur logement, c’est toujours une histoire d’amour. Un attachement indéfectible les lie à leur maison ou à leur appartement. Qu’on leur demande, comme dans notre sondage, s’il leur paraît « indispensable, préférable ou pas nécessaire d’être propriétaire », et ils sont 70% à choisir les deux premiers qualificatifs. Mieux encore, quatre personnes sur cinq, dans les 35-49 ans, charges de famille obligent, plébiscitent ce choix.
Car la plupart des candidats à l’achat font preuve d’une confiance absolue dans la pierre. A notre question « si vous disposiez d’un capital d’un million de francs, comment l’investiriez-vous ? », ils sont 59% à répondre immédiatement « dans un logement ». Bien loin devant la Bourse qui ne recueille que 12% des suffrages. Et si les Français veulent tant acheter, c’est, certes, pour y vivre (à 87%), mais aussi dans le but de constituer un patrimoine pour leurs enfants. Plus de sept sur dix de nos sondés estiment d’ailleurs qu’il vaut mieux léguer une maison que des actions. Et ce ne sont pas les turbulences boursières actuelles qui les feront changer d’avis. Pour la résidence secondaire, l’envie ne se manifeste tout naturellement qu’à partir d’un certain âge : 14% des 35-49 ans et 22% des 50-64 ans envisagent l’achat d’une maison de vacances. Les Français - notre sondage le prouve - mettent leurs convictions en application dès qu’ils en ont les moyens : s’ils n’étaient que 27% lors d’un sondage effectué en mars 1986, ils sont désormais 44% d’entre eux à exprimer leur intention d’acheter un appartement ou une maison. Pas forcément tout de suite. Parfois même, ils ne l’envisagent qu’à long terme, dans plus de dix ans. Décidément, ni les crises de l’immobilier ni les spéculations ou les baisses qui ont désorganisé le marché ces dernières années ne sont parvenues à les décourager. Acheter son toit demeure une volonté intacte chez les Français. Quel que soit le niveau de leurs revenus. Six cadres sur dix envisagent de devenir propriétaires s’ils ne le sont pas déjà. Mais le pourcentage est le même chez les employés et chez les ouvriers : il atteint 53%. (…)
Dans toute la France, dès lors qu’on leur demande si « le prix d’achat leur paraît trop élevé, normal ou pas très élevé », ils sont 55% à le trouver excessif. Et, cela n’étonnera personne, ce pourcentage grimpe jusqu’à 69% pour les Parisiens. Les prix n’apparaissent raisonnables qu’à un Français sur quatre. Là encore, il n’y a pratiquement pas de différence de réaction entre hauts et bas revenus. Certes, il restera toujours de riches étrangers, souvent américains, ou quelques enrichis de l’Internet, qui ont su vendre avant d’être ruinés, pour succomber aux charmes d’un pied-à-terre avec vue sur les Invalides ou d’un cinq-pièces donnant sur le Champ-de-Mars. Ceux-là sont prêts à tout pour posséder un bien rarissime, donc hors-cote. Les autres en revanche examinent à la loupe le prix, quitte à abandonner si l’offre leur paraît déraisonnable. Même les investisseurs qui, depuis la fin du dispositif Périssol (le Besson n’a pas donné le succès escompté, du moins dans les grandes villes), se sont faits plus rares. La hausse qui sévissait encore jusqu’au printemps de l’année dernière - elle a cependant atteint 10% en 2000 et même 22% en deux ans - s’est désormais bien calmée : depuis l’été, la fièvre est tombée. La clientèle aisée qui brûlait un argent trop vite gagné a recouvré la raison. Les acheteurs ont cessé d’obéir aux prétentions des vendeurs. Pourtant, nos sondés sont loin d’en être convaincus : 59% d’entre eux pensent que les prix vont encore augmenter. Les Parisiens sont légèrement plus optimistes (seulement 52%) sans doute parce que pour eux le niveau au-delà duquel ils ne peuvent acheter est déjà largement atteint. Louer ? La solution ne paraît guère séduisante aux yeux des Français : 59% d’entre eux trouvent les prix trop élevés. Ils sont même 64% dans l’agglomération parisienne et 70% à Paris.
Dans ces conditions, ils préfèrent caresser leur rêve : devenir propriétaires.
Le Nouvel Observateur - 4/4/2001

Le Crédit Foncier relève de fortes disparités d'activité en province : En commentant mercredi les chiffres de l'immobilier de l'exercice 2000, le Crédit Foncier a souligné des contrastes importants entre les différentes situations régionales. "D'après les statistiques officielles, les autorisations de construire ont progressé dans 17 régions sur 21, mais dans des proportions allant de +1,3% en Bretagne à +20,7% en Alsace, la moyenne nationale étant de +5,1%", indique-t-il. "Les mises en chantier, en augmentation de 37,2% en Champagne-Ardenne et de 20,9% en Languedoc-Roussillon, ont régressé de 26,9% en Limousin, de 12,4% en Aquitaine et de 8,6% en Rhône-Alpes. Pour l'ensemble du territoire, la variation moyenne est de –2,4%", ajoute-t-il. Selon le Crédit Foncier, le marché est globalement en retrait en volume, mais "ferme" en valeur grâce au développement des achats de surfaces plus importantes.
En 2000, la maison individuelle est restée l'habitat préféré des Français. Le volume des transactions a été très soutenu dans ce secteur, avec des prix orientés à la hausse dans l'ensemble des régions et sur tous les segments du marché. Les constructions neuves ont à nouveau été privilégiées par les primo-accédants qui sont "exclus" des logements en centre ville pour des questions de prix. Dans l'ancien, ce sont les maisons de qualité et en situations appréciées qui ont connu les plus fortes hausses de prix. Le Crédit Foncier note toutefois une stagnation des prix des constructions "démodées" de type industriel.
Les Echos - 4/4/2001

Pour Century 21, l'année démarre sous de bons auspices : Selon le réseau d'agences immobilières Century 21, l'année 2001 pourrait être un bon cru pour le secteur. Il note en tout cas que la rentrée immobilière se présente sous de bons auspices, les trois premiers mois de l'année s'étant montrés "très actifs" comparés au premier trimestre de 2000, lui-même en léger retrait par rapport à l'euphorique premier trimestre de 1999. Basé sur le nombre de compromis de ventes enregistrés, l'indice d'activité de Century 21 a ainsi progressé de 4,1% par rapport à l'indice du premier trimestre de l'année dernière.
Par ailleurs, les délais de vente se sont accrus de six jours, passant de 77 à 83 jours en moyenne nationale. Autre indicateur jugé significatif par les agents immobiliers: la forte diminution de l'écart entre le prix de vente et le prix de cession, de 11% à 7%, ce qui confirme selon eux la stabilité du marché. A propos des prix au mètre carré, Century 21 relève, comme les notaires mardi, un "ralentissement de la hausse des prix des logements à le vente. Sur la période octobre 2000-mars 2001, les prix ont crû de 3,7% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Toutefois, la hausse est plus forte à Paris (+12,6%), en région Paca (+11,4%) et en Rhône-Alpes (+8,4%).
Les Echos - 4/4/2001

Renversement de tendance dans le locatif : Les agents immobiliers de Century 21 déclarent assister à un véritable renversement de tendance sur le marché locatif: "Désormais, indiquent-ils, la vacance locative est presque inexistante, en dehors des petites surfaces". D'autre part, l'engouement pour la colocation représente "un phénomène incontournable qui accentue la pénurie des 3, 4 et 5 pièces". Les professionnels se félicitent enfin des bénéfices du rajeunissement du parc locatif du aux dispositifs Périssol et Besson sur le maintien du niveau de disponibilités, tout en relevant son incidence à la hausse sur les prix pratiqués
Les Echos - 4/4/2001

La SCIC vend les bijoux de famille : Le " déconventionnement " se traduit par de fortes hausses de loyer. But de la manœuvre : favoriser la libération des logements pour mieux les vendre. Une opération dénoncée par la Confédération nationale du logement.
Dans les Hauts-de-Seine, la SCIC, qui gère 11 880 logements répartis dans treize communes, veut " déconventionner " l'essentiel de son patrimoine. Il y a quelques années, la société a signé une convention avec l'Etat. Ce dernier lui octroyant des aides financières, la SCIC s'engageait à ne pas dépasser un plafond de loyers fixé par le gouvernement, montant aligné, en général, sur les tarifs appliqués en secteur HLM. " Dans les immeubles conventionnés, les loyers plafonds étant atteints et la SCIC ne pouvant plus les faire évoluer comme elle le souhaiterait, elle décide de ne pas renouveler les conventions avec l'Etat ", dénonce Daniel Riou, secrétaire départemental de la Confédération nationale du logement.
L'opération n'est pas anodine pour les locataires, anciens ou nouveaux. Dans un premier temps, la SCIC contraint ses locataires en place à signer un nouveau bail. Pour les appâter, elle promet un gel des loyers pendant quelques années. Une fois ce délai passé, elle se met au niveau des loyers du secteur privé perçus dans le voisinage. Les nouveaux locataires ne bénéficient pas ce délai d'attente et voient déjà leur loyer de base fortement majoré, loi du marché oblige (…)
La société ne compte évidemment pas en rester là. Deuxième étage de la fusée " déconventionnement " : inciter les locataires en place, et principalement les plus pauvres, à déménager. La vente d'un logement du secteur social est impossible si le locataire en place s'y oppose. La réglementation est beaucoup plus souple dès lors qu'il est vide." Nous sommes dans une politique d'abandon des logements sociaux, s'insurge Daniel Riou. La SCIC vend les bijoux de famille pour se faire de l'argent. Pourtant, ce n'est pas un propriétaire comme les autres. Son patrimoine, construit pour l'essentiel dans les années soixante, l'a été avec des fonds collectés par le 1 % patronal, sur des terrains acquis de façon très symboliques, avec des coûts peu élevés. "
L'humanité - 3/4/2001

