LA REVUE DE PRESSE
Semaine du 5 au 11 février 2001

Heureux comme un Italien ou un Allemand en France : Les villes frontalières sont l'objet d'une double convoitise : celle des voisins qui veulent venir s'installer en France et celle des Français qui travaillent au-delà de leurs frontières mais tiennent à rester vivre au pays. Du coup, les prix s'envolent aux marches de l'Hexagone.

Les frontières qui bordent tout le pourtour est de la France ainsi que sa frange sud-ouest n'existent plus matériellement. Et, en janvier 2002, l'euro deviendra pour tous ces pays contigus la monnaie unique. A l'exception, bien évidemment, de la Suisse. Pour autant, au-delà de la meilleure lisibilité des prix affichés dans chaque pays, le marché des villes frontalières risque de rester à deux vitesses. Il y aura toujours d'un côté des voisins désireux d'acheter en France, de l'autre des Français prêts à s'expatrier...

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Les Echos - 2/11/2001

La trêve hivernale signe la fin des expulsions : DÉBUT DE LA TRÊVE hivernale : 1 e r novembre. A partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 15 mars, les autorités ne peuvent plus expulser des logements les locataires qui ne paient pas leur loyer. Jusqu'à hier, des expulsions ont été réalisées. Ainsi une famille de quatre personnes, habitant le XVIII e , a-t-elle été sommée de quitter son logement hier matin. En septembre, pourtant, le Conseil de Paris avait souhaité avancer la date de la trêve hivernale, légalement prévue du 1 e r novembre au 15 mars : le voeu allongeait cette durée d'un mois, en repoussant son commencement au 15 octobre et son terme au 30 mars. En principe, à la lecture du moratoire de la Ville de Paris, appuyé par la charte de prévention des expulsions signée avec la préfecture de Paris au mois de juillet, les expulsions auraient dû diminuer...

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Le Parisien - 1/11/2001

L'immobilier ancien reste actif grâce à une accalmie relative sur les prix : Le Marché du logement ancien va rester soutenu cette année. « Après un petit accès de faiblesse en début d'année, les ventes se sont bien ressaisies avec une progression de 4,7 % entre le second et le troisième trimestre », a indiqué Philippe Audras, président de la Fédération nationale de l'immobilier. Il prévoit ainsi que les transactions vont se maintenir sensiblement au même niveau qu'en 2000, soit aux environs de 605.000... sauf récession...

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La Tribune - 31/10/2001

Le prix des logements en Ile-de-France scruté à la loupe : En quarante ans, la valeur des logements franciliens, rapportée au revenu des ménages, se révèle très stable.

C’est une grande première : les chambres des notaires des différents départements de l’Ile-de-France se sont enfin réunies pour regrouper leurs précieuses statistiques. Jusqu’à présent, la chambre des notaires de Paris ne donnait que les chiffres de la capitale et ceux de la petite couronne. Données effectivement insuffisantes lorsque l’on connaît l’essor de l’immobilier dans certaines communes des Yvelines ou du Val-d’Oise. La faute est aujourd’hui réparée, et cette coordination est symboliquement célébrée par la publication de nouveaux chiffres semestriels à l’échelle de l’Ile-de-France et d’une série d’études historiques particulièrement intéressantes, destinés à analyser la structure du marché immobilier francilien par rapport à l’ensemble du territoire français et sa possible évolution...


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La Vie Financière - 30/10/2001

Léger fléchissement de la construction : Le nombre de permis de construire délivrés en France au 3e trimestre 2001 a chuté de 1,6% par rapport à l'année dernière. En revanche, les mises en chantier ont progressé de 1,1% au cours de la même période. Le secteur des maisons individuelles a affiché une hausse de 0,9%, tandis que celui du logement collectif est toujours en recul...

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Le Figaro - 30/10/2001

Aide au logement en faveur des étudiants : LA CAISSE d'allocations familiales de Paris propose des aides au logement en faveur des étudiants. Pour saisir en ligne les demandes d'aide sur son site Internet (www.caf.fr), des postes sont mis à disposition des étudiants. A la Sorbonne, il est accessible au service d'accueil, rez-de-chaussée, 17 rue de la Sorbonne (V e ), du lundi au vendredi de 10 heures à 18 heures sans interruption. A Jussieu, il est situé à la maison de la pédagogie (face au bâtiment 40), service information, couloir A, rez-de-chaussée, les mardis, mercredis et vendredis, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, et les jeudis de 9 heures à 12 heures. Les étudiants peuvent estimer le montant de leur aide sur Minitel (3615 CAF) ou Internet (www.caf.fr), sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Le Parisien - 30/10/2001

Prudence chez les artisans du bâtiment : Après trois années exceptionnelles de croissance, les artisans du bâtiment prévoient un ralentissement de leur activité en 2001 à environ 1,5% contre 5% l'année dernière. Une conjoncture morose qui incite Jean Lardin, président de la Capeb, à se montrer très critique que le projet de budget du ministère du Logement et à rester vigilant sur la pérennité du taux de TVA réduit à 5,5%...

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Batirama.com - 26/10/2001

L'immobilier peut-il résister au ralentissement économique ? : Pour Patrick Arthus, directeur des Etudes Economiques de CDC Ixis, l'augmentation du chômage et une politique plus sélective des banques dans la distribution du crédit devraient engendrer une stabilisation des prix. Les transactions devraient elles aussi se maintenir et aucune crise majeure n'est, selon lui, à redouter...

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Le Figaro - 26/10/2001

Le 1% logement vient au secours de Toulouse : L'Union d'Economie Sociale pour le Logement (UESL) a arrêté vendredi un dispositif d'aides d'urgence aux sinistrés de Toulouse, en liaison avec le secrétariat d'Etat au Logement. Le gestionnaire du 1% Logement va étendre le prêt "Pass-travaux" au taux de 1,5% par an à toutes les victimes de la ville rose sous certaines conditions. Les demandes de prêts doivent être déposées avant le 31 décembre et les travaux de réparation réalisés avant le 31 décembre 2003. L'UESL étend également aux Toulousains les aides "Loca-Pass" qui permettent de financer gratuitement le dépôt de garantie et de garantir le paiement du loyer et des charges locatives en cas d'impayé. Enfin, l'UESL propose un report gratuit au premier trimestre 2002 des échéances des prêts des CIL/CCI aux organismes HLM qui ne recouvrent pas momentanément le loyer des locataires dont le logement est gravement endommagé.
Les Echos - 26/10/2001

Habiter une boutique, c'est chic : Les magasins transformés en appartements ont pris le relais des lofts. Les "bobos" s'emparent des locaux que libère l'effondrement des commerces.
La crise de l'industrie, à partir de 1975, avait accouché des lofts. A New York, Londres, Paris ou Barcelone, les espaces "libérés" par le déclin manufacturier avaient été aussitôt conquis par des squatters en quête de dimensions nouvelles à la mesure de leurs rêves de vie collective, autant que par de jeunes urbains professionnels (les yuppies) qui voulaient des mètres carrés. L'ambition, comme le dit l'architecte Philippe Demougeot, est désormais "descendue dans la rue". Après les grands locaux industriels, les entrepôts et les docks, c'est au tour du petit commerce, du magasin, de la boutique en rez-de-chaussée de se métamorphoser en logement...

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Le Monde - 25/10/2001

Le nombre de locataires expulsés de leur domicile s'est accru de 22 % en 2000 : La loi contre les exclusions est inégalement appliquée.
La tendance est nouvelle et plutôt préoccupante. Le nombre de locataires expulsés s'est fortement accru en 2000 : 5 936 ménages ont été sommés par la force publique de quitter leur logement, contre 4 866 en 1999 (+ 22 %). Cette statistique avait, certes, déjà augmenté entre 1998 et 1999 mais la progression était deux fois plus faible. Surtout, le nombre de jugements d'expulsion et de commandements à quitter les lieux est nettement reparti à la hausse en 2000 (respectivement + 11,6 % et + 18,6 %) alors qu'il baissait sans discontinuer depuis 1997...

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Le Monde - 24/10/2001

Ile-de-France - La région renforce son action pour le logement social : Le conseil régional renforce son dispositif foncier pour aider le logement social. La région veut aussi faciliter le logement des jeunes Franciliens.
Le conseil régional va renforcer le volet foncier de sa politique de soutien au logement social a annoncé son président, Jean-Paul Huchon, en fin de semaine dernière, lors de la présentation du tome II de l'Atlas francilien consacré au logement...

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La Tribune - 23/10/2001

Les députés ont bouclé les recettes de la loi de finances 2002 : La première partie du budget 2002, celle des recettes, devrait être adoptée demain lors d'un scrutin solennel...

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La Tribune - 22/10/2001

Le budget 2002 de Paris devrait privilégier voirie, logement social et petite enfance : Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), devait présenter, lundi 22 octobre, au conseil municipal, ses orientations budgétaires pour 2002. Les crédits sont en hausse de 25 % à 30 % par rapport au budget primitif. Vendredi, Jacques Toubon, au nom du RPR, a accusé la nouvelle majorité parisienne de "préparer une catastrophe financière". L'exécutif socialiste affirme miser sur "l'optimisation de la gestion de la trésorerie".
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), devait présenter au conseil municipal, lundi 22 octobre, ses orientations budgétaires pour 2002, qui seront débattues en décembre.
Sur fond de stabilité fiscale, l'effort d'investissement en matière de logement social, d'aménagement de voirie et d'équipements pour la petite enfance devrait caractériser ce premier budget en année pleine de la gauche, en hausse de 25 % à 30 % par rapport au budget primitif de 2001...

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Le Monde - 22/10/2001

Pourquoi les logements neufs sont de plus en plus petits : Parce qu'on a construit moins de pavillons en grande couronne et plus de logements dans Paris et sa proche banlieue, les surfaces habitables ont eu une fâcheuse tendance dans notre région à se rapetisser au cours des dix dernières années...

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Le Parisien - 19/10/2001

Pas logés à la même enseigne : selon l'Olap, les loyers augmentent quand les locataires changent : Quand les locataires changent, les loyers grimpent. C'est ce que souligne le rapport annuel de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), organisme chargé de suivre l'évolution du marché locatif dans les départements franciliens. En l'an 2000, signer un bail revenait donc à payer en moyenne 7,7 % de plus que l'occupant précédent, indique l'Olap, qui a scruté un échantillon de 10 000 logements. Cette progression nettement plus forte que l'inflation (1,5 %) arrive après des augmentations déjà sensibles observées en 1999 et en 1998. En trois ans, la hausse des loyers atteint finalement 15 % à Paris et 11 % en banlieue, contribuant à renchérir le coût du logement dans une région où il bat déjà des records...

