LA REVUE DE PRESSE
Semaine du 6 au 12 novembre 2000

Risques naturels : une commune sur deux menacée : selon la Direction de prévention de la pollution et des risques (DPPR), 17.000 communes, soit une sur deux en France, sont menacés par un ou plusieurs risques naturels. Les inondations viennent en premier, avec 11.600 communes et 2 millions de français. Puis viennent les mouvements de terrain avec près de 6.000 communes, en montagne bien entendu, mais aussi ailleurs avec les risques d'effondrement (mines, carrières, etc.). Le risque sismique intéresse 5.100 communes, dans les Pyrénées, les Alpes (pas seulement du sud), l'Alsace, et bien entendu les Antilles. Viennent enfin les incendies de forêts, et loin derrière les avalanches qui ne concernent que 355 communes.
Les Echos - 11/12/2000

Immobilier autour de Paris : les vrais prix de la verdure : Senlis, Saint-Germain, Versailles, Fontainebleau... attirent de plus en plus de Parisiens. Ils y trouvent la nature, l'espace et le charme de la campagne, à seulement quelques kilomètres de la capitale. On se loge en deuxième couronne pour plus grand et moins cher qu'à Paris et qu'en proche banlieue. La différence est loin d'être symbolique. Même si la vallée de Chevreuse, Fontainebleau ou Maisons-Laffitte atteignent les 20 000 francs le mètre carré pour des biens de grand standing, on est loin des 45 000 francs et plus le mètre carré de certains programmes neufs du centre de Paris, ou même de la moyenne de la capitale - supérieure à 20 000 francs le mètre carré pour le neuf, un peu en dessous pour l'ancien. Les villes les plus prisées sont évidemment les mieux desservies par les transports en commun : il faut trente-cinq minutes pour rejoindre Fontainebleau depuis la gare de Lyon, c'est moins que certains trajets dans Paris intra-muros. Le RER a fait des miracles et rapproché des cités comme Chantilly, Gif-sur-Yvette ou Saint-Germain-en-Laye.

Sur le marché de l'ancien, la demande porte d'abord sur les maisons. Les valeurs, en fonction de la qualité des biens et de leur situation, sont extrêmement diverses : il est toujours possible de trouver un pavillon sans caractère dans un lotissement banal à partir de 700 000 francs, alors que des fermes restaurées peuvent dépasser les 10 millions de francs. Quant aux maisons de ville des secteurs les plus cotés, elles dépassent facilement les 3 millions de francs. Le marché du neuf est un peu plus clair : la Seine-et-Marne représente plus de la moitié de la surface totale de la région et demeure le lieu privilégié de la maison individuelle (financée à 70 % par le prêt à taux zéro ces dernières années et concentrée aux deux tiers dans les villes de Marne-la-Vallée et de Sénart).

Les prix ont repris leur progression dans les Yvelines : une hausse alimentée par la pénurie entretenue par les associations de riverains, jaloux de leur environnement et décidés à tout faire pour qu'il ne change pas. Les programmes neufs y sont donc rares, freinés par ce conservatisme des habitants, ainsi que par le prix des terrains, qui s'est alourdi de 10 à 15 % en un an. Le prix des maisons neuves oscille entre 3 millions de francs et 4 millions de francs à Chambourcy ou à Noisy-le-Roi, mais on trouve des tarifs plus abordables à Aubergenville, à Carrières-sous-Poissy ou au Perray. L'offre se réduit toujours dans les deux villes les plus chères du département, c'est-à-dire Versailles et Saint-Germain-en-Laye, qui dépassent les 20 000 francs par mètre carré. Elle s'élargit un peu au Vésinet, à Maisons-Laffitte et à Viroflay (les prix varient de 16 000 francs à 18 500 francs le mètre carré), alors que l'essentiel du marché profite des réserves foncières abondantes de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Dans l'Essonne, le marché de la maison individuelle a bénéficié de la bonne conjoncture générale, mais pas dans tous les secteurs. Le nord-ouest du département, le plus apprécié (vallée de la Bièvre et de l'Yvette), est très demandé mais peu offreur, alors que l'est du département, le val d'Yerres et la limite de la Seine-et-Marne, ont vu leurs prix augmenter devant l'afflux des candidats à la propriété. Au nord, les zones de Massy, de Longjumeau ou de Palaiseau dépassent rarement 15 000 francs le mètre carré pour un appartement et 1,5 million de francs pour une maison neuve. Dans le Val-d'Oise, enfin, se côtoient des secteurs résidentiels haut de gamme (comme les villes d'Enghien, de Montmorency, etc.) et des communes à forte densité de population et de logements sociaux (comme Sarcelles et Argenteuil). Plus du tiers de l'offre se situe sur le périmètre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, où les prix moyens ne dépassent pas 11 000 francs le mètre carré pour un appartement et 1,2 million de francs pour un pavillon.
Le Figaro Magazine - 9/12/2000