Les notaires confirment la stabilisation de l'immobilier parisien : L'immobilier à Paris et dans ses trois départements limitrophes ne va ni rechuter, ni s'emballer. C'est le message que la Chambre des notaires de Paris a diffusé mardi au regard des données définitives de l'exercice 2000. "Après une période de rattrapage, le marché immobilier se stabilise. En effet, si les volumes de transaction ont reculé depuis quelques mois et si la progression des prix s'est ralentie de moitié, cela n'a rien d'anormal", assure maître Bernard Reynis, président de la Chambre des notaires de Paris, pour qui 2000 restera "l'une des meilleures années de la décennie écoulée". Par rapport à 1999, les transactions immobilières et foncières dans la capitale et sa première couronne ont certes reculé de 8,4%, avec 138.000 ventes, mais le chiffre d'affaires a progressé de 7,3% sous l'effet de la hausse des prix, à 182 milliards de francs. En faisant abstraction de l'exceptionnelle année 1999 marquée par la sortie du dispositif Périssol, l'évolution est nette: comparés à 1998, le nombre de transactions a augmenté de 16% et le chiffre d'affaires de 43%. Les résultats des deux premiers mois de 2001 montrent quant à eux un tassement de l'activité, le nombre d'actes de vente étant en retrait d'environ 6% par rapport à début 2000…
Les Echos - 3/4/2001

Décélération des prix : Comme le confirment les notaires, la tendance des prix de l'immobilier parisien est à la décélération. Au quatrième trimestre de 2000, l'indice des prix du mètre carré établi par les notaires et l'Insee a progressé de 12,9% en moyenne annuelle dans l'ancien. Toutefois, la hausse de cet indice s'est ralentie en progression trimestrielle, à 2,1%, alors que les neuf premiers mois de 2000 ont connu une hausse supérieur à 3%. Le prix du mètre carré à Paris atteint aujourd'hui 19.221 francs. "La hausse est observée dans tous les arrondissements sans exception, les sixième et septième arrondissements se situant au-dessus de 30.000 francs", relève maître Carely, qui souligne que le prix du mètre carré reste encore en deçà de 15% à celui de 1990 en francs courants.
Les Echos - 3/4/2001

La difficile transparence : La profession de syndic, durement éprouvée par sa mise en cause, a cherché à rassurer le public par différents moyens : signature de charte de bonne conduite, labels de qualité, norme ISO 9002. Les attentes déçues des copropriétaires ont aussi favorisé l'émergence de nouvelles associations de défense. L'Union nationale des associations des responsables de copropriété, née en 1987, assez pugnace voire agressive, a lancé l'idée d'une certification des syndics et d'un label Qualité Syndic ; la Confédération du logement et du cadre de vie (CLCV) a créé, en 1988, sa Fédération des copropriétaires (Fédéco) et mis sur pied une commission de médiation des litiges, avec d'autres associations de consommateurs et en partenariat avec la Fnaim et la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB)…
Le Monde - 31/3/2001

Une profession malmenée par les affaires : L’affaire a démarré fin 1994 par les indiscrétions d'un salarié d'une entreprise de bâtiment basée à Evry, Technique Plastique. Celui-ci révélait le versement de ristournes de 5 % du coût des travaux aux syndics, en surfacturant d'autant les copropriétés. Ce n'était que la face émergée de l'iceberg : les juges d'instruction ont ainsi mis à jour un système généralisé dont bénéficiaient autant des ascensoristes, des fournisseurs de fioul, de produits d'entretien, de ménage ou de compteurs que des entreprises de ravalement ou de travaux. A Evry, les instructions touchent à leur fin et impliquent une trentaine de syndics de l'Essonne, une dizaine de copropriétés s'étant portées parties civiles. A Paris, les juges s'occupent de dix-huit dossiers, dont une dizaine sont proches de la clôture. Nanterre traite les dossiers de huit cabinets poursuivis pour faux, usage de faux et abus de confiance. Le tribunal de Bobigny instruit le dossier de Mesa Petro Vaires, filiale d'Elf, fournisseur de fioul, et d'une trentaine de cabinets de syndics. De multiples procédures sont ainsi en cours. (…)
Les caisses de garantie des syndics, dont certaines sont liées aux organisations professionnelles, opèrent bien des contrôles comptables approfondis mais n'ont rien vu ni dénoncé. Elles assurent avoir, depuis, corrigé le tir. Comme la justice avance lentement, elle risque, le jour venu, de faire comparaître des fantômes, puisque certains syndics sont décédés, d'autres sont partis à la retraite, des cabinets ont été liquidés, cédés ou ont changé de nom... Face à l'écho médiatique de cette affaire, les organisations professionnelles ont d'abord minimisé ces dérapages puis réagi en ordre dispersé…
Le Monde - 31/3/2001

Clés : La France compte 23,5 millions de résidences principales, dont 65 % ont été construites après 1949, selon des chiffres cités par la Francoscopie (Larousse). La surface moyenne est passée de 77 m 2 en 1978 à 88 m 2 en 1996 (66 m 2 en appartement et 105 m 2 en maison). 56 % des Français habitent une maison individuelle, contre 44 % logés en appartements. A titre indicatif, la proportion de ménages vivant dans une maison varie au sein de l'Union européenne de 32 % en Italie à 94 % en Irlande. Près d'un ménage sur cinq occupe un logement social. 54 % des Français sont propriétaires de leur résidence principale. Le logement est le premier poste de dépenses des ménages depuis une dizaine d'années, devant l'alimentation. Au total, les Français y consacrent près d'un tiers de leur revenu disponible. 85 % des logements sont pourvus de tout le confort (WC intérieurs, douche, chauffage central), mais 40 % des familles d'au moins cinq personnes auraient besoin d'une pièce supplémentaire pour ne plus vivre dans des conditions de « surpeuplement » (au sens de l'Insee). En moyenne, la taille de la salle de bains française est de 4 m 2 seulement...
Le Parisien - 30/3/2001

Le logement dont vous rêvez : Une chambre des enfants plus grande que celle des parents, un séjour fractionné en plusieurs espaces, une cuisine où l'on peut recevoir ses amis, une salle de bains dotée d'une fenêtre et des WC avec une bibliothèque : tels sont, selon une étude réalisée pour l'Observatoire de l'habitat, les souhaits de nos compatriotes en matière de logement. Des desiderata pas si utopiques que ça, auxquels architectes et promoteurs tentent, tant bien que mal, de se conformer…
Le Parisien - 30/3/2001

La pénurie se profile sur le marché locatif en région parisienne : L'offre se raréfie en région parisienne. Du coup, tout s'arrache, du studio au grand appartement, en passant par la maison individuelle, et les loyers continuent de progresser à un rythme soutenu, nettement supérieur à l'inflation. La prochaine étude du Conseil supérieur de l'administration de biens (CSAB) sur les loyers parisiens ne sera publiée que dans une quinzaine de jours. Mais d'ores et déjà, il est acquis qu'elle fera apparaître une nouvelle hausse spectaculaire. Or la dernière enquête faisait déjà état d'une progression de 4,7 % en rythme annuel. Plusieurs explications à cela : grâce au rythme soutenu de créations d'emplois, de nouveaux locataires sont apparus sur le marché. Tandis que des locataires qui avaient restauré leur pouvoir d'achat se sont mis en quête de nouveaux logements plus confortables ou plus grands. Sans compter les candidats à l'achat qui, effrayés par les niveaux de prix atteints l'an dernier, se sont rabattus sur la location. Or l'offre n'est pas extensible. Au contraire, elle est loin de satisfaire la demande. Du coup, les loyers continuent d'être orientés à la hausse. (…) L'augmentation des loyers ne fait évidemment pas l'affaire des candidats à la location. Et s'ils se montrent plus exigeants quant au logement qu'il recherchent, force est de constater que, de leur côté, les propriétaires-bailleurs le sont aussi quant à la solvabilité de leurs futurs locataires. Quant aux investisseurs, s'ils peuvent se réjouir d'un marché locatif particulièrement dynamique et porteur, ils ne sont pas pour autant gagnants sur tous les tableaux. Certes, le dynamisme du marché locatif a de quoi les réjouir. Il n'empêche que ceux qui envisagent de réaliser un investissement locatif doivent tenir compte de la hausse des prix des logements, qui pèse sur les rendements locatifs puisque les loyers, déjà élevés en région parisienne, n'ont pas augmenté dans les mêmes proportions...
Les Echos - 30/3/2001

Les Français aiment les sicav : La gestion collective séduit toujours. Selon la COB (Commission des opérations de Bourse), les OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières), c'est-à-dire les placements en sicav et FCP, représentaient en décembre un encours de 5.115,2 milliards de francs. Les sicav et FCP investis uniquement en actions ont progressivement rattrapé leur retard sur les OPCVM monétaires et obligataires…
Les Echos - 30/3/2001

Gaz et électricité : prix en France inférieurs à la moyenne européenne : Les prix du gaz et de l’électricité en France se situent au dessous de la moyenne des prix des 15 pays européens. Côté électricité, le prix moyen TTC au MWh s’établit à 117,1 e contre une moyenne européenne de 124,9 e. Le pays le plus cher est l’Italie (211 e) et le moins cher la Grèce (59,8 e). Pour le gaz à usage domestique, le prix moyen TTC au MWh ressort à 31,5 e en France, contre une moyenne européenne de 43 e. Le prix maximum se situe au Danemark (101,5 e), le minimum au Royaume-Uni (24,1 e). La Commission européenne vient d’adopter un ensemble de propositions visant à l'ouverture complète des marchés du gaz et de l’électricité en 2005. L’étude comparative publiée par l'Observatoire de l'énergie est disponible sur Internet…
La Revue fiduciaire - 29/3/2001

Seine-Saint-Denis : La France accueillera l'exposition internationale de 2004 : Le bureau international des expositions (BIE) a voté hier à la majorité (52 voix pour, 2 contre, et 2 blancs) en faveur de la candidature de la France pour l'organisation de la première exposition internationale du troisième millénaire baptisée « Images 2004 ». L'exposition sera consacrée au thème de l'image et se déroulera en Seine-Saint-Denis du 7 mai au 7 août 2004. Quelque 70 pays seront invités…
La Tribune - 29/3/2001

Le prix des terrains sous influences : Le prix du foncier ? Eh bien, c'est le marché qui le détermine ! » s'exclame Henri du Boucher, directeur de Sogeprom (filiale de promotion immobilière de la Société Générale). Derrière cette phrase laconique se cache une équation complexe. En fait, plusieurs variables déterminent la valeur intrinsèque d'un terrain. Certes, la loi de l'offre et de la demande est une base de départ. « Pour fixer un prix de foncier, on raisonne à l'envers », explique Dominique Chalopin, président de Capri. « On se réfère à la valeur du marché, c'est-à-dire au niveau de prix compatible avec le pouvoir d'achat des acheteurs potentiels dans ce secteur, puis on déduit au fur et à mesure tous les frais propres à la réalisation du programme immobilier et à sa promotion comme le coût des travaux, les frais financiers, les honoraires des maîtres d'ouvrage, des géomètres, des architectes. » Cette opération « à rebours » permet à la suite de soustractions successives d'arriver à un niveau de prix du terrain. Ce raisonnement économique est aujourd'hui adopté par presque tous les professionnels de l'immobilier (aménageurs, promoteurs, investisseurs), qu'ils réalisent des bureaux ou des logements d'habitation…
Les Echos - 29/3/2001