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Libération - 18/10/2001

Un plan pour éradiquer l'habitat insalubre dans onze départements : Conformément aux engagements qu'elle avait pris il y a six mois, peu après sa nomination au gouvernement (Le Monde des 14 et 25 avril), Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au logement, s'attaque à l'habitat insalubre. Mercredi 17 octobre, elle devait faire une "communication" en conseil des ministres pour présenter un "plan pluriannuel" qui vise à éradiquer "les logements indignes". Onze départements bénéficieront d'un"traitement prioritaire" sur cinq ans : les Bouches-du-Rhône, le Gard, les Hauts-de-Seine, l'Hérault, le Nord, Paris, le Pas-de-Calais, le Rhône, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Var.

Le nombre total de logements concernés n'est pas encore connu avec précision, mais quelques données partielles circulent d'ores et déjà : dans la capitale, environ 700 immeubles – soit environ 12 000 à 14 000 logements – seraient visés ; en Seine-Saint-Denis, le préfet a évoqué un ordre de grandeur – très approximatif – compris entre 10 000 et 20 000 logements, rapporte Denis Burckel, le directeur de cabinet de Mme Lienemann ; dans les Bouches-du-Rhône,"1 000 logements et 1 500 copropriétés dégradées" ont été recensés, d'après un conseiller de la secrétaire d'Etat. Au total, ce sont environ 50 000 habitations qui devraient être rénovées – voire démolies – d'ici à 2006 dans les onze départements cités...

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Le Monde - 17/10/2001

L'actualité accentue le ralentissement du marché du logement : Selon la note de conjoncture du troisième trimestre publiée par Century 21, les attentats du 11 septembre et l'explosion de l'usine chimique AZF de Toulouse ont accentué le ralentissement du marché du logement amorcé au second semestre en raison de la chute de la Bourse.
"Depuis le second semestre, la baisse de la valeur des portefeuilles boursiers a provoqué un ralentissement du marché immobilier. De nombreuses ventes ont été retardées ou annulées à Paris et dans l'Est de la France (...)" , indique Century 21 dans un communiqué...

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Batiactu.com - AFP - 16/10/2001

Des primes pour les candidats à la mixité sociale : L'Etat aidera les ménages modestes à devenir propriétaires en centre-ville et les plus aisés en ZUS.
Mélanger les habitants. Tel est l'objectif de deux mesures - expérimentales par leur taille - que lance le secrétariat d'Etat au Logement, en partenariat avec la Fédération des coopératives de HLM et des professionnels de l'immobilier. Pour favoriser ce croisement entre riches et pauvres, le gouvernement va instituer des primes. Dans un sens, pour aider les ménages modestes à devenir propriétaires en centre-ville, et dans l'autre, pour inciter des familles un peu plus aisées à construire leur pavillon dans des ZUS (zones urbaines sensibles)...

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Libération - 16/10/2001

Crédits immobiliers : profitez de la baisse des taux : La tendance est à la baisse. Les banques répercutent assez rapidement ce repli sur leurs taux révisables. Une bonne nouvelle, d’autant qu’il est facile de faire jouer la concurrence...

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La Vie Financière - 15/10/2001

Les centres-villes ouverts aux ménages modestes : Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au Logement doit signer lundi un accord avec la Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM. Objectif : faciliter l'accession des familles les plus pauvres aux quartiers attractifs. Le projet devrait concerner un millier d'habitations, dont 150 à 200 en Ile-de-France...

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Le Figaro - 15/10/2001

Paris oriente sa politique de logement social vers les beaux quartiers : La nouvelle politique de l'OPAC de Paris risque d'alimenter la polémique avec les élus de droite lors des prochaines séances du Conseil de Paris. Conformément aux engagements pris en faveur du logement social par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, son adjoint au logement, Jean-Yves Mano (PS), a fait adopter, jeudi 11 octobre, par le conseil d'administration de l'OPAC, dont il est le président, une douzaine de projets d'acquisitions d'immeubles. Tous, sans exception, sont situés au centre et à l'ouest de Paris, autrement dit dans des quartiers où les logements sociaux se comptent, parfois, à peine par dizaines...

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Le Monde - 13/10/2001

Le marché de l'immobilier résiste en dépit des incertitudes : Les professionnels du secteur l'affirment haut et fort : les tragiques événements du 11 septembre dernier n'entravent pas la bonne marche des ventes. Une stabilisation des prix et des taux de crédit en baisse permettent de ne pas entamer l'intérêt des Français pour la pierre...

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Le Figaro - 12/10/2001

Le rééquilibrage de la composition sociologique des cités, un objectif difficile à atteindre : Face aux politiques de démolition, Didier Lapeyronnie, sociologue et professeur à l'université Bordeaux-II, se montre très réservé. "Les démolitions traduisent une certaine impuissance et sont mises en œuvre quand on ne sait plus quoi faire d'autre", estime-t-il. Certaines d'entre elles ne sont pas "inutiles", mais, d'après Didier Lapeyronnie, elles visent des objectifs qui ne correspondent pas toujours aux aspirations des habitants.
"Vous vous rendez compte de la violence que ça représente pour eux ?, observe-t-il. C'est un peu de leur vie qui s'écroule." ...

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Le Monde - 12/10/2001

La pierre française résiste à la crise internationale : Au lendemain des attentats de New York et Washington, les professionnels de l'immobilier ont craint de vivre une nouvelle version de la guerre du Golfe lorsque les transactions s'étaient brutalement interrompues. Sur le coup, les acheteurs ont certes suspendu leurs démarches. Mais il semble prématuré de crier au krach.

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Les Echos - 12/10/2001

Peu d'annulations de projets d'achat suite à la loi SRU : Mise en place dans le cadre de la loi SRU, la nouvelle réglementation censée renforcer la protection des consommateurs et les prémunir contre des achats impulsifs lors de l'acquisition d'un logement ancien, ne s'est pas traduite par une multiplication des annulations de projets...

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Batiactu.com - AFP - 11/10/2001

Lienemann signe la nouvelle convention du 1% logement : C'est jeudi en fin de journée que le Secrétaire d'Etat au Logement Marie-Noëlle Lienemann a signé avec Louis Pelloux, président de l'Union d'économie sociale pour le logement, la nouvelle convention fixant l'usage du 1% logement pour les années 2002 à 2006. Ce texte est l'aboutissement de longs pourparlers entre les professionnels du bâtiment et de l'immobilier d'une part, les services de l'Etat d'autre part. Les professionnels du 1% ont fini par sauver les meubles et, par la même occasion, à s'engager dans une démarche nouvelle de participation au renouvellement urbain.

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Les Echos - 11/10/2001

Les prix des logements franciliens marquent le pas : La hausse des prix a nettement ralenti au deuxième trimestre à Paris et sur la petite couronne, selon les derniers chiffres de la Chambre des notaires de Paris. Mais les progressions enregistrées sur plusieurs arrondissements parisiens ainsi que sur plusieurs communes limitrophes n’en restent pas moins impressionnantes...

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La Vie Financière - 9/10/2001

Londres et Paris plébiscitées par les chefs d'entreprises : Pour les entreprises désireuses de s'implanter en Europe, Londres, reste, malgré le coût élevé du mètre carré, leur ville favorite, suivie par Paris, avantagée par sa position "au coeur du marché" mais pénalisée par le "climat politique", selon la dernière étude du cabinet immobilier Healey and Baker.

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Batiactu.com - AFP - 8/10/2001

Plan de rénovation urbain : les HLM se mobilise : L'Union nationale des fédérations d'organismes HLM assure de sa "mobilisation" afin de mettre en oeuvre les mesures en faveur des villes, annoncées par le gouvernement. Elles concernant notamment le programme de renouvellement urbain et l'amélioration des aides à la prise en charge des coûts sociaux du relogement.
Les HLM qui logent environ 10 millions de personnes dans 3,5 millions d'habitations se sont également félicité de l'affectation de 460 millions d'euros (3 milliards de francs) sur des fonds du 1% et destinés à la démolition.
Le Moniteur - 4/10/2001

Jean-Marie Plessy: "Je ne suis pas inquiet pour l'avenir" : La Chambre des notaires de Paris, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis compte 480 professionnels qui accueillent chaque année dans leurs études 3 millions de clients. Elle établit annuellement 350.000 actes, dont 120.000 correspondant à des transactions immobilières et foncières, et a réalisé en 2000 un chiffre d'affaires global de 600 millions d'euros (3,9 milliards de francs) et traité plus de 75 milliards d'euros de capitaux (492 milliards de francs). Elle dispose aujourd'hui d'une banque de données, avec 2 millions de références de ventes immobilières, et d'un centre d'information ouvert au public où sont dispensées près de 20.000 consultations gratuites par an. Elle procède également chaque mardi à des ventes aux enchères de biens immobiliers qui ont généré l'année passé un montant de 91 millions d'euros (600 millions de francs). Président de la Chambre des notaires de Paris, Jean-Marie Plessy se montre confiant sur la conjoncture...

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Les Echos - 4/10/2001

Les notaires confirment la pause de l'immobilier à Paris : Les chiffres du 2e trimestre publiés mercredi matin par la Chambre des notaires de Paris confirment le diagnostic du début de l'année: l'activité immobilière reste soutenue dans la capitale grâce à un redéploiement en proche banlieue, mais elle enregistre une pause réelle. Ainsi, le chiffre d'affaires du 2e trimestre a reculé de 9,9% par rapport à la même période de l'an 2000, à 7,1 milliards d'euros (46,6 milliards de francs). Selon les notaires parisiens, cette baisse est "à relativiser" dans la mesure où elle porte sur les immeubles entiers (-22%), les locaux d'activité (-43%) et les terrains à bâtir (-14%). "Cette baisse n'est pas non plus le fait d'une baisse des prix, mais d'une diminution du nombre de terrains ou de la taille importante des opérations vendues", expliquent-ils...

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Les Echos - 3/10/2001

"Il n'y a pas de canard boiteux parmi les foncières cotées" : Entretien avec Benoît Faure-Jarrosson, analyste chez Fideuram Wargny.

La Tribune. - Comment interprétez-vous les résultats semestriels des foncières ?

Benoît Faure-Jarosson.- Ils sont en ligne avec les prévisions, conformément à l'inertie propre à ce secteur. Les foncières se distinguent en effet par les contrats longs qui les lient à leurs clients. Les baux neufs marquent certes le pas sur les records affichés en 2000. Mais ces loyers demeurent bien supérieurs aux revenus moyens des foncières qui conservent donc un potentiel d'appréciation de leurs loyers. A la marge, on a pu prendre connaissance de retard de livraison dus aux conditions climatiques du printemps chez Silic, Simco et Gecina, mais cela n'aura d'impact qu'en 2002. On notera également la poursuite des arbitrages chez Gecina et Foncière Lyonnaise qui se recentrent sur les bureaux. ...