Chauffage : baisse sensible de la consommation domestique d'énergie : le comportement des ménages 'est modifié et la consommation annuelle d'énergie par m2 a baissé de plus d'1/3 depuis 1973. Cette constatation résulte d'une étude de l'INSEE. L'essentiel du recul a eu lieu de 1973 à 1982 sous l'effet des chocs pétroliers, et se poursuit ensuite sur un rythme plus faible jusqu'en 1987. Le recul devient presque imperceptible ensuite, peut-être sous l'effet des hivers doux des deux dernières décennies.

Outre l'effet psychologique de renchérissement du coût des combustibles, qui a déclenché d'importants investissements d'isolation et de changement de combustible (passage au gaz notamment), il faut compter parmi les causes de ce recul le changement de structure du par immobilier avec des logements neufs mieux isolés et moins consommateurs d'énergie ou équipés du chauffage électrique. Depuis la nouvelle réglementation thermique de 1989, la consommation a baissé de 40 à 60% ! L'effet du chauffage électrique est pour beaucoup dans la baisse de la consommation moyenne mais son coût étant supérieur pour l'utilisateur, celui-ci ne le retrouve pas forcément sur sa facture - sauf peut-être avec l'augmentation actuelle du prix du pétrole. Par ailleurs propriétaires et locataires n'ont pas les mêmes comportements face à la consommation d'énergie, l'écart de consommation des premiers par rapport aux seconds étant de 15 à 50% !
Le Monde - 30/11/2000

Les avocats déçus par les propositions de Mme Lebranchu sur l'aide juridictionnelle : devant leurs représentants, la ministre a écarté d'emblée la demande des avocats de doublement du budget de l'aide juridictionnelle, estimant qu'" une enveloppe de secours ne résoudrait rien ". Elle a par contre annoncé une " réforme en profondeur " du système de l'accès au droit, et en préalable la création d'une commission dont elle a confié la présidence à M. Paul Boucet, président d'ATD Quart-monde. La commission devra rendre ses conclusions en avril 2001 afin qu'un projet de loi puisse être présenté au Parlement à l'automne 2001.

En attendant, les représentants des barreaux en grève, dont le mouvement paralyse peu à peu l'ensemble des juridictions demandent des " mesures d'urgence " et maintiennent leurs revendications. Une nouvelle réunion est prévue mercredi 29 pour envisager les mesures qui peuvent être arrêtées pour les actes les plus injustement indemnisés d'ici fin décembre…
Le Monde - 25/11/2000

Paris - des logements prisés : nombreux projets de construction dans le 15ème arrondissement de Paris : près de 600 logements mis en service ou en cours de livraison dans les 6 derniers mois, très facilement vendus. Cet arrondissement est en effet très recherché, car proche des grands centres de tertiaire, très commerçant et bien desservi par le métro. Les prix du neuf ne flambent pas : de 27.000 à 32.000 francs le m2. Des hausse importantes se constatent par contre dans l'ancien, et le prix du m2 avoisine 35.000 francs dans les quartiers les plus recherchés, ceux du nord de l'arrondissement proches du 7ème.
Les Echos - 23/11/2000