Davantage de bois dans la construction : Un accord-cadre vient d'être mis en place pour accroître l'utilisation du bois dans la construction, à la fois pour développer la filière et parce que ce matériau renouvelable, qui permet de stocker le gaz carbonique, offre des qualités pour l'environnement. Les objectifs sont modestes, puisqu'il s'agit de faire passer la part du bois dans la construction de 10 % à 12,5 % d'ici à 2010. Néanmoins, les signataires de l'accord, Jean Glavany, ministre de l'Agriculture, Dominique Voynet, ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, et Marie-Noëlle Lienemann, qui vient de succéder à Louis Besson au secrétariat d'Etat au Logement, ont souligné hier qu'il s'agissait d'une action déterminée avec des objectifs à long terme. Les grandes fédérations professionnelles de la construction, celles de la filière bois, les syndicats d'architectes sont partie à cet accord. Tout en évoquant les styles d'habitat traditionnel, le bois a évolué et s'insère bien dans l'architecture contemporaine. Un label « bois-construction » va être créé pour les immeubles. Outre la recherche pour élargir les utilisations du bois et la diffusion des procédés, on cherchera à faire plus de place à ce matériau dans les marchés publics.
La Tribune - 28/3/2001

Marie-Noëlle Lienemann, une figure de la "gauche socialiste" : Nommée secrétaire d'Etat au Logement, elle hérite d'un dossier qu'elle connaît bien. Elle entend "d'abord poursuivre ce qu'a fait (son) prédécesseur". Avec Marie-Noëlle Lienemann, c'est une des principales animatrices de la "gauche socialiste", à la fondation de laquelle elle a participé en 1991, qui fait son entrée au gouvernement. Elle reste en effet aujourd'hui, avec Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon, l'une des figures marquantes du courant le plus à gauche du PS, traditionnel trublion du parti. Nommée mardi secrétaire d'Etat au Logement dans le cadre du mini-remaniement décidé par Lionel Jospin à la suite des élections municipales, celle qui préside actuellement le conseil national de l'habitat a déjà occupé la fonction de ministre déléguée chargée du Logement en 1992-1993, dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. La nouvelle secrétaire d'Etat au Logement a expliqué mardi soir qu'elle entendait poursuivre l'action engagée par son prédécesseur, Louis Besson. La nouvelle secrétaire d'Etat compte notamment faire appliquer la loi sur la solidarité et le renouvellement urbains (SRU), adoptée en décembre dernier par le Parlement. "Il y a besoin de relancer le logement social pour qu'il soit harmonieusement réparti sur tout le territoire, en particulier dans les villes qui n'en ont pas (...), pour faire des villes harmonieuses où le logement social n'est pas parqué d'un côté et où on arrive à vivre ensemble", a-t-elle expliqué. Marie-Noëlle Lienemann souhaite également "accélérer les démolitions" d'immeubles dans les quartiers en grande difficulté et "où l'effet ghetto est extrêmement lourd". Elle veut enfin "prendre des décisions" pour améliorer la sécurité "dans les cages d'escalier, dans le voisinage proche des logements": "quelque chose qui touche beaucoup les Français". Plus généralement, l'animatrice de la gauche socialiste a souligné "la nécessité de mieux faire entrer dans les faits les orientations de gauche déjà prises". "Il y a des préoccupations à prendre en compte", a expliqué la nouvelle secrétaire d'Etat en évoquant le message adressé par les électeurs à l'occasion des municipales…
Le nouvel Obs - 28/3/2001

Foncia va s'introduire au second marché : Le « prestataire de services à destination des propriétaires d'un bien immobilier », premier administrateur de biens à tenter l'aventure, s'apprête à mettre environ 20 % de son capital en Bourse le 5 avril, par une offre à prix ouvert et un placement. (…) Premier administrateur de biens à tenter l'aventure de la Bourse, Foncia a réalisé un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros en 2000 et affiche une prévision de 175 millions d'euros cette année. La société exerce 4 métiers : la gérance locative (31 % de l'activité) qui consiste à s'occuper du bien immobilier confié par un propriétaire bailleur ; la gestion de copropriété ou syndic (27 %) ; la transaction vente (15 %) ; la transaction location (12 %). « Nous ne possédons aucun logement. Foncia est avant tout une société de services. (…) Dans un secteur atomisé, avec 20.000 cartes professionnelles dans l'Hexagone et la moitié des biens gérés directement par leur propriétaire, l'entreprise créée il y a trente ans revendique le titre de numéro un. Elle détient 2,5 % de part de marché avec 110.000 appartements gérés pour le compte de 55.000 propriétaires. Comme syndic, Foncia affiche 320.000 logements en copropriété, soit, selon elle, 5 % de part de marché…
Les Echos - 27/3/2001

Des prix en hausse : En région parisienne, le nombre de logements neufs vendus en 2000 est sensiblement inférieur à celui de 1999. En revanche, la progression des prix continue. L'année dernière, ils ont augmenté de 12,2% à Paris, avec un prix moyen de 30 347 francs le m², selon l'Adil 75. Cette dernière estime toutefois que les promoteurs n'ont pas joué la carte de la spéculation. Les acquéreurs sont aussi très vigilants, ce qui permet d'éviter une flambée des tarifs. Par ailleurs, les prix de l'est parisien tendent parfois à rejoindre ceux des communes «valorisées et situées à proximité de la capitale», selon l'Adil 75 qui cite le cas de programmes vendus 26 000 francs le m² dans le XVIIIème, comme à Versailles.
Les autres départements de la région parisienne présentent des différentes importantes. Les prix ont augmenté de 4,3% pour atteindre 19 251 francs le m² en moyenne dans les Hauts-de-Seine, le département le plus cher de la région après Paris. A l'autre extrémité de l'échelle se situe le Val d'Oise où, en dépit d'une augmentation de 6,3%, la moyenne atteint 12 770 francs le m².
Enfin, le marché de la maison individuelle ralentit légèrement, après trois années fastes. Ce qui n'empêche pas le prix moyen de progresser de 10,73% dans le Val de Marne, où une maison neuve vaut en moyenne 1,197 million de francs. Une croissance qui s'explique en partie par une diminution des stocks et donc une forte pression de la demande. Les Hauts-de-Seine tiennent aussi le haut du pavé sur ce marché, le prix moyen d'une maison neuve y étant d'1,276 million de francs en 2000, soit une progression de 6,9% en un an.
Le Figaro - 26/3/2001

Immobilier -- Les crédits orientés à la baisse... : Dans l'ensemble, l'écart entre les taux actuels et ceux pratiqués il y a un an tourne autour d'un point. C'est mathématique. La baisse sur les marchés du taux des OAT, les obligations assimilables du Trésor, fait reculer les taux d'intérêt des crédits immobiliers. Les premiers servent en effet souvent de référence aux seconds. Les emprunts d'Etat sont ainsi passés nettement sous la barre des 5 % à 4,83 % exactement le 19 mars. Une fois rajoutée la marge des établissements financiers, les crédits immobiliers sont ainsi vendus autour de 6,15 %. Certaines banques proposent un peu moins et d'autres, plus nombreuses, un peu plus, comme le démontrent les chiffres relevés par l'Anil, l'agence nationale pour l'information sur le logement.
En faisant le tour de la place, l'emprunteur peut aujourd'hui trouver des crédits immobiliers à taux fixes à 5,70 % à la BNP-Paribas ou 5,75 % au Crédit Foncier de France. A condition d'être un bon client. C'est-à-dire d'avoir un apport personnel important (entre 30 et 40 % au moins), d'avoir des revenus réguliers et de ne pas avoir connu des incidents de parcours bancaires dans le passé. Il y a encore quelques mois, le bas de la fourchette proposée dépassait les 6 %. Certains établissements, notamment quelques Caisses d'Epargne ou le Crédit Lyonnais, n'ont certes pas encore intégré le mouvement baissier. Mais, dans l'ensemble, l'écart entre les taux actuels et ceux pratiqués il y a un an tourne autour d'un point.
Plus que jamais, il faut donc faire jouer la concurrence. C'est d'autant plus vrai qu'en 2000, la production des crédits au logement des établissements spécialisés a plongé, enregistrant une baisse de 22,4 % contre une hausse de 34,3 % l'année précédente. Elle s'établit à 47,9 milliards de francs (7,3 milliards d'euros). Une situation paradoxale au moment où l'immobilier battait record sur record, que ce soit le nombre de mises en chantier, de transactions dans l'ancien, de prix au mètre carré. Comme les banques cherchent à développer leurs parts de marché, elles se montrent désormais moins strictes quant aux critères d'attribution. Il est plus commode d'obtenir un crédit avantageux, parfois même en deçà des fourchettes officiellement annoncées.
Enfin, ce qui est vrai pour les crédits à taux fixes ne l'est pas pour les crédits à taux variables. Ici, l'indice de référence l'Euribor affiche autour de 4,8 % pour l'échéance à trois mois et 4,6 % à un an. Non seulement il n'y a pas de baisse des taux, mais l'écart entre taux fixe et taux variable manque désormais singulièrement d'attrait. Les emprunteurs savent compter : 80 % d'entre eux optent pour un crédit à taux fixe.
La Tribune - 24/3/2001