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La Tribune - 2/10/2001

Le gouvernement veut multiplier les démolitions de HLM dans les cités difficiles : Lors du comité interministériel des villes, Lionel Jospin a annoncé que 10 000 logements seraient détruits en 2001 et 15 000 en 2002, contre environ 5 000 par an dans la dernière décennie. La réhabilitation des tours et barres s'étant révélée très onéreuse et peu fructueuse, l'Etat affirme vouloir "en finir avec les cités-dortoirs"
Pour "casser les ghettos" et changer la vie dans les banlieues "sensibles", des centaines de barres et de tours seront rayées de la carte. C'est en tout cas l'objectif du gouvernement de Lionel Jospin, qui souhaite démolir un nombre croissant de logements dans les quartiers populaires. Le comité interministériel des villes (CIV), que le premier ministre devait présider, lundi 1er octobre, à l'Hôtel Matignon en présence d'une vingtaine de ministres, devrait être l'occasion de réaffirmer cette priorité...

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Le Monde - 2/10/2001

Jospin veut changer les banlieues : Le gouvernement a présenté lundi un plan de 35 milliards de francs sur cinq ans pour améliorer la qualité de vie dans les quartiers en difficulté.
A sept mois de l'élection présidentielle, Lionel Jospin a présenté lundi à Trappes (Yvelines) un vaste plan de 35 milliards de francs (5,34 milliards d'euros) sur cinq ans pour les quartiers en difficulté...

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Le Nouvel Obs - 2/10/2001

Le gouvernement s'attaque aux ghettos : L'objectif est de démolir 30 000 logements HLM par an et de reloger les habitants.
La politique de la Ville passe à la vitesse supérieure. Hier, au terme du Comité interministériel de la ville (CIV), Lionel Jospin a tourné la page du traitement urbain fondée essentiellement sur la simple réhabilitation de tours et de barres. Le Premier ministre a acté une politique beaucoup plus radicale qui met nettement le cap sur la démolition d'immeubles HLM...

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Libération - 2/10/2001

Le gouvernement s'apprête à redéfinir l'usage du 1% logement : Les professionnels du 1% logement viennent de sauver les meubles et, par la même occasion, s'engagent dans une démarche nouvelle de participation au renouvellement urbain. Menacés par le projet de Bercy de prélever à nouveau dans leurs caisses, les organismes gestionnaires de la participation des employeurs à l'effort de construction viennent d'obtenir la signature d'une nouvelle convention qui doit être officialisé dans les jours qui viennent...

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Les Echos - 28/9/2001

Paris propose son projet urbain aux communes de la banlieue : Un programme d'aménagement englobant la proche couronne élaboré par la nouvelle municipalité parisienne sera présenté au comité interministériel des villes, lundi 1er octobre. Une démarche regardée d'un œil critique par le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon...

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Le Monde - 27/9/2001

Toulouse reloge ses sinistrés et prépare sa reconstruction : Dix mille logements locatifs ont été endommagés : 800 familles sont à reloger dans l'urgence. Le gouvernement débloque une aide de 40 millions de francs. Les propriétaires privés et les bailleurs pourraient accéder à des subventions spécifiques pour les travaux de réhabilitation...

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La Tribune - 26/9/2001

L'implantation des sites, enjeu politique : Les anciennes usines sont prises dans le développement en continu des villes. Le pouvoir de décision échappe aux techniciens pour devenir un enjeu politique.

Construire les usines à l'écart des villes, là où elles n'offriraient ni dangerosité ni nuisance : l'idée est plus que jamais du domaine de l'utopie dans une époque de croissance urbaine galopante. Ce qui était hier implanté dans la première banlieue est aujourd'hui totalement englobé dans la métropole...

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La Tribune - 25/9/2001

Constituer un capital en temps de crise : Dossier. 94 % des ménages détiennent un bien immobilier ou des actifs financiers. Selon l'âge, les choix d'épargne diffèrent.
Mettre de l'argent de côté est une des péoccupations des Français, particulièrement dans le contexte troublé que nous traversons. Si l'on se réfère à la dernière enquête menée sur le patrimoine des particuliers par l'Institut national de la statistique et de l'économie (Insee), aujourd'hui les ménages qui ne détiennent ni bien immobilier ni actif financier (hors comptes chèques) ne sont plus que 6 % contre 10 % en 1986...

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Le Monde - 24/9/2001

Le neuf marque le pas : Si les prix affichaient à la fin du premier semestre une hausse de 8 à 10% sur un an, le ralentissement des ventes a commencé dès le 3e trimestre 2001. Les délais de commercialisation des petites surfaces s'allongent et la demande s’oriente essentiellement vers les grands appartements familiaux...

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Le Figaro - 21/9/2001

Trois questions à Marie-Noëlle Lienemann : Alors que le budget du Logement, en hausse, se veut porteur d'une "ambition raisonnable", la secrétaire d'Etat au Logement annonce en exclusivité au Moniteur quelles sont ses priorités pour 2002 ainsi que les dossiers qu'elle compte pousser durant les six prochains mois...


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Le Moniteur - 21/9/2001

Le dispositif fiscal Besson est renforcé pour soutenir le logement : Si l'Equipement et les Transports se taillent la part belle du budget global 2002 (23,4 milliards d'euros), avec une hausse de 5 %, les crédits disponibles affectés à l'Urbanisme et au Logement demeurent quasi stables par rapport à la loi de finances 2001.

Le ministre Jean-Claude Gayssot et sa secrétaire d'Etat au logement, Marie-Noëlle Lienemann, ont obtenu une hausse de 2,7 % (hors aides à la personne), la priorité étant donnée à une augmentation de 10 % du nombre de logements HLM en 2002. De la même manière, le nombre de démolitions doit atteindre un rythme de 15.000 en 2002, avec le triplement des crédits, qui s'élèveront à 76 millions d'euros en 2002. Le gouvernement a ainsi décidé d'augmenter les dépenses pour soutenir le secteur du bâtiment de l'ordre de 3 %, à 1,98 milliard d'euros, notamment en maintenant l'accès à la propriété pour les familles défavorisées grâce au financement de 110.000 « prêts à taux zéro » malgré l'opposition de Bercy à ce système. A cette mesure s'ajoute une subvention accordant 10.700 euros aux ménages défavorisés. Enfin, dans le cadre de l'amortissement Besson, des dispositions fiscales visent à développer les locations sociales dans le parc privé : les bailleurs personnes physiques verront leurs déductions fiscales majorées (de l'ordre de 50 %), et les associations agréées seront exonérées de la contribution sur les revenus locatifs...

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La Tribune - 20/9/2001

Budget 2002: Trois mesures pour le logement social : A l'occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2002, le gouvernement a précisé mardi les trois grandes mesures retenues pour favoriser le logement social en France. A noter que l'objectif de construction de nouveaux logements sociaux est porté à 55.000 pour l'année prochaine, contre 50.000 en 2001, et que les crédits affectés aux démolitions de logements HLM sont multipliés par 3 pour atteindre 76 millions d'euros pour 15.000 démolitions en 2002. Le gouvernement prévoit par ailleurs de porter les crédits consacrés à l'amélioration des conditions de vie dans les "zones urbaines sensibles" de 15 millions d'euros en projet de loi de finances 2001 à 45 millions d'euros en 2002...

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Les Echos - 18/9/2001

Logement ancien : la fin de l'euphorie : Après avoir flambé, les prix de ce type de produit semblent se stabiliser. Néanmoins, les prochains mois devraient être synonymes d'incertitude. En effet, les récents événements tragiques aux Etats-Unis, conjugués avec l'échéance de l'élection présidentielle et l'arrivée de l'euro, auront des répercussions sur le marché...

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Le Figaro - 14/9/2001

A louer à Paris, trois-pièces... en hausse de plus de 7 % : Les loyers de la région parisienne restent orientés à la hausse malgré un dispositif d'encadrement qui touche 56 villes de plus...

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Les Echos - 14/9/2001

Hausse modérée des loyers : Au cours du premier semestre 2001, selon les données de la Fnaim (Fédération qui rassemble les agents immobiliers), les loyers des maisons et appartements en France ont progressé en rythme annuel de 1,3 % alors que, pour la même période en 2000, on était sur un rythme de 3,6 %...

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La Tribune - 12/9/2001

Les promoteurs immobiliers inquiets pour 2002 : Après cinq années de forte croissance des ventes de logements neufs en France, couronnées par un crû exceptionnel en 1999 avec 101.500 transactions, l'exercice 2000 avait marqué le pas avec 75.000 ventes. Un chiffre qui devrait être atteint cette année, mais qui n'empêche pas les promoteurs immobiliers de s'alarmer. En publiant hier les chiffres du premier semestre, la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC) a fait état d'un net ralentissement. Certes, les ventes de logements neufs ressortent en progression de 11% sur les six premiers mois de 2001, à 40.300 opérations, mais le deuxième trimestre s'inscrit en "léger retrait" et le marché connaît "un certain tassement" au troisième trimestre. "Cela laisse supposer que nous connaîtrons un deuxième semestre moins convenable. Pour 2002, nous sommes beaucoup plus perplexes et inquiets que nous l'étions en début d'année", a déclaré Henri Guitelmacher, président de la FNPC...

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Les Echos - 12/9/2001

Bataille autour du 1% logement : Le ministère des Finances n'obtiendra pas la rallonge de 4,8 Mds de francs qu'il entendait prélever sur le «1% logement». Un compromis a été dégagé : l'an prochain, le gouvernement percevra 3 Mds de francs de subventions pour la destruction de HLM et de bonification de prêts de renouvellement urbain accordés par la Caisse des dépôts...

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Le Figaro - 11/9/2001

Forte hausse des loyers parisiens : A Paris, on ne trouve plus rien à louer à moins de 100 francs le mètre carré mensuel (15,24 euros), même dans les arrondissements populaires", indique la responsable de l'agence Agifrance. Les bailleurs saisissent l'occasion d'un changement de locataire pour augmenter les prix : l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (OLAP) chiffre la hausse à 7,7 %, en 2000, pour Paris intra-muros, contre 4,3 % en 1999, et à 5,7 % en proche banlieue, contre 3,1 %. Mais la hausse s'est emballée au premier semestre. "J'ai reloué sans difficulté un quatre-pièces 1 000 francs de plus par mois, soit 9 000 francs", reconnaît un administrateur de biens. La foncière Simco a majoré les loyers de près de 2 000 logements reloués courant 2000 de 10 % à 13 %. Une autre foncière de poids admet une hausse moyenne de 20 % entre deux locataires. La taxe de droit au bail, de 2,5 %, supprimée en deux étapes en 2000 et 2001 a donc été allégrement absorbée au profit des bailleurs...