Maisons Phénix, " agitateur de marché " autoproclamé : Le marché de la maison individuelle connaît une certaine stagnation après une longue période de croissance. Pour doper ses ventes, le groupe MI SA dont dépend la société, leader du marché avec 3.500 maisons vendues chaque année, a décidé d'appliquer la stratégie de la FNAC - démocratisation de l'accès à la culture - et de s'imposer en démocratisant l'accès au confort : produits de domotique, équipement télévision par câble ou satellite, etc. Par ailleurs, le constructeur met en avant la modernité de ses techniques de construction : charpentes métalliques.

Par ailleurs, Phénix a créé Phénix Evolution, filiale tout particulièrement dédiée à assurer l'entretien du parc installé de 200.000 maisons, et se fixe l'objectif de faire passer le chiffre d'affaires de 120 à 250 millions de francs d'ici deux ans, grâce à un suivi accru des anciens cients qui se verront proposer un " diagnostic santé " de leur maison pour améliorer la sécurité ou le confort. C'est le plus sûr moyen de rester en contact avec le client une fois installé, et être en mesure ultérieurement de refaire une nouvelle vente…

Car les ambitions sont grandes : passer de 3.500 à 5.000 d'ici deux ans (de 7.500 à 10.000 pour l'ensemble du groupe) ! il est vrai que dans les années 80, Phénix a vendu jusqu'à 14.000 maisons, ce qui donne une idée du terrain perdu depuis…
Les Echos - 23/11/2000

L'horizon s'éclaircit sur les SCPI : malmenées pendant la crise immobilière, bradées par des propriétaires affolés, l'avenir des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) semblait compromis. Le renouveau du secteur immobilier et la pénurie annoncée de bureaux, surtout en Ile-de-France, renversent les données. Ce placement, jadis très prisé par les épargnants, retrouve son intérêt.

La page noire des années 90 semble tournée et la situation de la plupart des SCPI est bien éclaircie. Celles qui ont survécu ont consolidé leur situation financière et les épargnants ont cessé de croire à des rendements mirobolants, préférant une rentabilité d'environ 8 % l'an, moins flatteuse mais plus sûre. Celles qui redressent le mieux la tête sont les SCPI diversifiées, c'est-à-dire majoritairement investies en locaux professionnels et en bureaux. Les loyers pratiqués dans ces secteurs sont les plus élevés (environ 10 % par an) et la croissance économique actuelle promet des résultats fin 2000 proches de 12 %.

Preuve de cette bonne santé, de nombreux gérants affichent des taux d'occupation des locaux de plus de 80 % à mi-2000 : un gage de rendement pour les périodes à venir. Autre signe favorable, les valeurs des parts remontent et les prix de négociation grimpent sur le marché secondaire (celui instauré en pleine crise entre vendeurs et acheteurs).

Retrouvant leur "punch", les SCPI reversent à nouveau des revenus plus importants et reprennent leur rôle de ressources d'appoint, appréciables la retraite venue. Autre avantage : les versements sont faits tous les trimestres. L'abattement forfaitaire de 14 % sur les revenus retrouve aussi son intérêt. les SCPI permettent de bénéficier des avantages Périssol ou Besson sans devoir acheter de la pierre en direct. Celles dites " loi Malraux " (Habitapierre, par exemple) autorisent à imputer le déficit foncier supporté une année sur le revenu global sans limitation : un atout de poids pour défiscaliser de hauts revenus.