Un encouragement à renégocier son prêt : Il est souvent préférable de s'adresser à un établissement concurrent plutôt qu'à sa propre banque Le taux des crédits immobiliers baisse. La conjoncture est donc idéale pour renégocier son prêt, surtout s'il a été souscrit dans les années 1994 et 1995. A ce moment-là, le taux moyen s'établissait entre 8,4 et 8,7 %. Et il reste encore suffisamment de mensualités à rembourser pour qu'une telle opération soit rentable. En revanche, il est un peu tard pour le faire pour les prêts signés auparavant, même si les taux étaient beaucoup plus élevés.
Avant d'entamer le parcours du combattant du candidat à la renégociation, il faut garder à l'esprit quelques idées de base. D'abord, sa propre banque sera la moins réceptive à cette opération. En revanche, engagés dans une quête éperdue de nouveaux clients, les autres établissements seront plus enclins à faire les yeux doux à un prospect. Elles n'hésitent pas en général à faire des efforts, réservés d'ordinaire aux très bons clients. Courtiers et comparateurs peuvent aussi se révéler utiles dans cette démarche. Les premiers se chargent de trouver une nouvelle offre, moyennant 1 % du montant emprunté, souvent plafonné à 5.000 francs (762,25 euros). Les seconds, sur Internet, permettent d'interroger plusieurs banques d'un seul clic.
Renégocier, mais pour quoi faire ? En pratique, cette opération permet, au choix, de diminuer son taux d'endettement en baissant les mensualités, mais en gardant la même durée totale. Ou alors, de se désengager plus vite en optant, à mensualités égales, pour une durée plus courte. Ou encore d'en profiter pour faire des travaux dans sa maison en empruntant plus.
Mynewdeal.com, un courtier spécialisé en crédit immobilier sur Internet, vient d'inventer une quatrième voie : le cash back. Il s'agit de toucher en espèces sonnantes et trébuchantes l'économie réalisée grâce au nouveau crédit. Proposé gratuitement, ce service est réalisé en partenariat avec CaixaBank. La banque espagnole est pour l'heure la seule à accepter de renégocier des crédits immobiliers avec une part dite « non affectée » et sans exiger la domiciliation du salaire. Le principe est le suivant : Caixabank prête un peu plus que la seule somme restant à rembourser. Ce qui permet de toucher l'économie réalisée. Voilà un très joli tour de passe passe marketing. Car la somme perçue en espèce est en fait empruntée...
La Tribune - 24/3/2001

La FFB prédit un tassement du bâtiment en 2001 : A l'occasion d'une conférence de presse, Alain Sionneau, le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), a indiqué qu'un tassement de la croissance du secteur du bâtiment était à craindre en 2001, après la croissance de 5,7 % en volume de son activité en 2000. Selon Alain Sionneau, deux facteurs pourraient influer vers un ralentissement de l'activité : le basculement ou non de l'économie américaine vers la récession et le maintien ou non de la confiance des ménages français et européens.
Le Moniteur - 23/3/2001

Réélu maire, Louis Besson va quitter le gouvernement : Tout comme la secrétaire d'Etat aux personnes âgées et personnes handicapées élue à Eragny-sur-Oise, Dominique Gillot, le secrétaire d'Etat au Logement Louis Besson a choisi de conserver son mandat de maire après sa réélection à Chambéry, préfecture de la Savoie. Pour respecter la règle de non cumul des fonctions municipales et ministérielles à nouveau imposée par Lionel Jospin le 19 mars, Louis Besson va en conséquence quitter le secrétariat d'Etat au Logement du ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement. Agé de 64 ans, Louis Besson était arrivé au gouvernement en juin 1997. Il avait alors abandonné son mandat de maire en restant premier adjoint de la ville de Chambéry. "Après le travail accompli au niveau national, je ressens le besoin de mettre en oeuvre un certain nombre de décisions que j'ai fait adopter, mais aussi d'être fidèle aux liens qui me réunissent à l'ensemble des chambériens et des chambériennes" a-t-il déclaré mardi matin...
Les Echos - 21/3/2001

Un juge invoque la "carence massive" en logements sociaux pour accorder un sursis à des squatteurs : Le tribunal de grande instance de Marseille a ordonné, vendredi 16 mars, l'expulsion de 200 squatteurs qui s'étaient installés dans des locaux appartenant aux hôpitaux de la ville. Cette décision est toutefois assortie d'un sursis d'un an, en raison de "la carence massive en matière de logement social" que cette occupation semble révéler. Le magistrat dénonce également l’« inadéquation préoccupante » du marché du logement.
Tout avait commencé par une opération coup de poing, lancée à la mi-février par Droit au logement (DAL). Une cinquantaine de familles, issues des quartiers déshérités de la cité phocéenne, pénétraient dans les locaux d'un organisme HLM – Habitat Marseille Provence – et demandaient à être relogées dans des conditions décentes. Chassées des lieux par les forces de l'ordre, elles décidaient alors de camper à proximité. Le bivouac a duré une quinzaine de jours. Le 2 mars, elles repassaient à l'action et s'installaient dans un immeuble de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Ancien siège de la direction générale de l'établissement public, ce bâtiment était inoccupé depuis 1994 ; un temps, il fut envisagé d'y aménager "un conservatoire du patrimoine médical des hôpitaux de Marseille". Le projet capota : "Nos demandes de subventions ont été rejetées", précise-t-on à l'AP-HM. Depuis lors, celle-ci cherchait à louer l'édifice. Elle se retrouve aujourd'hui avec, sur les bras, 200 squatteurs, qu'elle a assignés en référé devant le TGI de Marseille, le 7 mars.
Dans son ordonnance, le tribunal de grande instance en vient tout d'abord à analyser la situation sociale des familles : la plupart d'entre elles demandent sans succès, parfois depuis des années, un logement HLM, alors même qu'elles sont solvables, insiste-t-il. Pour sortir de cette impasse, elles ont procédé à une "autoréquisition", selon la terminologie du DAL ; leur coup de force met au jour des dysfonctionnements qui étonnent le juge : "On ne peut (…), écrit-il, qu'être confondu de constater qu'en plein hiver à Marseille 200 personnes, dont 143 enfants, soient amenées à investir un immeuble vide pour disposer d'un toit, ce qui semble révéler soit une carence massive en matière de logement social, de protection de l'enfance, de santé, de salubrité, voire même, à plus long terme, de sécurité publique, soit une inadéquation préoccupante entre l'offre de logements vides et la demande (…)."
Cela étant, les intérêts de l'AP-HM ont bien été lésés dans cette affaire.
L'occupation de l'immeuble par 47 familles "sans droit ni titre" viole le droit de propriété et constitue un "trouble manifestement illicite". Mais le préjudice subi par l'Assistance publique n'est pas l'unique paramètre que le juge retient dans son raisonnement.
D'abord, rappelle-t-il, les quelque 200 squatteurs ont également des intérêts à faire valoir : le droit au logement, qui est "tout aussi fondamental" que le droit de propriété, et que la "collectivité" – pouvoirs publics et bailleurs sociaux – n'a, en l'espèce, pas su garantir. En outre, estime-t-il, l'AP-HM donne le sentiment de s'être bien peu intéressé à son bien : "(...) L'immeuble est inoccupé depuis 1994 et il est par ailleurs constant qu'aucun projet sérieux et démontré ne le concerne dans la stratégie immobilière ou financière de son propriétaire."
Par ailleurs, rappelle le TGI de Marseille, la justice peut accorder des délais renouvelables excédant une année à des squatteurs "dont l'expulsion aura été ordonnée judiciairement, chaque fois que le relogement des intéressés ne pourra avoir lieu dans des conditions normales".
Ainsi, en s'appuyant sur cette disposition du code de la construction et de l'habitation, et "compte tenu des caractéristiques sociales des occupants, (…), de la situation locale calamiteuse qu'ils démontrent, du trouble qui résulterait de leur remise à la rue", le juge ordonne leur expulsion mais les autorise à rester dans les lieux pendant un an. Au terme de ce délai, un nouveau sursis pourra leur être accordé, "en fonction des situations (...) des occupants, au regard des perspectives de relogement" et des projets immobiliers de l'Assistance publique sur son immeuble…
Le Monde - 19/3/2001

Les expulsions peuvent reprendre : Les expulsions locatives peuvent légalement reprendre à partir d'aujourd'hui, à l'issue de la trêve hivernale qui s'achève le 15 mars (le 31 mars à Paris). L'association Droit au logement (DAL) organise une manifestation dans la capitale demain, à 14 heures, de République à Châtelet, pour protester contre cette procédure qui concerne chaque année des milliers de familles malgré la loi contre les exclusions. Les dernières statistiques disponibles (1999) montrent une baisse du nombre de décisions judiciaires d'expulsion, mais une légère hausse des expulsions par la force publique , qui sont passées de 4 753 à 4 866, les deux tiers ayant lieu en Ile-de-France.
Le Parisien - 16/3/2001

35 enfants en danger : Dans les taudis ­ il est difficile de trouver un autre nom ­ de la rue Petit (XIX e ), trente-cinq enfants sont intoxiqués ou en cours d'intoxication par les peintures au plomb. C'est ce que révèle un rapport que vient de rendre public la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés. Réalisée avec l'association J 2 P (qui accompagne les familles depuis 1997), Médecins du monde, l'association des familles victimes de saturnisme et la Bellevilleuse, cette étude détaille les conditions de vie moyenâgeuses des soixante-trois familles qui occupent les immeubles situés aux 17, 19 et 21, rue Petit et au 11, passage du Nord : surpopulation, danger d'effondrement, réseaux électriques anarchiques, rats… Au début janvier 2001, 231 personnes, dont 119 enfants, vivaient dans ces immeubles. Les deux familles les plus anciennement installées y sont depuis 1990, dix-huit autres les ont rejointes les quatre années suivantes et quarante-quatre supplémentaires depuis 1995. C'est un vrai « bidonville en plein coeur de Paris », selon François Dagnaud, premier adjoint au maire du XIX e ; une situation « dramatique », selon Michel Bulté, alors adjoint au maire de Paris chargé de l'urbanisme, cités tous les deux dans le rapport pour leurs interventions au Conseil de Paris en avril 1998. La Fondation Abbé-Pierre et les associations partenaires accusent les pouvoirs publics de négligeance, en ce qui concerne notamment le suivi médical des enfants : « Ainsi, une enfant de 2 ans a dû attendre seize mois pour que soit réalisée une plombémie de contrôle alors que la première plombémie avait montré un taux d'intoxication de 250 microgrammes (µg) de plomb par litre de sang » (NDLR : un enfant est considéré comme intoxiqué à partir de 100 µg par litre).
Le Parisien - 15/3/2001