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Le Monde - 8/9/2001

Paris ne flambe plus : Un peu partout dans la capitale, les prix se stabilisent, au grand désespoir des propriétaires...

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Le Nouvel Observateur - 7/9/2001

Dossier spécial immobilier : Le marché se cherche : à défaut de baisser dans leur ensemble, les prix plafonnent, et les acheteurs avertis obtiennent déjà des remises substantielles. Mais l'avenir est plein d'inconnues. Car demain les élections, l'euro, les taux d'intérêt, la Bourse..., tout cela peut entraîner une nouvelle récession. A l'instar de la croissance économique, le cycle de hausse est-il déjà terminé ? Les avis des experts. Et nos conseils pour tirer votre épingle du jeu dans une conjoncture incertaine...

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Le Nouvel Observateur - 7/9/2001

Lyon : ici tout est possible : Attirés par la qualité de la vie, de bons gisements d’emplois et d’excellentes structures scolaires et universitaires, de nouveaux habitants affluent. Le marché de l’immobilier prospère, mais les prix restent sages. Jugez plutôt...

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Le Nouvel Observateur - 7/9/2001

Lille La vieille vous salue bien : En vingt ans, la ville a donné l’image exemplaire d’une renaissance, dans le respect scrupuleux de son patrimoine légendaire. Ses infrastructures nouvelles en font le phare du nord de l’Europe. Et son marché immobilier résiste au vertige haussier...

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Le Nouvel Observateur - 7/9/2001

Strasbourg La force tranquille : Après une période d’euphorie, le marché revient sur terre. L’activité reste soutenue, les prix progressent, mais sagement, et de nouveaux habitants continuent d’affluer. La capitale alsacienne se porte bien, merci...

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Le Nouvel Observateur - 7/9/2001

Les prix se calment, profitez-en : Les vendeurs semblent un peu plus raisonnables. Les offres sont plus nombreuses. Et les acheteurs sont mieux placés pour négocier.
Dans la capitale. Selon l'observatoire de la Fnaim, les ventes ont connu un net recul au premier semestre de 2001, à Paris comme en province...

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L'Express - 6/9/2001

Les prix dans 360 villes : Département par département, et notamment dans les grandes villes, combien coûtent en moyenne les maisons et le mètre carré dans les appartements anciens et neufs? Avec 600 000 mutations immobilières réalisées chaque année dans leurs études, les notaires disposaient d'une mine d'informations sans égale sur le marché français. Désormais, ces informations sont systématiquement collectées. Et, pour la première fois, LEXPRESS.fr publie ainsi des centaines de chiffres exclusifs, tirées des bases de données du notariat. Pour y accéder, cliquez sur l'image ci-dessous (plug in flash indispensable)...

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L'Express - 6/9/2001

Toulouse La ville où tout se passe : Il y a les briques roses, bien sûr, le patrimoine architectural unique, le pôle universitaire, les industries de pointe, mais aussi une incomparable douceur de vivre. La quatrième ville de France est devenue la plus recherchée...

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Le Nouvel Observateur - 6/9/2001

La propriété prend le pas sur la location en Europe : La tendance à devenir propriétaire de son logement s'est accélérée en Europe et ce sont les Espagnols (80%) qui sont le plus souvent propriétaires de leur habitation (80%), suivis par les Grecs et les Italiens.

La France se situe dans une position médiane avec 55% de propriétaires, nous apprend également l'enquête Economie et Statistiques de l'INSEE diffusée jeudi. Traditionnellement ce sont dans les pays d'Europe du sud où se concentrent le plus de propriétaires, mais depuis les années 80 la tendance s'est modifiée et le parc de propriétaires s'est accru partout.

Au Royaume-Uni, sous l'effet d'une politique économique très libérale poussant les occupants à devenir acquéreurs de leur logement, le parc de détenteurs a augmenté très vite depuis 20 ans et atteint aujourd'hui le taux de 67%. Dans le groupe des pays médians, on trouve avec la France, les Pays-Bas, le Danemark et l'Autriche...

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Dernières Nouvelles d'Alsace - 5/9/2001

Les maires préoccupés par la crise : VIEILLISSEMENT de la population, exclusion croissante de certaines catégories de la population, émergence de la violence urbaine. Les communes se trouvent au centre de toutes les fractures de la société française : c'est sur leur territoire que surgissent ces difficultés, c'est elles qu'on interpelle de plus en plus souvent pour les résoudre. Où et comment trouver de nouvelles recettes lorsque les besoins, notamment sociaux, augmentent et que les ressources doivent être maîtrisées : telle est la question implicite soulevée par le « baromètre financier des communes », le quatrième du genre depuis 1997, réalisé en juin dernier par la Caisse nationale des caisses d'épargne et l'Association des maires de France (AMF). Un premier constat s'impose : grâce à la reprise économique (encore sensible ces derniers mois) et à la professionnalisation des équipes municipales, les communes ont nettement amélioré leurs comptes d'exploitation...

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Le Parisien - 5/9/2001

Bourdais sous pavillon américain : L'Américain Insignia Financial Group, l'un des 3 leaders mondiaux de conseil en immobilier d'entreprise, a annoncé le rachat du numéro 2 français. Le montant de la transaction pourrait s'élever à 55 M d'euros. Jean-Claude Bourdais, présidence du groupe, gardera la tête du conseil d'administration de la société qui prendra le nom d'Insignia Bourdais...

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Le Figaro - 29/8/2001

Hausse des ventes de logements neufs : La progression est de 5,2% au 2e trimestre 2001 par rapport au 2e trimestre 2000. Le nombre d'autorisations de construire en mai, juin et juillet a fléchi de 1,8% par rapport à la même période de 2000, alors que les mises en chantier ont progressé de 7%...

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Le Figaro - 28/8/2001

Les immeubles réquisitionnés en 1995 transformés en logements sociaux : En juin dernier, Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au logement annonçait la réquisition de 146 logements à Paris sur un total de 308 logements et 120 chambres en Ile-de-France (voir Le Moniteur du 22 juin page 31).
Entre 1995 et 1997, 42 immeubles (811 logements) avaient déjà été réquisitionnés dans la capitale pour loger des familles en difficulté, appartenant principalement à des institutionnels (14 au CDR, 7 au GAN, 7 aux AGF) et situés pour la majorité d'entre eux dans les arrondissements du centre ou de l'ouest.
En principe, au-delà d'une période de 5 à 7 ans, ils auraient dû être restitués libres de toute occupation à leur propriétaire. Mais les pouvoirs publics ont décidé de pérenniser leur statut social...

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Le Moniteur - 28/8/2001

Pénurie de locations pour la rentrée : Il est de plus en plus difficile de trouver un logement à louer à Paris. Il y a, selon une revue spécialiste de l'immobilier, davantage de candidats à la location et moins de logements disponibles. Au moment de la rentrée universitaire, la pénurie se fait particulièrement sentir. Avec la fin de la flambée des prix de la pierre de ces dernières années, les propriétaires préfèrent, en effet, vendre plutôt que louer. Les offres de vente ont augmenté de plus de 4,5 % sur Paris et la banlieue dans les douze derniers mois, alors que celles de location ont diminué de 28 % en trois ans. En 2001, les prix de location devraient pourtant augmenter de 2 % à 3 %, maximum autorisé par loi à la hausse de l'indice des coûts de construction. Le prix moyen du mètre carré était, en 2000, de 99 francs...

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L'Humanité - 27/8/2001

Immobilier : un marché à deux vitesses : Les transactions hexagonales marquent le pas. Au 2e trimestre 2001, le nombre d'acquéreurs était en baisse de 10 % par rapport à l'an passé. En revanche, l'offre étant bien inférieure à la demande, les loyers flambent. Leur progression atteint 4 % en province, 5,5 % en région parisienne et 8 % à Paris...

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Le Figaro - 27/8/2001

Quel logement pour 5 000 francs par mois ? : Un deux pièces de 35 m2 à Paris contre 130 m2 à Pau : l'étude réalisée par le réseau Century 21 n'offre pas de grandes surprises quant aux écarts de prix à la location entre la capitale et la province. Reste la question de l'achat qui peut se révéler intéressant dans certains cas. Explications...

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Le Figaro - 27/8/2001

En rejetant la demande d'un mal-logé, un office HLM a commis une "erreur de droit" : C'est une décision rare qui donnera peut-être des idées aux mal-logés. Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a estimé, dans un jugement rendu le 6 juillet, que l'office public d'HLM Versailles Habitat avait "commis une erreur de droit" en rejetant la demande de la famille Taga Fosso, dont les ressources étaient jugées "insuffisantes". Le bailleur aurait dû prendre en considération le "caractère d'urgence" de cette candidature, au lieu de l'examiner sous la seule aune de la solvabilité...

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Le Monde - 27/8/2001

La demande de logements se stabilise, selon l'Insee : Selon les dernières données conjoncturelles de l'Insee portant sur le secteur immobilier, la demande en logements à acheter ou à louer s'est stabilisée au deuxième trimestre. Les promoteurs immobiliers interrogés par l'institut de conjoncture au mois de juillet font été d'une faible évolution de la demande de logements neufs à acheter. "Après avoir fortement diminué au trimestre précédent, leurs stocks de logements invendus auraient nettement augmenté au deuxième trimestre de 2001", indiquent les professionnels...

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Les Echos - 6/8/2001

Mieux se protéger contre la foudre : Plus de 3 000 impacts de foudre atteignent en moyenne chaque jour la France. Laisser votre maison exposée peut être dangereux et coûteux. Paratonnerres et parafoudres permettent d’éviter les dégâts...

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Dossier Familial - 1/8/2001

Le marché du logement retrouve la raison : Pour 2001, les transactions de l'immobilier ancien ne devraient progresser que de 1,5 %. La hausse des prix est revenue à 7 % et les ventes de logements neufs enregistrent également une détente...

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La Tribune - 1/8/2001

La construction se stabilise à un niveau d'activité encore élevé : 307.000 logements devraient être construits cette année contre 311.000 l'an passé. L'activité du logement neuf pourrait se réduire de 1,5 %. Si 10.000 emplois ont été créés au premier semestre, les effectifs devraient maintenant se stabiliser...