L'IEIF (01-44-82-63-63, ieif@wanadoo.fr) publie chaque année un annuaire des SCPI et de leurs résultats.
Dominique Gillodes de Noronha - Le Monde - 19/11/2000

Assurance dommages : les tarifs vont augmenter en 2001 : responsables : les tempêtes de fin 1999 et la hausse du coût de la construction. La hausse pourrait atteindre 4 à 5 % pour le marché sous l'effet des aléas climatiques, en raison notamment de la hausse du coût des réassurances. AXA, Macif et CGNU ont déjà augmenté leurs tarifs, de 3 à 5%. La Macif augmentera encore ses prix de 1,1% en 2001, Groupama de 3% en habitation t 5% en auto, et le groupe britannique CGNU prévoit encore une progression de 4à 5% ! Seuls la Maif et la Maaf affichent une stabilité de leurs tarifs.
Les Echos - 14/11/2000

Grève au Barreau de Nanterre : les avocats laissent la robe au vestiaire : votée à une très large majorité en Conseil de l'Ordre, la grève illimitée des avocats du Barreau de Nanterre risque d'être particulièrement pénalisante pour le bon fonctionnement du Tribunal et les justiciables. Motif de a discorde : la très faible rémunération accordée aux avocats dans le cadre de l'aide juridictionnelle accordée aux personnes ayant un faible revenu (voir dans notre section des indices et chiffres-clés les plafonds de ressources)
Le Parisien - 13/11/2000

Sauvetage d'une copropriété en péril : opération exemplaire de reprise en mains et de réhabilitation d'une copropriété de 814 logements, le Parc de Bellevue à Marseille, qui partait inexorablement vers la faillite et la ruine : paupérisation des copropriétaires, développement des impayés, dégradation des immeubles par manque d'entretien, effondrement des prix de vente et arrivée de " marchands de sommeil " sans scrupules, entraînant une désagrégation sociale d'un niveau inégalé à Marseille…

La reprise en mais a commencé par un plan de sauvegarde, nouvel outil initié par la loi : ont été mobilisés le Conseil général des Bouches du Rhône, la région PACA, la Communauté européenne, le Fonds d'action sociale, l'ANAH et la Caisse des Dépôts. Une SEM et une société d'HLM ont été chargées de la mise en œuvre du plan dans le cadre d'une Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAH), et d'un Programme de Résorption de l'Habitat insalubre (PRI), avec des prêts FSH aux copropriétaires et des prêts de la CDC aux collectivités : rachat de 320 appartements, démoliton de 132 pour dédensifier, rétrocession de terrains à a municipalité pour restructurer l'espace urbain et 150 millions de francs de travaux pour remettre en état et rendre la copropriété à nouveau attractive ! ...
Le Moniteur - 10/11/2000

Le spleen des syndics : mal aimés, les syndics souffrent d'un déficit d'image alors qu'ils jouent un rôle-clé dans la gestion des immeubles en copropriété. Métier usant et peu valorisant pour ceux qui l'exercent, alors qu'il exige des qualifications dans de nombreux domaines : comptables, juridiques, techniques, il en décourage plus d'un aujourd'hui de continuer et s'apparente en fait au métier politique, aussi bien par la nature des fonctions que par la nature des reproches qui lui sont faits, y compris les affaires de " pots de vins "…
Valeurs actuelles - 10/11/2000

Dangers : les quatre soucis du syndic : l'augmentation des charges (avec notamment celles de chauffage sous l'effet de la hausse du fioul), la morosité ambiante qui exacerbe les tensions relationnelles, les problèmes de sécurité qui ajoutent des causes de mécontentement et l'insolvabilité croissante de nombreux copropriétaires ayant accédé à la propriété sans en avoir vraiment les moyens…
Valeurs actuelles - 10/11/2000

Les locataires en colère contre leur bailleur : Manifestation de locataires appuyée par les maires de Bagneux et Fontenay aux Roses devant l'agence locale de la SCIC, pour dénoncer à l'appel de la CNL (Confédération nationale du logement) la " dérive libérale et antisociale ". Motif de la grogne : la SCIC déconventionne à tour de bras son patrimoine social et libère ainsi les loyers, en renonçant aux aides de l'Etat pour les réhabilitations. La SCIC justifie cette politique par le souhait de favoriser la mixité sociale et de constituer une offre de logement " intermédiaire " entre le HLM et le logement privé.
Le Parisien - 8/11/2000

La hausse est-elle finie ? : c'est la question que pose l'article d'introduction du supplément " spécial Immobilier " du mensuel Capital, qui détaille les prix de vente et les loyers à Paris et dans 60 villes (avec en prime un CD-ROM permettant d'obtenir sur Internet les mêmes éléments dans 1000 villes).