Le 1% logement a prêté près de 700 millions de francs en 2000 : Accusés d'être inaccessibles à cause de la complexité des procédures d'attribution, et de ne se focaliser que sur les exigences des entreprises, les collecteurs du 1 % ont décidé de toucher le plus grand nombre possible de personnes. Après un démarrage poussif, le dispositif commence à décoller. Uniquement sur le quatrième trimestre de l'année dernière, plus de 10.000 prêts intitulés Pass Travaux ont été accordés. En comparaison, seulement 7.000 dossiers avaient été attribués sur les trois premiers trimestres, l'ensemble représentant pour l'année 2000 un montant de prêts de 693 millions de francs. Cette année, plus de 2,5 milliards de francs de prêts devraient être distribués. De même, le Loca Pass, destiné à financer le dépôt de garantie pour les locataires et l'assurance de paiement des loyers et des charges pour une durée de trois ans pour le propriétaire bailleur, a concerné presque 78.000 personnes, dont 47.000 uniquement sur le quatrième trimestre. Les deux tiers des dossiers concernent des jeunes de moins de trente ans en situation ou en recherche d'emploi. (…) En 2001, les organismes se disent prêts à dépasser largement l'objectif de 120.000 aides Loca Pass.
Les Echos - 15/3/2001

Les loyers s'envolent : Confronté à une offre rare et une demande élevée, le marché locatif est en pleine ébullition. Conséquence : depuis plusieurs mois, les prix flambent, en particulier dans les grandes villes. Panorama du secteur à Paris, Bordeaux, Grenoble, Lille, Nantes et Lyon.
Dans les grandes villes, le marché de la location se grippe. La rareté de l'offre conjuguée à la hausse persistante des demandes désorganise complètement le marché. Résultat depuis septembre dernier, c'est la spirale infernale: la pénurie s'installe, le temps de recherche des candidats à la location s'allonge et les loyers grimpent. Moins critique pour les studios, la situation est particulièrement difficile pour les appartements familiaux et les maisons…
Le Figaro - 14/3/2001

Dans l’ancien en France : les prix s'essoufflent – partout, la pression sur les prix tend à se relâcher depuis l'été 2000 : Avec plus de 600 000 transactions, l’année 2000 aura fait encore mieux que 1999. Mais l’activité n’a pas progressé partout de la même façon. Ce sont surtout l’Ouest (+9,7%), le Centre et Rhône-Alpes (+6,5%) ainsi que le Nord et l’Est (+7,9%) qui en ont profité. Le volume des ventes n’a augmenté que de 2,3% en Ile-de-France et a légèrement régressé dans le Sud-Ouest (-0,3%) et le Sud-Est (-0,2%). (…) La hausse moyenne des prix est de 10%, contre 9,1% en 1999. Mais cette hausse a été plus forte au premier semestre qu’au second. Partout, la pression sur les prix tend à se relâcher depuis l’été, avec toutefois une bonne résistance des grands appartements : la clientèle aisée achète encore. Non sans prudence, si l’on en juge par les délais de vente, qui s’allongent, et par les marges de négociation, qui refont leur apparition. Le rattrapage est donc bien consommé et le marché doit désormais trouver son point d’équilibre à un niveau accessible au plus grand nombre. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Century 21 note un sensible vieillissement des acquéreurs et, surtout, une forte chute des nouveaux propriétaires (30,5% contre 37,2% en 1998). Le message est clair: il est temps de corriger certains excès.
Mieux vivre - 14/3/2001

Les ventes de logements neufs ont reculé de 26% en 2000 : Selon les derniers chiffres publiés par la direction des affaires économiques et internationales (DAEI) du ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement, les ventes de logements neufs ont atteint 75.182 unités en 2000. Ce résultat représente une baisse de 26% par rapport à 1999, puisque les ventes s'étaient établies à 101.486 logements. Il est cependant supérieur à celui avancé par la profession il y a quelques semaines, puisque les promoteurs tablaient sur 73.000 ventes. Sur l'ensemble de l'année 2000, les ventes d'appartements ressortent en baisse de 27% par rapport à 1999, à 62.609 unités, et les ventes de maisons individuelles en baisse de 18%, à 12.573 unités. La DAEI relève toutefois un redressement des commercialisations à la fin de l'année dernière. (…) Réagissant à ces données, la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC) fait remarquer que le recul de 2000 s'explique par une année 1999 qui avait été dopée par la fin du dispositif d'amortissement Périssol. (…)Sur le redressement de fin d'année, les promoteurs avancent deux explications: la bonne progression des logements collectifs, notamment des studios (+17%) et des appartements de plus de quatre pièces (+28%), ainsi que la montée en régime du dispositif Besson…
Les Echos - 13/3/2001

Les ventes en Besson ont représenté 25% du total : Selon les estimations de la FNPC, les investisseurs en Besson auront représenté 25% du total des ventes de logements neufs en 2000, à 19.000 unités. Successeur du dispositif Périssol, le Besson est surtout monté en régime en fin d'exercice. Le gros des ventes a été réalisé par les accédants à la propriété – 68% du total, à 51.000 – les autres investisseurs rassemblant les 7% restant, à 5.000 ventes.
Les Echos - 13/3/2001

Moins de tension sur les prix à Paris comme en province : Les derniers indices disponibles font état d'une poursuite de la hausse des prix de l'immobilier, mais à un rythme moins soutenu qu'au début de l'année passée. Les professionnels restent cependant optimistes pour 2001…
La Tribune - 10/3/2001

Des négociations serrées : Moins de deux mois. C'est actuellement le délai de vente moyen d'un appartement à Paris. Pour une maison en Ile-de-France, il ne faut guère plus de temps, tout comme dans de nombreuses agglomérations régionales, notamment en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace ou Bretagne. Dans ces conditions, la marge de négociation du prix d'achat est faible pour le candidat acquéreur. Selon l'indicateur du groupe De Particulier à Particulier, le taux de négociation se situe depuis six mois autour de 3,5 %. Quand un bien n'est pas en parfait état ou qu'il n'est pas situé dans les meilleurs quartiers, il est plus facile de négocier une baisse de prix comprise entre 5 % et 10 %. Néanmoins, le contexte actuel reste favorable au vendeur…
La Tribune - 10/3/2001

Immobilier passion française : Les ménages investissent en moyenne trois ans de revenus dans leur résidence principale. La maison idéale ? 140 mètres carrés, un séjour de 60 mètres carrés et un maximum de rangements, le tout financé par un prêt à taux fixe. L'an passé, plus de 600 000 transactions ont été conclues dans l'ancien, dont les prix flambent…
Le Monde - 10/3/2001

L'électricité pour les démunis : La loi de modernisation du service public de l'électricité, qui instaure un « droit à l'électricité » pour les plus démunis, a été votée en février 2000. Les décrets d'application, qui attendent la signature d'Elisabeth Guigou, ministre de l'Emploi, devraient être pris ce printemps (réforme du fonds solidarité énergie) et à l'été (tarif spécial produit de première nécessité). En plus des services sociaux, déjà habilités à entamer une procédure d'aide au paiement des factures, un responsable « solidarité » dans chaque agence EDF pourra recevoir les personnes rencontrant des problèmes. Cofinancés par l'Etat, les collectivités locales et EDF, les fonds de solidarité énergie, à l'instar des commissions d'endettement, sont gérés par des commissions départementales dépendantes des préfets. Expérimentées depuis deux ans en Seine-Saint-Denis, en Ille-et-Vilaine et dans l'Allier, les nouvelles mesures visent à réduire préventivement la facture annuelle des plus démunis, en adaptant les tarifs et en les conseillant sur la réhabilitation du logement et sur l'installation électrique la mieux adaptée.
Le Parisien - 9/3/2001

Le gouvernement annonce un plan destiné à combattre la crise du logement social : Pour lutter contre la crise dont souffre le logement social, Jean-Claude Gayssot et Louis Besson, les ministres chargés de ce secteur, ont annoncé, mercredi 7 mars, un plan d'aide aux organismes HLM. Au total, 1milliard de francs vont être dégagés pour leur permettre de compenser l'augmentation des coûts liée au boom de l'immobilier. Les HLM vont aussi être incitées à acquérir des immeubles existants…
Le Monde - 7/3/2001

Dans le Gers, les prix flambent : Conséquence du film «Le bonheur est dans le pré» ? Le succès rencontré par le département depuis 5 ans provoque un envol des tarifs, proportionnel à la hausse des demandes. Le nord est particulièrement convoité. Anglais, Hollandais et Parisiens s'arrachent, ce qui hier encore se vendait mal...
Le Figaro - 6/3/2001

L'UNCMI inquiète pour le prêt à taux zéro : Les constructeurs de maisons individuelles agitent le chiffon rouge: "Les limitations progressives apportées au prêt à taux zéro (PTZ) ayant restreint le nombre des bénéficiaires de façon significative, la menace nous paraît sérieuse", déclare l'UNCMI, qui note que 30.000 prêts ont été acceptés au dernier trimestre de 2000, contre 38.000 au dernier trimestre de 1999. "Les chiffres de janvier 2001 corroborent cette évolution dangereuse: de 14.700 logements autorisés en janvier 2000 à 12.900 en janvier 2001, nous constatons une baisse de 12%. Il faut remonter à l'été 1998 pour avoir un chiffre aussi bas", s'émeuvent les professionnels. Or, selon ces derniers, le PTZ ne coûte rien à la collectivité nationale, puisqu'il représenterait 6,5 milliards de francs par an et rapporterait 7,5 milliards au budget de l'Etat par le biais de la TVA sur le foncier et la construction. "Une suppression du PTZ remettrait en cause annuellement totalement ou partiellement 35.000 opérations d'accessions, et les ménages dont le revenu est inférieur à deux SMIC se retrouveraient exclus de l'accession", prévient l'UNCMI.
Les Echos - 6/3/2001

La maison individuelle a enregistré une bonne année 2000 : Les chiffres publiés mardi par l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI) le prouvent: l'année 2000 a été bonne pour le secteur. Alors que les ventes de maisons individuelles ont reculé de 2%, à 176.000 unités, les mises en chantier ont enregistré une hausse de 9,6%, à 167.000 unités. Un résultat d'autant plus satisfaisant pour les constructeurs du secteur "diffus" que la maison individuelle "groupée" affiche, elle, une baisse de 9,8% à 32.000 unités, et que le logement collectif chute de 15,2%, à 104.000 unités. Toutefois, les constructeurs de maisons individuelles se montrent vigilants sur l'interprétation qui sera faite par les nouvelles municipalités de la loi SRU …
Les Echos - 6/3/2001

Manifestations pour le droit au logement : Des familles occupent depuis vendredi deux immeubles vides à Paris et Marseille afin d'alerter les candidats aux municipales sur la crise du logement. L'association Droit au Logement précise que la capitale «manque cruellement de logements accessibles aux ménages les plus modestes»…
Le Figaro - 4/3/2001