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La Tribune - 1/8/2001

Le succès du prêt à taux zéro se confirme : Six ans après sa création, le succès du prêt à taux zéro (PTZ) ne se dément pas. Cette formule de financement a permis l'an dernier à 110 000 ménages modestes de devenir propriétaires de leur logement pour un montant prêté de 11,6 milliards de francs et un coût total d'opérations financées de 75 milliards, selon un récent bilan du Fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété (FGAS). Les ménages bénéficiaires sont composés de trois personnes et plus, disposant d'un revenu mensuel compris entre deux et trois fois le Smic avec un taux d'apport inférieur à 5 %. L'emprunteur a en général entre 25 et 35 ans. Il est ouvrier ou employé. Le coût moyen d'une opération immobilière financée à l'aide d'un PTZ est de 677 000 francs pour une surface moyenne de 100 mètres carrés pour les maisons individuelles et de 70 à 88 mètres carrés pour les appartements...
La Vie Financière - 27/7/2001

Faites surveiller vos logements pendant vos vacances : Depuis début juillet et jusqu'à la fin du mois d'août, la police parisienne se propose de surveiller votre logement dans le cadre de l'opération tranquillité vacances. A condition que vous signaliez vos dates d'absence au commissariat central de votre arrondissement ou à l'unité de police de quartier (UPQ) dont vous dépendez, au moins 48 heures avant votre départ, un équipage de police patrouillera régulièrement aux abords de votre appartement...

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Le Parisien - 24/7/2001

Les doubles victimes de la tempête de 1999 : 20 000 personnes ont vu leur assurance faire faillite et ne seront pas indemnisées. Dans cette petite copropriété de Neuilly-sur-Seine, les habitants honoraient scrupuleusement depuis des années le contrat d'assurance de leur immeuble. En décembre 1999, la tempête a frappé. Elle a jeté à terre une grosse partie de la toiture. Le coût des travaux a été estimé à 111 566 F. Les habitants et leur syndic se sont tournés vers GAE (Groupe d'assurances européennes). Mais entre-temps, l'assureur avait été mis en liquidation judiciaire. Ce sont donc les six copropriétaires qui ont dû payer entre 15 000 et 22 000 F chacun, en fonction de la taille de leur appartement.

Ils ne sont pas les seuls dans cette situation. Selon la Cnab (la Confédération nationale des administrateurs de biens), une organisation professionnelle de syndics de copropriété, les faillites de sociétés d'assurance ont laissé sur le carreau près de 20 000 personnes. Depuis trois ans, de nombreux assureurs ont été mis en liquidation judiciaire. Avant GAE, il y a eu ICS-Assurances-Sprinks et ICD. Ces sociétés avaient pour spécificité d'être présentes dans le secteur de la copropriété ou du bâtiment. Plus récemment, Independent Insurance - le géant britannique de l'assurance qui a développé ses activités en France - a aussi été mis en liquidation...

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Libération - 23/7/2001

Frais d'achat à la hausse : Les récentes garanties accordées à l'acquéreur (superficie du lot de copropriété, absence de termites, de plomb, d'amiante, description des parcelles...) multiplient le nombre de pages de l'acte de vente et en augmentent les annexes. Or, sur chaque page, le fisc perçoit 20 F sous forme de timbre fiscal...

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Intérêts Privés - 20/7/2001

35 logements vacants seront réquisitionnés : LA SECRÉTAIRE d'Etat au logement, Marie-Noëlle Lienemann, vient d'annoncer une deuxième vague de réquisitions de logements vacants. La première, lancée il y a un mois, concernait 450 logements situés à Paris et en petite couronne. Cette fois-ci, l'Etat prévoit d'en réquisitionner 370 autres, dont 35 dans le département de l'Essonne. Destinés aux mal-logés, ils appartiennent uniquement à des « personnes morales » (banques, assurances, etc.). Les particuliers ne seront pas touchés...

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Le Parisien - 20/7/2001

Marseille démarre la plus grande opération privée de l'Hexagone : Un an après avoir racheté le patrimoine immobilier de Danone rue de la République, à Marseille, la société P2C Immobilier (P2CI) lance un programme de réhabilitation d'envergure qui va s'étaler sur dix ans. Le projet prévoit 500 millions de francs d'investissement (76,2 millions d'euros) pour rénover 120 immeubles avec 1.320 logements et 300 commerces, représentant plus de 133.000 m2. En juin 2000, P2CI, filiale du groupe P2C créée par l'industriel strasbourgeois Pierre Schoen, avait acheté cet ensemble immobilier pour 478 millions de francs (72,9 millions d'euros). « C'est la plus grosse opération de réhabilitation et de rénovation urbaine privée en France », assure Jean-Michel Guénod, directeur de l'opération d'aménagement public Euroméditerranée (Epaem) au coeur de laquelle se trouve la rue de la République...

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Les Echos - 20/7/2001

Chiffre d'affaires en hausse pour Euro Disney : Euro Disney annonce 265,9 millions d'euros de chiffre d'affaires au titre du deuxième trimestre 2001, en progression de 4,4%.

L'activité immobilière constitue manifestement un gisement de croissance pour Euro Disney. A plusieurs reprises cette année, la société d'exploitation du parc Disneyland Paris n'en a pas fait mystère, chiffres à l'appui. Le constat se vérifie à nouveau à l'occasion des premiers résultats communiqués par le groupe au titre du deuxième trimestre 2001...

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La Tribune - 19/7/2001

Les ménages détiennent la quasi-totalité du patrimoine national : La france était riche d'un patrimoine national de 5 992 milliards d'euros (39 305 milliards de francs) à la fin de l'année 2000, et sa progression s'est accélérée entre 1999 et 2000, selon une étude de l'Insee et de la Banque de France - uniquement en euros - publiée mardi 18 septembre ("Le Patrimoine national entre 1995 et 2000", Insee première, n° 804). Cette richesse, qui prend en compte les actifs des ménages, des entreprises et de l'Etat (partiellement), représente plus de quatre ans de produit intérieur brut (PIB)...

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Le Monde - 18/7/2001

L'Ile de France veut plus de HLM : L'Etat vient de signer avec des constructeurs de logements sociaux 22 contrats de relance pour accélérer le rythme de construction de HLM en Ile-de-France et s'est engagé à réaliser dans cette région près de 10.000 nouvelles HLM sur la période 2001-2003.
Ces contrats ont été conclus grâce aux nouvelles mesures financières annoncées en mars et qui permettent aux promoteurs de logements de mieux équilibrer leurs opérations...

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Le Moniteur - 18/7/2001

Lienemann lance une deuxième vague de réquisitions : "La lutte contre l'exclusion passe par le respect du droit au logement", a rappelé mercredi matin Marie-Noëlle Lienemann, Secrétaire d'Etat au Logement, à l'occasion de la présentation du programme de prévention et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale par Elisabeth Guigou, ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Madame Lienemann a annoncé une deuxième vague de réquisitions, conformément à ce qu'elle avait prévu ces dernières semaines. Ces nouvelles dispositions font suite à une première salve de 428 réquisitions en juin dernier...

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Les Echos - 18/7/2001

Montagne : les stations où l'hiver passe l'été : Pâturages et randonnées l'été, cimes blanches et ski l'hiver : deux saisons à tarifs très différents à la location. A l'achat, un prix unique qui atteint des sommets dans les stations alpines renommées. Et, pour l'investisseur, une plus-value assurée dans les stations stars de la neige qui affichent complet en hiver...

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Les Echos - 13/7/2001

Le gouvernement envisage de laisser aux maires une plus grande liberté pour fixer la taxe d'habitation : Le serpent de mer de la réforme de la taxe d'habitation pourrait bien ressurgir sur le plan local. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur, et Florence Parly, secrétaire d'Etat au budget, ont présenté, jeudi 12 juillet, devant le Comité des finances locales, composé d'élus, une note de quinze pages sur la réforme de la fiscalité locale que Lionel Jospin s'est engagé, à plusieurs reprises, à mener à bien...

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Le Monde - 12/7/2001

Le marché francilien marque une pause : La chambre des Notaires de Paris le confirme : le ralentissement du marché immobilier est bien réel dans la région parisienne. Sur les cinq premiers mois de l'année, la baisse du nombre de transactions est de 4,6% par rapport à la période correspondante en l'an 2000...

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Le Figaro - 9/7/2001

La vente du domaine privé servira au logement social : Engagée en 1996, la vente du domaine immobilier privé de la Ville de Paris se poursuivra sous la mandature Delanoë. « Mais le produit de ces ventes sera affecté dans les arrondissements concernés pour faire du logement social alors qu'auparavant le produit des ventes était noyé dans le budget de la Ville », annonce Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement. Le PS propose aussi de faire passer de 15 000 F à 20 000 F le m 2 (2286,74 à 3048,98 €) le seuil en dessous duquel la Ville conserve ses biens immobiliers et au-delà duquel elle les met en vente...
Le Parisien - 9/7/2001

Réforme en bonne voie pour les SCPI : Tant attendue, la réforme du marché secondaire des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) va enfin voir le jour. Curieusement, c'est le projet de loi d'orientation sur la forêt, voté le 27 juin, qui a offert cette opportunité, le cadre de fonctionnement des SCPI ayant été retenu pour les sociétés d'épargne forestières (SEF), dernier-né des produits défiscalisés...

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La Tribune - 6/7/2001

Cannes, Antibes et Biarritz avec vue sur la mer : La vue de la mer, une coulée de verdure, une terrasse ou un jardin, des surfaces spacieuses, le soleil, des distractions, la proximité des bateaux, des golfs, des casinos et des boutiques à la mode... Un tel « cahier des charges » se paie cher dans des micromarchés où la clientèle étrangère fait grimper les prix...

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Les Echos - 6/7/2001

Corse : à qui appartient le littoral ? : Le nouveau statut pourrait profondément modifier le paysage de l'île de Beauté. L' «or bleu» qui s'étend sur près d'un millier de kilomètres est-il menacé? Petits propriétaires, promoteurs, zones protégées, zones à risques: L'Express dresse l'état des lieux...


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L'Express - 5/7/2001

Des loyers prometteurs : Avec la tempête que traverse le Bourse depuis l'été dernier, les investisseurs n'ont pas été longs à retrouver le chemin de l'immobilier en Bourse. Jusqu'ici le compartiment immobilier de la Bourse de Paris leur a plutôt souri. L'indice IEIF des foncières présente en effet une performance avantageuse avec un gain de 2,89 % pour l'année 2000 face à un recul de 1,04 % pour le SBF 250. Depuis le 1er janvier dernier, le différentiel s'est encore accru puisque l'IEIF des foncières s'adjuge 5,72 % face à un recul de 12,05 % de l'indice large de la Bourse de Paris...