Après une progression moyenne de 10 à 30%, les prix sont proches de leur sommet. La hausse a affecté dans un premier temps l'immobilier de luxe, par l'arrivée massive d'acquéreurs étrangers aux moyens dopés par la hausse du dollar, et de nouveaux riches de la nouvelle économie, mais par effet de contagion, l'inflation des prix s'est diffusée sur des biens plus modestes. Autre phénomène : la rareté des appartements de plus de 3 pièces face à une nouvelle demande sur ce segment.

Par rapport à la hausse de l'ancien, le neuf est resté sage avec une augmentation moyenne de 7 à 8%. Cela devrait freiner la hausse de l'ancien, avec de surcroît l'effet de la hausse des taux d'intérêt, et d'une relative sagesse des loyers qui ait baisser les rendements.
Capital - 1/11/2000

Acheter un logement : le marché des " zinzins " : (investisseurs institutionnels : assurances, banques, caisses de retraite, sociétés foncières) : ni bradés, ni surestimés, les logement vendus par les investisseurs professionnels qui font le ménage dans leur parc immobilier et procèdent à la vente d'une partie de leurs immeubles locatifs ne sont pas à négliger dans un marché qui repart à la hausse avec une offre qui se raréfie. Les logements vendus ne cachent pas de mauvaise surprise, ils sont accompagnés d'une information fiable et transparente, les immeubles sont bien entretenus et l'atitude des organismes vendeurs est très professionnelle. En contrepartie, les prix sont fixés après étude minutieuse du marché local et tiennent compte de la qualité de l'immeuble et de chaque appartement -mais sans excès - et la marge de négociation est quasi inexistante.

Bien entendu, les locataires en place sont dans une position privilégiée et disposent de nombreux droits, notamment lorsque la vente porte d'un coup sur plus de 10 logements.
Intérêts Privés - 1/11/2000

Loyer, révision, renouvellement du bail : chiffres clés : A paris et dans sa petite couronne, le loyer mensuel moyen des baux commerciaux s'élève actuellement à 16.300 francs pour les commerces non alimentaires et à 12.600 francs pour les commerces alimentaires, révèle une enquête de la CCIP réalisée au premier semestre 2000. Cet écart est lié a priori à la dimension des locaux : 48% des commerces alimentaires ont un superficie inférieure à 50 m2 contre 24 % des autres commerces.

L'étude révèle une relative stabilité et " classicisme " dans l'application des contrats. La durée moyenne est d'au moins 3 ans dans 96% des cas et 81% des loyers sont plafonnés. De même, 60% des contrats ont déjà été renouvelés, dont les deux tiers plus d'une fois. Un tiers des commerçants interrogés ne connaissent pas la date de fin d leur bail, preuve qu'ils n'ont pas l'intention d'y mettre fin…

Le Nouveau Courrier - 1/11/2000

Le président de Gaz de France : la flambée des prix du pétrole coûtera 4 milliards de francs à GDF : faute d'avoir été autorisée à répercuter intégralement sur ses clients la hausse des cours du gaz importé, indexé sur les cours du pétrole, c'est ce que va coûter en termes de diminution de marge la hausse limitée à 13% imposée par le gouvernement. En attendant la hausse de mai prochain, qui devrait selon Pierre Gardonneix être au moins de la même ampleur.
Les Echos - 30/10/2000