La Caisse des Dépôts accélère le financement du renouvellement urbain : Deux ans et demi après la signature d'une première convention avec l'Etat, le programme "renouvellement urbain" de la Caisse des Dépôts a tiré vendredi un premier bilan positif des actions menées en la matière. En juin 2000, la Caisse avait signé une deuxième convention amplifiant les dispositifs financiers mis en œuvre pour la revalorisation des quartiers. "Ces dispositifs sont en état de marche et produisent leurs effets sur le terrain", a indiqué Dominique Figeat, directeur du renouvellement urbain à la Caisse des Dépôts: "Aujourd'hui, nous intervenons financièrement sur une centaine de projets réellement opérationnels dans le cadre des grands projets de ville mais aussi dans le cadre de projets plus modestes"…
es Echos - 2/3/2001

Les candidats promettent des logements sociaux : Sur le terrain de l'habitat, tous les candidats à l'Hôtel de Ville sont aux petits soins du logement social dont ils reconnaissent généralement la carence en nombre. Philippe Séguin suggère d'attribuer des prêts à 0 %, les Verts de créer un observatoire et Bertrand Delanoë de sortir de terre 60 000 nouveaux logements, conformément à la loi sur la solidarité urbaine. Les bureaux anciens peuvent aussi être transformés en logements et l'habitat insalubre réhabilité, car à Paris, l'espace constructible est compté. Les candidats sont aussi favorables à une plus grande transparence pour tout ce qui touche aux décisions d'urbanisme. L'ère des projets plaqués sur des quartiers qui y perdent leur identité est révolue. Ainsi les Verts proposent-ils même de donner des subventions aux associations pour qu'elles puissent faire réaliser des contre-projets si besoin…
Le parisien - 2/3/2001

Du nouveau sur les avis d’imposition : Les avis d’imposition sur les revenus de 2000 seront adressés au contribuable en fin d’été. Deux éléments nouveaux y seront mentionnés : le taux moyen d’imposition et la baisse d’impôt liée au nouveau barème (voir IP 569, pp. 3 et s.). Cette dernière sera calculée à revenus constants. La comparaison sera donc établie sur la base du revenu de 2000, le résultat étant égal à la différence entre l’impôt effectivement dû et celui qui aurait été dû sans la baisse des tranches du barème sur ce même revenu. [Conférence de presse Florence Parly du 28/2/2001]
Intérêts privés édition électronique - 1/3/2001

Pénurie de bureaux jusqu’en 2003 : Après une année 2000 qui a vu les loyers des nouveaux immeubles de bureaux progresser de 40 % en moyenne et durant laquelle les stocks ont fondu, la situation va encore rester tendue, en Ile-de-France, tant en termes de surfaces disponibles que de niveau de loyers, jusqu'en 2003 au moins. Et ce malgré les nombreux projets situés dans la capitale (Paris-Rive-Gauche), à La Défense, mais aussi au nord et à l'est de Paris (la Plaine-Saint-Denis et Saint-Ouen, Val-d'Europe à Marne-la-Vallée). Telles sont les prévisions du spécialiste de l'immobilier d'entreprise Bourdais qui tenait, hier, à Paris son traditionnel forum…
Le Parisien - 1/3/2001

L'INSEE prévoit un fléchissement de l'activité dans le bâtiment : Selon l'enquête mensuelle de février de l'Insee, les entreprises du secteur du bâtiment déclarent que "l'activité récente est restée soutenue", (...), "plus particulièrement dans le bâtiment neuf et dans l'entretien amélioration. Toutefois, l'Insee note que "les anticipations pour le prochain trimestre suggèrent que le rythme de la production pourrait fléchir dans les prochains mois". L'opinion des chefs d'entreprise sur leurs carnets de commandes continue de diminuer "légèrement", tout en restant néanmoins au niveau élevé de 5,7 mois. Par ailleurs, les entrepreneurs font part de contraintes toujours "très importantes" sur la production. Au mois de février, 51% d'entre eux déclarent ne pas pouvoir accroître leur production pour faire face à la forte demande. Concernant l'emploi, les entreprises du bâtiment anticipent pour les trois prochains mois une progression "un peu atténuée des effectifs". Enfin, l'Insee indique que les perspectives d'évolution des prix "se stabilisent à un haut niveau".
Les Echos - 1/3/2001

Le flou persiste autour du coût de l'assainissement : Alors que le gouvernement doit présenter au printemps un projet de loi sur l'eau, la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) réclame plus de transparence et d'harmonisation dans les pratiques et les tarifs de l'assainissement des eaux usées domestiques. Depuis le 31 décembre, la loi européenne sur les eaux résiduelles oblige les villes de plus de 15.000 habitants à collecter et traiter les eaux usées. Or, selon une étude publiée par le Bipe (Bureau d'information et de prévisions économiques), les coûts liés à l'assainissement seront la principale source d'augmentation des factures d'eau dans les années à venir…
La Tribune - 28/2/2001

Les ménages consomment plus : Selon les chiffres de l'Insee, leur consommation en produits manufacturés a augmenté de 3,2% en janvier à 108,74 milliards de francs, après avoir fléchi de 0,3% en décembre. Sur les douze mois à fin janvier 2001, la progression de ces dépenses de consommation atteint 5%. Dans le champ commerce (hors automobile, pneus, pièces détachées et produits médicaux), la consommation a progressé de 3,3% le mois dernier après une baisse de 0,1% en décembre. Sur un an la consommation dans le champ commerce s'accroît de 5,3%. L'Insee ajoute que les dépenses de consommation en biens durables enregistrent un net rebond de 5,2% après une baisse de 0,4% en décembre. Celui-ci s'explique à la fois par la forte poussée des dépenses en biens d'équipement du logement (+6,2% après une stagnation en décembre) et par la reprise des achats d'automobiles (+3,9% après -1,0%). Sur douze mois, les dépenses en biens durables ont augmenté de 6,4%. Les dépenses en produits textile et cuir ont aussi été dynamiques avec une hausse de 4% en janvier après un recul de 0,1% en décembre. Sur un an elles augmentent de 3,5%.
Le figaro économie - 22/2/2001

Nantes en tête, Marseille en queue : les surprises du palmarès des grandes villes : Heureux Nantais ! Bénis Toulousains ! Leurs villes trustent les lauriers. Enfoncées Paris et ses lumières, Marseille et sa Bonne Mère, Nice et sa promenade des retraités prospères. C'est à Nantes et à Toulouse, aujourd'hui, qu'il fait le meilleur vivre. Qui le dit ? Leurs citoyens eux-mêmes, qui ne sont pas les plus mal placés pour en juger.
La capitale des Pays-de la Loire arrive bonne première du palmarès des municipalités (12,5 sur 20 pour Jean-Marc Ayrault et son équipe municipale, en poste depuis douze ans). Première pour la circulation et les transports, la sécurité, l'environnement et la propreté, le logement social et les crèches. Deuxième pour les équipements sportifs, la politique de développement économique, l'action en faveur des personnes âgées. Première encore au classement des villes où l'on est heureux d'habiter. Et première - logiquement - des villes où l'on souhaite rester.
Toulouse la talonne, et parfois la devance. Deuxième au classement des municipalités - belle sortie pour Dominique Baudis, maire depuis 1983 -, mais première pour la vie culturelle, le développement économique et même le niveau des impôts locaux (il est le seul à avoir la moyenne à cet exercice où les examinateurs ont noté sec !). Bien classée dans tous les domaines. Première - ex æquo avec Nantes - au classement des villes où l'on est satisfait de vivre. Et première encore - mais seule, et loin devant Nantes ! - au palmarès des villes les plus attirantes pour les habitants des autres métropoles : la moitié d'entre eux se verraient bien vivre sur les bords de la Garonne. Au total, on peut dire que Nantes la modérée de gauche et Toulouse la socialo-baudisienne font à peu près match nul. Au palmarès des municipalités, pourtant, gauche et droite ne font pas jeu égal. Sur nos dix villes, six sont aujourd'hui gérées par la droite, quatre par la gauche. Or on trouve trois municipalités à direction socialiste dans les quatre premières places (Nantes, Strasbourg et Montpellier). Tandis que trois municipalités de droite ferment la marche : Paris, Nice, et Marseille, qui porte la lanterne rouge. Avec un modeste 9,9 sur 20, l'équipe de Jean-Claude Gaudin est la seule qui n'obtient pas - pas tout à fait - la moyenne. Ce peloton de queue est aussi soudé que celui de tête. Dans les classements par thème, Marseille arrive toujours dans les trois derniers (et bonne dernière pour l'environnement et le développement économique). Nice huit fois sur dix (dont cinq fois en dernière place : impôts, circulation, insécurité, équipements sportifs, vie culturelle). Paris cinq fois (dernière pour le logement social, les crèches et les équipements pour personnes âgées). Paris qui collectionne les classements médiocres (sport, environnement, circulation, on pouvait s'y attendre), et réussit même l'exploit, si l'on ose dire, de n'arriver qu'au quatrième rang pour la culture et l'animation !
Entre les traînards et les échappés, on trouve le gros du peloton : Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Lille. Avec des performances inégales. Strasbourg, par exemple, est très bon pour les crèches et les structures pour personnes âgées. Montpellier pour les équipements sportifs et culturels
Le Nouvel Observateur - 22/2/2001

Isola 2000 : un nouveau virage ? : Après la chute brutale de la demande immobilière au début des années 90, faute d'enneigement suffisant et de prix abordables, les investissement sont de retour dans la station de sport d'hiver. Les tarifs repartent à la hausse et attirent promoteurs et européens du Nord.
Le Figaro - 19/2/2001

Réaménagement des PAP à taux ajustable : A l'instar de ce qui avait été fait en 1998 pour les prêts aidés d'accession à la propriété (PAP) à taux fixes, le gouvernement vient de décider le réaménagement des PAP à taux ajustable (PAJ). Concrètement, chaque titulaire d'un tel prêt recevra une lettre dans les quinze prochains jours, l'avertissant de cette mesure. S'il le souhaite, il pourra, à compter d'avril, transformer son PAJ en prêt à taux fixe dont le plafond a été fixé à 7% et dont les charges de remboursement seront constantes. En outre, la durée de remboursement du prêt pourra, dans certains cas, être allongée d'une durée de douze mois au plus. L'Etat prendra en charge l'ensemble des coûts afférents à ces réaménagements, soit un total d'environ 170 millions de francs répartis sur différents exercices budgétaires. A ce jour, plus de 30.000 foyers, totalisant un encours résiduel de 6,5 milliards de francs, sont concernés par cette mesure.
Les Echos - 19/2/2001