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La Tribune - 5/7/2001

Le nombre de personnes seules et de familles monoparentales ne cesse d'augmenter : Une société de plus en plus composée de microcellules familiales et d'individus isolés : le recensement effectué en 1999 par l'Insee pointe le rétrécissement en taille des ménages (personnes habitant sous un même toit), en France métropolitaine. Le nombre moyen d'occupants d'un logement ne cesse de diminuer: 3,2 en 1954; 2,6 en 1990; 2,4 en 1999…

L'évolution la plus marquante entre les recensements de 1990 et de 1999 est sans doute l'accroissement du nombre de personnes vivant seules. Quelque 7,4 millions de personnes occupent seules leur logement, soit une personne sur huit. Elles représentent un ménage sur trois, contre un sur quatre en 1990. En l'espace de trente ans, leur proportion a doublé, passant de 6,1 % de la population totale à 12,6 %...
Le Monde - 5/7/2001

2000, année exceptionnelle pour la construction : Après 7 années de vaches maigres, le secteur renoue avec une production similaire à celle de 1990. Selon les chiffres de l'Insee publiés mardi, cette remontée a permis de créer 60 000 emplois. En matière de travaux publics la progression serait due aux investissements des collectivités, importants avant les élections municipales...

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Le Figaro - 3/7/2001

Paris signe sa charte de prévention des expulsions : Enfin. Paris, qui avait pris un train de retard sur d'autres départements, s'est doté hier d'une charte pour lutter contre les expulsions locatives. Ces textes, qui fleurissent un peu partout dans l'Hexagone, s'inscrivent dans le prolongement de la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998. La version parisienne insiste sur la nécessité d'agir le plus en amont possible pour détecter les locataires en difficulté avant qu'ils n'accumulent des dettes de loyer trop lourdes. L'an dernier dans la capitale, 951 expulsions ont été réalisées parce que le montant des impayés était devenu trop important...

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Libération - 3/7/2001

Lyon, Montpellier, Bordeaux : des villes où il fait bon investir : Les trois villes s'adressent autant, sinon plus, aux investisseurs à la recherche d'un bon placement immobilier qu'aux candidats à l'achat d'un appartement ou d'une maison pour abriter leur famille. A chacune ses attraits...

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Les Echos - 29/6/2001

Comment la copropriété pourrit les banlieues : Ils se sont endettés pour se loger puis ont été incapables d'assumer les charges communes d'entretien. Des cités entières sont ainsi laissées à l'abandon. Au point que le gouvernement s'est enfin saisi du dossier...

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L'Express - 28/6/2001

RATP : l'autre régie foncière de Paris : Depuis le début des années 1990, la Régie Autonome des Transports Parisiens s'est fait aménageur de ses terrains laissés à l'abandon. Vaste à l'échelle de la capitale, ce foncier était occupé par des ateliers de réparation du métro ou des dépôts d'autobus. Longtemps à l'état de friches, ces terrains ont été reconstruits avec un ratio important de logements sociaux, conformément à un protocole signé par la RATP avec l'Etat et la Ville de Paris. En un peu plus d'une décennie, ce sont environ dix hectares de terrains qui ont été « rendus » à Paris, dans les 13e, 14e, 17e et 19e arrondissements. Pour le gestionnaire des transports publics parisiens, l'heure est à la reconversion. Libéré de ses friches, il s'attaque maintenant à la modernisation de ses installations de surface, en cherchant systématiquement à réserver des parcelles pour y construire des logements. Afin de valoriser son patrimoine chiffré à 733 hectares, dont 501 hectares d'emprises ferroviaires, il intervient par le biais de 3 filiales : sa SA de HLM Logis Transports, dont une partie du capital est détenue par la RIVP, sa société de gestion immobilière et de facilities-management SEDP et sa société d'aménagement SADM. Les 400.000 m2 de bureaux occupés par la RATP sont en quasi-totalité propriété du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), comme les lignes de métro et leurs stations souterraines...
Les Echos - 27/6/2001

Construction : premiers signes de ralentissement : Le nombre de permis de construire en France a diminué de 2,2% de mars à mai. L'indicateur reste toutefois en hausse de 6% sur un an avec un total de 360 286 logements. La détérioration concerne les logements individuels mais aussi les logements collectifs...

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Le Figaro - 26/6/2001

Logement 'Tout Paris devrait être déclaré zone infestée' : LES TERMITES ne pourront bientôt plus se cacher. Les propriétaires de bâtiments infestés par ces insectes devront aller les déclarer en mairie. En réalité, cela devrait être le cas depuis juin 1999, date à laquelle l'Etat avait enfin reconnu que les termites représentent une véritable menace pour les biens immobiliers. Depuis lors, obligation était faite aux propriétaires fonciers de déclarer en mairie ou à la préfecture tout immeuble ou pavillon infesté. Mais à Paris, qui est à la fois une ville et un département, tout le monde se renvoie la balle, et aucune structure n'est aujourd'hui à même de traiter les dossiers. Vendredi dernier, une réunion de travail a réuni la préfecture de Paris et l'Hôtel de Ville, afin de s'arranger sur les modalités d'application de cette loi pour l'instant fort peu respectée...

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Le Parisien - 26/6/2001

Le juge fait cauchemarder le marchand de sommeil : A Marseille, le gérant d'un hôtel meublé insalubre réclamait l'expulsion des occupants. Il devra les reloger.
Sale temps pour les marchands de sommeil. Un gérant d'hôtel meublé insalubre, qui avait saisi la justice pour faire expulser ses locataires, a été sommé d'arrêter d'encaisser leurs loyers, condamné à les reloger dans un délai de deux mois et à leur payer les trois premiers mois de loyer dans leur nouveau logement. Pour cette décision en référé, prononcée mercredi 20 juin, le président du tribunal de grande instance de Marseille, René Salomon, s'est appuyé sur la loi dite SRU (solidarité et renouvellement urbains) du 13 décembre 2000, qui oblige les logeurs à reloger leurs locataires lorsqu'ils font l'objet d'un arrêté de fermeture pour raisons de sécurité...


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Libération - 23/6/2001

Création d'un dispositif d'accession très social à la propriété : Marie-Noelle Lienemann a annoncé lors de l'inauguration du Congrès HLM à Toulouse la création d'un dispositif de soutien à l'accession très social à la propriété.
L'accédant dans le neuf qui s'adresserait à un organisme HLM recevrait 70 000 Francs "d'aide au démarrage" en plus de son prêt à taux 0 % (PTZ). Il bénéficierait aussi d'une sécurisation de l'organisme...


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Le Moniteur - 22/6/2001

Qu'est ce qu'un crédit peu cher ? : Les taux d'intérêt des emprunts baissent. Mais, en Ile-de-France, selon un récent sondage commandé par la Cotrac-Fnaim, près de la moitié des jeunes ménages juge leurs niveaux encore dissuasifs. Reste que, comparé à la Bourse, l'immobilier semble désormais paré de toutes les vertus...


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Les Echos - 22/6/2001

Les démolitions d'immeubles HLM vont s'accélérer : Au congrès de Toulouse, Lienemann annonce des rallonges de crédits.
Aide à l'accession à la propriété des familles modestes, tentative d'amener de la mixité sociale dans les quartiers classés en ZUS (zone urbaine sensible) et augmentation du rythme des démolitions des tours et des barres dans les quartiers d'habitat social. Vendredi, la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a multiplié les annonces devant les organismes de HLM réunis en congrès à Toulouse...

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Libération - 22/6/2001

HLM: les ratés du numéro unique : La réforme devait clarifier le système d'attribution des logements.
Rendre plus transparentes les attributions de HLM et faciliter les démarches des demandeurs faisaient partie des objectifs de la loi de lutte contre les exclusions adoptée en juillet 1998. Et pour clarifier les procédures, la loi avait prévu la mise en place «d'un numéro départemental unique» pour toute personne déposant un dossier pour obtenir une HLM. Trois ans plus tard, alors que s'ouvre aujourd'hui le congrès annuel des HLM à Toulouse, le bilan de cette mesure essentielle est mince...

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Libération - 22/6/2001

Saint-Nazaire se bat aussi pour construire des logements : Saint-Nazaire retrouve la prospérité mais doit résoudre les problèmes de logement de ses nouvelles populations. La politique de l'habitat à Saint-Nazaire, comme le veut la loi SRU, va désormais s'inscrire dans une politique d'agglomération.

La reprise de l'activité des Chantiers de l'Atlantique, avec notamment le contrat pour la construction du Queen Mary, a rendu la prospérité à Saint-Nazaire, mais pose quelques problèmes à Saint-Nazaire-Habitat, principal organisme d'HLM opérant dans la ville...

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La Tribune - 19/6/2001

Il n'y a pas de petites économies d'énergie... : Le gouvernement lance une campagne en direction des particuliers.
Un robinet d'eau chaude qui permet de maîtriser la vitesse du vent. C'est totalement dingue... et c'est vrai. Plus on met d'eau chaude dans son bain, plus on produit de CO2... Et trop de CO2 ça déclenche les tempêtes... Prenez plutôt des douches.» La voix et la diction, inimitables, sont celles de Fabrice Luchini. Tout de noir vêtu, filmé en gros plan, l'acteur est le héros d'une série de cinq spots qui seront diffusés entre le 21 juin et la mi-novembre sur France 2 et France 3. S'ajouteront à partir du 12 juillet, cinq spots radio. Objectif: inciter les particuliers à modérer leur consommation d'énergie...

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Libération - 19/6/2001

La Grande-Borne fête ses trente ans : C'est l'histoire d'un incroyable paradoxe. Celui d'une cité conçue comme un petit paradis et qui s'est enfoncée dans une sorte d'enfer dont elle a aujourd'hui toutes les peines du monde à sortir. Une cité à laquelle la plupart de ses habitants sont formidablement attachés mais que beaucoup décrivent comme un lieu de perdition. La Grande-Borne, à Grigny, fête ses trente ans. L'occasion pour tous ceux qui continuent d'y vivre de regarder en arrière et d'essayer d'imaginer un avenir...

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Le Parisien - 18/6/2001

Les portails de crédit immobilier en ligne font un flop : E-Loan et MyNewDeal, deux sites spécialistes du crédit sur Internet, ont déjà mis la clef sous la porte et 123prêt. com est en sursis. Le pionnier, Meilleurtaux, noue un partenariat avec la Société Générale et vise le point mort d'ici à la fin de l'année.
Une épée de Damoclès plane sur tous les sites de crédit immobilier en ligne. Au plus fort de l'engouement général pour la Net-économie, de nombreux portails jouant le rôle d'intermédiaires entre les banques et les internautes à la recherche d'un prêt ont fleuri, chacun voulant profiter du filon. Après une euphorie de courte durée, le bilan s'alourdit au fil des mois. En janvier dernier, le spécialiste du crédit sur Internet E-Loan a été la première victime du revers de fortune des start-up de crédit immobilier, puis, dernièrement, MyNewDeal, un des derniers à avoir mis son site en ligne, a cessé ses activités...