Les primes « catastrophes naturelles » vont tripler pour les assureurs français : Après la terrible année 1999, les réassureurs retrouvent le sourire en 2000, pour le moment calme sur le front des sinistres. Mais la facture a été lourde et le rattrapage est sévère. Cela devrait peser sur les primes payées par les assureurs et par contrecoup sur celles des assurés.
Les Echos - 30/10/2000

Le grand sommeil des bâtisseurs de HLM : Sur 600 organismes de HLM, 21 n'ont rien construit depuis 10 ou vingt ans ; on les appelle les « dodus inactifs ». Une centaine d'autres ne construisent qu'à titre symbolique ; ils se contentent de gérer leur parc existant. En Ile de France, qui compte 150 organismes, 80% de la production de nouveaux logements est le fait d'une vingtaine d'organismes. Les raisons invoquées : le prix des terrains, la difficulté d'obtenir des réponses aux appels d'offres auprès des entreprises de BTP qui donnent la priorité aux promoteurs privés ( !) et les financements du logement social inadaptés. A cela s'ajoute le manque de moyens des petits organismes pour entretenir des équipes de recherche et de réalisation : le secteur est victime de la trop grande dispersion des organismes HLM.
Libération - 30/10/2000

Vente de maisons individuelles : Des services à la carte et des méthodes de vente chocs : la façon de vendre la maison individuelle a radicalement évolué ces dernières années ; parmi les nouvelles armes pour séduire la clientèle, les services : financements, assurances, assistances (réparations rapides de plomberie, chauffage etc.), gestion locative, et même une certification de bonne construction (norme de sécurité et de qualité). D'autres, comme Caapaction, envisagent de livrer la maison avec un abonnement téléphonique à prix négocié et ordinateur avec accès gratuit à Internet. Par ailleurs, de nombreuses innovations sont en cours d'expérimentation pour permettre au client de visualiser la maison en fonction des options choisies et même les meubles Enfin, plusieurs constructeurs se lancent dans une stratégie de « niches » : maisons pour seniors, maisons-travail ou écologiques, etc. Il est vrai que le contexte devient pour les constructeurs de plus en plus difficile, alors que le marché s'essouffle et que le manque de sous-traitants et de main d'œuvre qualifiée sur les chantiers se fait cruellement sentir.
Les Echos - 12/10/2000

Vue d'en haut : Les tours d'habitation gardent leurs inconditionnels. Plus c'est haut, plus c'est cher… Très à la mode dans les années 70 et 80, les tours d'habitation à Paris ou autour de Paris ont plus ou moins bien vieilli.
Les étages inférieurs sont rentrés dans le rang. Mais les appartements d'exception situés dans les étages élevés sont toujours très recherchés. Probablement parce qu'on n'en construit plus depuis les programmes lancés dans les années 70. Bien entendu les prix varient avec le quartier mais ils atteignent 33.000 francs le m2 au Front de Seine, et à ce prix la liste d'attente est longue ! Ailleurs, cela va de 13.000 à 18.000 dans le 13è, 14.000 dans le 20è, et 15.000 à la Défense. Le problème, c'est les charges, en raison des contraintes de gardiennage et de sécurité notamment : 1000 francs par mois pour un 3 pièces aux Olympiades (place d'Italie), mais 2300 francs au Front de Seine. Sans compter que ces bâtiments arrivent à un âge où des travaux coûteux seront nécessaires pour leur conservation ! A cela s'ajoutent enfin des charges très élevées pour l'entretien des « dalles » sur lesquelles la plupart sont construites, et qui sont en fait des espaces publics entretenus par des fonds privés, ainsi que bientôt le coût du renouvellement des baux des parkings, car dans la plupart des cas ils ne sont pas en plein propriété ! Alors forcément, cela grève le loyer brut par les deux bouts - modération du loyer à cause des charges locatives et dépenses lourdes à la charge du bailleur - et fait des appartements dans ce type de tours d'assez piètres placements…
Les Echos - 7/10/2000