De moins en moins de logements sociaux : Dans son rapport sur le mal-logement, la Fondation Abbé Pierre dénonce une croissance qui laisse de côté 4,5 millions de travailleurs pauvres. Le chômage baisse, la croissance est revenue, et le secteur du bâtiment se porte plutôt bien, mais les personnes les plus défavorisées ne profitent en rien de cette situation, que ce soit sur le plan du logement ou du travail, selon le sixième rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement en France, rendu public jeudi.
Ainsi, le rapport note qu'il n'y a jamais eu autant de constructions immobilières depuis ces 20 dernières années, avec 310.000 logements neufs atteints en 1999. Mais sur ce nombre, 200.000 ont été réalisés pour l'accession à la propriété et 70.000 autres sont allés alimenter le parc locatif privé aux loyers très élevés, avec pour conséquence une pénurie de logements sociaux. "L'embellie économique tire le logement vers le haut, mais la pénurie de logements sociaux 'scotche' les populations les plus défavorisées en bas de l'échelle", a estimé Michel Carvou, délégué général de la Fondation lors d'une conférence de presse. Car parallèlement à la bonne santé du secteur du bâtiment, "sur la construction de 80.000 logements sociaux programmée depuis plusieurs années, on arrive péniblement, depuis trois ans, à la réalisation de la moitié", a expliqué M. Carvou.
Selon le secrétariat d'Etat au logement, la France compte actuellement 3.800.000 logements sociaux, alors que d'après la Fondation, on compte 4.480.000 personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France, ont du mal à payer le loyer, lorsqu'elles ne sont pas obligées d'avoir recours aux centres d'hébergement d'urgence ou aux chambres d'hôtel payées par les service sociaux après une expulsion, par exemple. Et la baisse du chômage n'a pas changé grand-chose à cette situation. "Le salariat continue à progresser mais sa nature se transforme. Ce sont les contrats précaires dans leurs différentes déclinaisons qui progressent le plus rapidement (...) et ils continuent à croître" avec une augmentation "de 0,8% entre janvier 1999 et mars 2000", note le rapport.
Résultat, "l'emploi ne protège plus de la pauvreté puisque l'on compte 1.305.000 travailleurs pauvres» en France. Les "indicateurs des efforts de l'Etat", notamment en matière de logement, "ne manquent pas", a toutefois noté Michel Carvou, avant de déplorer que "sur le terrain, les choses ne suivent pas", trop souvent en raison du manque de moyens octroyés ou d'un déficit d'organisation. C'est notamment le cas des mesures destinées à prévenir les expulsions locatives, dans le cadre de la loi contre les exclusions votée en 1997. Le texte de loi prévoit notamment que les Sections départementales des aides publiques au logement (SDAPL) soient chargées de rechercher des modalités de règlement des dettes locatives avant le lancement d'une procédure d'expulsion. La mise en place de dispositifs de coordination entre les différents services de l'Etat, du Conseil général et des organismes sociaux est également prévue, tout comme celle d'une "charte pour la prévention des expulsions" dans chaque département.
Mais selon le rapport, "sans augmentations de moyens, les SDAPL sont submergées et amenées à traiter plusieurs centaines de dossiers (...) dans la même journée. A moyens constants, il y a donc une contradiction entre l'approche individuelle des situations et le traitement de masse qui s'impose".
Quant à la coordination des différents services, le rapport note que "le défaut de coopération ne permet pas de mobiliser tous les dispositifs d'aide existants", et "rend délicate la recherche d'une solution pour éviter l'expulsion des locataires de bonne foi en difficultés financières".
La Fondation souligne enfin que "d'une façon générale, dans la plupart des départements, la mobilisation autour des chartes de prévention des expulsions est faible ou formelle".
Le Nouvel Obs - 16/2/2001

Un Français sur deux a déménagé entre 1990 et 1999 : selon une étude de l'Insee sur les migrations en France, l'Ouest et le Sud-Ouest sont les régions les plus dynamiques, le Sud perd de la vitesse. Entre 1990 et 1999, une personne sur deux a déménagé en France, soit 27,83 millions de Français, selon une étude de l'INSEE à paraître ce mercredi. Si les régions du Sud sont moins attractives que par le passé et que l'Ile-de-France a de moins en moins la cote, l'Ouest et le Sud-Ouest se révèlent de plus en plus dynamiques. Les deux tiers de ces quelque 27 millions de personnes ont également changé de commune, un tiers ont quitté leur département et 20% sont partis pour une autre région, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques, dans une étude basée sur les chiffres des recensements et publiée dans INSEE Première.
Le Nouvel Obs - 14/2/2001

A la Caisse des dépôts, propriétaires pour pas cher : comment des cadres d'une de ses filiales ont acheté des HLM : Une filiale immobilière de la Caisse des dépôts a-t-elle vendu des appartements HLM à ses employés, ou à leurs enfants, aux dépens de ses locataires, au mépris de la loi, et à un prix avantageux? Un ancien salarié de la Scic (Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts) affirme, preuves à l'appui, qu'au moins trois agents immobiliers en charge des ventes HLM sont devenus propriétaires, à Paris et Verrières-le-Buisson, ravissante commune de l'Essonne.
Libération - 14/2/2001

Les HLM vont réfléchir à l'égalité d'accès au logement social : Le président de l'Union nationale des HLM, Michel Delebarre, a installé un groupe de travail composé de personnalités indépendantes, afin de mener "une réflexion déontologique" sur la question des conditions d'accès au logement social de certains ménages, notamment immigrés. "Il s'agit d'examiner les conditions d'accueil dans le patrimoine HLM de ces ménages, et de s'assurer qu'ils sont en mesure d'accéder à l'ensemble de ce patrimoine", précise l'Union, qui récuse "fermement" les accusations injustes de discrimination qui ont été proférées à son encontre. Le groupe de travail accueille Simone Veil, ancienne ministre d'Etat et ancienne présidente du Haut Conseil à l'intégration, Nicole Questiaux, ancienne ministre de la Solidarité et ancienne présidente de la section des travaux publics du Conseil d'Etat, et Paul Bouchet, ancien président de la Commission nationale consultative des Droits de l'Homme, et président d'ATD Quart-Monde.
Les Echos - 13/2/2001

Les droits successoraux des veufs renforcés : Adoptée à l'Assemblée nationale, une proposition de loi entend améliorer la position du veuf dans l'héritage. Et l'enfant adultérin disposera des mêmes droits successoraux que l'enfant légitime. Le 8 février, les députés ont en effet adopté à l'unanimité, en première lecture, une proposition de loi déposée par le député Alain Vidalies (PS, Landes). « Ce texte bouleverse l'ordre des dévolutions successorales », souligne Jacques Combret, notaire dans le sud de la France. Il s'appliquera lorsque le défunt n'a pas organisé de son vivant la transmission de son patrimoine à ses héritiers.
Dans les faits, cette situation ne concerne que deux successions sur dix en France. La grande majorité des Français organise la transmission de leur héritage par un testament ou une donation. Concrètement, un homme marié décède et n'a pas organisé la transmission de son patrimoine, dont peut faire partie, par exemple, un fonds de commerce. Aujourd'hui, sa veuve passe successivement après leurs enfants et petits-enfants, ses parents, ses frères et soeurs ou neveux et nièces, si elle veut obtenir la pleine propriété des biens de l'héritage. Demain, elle devancera les frères et soeurs de son époux décédé et se trouvera en concurrence avec les parents de ce dernier.
Selon la loi actuelle, les parents du défunt héritent de la moitié des biens en pleine propriété. Pour l'autre moitié, ils ont la nue-propriété tandis que le conjoint survivant bénéficie de l'usufruit. Avec la proposition de loi, les parents et la veuve disposeront chacun de la moitié de l'ensemble des biens en toute propriété. Ce partage sera respectivement d'un quart et trois quarts lorsqu'un seul parent est vivant.
Même lorsque le défunt a des enfants ou petits-enfants, la notion d'usufruit disparaîtra. Le conjoint survivant n'aura plus un quart de la succession en usufruit mais en pleine propriété. Et à l'avenir, les enfants seront sur le même pied d'égalité dans l'héritage, qu'ils soient adultérins ou légitimes. Alors que, à ce jour, un enfant hors mariage n'a droit qu'à la moitié de la part de l'enfant légitime.
Comme le texte actuel, la proposition de loi envisage simplement les droits successoraux des héritiers sur l'ensemble du patrimoine du défunt. Elle n'entend pas régler la sécurité de tel ou tel bien mobilier ou immobilier. La proposition de loi vient d'être envoyée au Sénat. La Haute Assemblée ne l'examinera pas en première lecture avant le printemps.
La Tribune - 12/2/2001

Relance "très prochaine" de la construction de HLM : Le gouvernement profite de la publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre pour rappeler que "des mesures seront prises très prochainement" pour faciliter et accélérer la production de logements sociaux. Attendu depuis le début de l'année, ce plan de relance devait être annoncé début février, mais pourrait aboutir dans quelques jours. Le projet achoppe pour le moment sur la question du recalibrage du prêt locatif à usage social (PLUS). Bercy refuserait d'apporter les 80.000 francs de fonds supplémentaires requis par chaque nouveau logement pour tenir compte de la hausse des coûts de construction et de la hausse du taux du Livret A intervenue en juin 2000. Les autres mesures qui seront annoncées par Louis Besson concernent en particulier la remobilisation du 1% logement – 5,5 milliards de francs en 2001 – et la relance du PLS auprès des investisseurs privés sur la ressource du Livret A à hauteur de 3,5 milliards de francs.
La Tribune - 12/2/2001