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La Tribune - 14/6/2001

L'appartement neuf s'est moins bien vendu à Paris en 2000 : La hausse des prix et un certain manque de choix ont pesé sur les ventes. La décélération devrait se poursuivre en 2001. En revanche, le marché du bureau résiste mieux.

Le marché de l'accession à la propriété des logements neufs parisiens s'est replié en 2000 : c'est la constatation qui ressort des statistiques de la Chambre syndicale des promoteurs constructeurs d'Ile-de-France.

Hausse des prix, renchérissement du crédit, difficultés pour les promoteurs de renouveler l'offre ont abouti à une baisse de 41 % des ventes d'appartements entre 1999 et 2000. Néanmoins, entre hausse des prix et augmentation de la surface moyenne vendue, la baisse en valeur est moins marquée et se limite à 26 %. La surface moyenne vendue est en effet passée d'une année à l'autre de 59 à 67 mètres carrés, et le prix moyen de 1,6 à 2 millions de francs. Les petits logements ont des difficultés à se vendre. C'est ce qui explique les deux tiers de la baisse. La production a baissé et les acquéreurs ont eu du mal à suivre la hausse des prix.

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La Tribune - 14/6/2001

428 clés pour les mal-logés : Lienemann lance les réquisitions : a secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a annoncé hier le lancement d'une première vague de réquisitions de 308 appartements et de 120 chambres ou studios à Paris et dans les trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine). La ministre a précisé qu'ils seront utilisés en priorité pour loger des familles vivant dans des immeubles insalubres, en particulier lorsqu'elles sont exposées aux risques du saturnisme. Les studios, eux, seront destinés à des personnes seules qui entament un parcours de réinsertion. Des pavillons figurent également dans la liste des logements concernés par ce plan, afin de répondre à la demande de familles nombreuses qui ne trouvent pas d'appartement adapté à leurs besoins dans le parc HLM collectif. La réquisition vise à répondre à «l'urgence», a estimé la ministre, précisant que les immeubles devraient être mis à la disposition des bénéficiaires en novembre - au début de la trêve hivernale -, le temps de réaliser des travaux...

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Libération - 14/6/2001

Le bâtiment garde la santé en 2001 : Le bâtiment résiste bien au trou d'air de l'économie et la production sera en hausse de 2,6% (en volume) en 2001 par rapport à 2000, hors effet tempête, affirme le président de la Fédération française du bâtiment, Alain Sionneau. L'entretien, qui bénéficie de la baisse de TVA à 5,5%, devrait progresser plus fortement, de 3,2%. Bonne période également pour l'emploi, puisque 10.000 emplois ont été créés au premier trimestre. Pour l'ensemble de l'année Alain Sionneau prévoit 20.000 à 25.000 créations...

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La Tribune - 13/6/2001

Rennes toujours dynamique : Immobilier. La capitale bretonne attire, chaque année, 4 000 nouveaux arrivants. La ville et sa périphérie fourmillent de chantiers.
Le dynamisme du marché des logements de Rennes ne se dément pas : la métropole régionale accueille quelque 4 000 nouveaux habitants chaque année. L'accroissement démographique profite avant tout à la première couronne, dont la population a, entre les deux recensements (1990-1999), augmenté de 24,7 %, ainsi qu'à la seconde couronne (+ 18,8 %), tandis que Rennes même n'en a profité qu'à hauteur de 4,2 %. La politique d'urbanisme qui entend contrôler de près l'usage et les prix des terrains, tout en fixant des objectifs ambitieux de construction - le programme local de l'habitat prévoit d'édifier 3 000 logements par an dans l'agglomération -, est très active, notamment dans les zones d'aménagement concerté (ZAC)...

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Le Monde - 13/6/2001

Lionel Jospin limite son action familiale aux aides au logement : A l'exception du congé de paternité, les mesures annoncées à la Conférence de la famille restent limitées. A défaut de créer une allocation d'autonomie pour les jeunes, le gouvernement a concentré son action sur l'amélioration de l'accès au logement...

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La Tribune - 12/6/2001

Catherine Villeneuve-Gokalp, chercheuse à l'Ined: 'Les jeunes, autonomes plus vieux' : L'autonomie est-elle devenue plus difficile pour les jeunes? Parmi les moins de 25 ans entrés dans la vie professionnelle, environ 1,5 million ont un emploi à temps plein, 800 000 sont au chômage, 700 000 ont un contrat financé en partie par l'Etat, 450 000 travaillent à temps partiel, 320 000 ont un contrat à durée déterminée et 150 000 sont stagiaires (chiffres Francoscopie 2001). Catherine Villeneuve-Gokalp, chercheuse à l'Ined (Institut national d'études démographiques), est allée regarder de près quand et comment ces jeunes s'autonomisent et quittent le domicile familial...

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Libération - 12/6/2001

'Les foncières conservent cette année un potentiel de 10 %' : Interview de Daniel Tondu, DG de la Sicav Compagnie Immobilière Acofi

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La Tribune - 11/6/2001

Menaces sur les bureaux : Pour les professionnels de l'immobilier qui croyaient encore aux cash-flows sécurisés par l'irrévocabilité des baux commerciaux, la batterie des huit arrêts rendus par la Cour de cassation le 30 mai dernier a résonné avec intensité. Chez les grandes foncières, comme dans le bâtiment, ils étaient encore nombreux à voir dans l'arrêt Le Meaux-Jessus du 19 avril 2000 une simple décision d'espèce sans retentissement définitif. Ils prenaient à témoin les jurisprudences contradictoires et postérieures à cet arrêt au sein même des chambres de la cour d'appel de Paris...

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La Tribune - 11/6/2001

Le gouvernement renonce à ses ambitions sur l'autonomie des jeunes : Le soutien aux jeunes adultes s'appliquera essentiellement dans l'amélioration de l'aide au logement.
Le gouvernement a finalement renoncé à instaurer une allocation en faveur des jeunes en difficulté en raison du coût estimé de cette mesure. Ayant fait le choix du congé de paternité, le gouvernement a dû renoncer à ses ambitions sur beaucoup d'autres chapitres. C'est essentiellement dans l'amélioration de l'aide au logement que l'autonomie des jeunes adultes verra son application (lire aussi notre éditorial)...

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Le Monde - 11/6/2001

Paris s'attaque à ses logements insalubres : Des années seront nécessaires pour reloger les familles.
e lieu était symbolique: rue Petit, quatre bâtiments délabrés où vivent 231 personnes forment un véritable bidonville dans le XIXe arrondissement de Paris. C'est là que le nouvel adjoint au Logement,

Jean-Yves Mano (PS), a choisi hier de détailler la politique municipale de lutte contre l'habitat insalubre. La gauche parisienne est très attendue sur ce dossier, car des promesses ont été faites pendant la campagne par le candidat Bertrand Delanoë. De surcroît, l'affaire n'est pas simple, puisqu'il faudra reloger toutes les familles avant d'envisager la réhabilitation ou la démolition-reconstruction des immeubles. La rapidité de l'intervention municipale dépendra des marges susceptibles d'être dégagées dans le parc HLM, afin d'accueillir les habitants qui seront déplacés. Le relogement des 63 familles de la rue Petit prendra à lui seul probablement plus d'un an...

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Libération - 8/6/2001

La copropriété touristique en accusation : Lourdes peines dans le cadre du procès autour du tourisme à temps partagé (timeshare). Quatre ans de prison ferme ont été requis à l'encontre de Scott Miller (trente-sept ans), et quatre ans donts deux avec sursis et mise à l'épreuve, contre son frère Steven (trente-six ans), soupçonnés d'être les animateurs d'une vaste escroquerie...

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La Tribune - 6/6/2001

L'immobilier marseillais au sommet : Lifting complet pour la 2e plus grande ville de France. Sous l'impulsion d'Euroméditerranée, la cité phocéenne est en pleine métamorphose. Les abords de la gare Saint-Charles sont en reconstruction tandis que les chantiers se multiplient dans le centre. La demande de logements neufs ne cesse de croître.

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Le Figaro - 6/6/2001

Vague de réquisitions d'immeubles à Paris et en banlieue : Près de 700 logements concernés par le plan gouvernemental pour les mal-logés. Chiffre modeste en raison de la reprise immobilière...

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Libération - 6/6/2001

Le "gruyère" du sous-sol parisien sous haute surveillance : Les 280 kilomètres de galeries souterraines accessibles, dans les anciennes carrières de la capitale, font l'objet d'une inspection constante. Malgré la pluviométrie exceptionnelle des derniers mois, la montée de la nappe phréatique ne devrait pas menacer la stabilité de ce réseau...

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Le Monde - 2/6/2001

Les prix de l'immobilier continuent de grimper : Si les professionnels constatent un « tassement » des prix en ce début d'année, ils tablent tout de même sur une hausse moyenne de 5 % en 2001. Tour de France des prix au mètre carré.
Statistiquement, le cycle de l'immobilier a redémarré il y a trois ans, fin 1997. En principe, il dure de cinq à sept ans. On devrait donc commencer à toucher le sommet en 2002... dix années après la dernière cassure de 1991-1992. Pour l'heure, depuis l'été 2000, on ergote dans un marché dont le mot-clé est « tassement », en attendant, au fur et à mesure, que les différents experts affinent leurs explications : à Paris intra-muros, au terme d'une hausse de 12,9 % en 2000, le prix moyen officiel au mètre carré constaté par les notaires de la capitale n'avait pas encore touché les 20.000 francs (19.221 francs, soit 2.930 euros) selon leur nouveau système de calcul - 15 % donc en deçà du précédent record du début de la décennie 1990. Selon l'indice calculé par Hervé Capgras, de l'hebdomadaire De particulier à particulier, ce seuil psychologique a été atteint depuis la fin de l'été dernier avec une hausse de 15,7 % en un an -, mais reste encore en deçà des 22.000 francs (3.354 euros) touchés en 1992, lors de la dernière poussée de fièvre du marché immobilier...
La Tribune - 1/6/2001

Immobilier Paris-Province, spécial locations : Locataires de toutes les villes de France, rassurez-vous ! Le marché des loyers n’a pas succombé aux sirènes de la spéculation immobilière : la plupart des agglomérations accusent une hausse de 4 % au maximum. Cette tendance douce devrait se poursuivre en 2001. Tour de France des locations.
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Le Figaro - 1/6/2001