Les résidences pour étudiant se louent bien mais se revendent mal : Pas de miracle pour les logements pour étudiants vendus comme des produits financiers : les plus-values promises tiennent du mirage. Les investisseurs s'y sont engouffrés à cause des avantages fiscaux : imposition au titre des bénéfices industriels et commerciaux et récupération de la TVA sur le prix d'achat à condition de les louer meublés et les confier à une société de gestion qui délivre des services à caractère hôtelier. Mais les rendements s'avèrent faibles et il n y a pas de marché organisé pour la revente.
Les Echos - 5/10/2000

Taxe sur les logements vacants : 180.000 avis d'imposition envoyés et 76 million de francs récoltés ; avec de nombreuses réclamations quant à la situation de vacance. Maigre bilan pour un impôt dénoncé par l'UNPI comme « injuste, inefficace et absurde ».
Information immobilière - UNPI - 1/10/2000

Transactions : les commerciaux pris dans la toile : Pas une semaine ne s'écoule sans l'annonce de la création d'un nouveau site immobilier censé innover et simplifier la vie des consommateurs ou des professionnels. Mais cette profusion engendre plutôt la confusion. L'offre est atomisée et aucune stratégie n'est vraiment gagnante. Pourtant, les professionnels ne peuvent plus imaginer l'immobilier sans Internet ! Mais aux Etats-Unis, où pourtant les agents immobiliers tiennent le marché autrement qu'en France, on estime qu'Internet fera passer le nombre d'agences de 900.000 à 50.000 ! Chez nous aussi, les bouleversements sont peut-être encore à venir, et l'offensive pourrait venir d'où on ne l'attend pas, lancée par des acteurs extérieurs à l'immobilier ; Carrefour réfléchit très sérieusement à un concept d'agences à bas tarifs, avec un site Internet fédérateur…
Les Echos - 29/9/2000

Les organismes HLM mettent sévèrement en cause leur fédération : selon un sondage SOFRES, 53% des français pensent que les HLM représentent un risque pour la société avec une concentration de gens à problèmes. Les organismes HLM s'inquiètent de cette dégradation de leur image dans le public et reprochent aux dirigeants de l'Union nationale de ne pas être à la hauteur des enjeux.
Les Echos - 22/9/2000

Fioul domestique : la déconvenue de la TIPP : La déconvenue va être sévère pour les français qui ont reporté du 1er au 21 septembre le plein de leur cuve de fioul domestique ; en effet, la baisse de 30% de la TIPP a été plus qu'annulée par la hausse du cours du brut, la facture étant plus lourde après la détaxation que s'ils s'étaient approvisionné début septembre (par exemple pour 3000 litres : près de 800 francs…)
Le Monde - 21/9/2000

HLM: la mixité sociale peine à s'imposer au cœur des villes : Le congrès annuel se penche sur les incitations de l'Etat et attend l'entrée en vigueur de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) ainsi que les lois Chevènement et Voynet portant sur la création de communautés d'agglomérations ; «Malgré les protestations publiques, les propos de tribune, on constate une évolution. Lentement, des maires se font à l'idée qu'ils vont devoir accepter des logement sociaux dans leurs villes», constate Michel Ceyrac, le PDG des 3F, l'un des principaux organismes de HLM.
Libération - 21/9/2000

Amende record pour les banques françaises : Le conseil de la Concurrence a infligé hier plus d'1 milliard de francs d'amandes à plusieurs banques françaises, dont notamment le Crédit Agricole, Société Générale, BNP-Paribas, le Crédit Lyonnais et les Caisses d'Epargne, pour entente illicite sur les renégociations de prêts immobiliers en 1993 et 1994.
Le Figaro économie - 20/9/2000

Vendôme-Rome reprend la totalité du capital d'Auguste-Thouard : Le groupe d'administration de biens, qui possédait déjà 55% du capital du n°1 français du conseil en immobilier d'entreprise, rachète les parts de la famille Andrieu et en devient propriétaire à 100%.
La tribune - 18/9/2000

universimmo.com

Copyright © 2000 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.