Logement précaire: Besson acquiesce aux conclusion de l'Abbé Pierre : Le Secrétaire d'Etat au Logement Louis Besson a pris connaissance du rapport sur l'état du "mal logement" en France en 2000. Un document présenté jeudi par la Fondation Abbé Pierre, qui relève la persistance du logement précaire, de l'insalubrité et du manque d'offres accessibles aux plus démunis alors que le marché de l'immobilier connaît une forte embellie dans l'Hexagone. Selon la Fondation, "les indicateurs du mal logement sont alarmants" et "le fossé" se creuse entre les populations qui profitent de la croissance et celles qui sont laissées à l'écart et vivent dans des conditions indignes". Cette année, le rapport a été rendu public un mois plus tôt que d'habitude, afin que le sujet du logement précaire pèse dans la campagne électorale pour les Municipales.
Dans un communiqué, Louis Besson a acquiescé aux conclusions du rapport. "Il reste encore à faire pour éradiquer complètement le phénomène de l'exclusion", reconnaît-il, ajoutant que la nouvelle loi Solidarité et renouvellements urbains (SRU) allait permettre d'améliorer la situation. "Les procédures d'interventions publiques ont été profondément améliorées pour faciliter la réalisation des travaux nécessaires, clarifier les responsabilités et garantir le droit au relogement des occupants", explique Louis Besson. "Par ailleurs, la loi crée le droit pour tous les locataires de bénéficier d'un logement décent, assorti de moyens concrets pour sa mise en oeuvre, sous contrôle du juge", ajoute-t-il. Le Secrétariat d'Etat au Logement rappelle enfin l'application depuis le 1er janvier 2001 de la réforme des aides au logement, un gain moyen annuel d'environ 1.300 francs de l'aide versé
La Tribune - 12/2/2001

Les clients surfent mais ne souscrivent pas : Meilleurtaux, Selectaux, 123prêt, Discountis, E-loan, Credit-on-line, et bien d'autres encore : il y a moins d'un an, le crédit en ligne ­ et en particulier le crédit immobilier ­ semblait doté d'un avenir prometteur. Finie la fastidieuse tournée des banques, la corvée des dossiers à remplir, les négociations de marchands de tapis : tous ces pionniers du crédit sur Internet annonçaient des prêts enfin rapides et moins chers ! Mais la faillite de la filiale européenne de l'américain E-loan, début janvier, a refroidi les enthousiasmes. E-loan a sans doute été victime des difficultés de la Net-économie et du retrait des investisseurs, mais pas seulement. Leur offre manquait sensiblement d'attrait… « Ce que les consommateurs attendent d'Internet en matière de crédit immobilier, c'est d'obtenir des informations sur les crédits et comparer les taux », constate Didier Maintenant, patron de Credit-on-line, un site qui finalise 150 à 200 dossiers de crédit à la consommation par mois… contre dix dossiers au maximum pour les prêts immobiliers ! Mais lorsqu'il s'agit de passer à l'acte, les clients préfèrent se rendre dans une agence bancaire classique. « Pour prendre leur décision, les gens préfèrent traiter avec un individu qu'avec un écran », constate Hervé Schricke, patron de Meilleurtaux, qui compte à son actif quelque 3 700 demandes effectives de crédit, ce qui en fait le numéro un du marché.
Autre déception des « prêteurs en ligne », beaucoup des internautes ne sont que de simples badauds. « Internet permet effectivement aux gens de faire le tour du marché », reconnaît Chenva Tieu, président de Discountis, un site qui avait conclu fin décembre 250 dossiers de crédit. « Mais on se rend compte que beaucoup d'entre eux n'ont encore qu'un vague projet immobilier. » Qu'il faut traiter quand même… Hervé Schricke, patron de Meilleurtaux.com, souscrit : « Beaucoup de gens veulent simplement se rassurer sur le fait qu'ils auront accès au crédit, et dans quelles conditions. » Au final, sur 100 internautes, seuls deux finissent par signer une offre de prêt, alors que ce pourcentage est cinq fois plus élevé (10 %) dans les agences bancaires… Côté clients, il y a aussi eu des désillusions. Ceux qui croyaient faire de substantielles économies en empruntant « en ligne » en sont pour leurs frais. « On trouve les mêmes taux sur le Net que dans les agences des banques à réseau », reconnaît Didier Maintenant. « Pour décoincer le marché, il faudrait un site qui se positionne de manière plus agressive. » Autrement dit, qui casse les prix… Mais comme les banques partenaires des sites sont les mêmes que celles qui ont pignon sur rue, cette hypothèse paraît plutôt improbable. Autant dire que, sur ce marché fragile, il devrait y avoir encore de la casse dans les mois à venir. C'est en tout cas le pronostic d'Hervé Schricke : « Il y a trop d'acteurs aujourd'hui », affirme-t-il, au risque de ne pas se faire que des amis. « A l'avenir, il y en aura moins. »
Le Parisien - 12/2/2001

ICS Assurances (ex-groupe Sprinks), des milliers de clients non couverts : le dossier est ouvert depuis plus d'un an mais aucune solution n'est encore trouvée ! Et la liquidation judiciaire de la compagnie ICS Assurances SA (ex-groupe Sprinks) commence à mettre en difficulté des milliers d'assurés. Cette société spécialisée dans l'assurance des risques de la construction (responsabilité civile professionnelle, police unique de chantier, garantie décennale...) est une filiale d'un groupe suisse, SIS Holding, aux multiples ramifications. En juillet 1999, la Commission de contrôle des assurances lui retire son agrément ­ indispensable pour continuer à exercer ­ faute de capitaux suffisants pour couvrir les sinistres de ses clients. Le passif s'élèverait à quelque 450 millions de francs (68 millions d'euros). Sur la liste des victimes : des promoteurs, des syndics et des petits copropriétaires, des architectes, des cabinets d'études, des géomètres experts et des sociétés de BTP. La crise immobilière des années quatre-vingt-dix et une politique suicidaire de sous-tarification ont eu raison de la compagnie. Mais ce n'est pas tout. Un transfert, qui reste inexpliqué, de quelque 110 millions de francs (16,7 millions d'euros) vers la maison mère d'ICS en Suisse a considérablement fragilisé la société.
Une plainte contre X pour banqueroute frauduleuse a d'ailleurs été déposée par une association de défense des assurés d'ICS (Adas) *. Plainte qui a poussé la brigade financière à se saisir du dossier. Officiellement, les autres assureurs de la place, qui auraient pu au nom de la solidarité professionnelle se substituer à ICS, refusent de payer les erreurs de gestion de la compagnie. Plus prosaïquement, ils refusent d'indemniser deux des principales victimes de cette déconfiture qui ne sont autres qu'AXA, le géant mondial de l'assurance (qui voudrait récupérer quelque 100 millions de francs d'un sinistre dû à l'explosion d'un silo à Bordeaux) et Bouygues Construction. Reste que les particuliers et les PME n'ont plus aujourd'hui que leurs yeux pour pleurer. Les pouvoirs publics ­ dont la responsabilité est également mise en cause par l'Adas ­ ont bien décidé la création d'un fonds d'indemnisation pour l'assurance dommages. Mais celui-ci devrait être financé par les compagnies qui renâclent à cotiser. En attendant, les dossiers s'accumulent. Sans réponse. (*) Adas, 35, rue de Washington, 75008 Paris
Le Parisien - 12/2/2001

Logement : l’Union nationale HLM a mis en place, mercredi 7 février, un groupe de travail qui devra mener une « réflexion déontologique » sur les conditions d’accès au logement social de certains ménages, notamment ceux issus de l’immigration. Simone Weil, Nicole Questiaux, anciennes ministres, et Paul Bouchet, président d’ATD Quart Monde, piloteront les travaux de cette instance.
Le Monde - 8/2/2001

Alerte sur le logement parisien : Les chiffres définitifs de l'immobilier parisien que publiera la chambre des notaires dans quelques semaines n'annonceront rien de bon. Ces statistiques ne devraient pas s'éloigner des estimations de la chambre syndicale, qui anticipe déjà un prix moyen du mètre carré des logements anciens à Paris de 19.000 francs, avec près de 40.000 transactions. A 19.000 francs, le mètre carré présente certes une hausse de 11,6 % qui porte à près de 25 % le rebond de l'immobilier parisien depuis son étiage de 1997 (15.298 francs/m2). Et le potentiel paraît encore substantiel si on garde en tête le record de 1991 à près de 23.000 francs/m2. Mais aujourd'hui, l'incertitude revient avec des perspectives en demi-teinte pour le logement. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer le comportement de l'indicateur avancé de la société de gestion spécialiste de l'immobilier Acofi. Ce dernier montre à quel point le volume de transactions détermine les prix avec douze à dix-huit mois d'avance.
Tout gonflement des ventes de logements anciens se traduit par une hausse des prix quelques mois plus tard. C'est bien parce que les volumes sont passés de 35.000 à plus de 50.000 ventes, de 1981 à 1987, que la bulle de l'immobilier a pu gonfler jusqu'à l'extrême... avant d'éclater en 1991. Mais à cette date, les cessions avaient déjà brutalement chuté, selon une orientation enclenchée dès le tournant de 1990. C'est ainsi que les volumes de transactions divisés par plus de deux entre 1989 et 1992 expliquent l'effondrement des prix jusqu'en 1997, alors même que le niveau des échanges avait recommencé à s'étoffer dix-huit mois plus tôt. La fiabilité de cet indicateur avancé se vérifie, année après année, sur l'ensemble de la période qu'il analyse. Aussi la nette interruption de la hausse des transactions en 2000 qui se traduit pour l'ensemble de l'année par la perte de près de 3.000 ventes de logement (42.885 en 1999) doit être prise au sérieux. Ce signal est corroboré par les indicateurs développés par l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF) qui annoncent déjà une « rupture » en 2001. Selon le directeur général de l'IEIF, Guy Marty : « Nous aurons cette année une franche décélération du rythme de hausse, même s'il est encore trop tôt pour savoir si le marché engendrera une baisse des prix ou une hausse moins affirmée. »
Ainsi, il est encore trop tôt pour distinguer précisément le scénario. Est-ce à nouveau le film de 1988 qui montrera une simple parenthèse avant une ultime et artificielle spéculation responsable d'un effondrement futur ? Ou faut-il voir les prémices d'une conjoncture simplement moins favorable avec un marché légèrement baissier ? Daniel Tondu gérant de la Sicav Cie immobilière Acofi se déclare, en tout cas, convaincu, au regard de son indicateur, que l'on ne reverra pas les sommets de prix de 1991, car les volumes qui s'essoufflent déjà ne le permettront pas. Les éternels optimistes préféreront ne voir dans ce recul qu'une pénurie dans la capitale. Crise de l'offre ou insuffisance de la demande ? Les faits sont là : sans les volumes, foin de hausse de prix…
La Tribune - 6/2/2001

Immobilier : la spéculation s’enflamme : dernière flambée avant l’incendie ? Les prix connaissent une hausse vertigineuse entretenue par les facilités d’obtention de crédit et par la légendaire passion des français pour la pierre. Mais attention, comme dans les années 80, plus dure risque d’être la chute…
Marianne - 5/2/2001

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