La fiscalité sourit aux propriétaires-bailleurs : Beau temps pour les loueurs de biens immobiliers : depuis 3 ans, le secrétariat au Logement se démène pour leur proposer des montages financiers alléchants. Quatre nouveaux systèmes permettent notamment aux propriétaires de rentabiliser leur investissement dans la pierre avec efficacité.
L'investissement immobilier est certes moins rentable que la Bourse, mais il comporte moins de risques. De plus, les propriétaires-bailleurs disposent de plusieurs formules leur permettant d'amortir leur bien... tout en réduisant leur facture fiscale.
Discrètement, mais sûrement, le ministère du Logement a mis en place, en trois ans, une palette de montages financiers intéressants pour les investisseurs privés : quatre systèmes plus ou moins contraignants permettent aujourd'hui de rentabiliser la pierre. Pour les beaux quartiers et pour les bailleurs réticents à tout contrôle et à toute contrainte, la fixation des loyers est libre mais la fiscalité lourde.
(...)Pour les autres, les contrain-tes vont crescendo : sous certaines conditions, tous les propriétaires-bailleurs peu-vent désormais bénéficier de l'amortissement Besson. Ce système, au succès grandissant, a succédé au Périssol en 2000 : il permet aux acheteurs de logements neufs de déduire de leurs revenus jusqu'à 60% du montant de leur investissement, en neuf ans, à condition de ne pas dépasser des loyers plafonnés (variables selon les régions) et de louer leur bien à des locataires aux revenus limités. Le «Besson pur» dure neuf ans et ses loyers sont fixés par décret. Le prêt locatif intermédiaire (PLI) bénéficie - pour neuf ans aussi - de crédits bon marché (de 5,35% à 5,40%) en échange de loyers limités à 190% des plafonds HLM.

Le PLS, apparemment le plus contraignant, est aussi le système le plus aidé. Ce nouvel outil s'adresse aux bailleurs sociaux et aux sociétés d'économie mixte au moins autant qu'aux investisseurs privés. Il est distribué par plusieurs banques (la Caisse des dépôts et consignations, les Caisses d'épargne, le Crédit agricole, le Crédit foncier de France, le Crédit mutuel et Dexia), varie de 4,73% à 5%, et peut s'étaler sur trente ans. Mieux, les logements qu'il finance sont soumis à une TVA réduite à 5,5%, sont exonérés de taxe foncière pendant quinze ans et peuvent bénéficier de l'amortissement Besson...
Le Figaro - 1/6/2001

Le rendement de l'immobilier a avoisiné les 14% en 2000 : Collectant en détail l'ensemble des données du portefeuille de 40 % des investisseurs institutionnels français et étrangers présents sur le marché français, l'indice IPD (Investment Property Databank) montre que le rendement du marché immobilier d'investissement a avoisiné l'an dernier les 14 %, ce pour la deuxième année consécutive. L'indice de performance est de 14,2 %. Il se décompose en 5,9 % pour le rendement locatif et 8,4 % pour le rendement en capital qui reflète la croissance des valeurs vénales des actifs. « L'immobilier s'est positionné comme la classe d'actifs la plus performante sur l'année. L'effervescence qui s'était emparée des marchés actions français s'est ralentie...
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Les Echos - 31/5/2001

Stabilité de la commercialisation des logements neufs au 1er trimestre : Le ministère de l'équipement et du logement vient de révéler que le nombre de logements neufs vendus en France au premier trimestre 2001 s'est établi à plus de 20 500 logements, soit à un niveau comparable à celui du quatrième trimestre 2000...
Le Moniteur - 29/5/2001

Spécial immobilier : tous les loyers ville par ville : Comme nous l'avons déjà fait les 4 et 5 avril dernier avec les prix de vente de l'immobilier, nous vous présentons aujourd'hui et demain un tableau exhaustif des loyers pratiqués en région parisienne. Vous découvrirez les prix des loyers de la capitale, quartier par quartier, ainsi que ceux pratiqués dans les principales communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Yvelines, en Seine-et-Marne et dans le Val-d'Oise.
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Le Parisien - 29/5/2001

Les prêts toujours moins chers : La baisse des taux de crédit (hors assurance) se confirme. Selon l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil), au 15 mai, les taux fixes se négociaient, selon les banques, entre 5,5 et 6,95 %, au lieu d'une fourchette comprise entre 5,4 et 7,1 % au mois de février dernier. Concrètement, au Crédit lyonnais, par exemple, un client emprunteur peut obtenir à l'heure actuelle un prêt au taux de 5,6 %, au lieu de 6,2 % en février. Ce qui représente plus de 0,5 point de différence. Les taux variables, également, affichent une baisse. Les plus favorables tournent aujourd'hui autour de 5 %...
La Vie Financière - 28/5/2001

Les prêts toujours moins chers : La baisse des taux de crédit (hors assurance) se confirme. Selon l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil), au 15 mai, les taux fixes se négociaient, selon les banques, entre 5,5 et 6,95 %, au lieu d'une fourchette comprise entre 5,4 et 7,1 % au mois de février dernier. Concrètement, au Crédit lyonnais, par exemple, un client emprunteur peut obtenir à l'heure actuelle un prêt au taux de 5,6 %, au lieu de 6,2 % en février. Ce qui représente plus de 0,5 point de différence. Les taux variables, également, affichent une baisse. Les plus favorables tournent aujourd'hui autour de 5 %.
La Vie Financière - 28/5/2001

Les loyers des bureaux augmentent encore en Ile-de-France : Le conseil en immobilier Bourdais confirme que les loyers des bureaux en Ile-de-France ne faiblissent pas : "Après une forte hausse de 42 % en 2000, les loyers continuent d'augmenter sous l'effet de la forte demande et de l'offre insuffisante. Avec 61 % de part de marché, les investisseurs étrangers restent très actifs. Le marché francilien des bureaux ne devrait pas connaître de retournement avant 2003, voire 2004", pronostique l'agent immobilier...

Cette agence s'attend que de nombreuses entreprises, découragées par les loyers du centre de Paris, s'installent en première couronne ou passent de l'ouest au nord ou à l'est de la capitale.


Le Monde - 28/5/2001

Immobilier : la fin de l'euphorie : Après avoir vécu une véritable flambée (surtout à Paris), les prix de l'immobilier ont fini par se stabiliser. Par ailleurs, les premiers mois de l'année ont été marqués par un net ralentissement du volume des transactions. Seul le marché locatif est encore en progression en raison de stocks insuffisants.
Cyclique par excellence, le marché immobilier semble bien être entré dans une nouvelle phase. Celle-ci se caractérise par une stabilisation de prix et une baisse du volume des transactions.
Comme souvent, Paris donne le «la», même si les grandes métropoles de province connaissent une conjoncture similaire, avec un décalage de quelques mois. Les quatre premiers mois de 2001 sont marqués par un net ralentissement du volume des transactions, avec une baisse de 7,8% par rapport à la même période en 2000, selon la Chambre des notaires de Paris. Soit un recul de 13% par rapport aux records de 1999! «Le ralentissement des ventes est essentiellement dû à une raréfaction de l'offre», souligne Jean-Marie Plessy, président de la Chambre des notaires de Paris. Une tendance plus sensible sur les arrondissements ouest de Paris qu'à l'est...
Le Figaro - 25/5/2001

Les HLM ont droit de cité : A priori, peu de logements sociaux sont dignes de figurer au panthéon des Monuments historiques. Pourtant, la «cité du 212», au Blanc-Mesnil, et les HLM du centre-ville de Villeurbanne sont désormais consacrées, presque autant que la célèbre Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille. Voici pourquoi...

On se frotte les yeux pour y croire, mais nos HLM entrent au panthéon des monuments historiques. Jusqu'ici, seule la Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille, avait obtenu cette distinction. Mais la liste s'enrichit. En région parisienne et dans la banlieue lyonnaise, deux cités viennent d'entrer dans la ronde prestigieuse des protections. Il y a dix ans, la Direction du patrimoine aurait dédaigné ce type d'intervention, les logements sociaux étant jugés hors compétition, sauf ceux signés par un ténor de l'équerre.

Les historiens de l'art jetant leurs filets à la périphérie des villes, la pêche «aux barres» sera-t-elle miraculeuse? «Il serait faux de croire que pendant deux générations il ne s'est rien construit de valable en France, et, de fait, une telle démarche devrait interdire les démolitions programmées», affirme Bernard Toulier, conservateur en chef, chargé de mission à la Direction de l'architecture et du patrimoine...
L'Express - 24/5/2001

La loi sur l'eau perdue dans les sables - Voynet tient pourtant à faire payer les agriculteurs pollueurs : La loi sur l'eau promise par la ministre de l'Environnement, Dominique Voynet, depuis mai 1998, est-elle définitivement coulée ? Mardi, Claude Truchot, haut fonctionnaire à la direction de l'eau du ministère de l'Environnement, a publiquement reconnu au cours d'un colloque organisé sur le sujet par France Nature Environnement (FNE, qui fédère la plupart des associations de protection de l'environnement en France), qu'il faudrait un «miracle» pour que ce texte soit adopté «durant la présente législature».

Le fait est que cette loi qui vise à faire payer à chacun, consommateurs, entreprises et agriculteurs, d'une part l'eau qu'il consomme, d'autre part celle qu'il rejette, a connu bien des vicissitudes. «Le débat sur la réforme de la loi sur l'eau a été engagé il y a trois ans», a rappelé Dominique Voynet en clôture de ce même colloque. «Il s'agit de la dix-septième version du projet de loi», a soupiré Jean-Louis Courtoux, administrateur de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). «La loi était rédigée depuis plus d'un an. Les arbitrages ont été longs et difficiles, ce qui explique le retard pris», a souligné la ministre.

Certains points du texte ont fait l'objet d'un bras de fer qui se poursuit avec certains lobbies. En tête : la redevance sur les excédents d'azote. A priori, la logique de cette taxation est incontestable. Lorsque les producteurs épandent des engrais ou des lisiers, ceux-ci fertilisent les terres quand ils sont absorbés par les plantes, mais se transforment en nitrates quand il y en a trop, et migrent dans les cours d'eau. Résultat : dans certaines régions comme la Bretagne, l'eau est tellement polluée qu'elle n'est plus potable. Or, si les agriculteurs polluent beaucoup, ils paient peu. Alors qu'ils utilisent 69 % de l'eau consommée en France, ils n'acquittent que 5 % de la redevance prélèvement à laquelle tout consommateur d'eau est soumis. Quant à la redevance pollution, elle était payée jusque-là à 85 % par les particuliers et à 15 % par les industriels.

(...)Autre point sensible : la redevance sur les rejets de radioéléments. Les entreprises de l'industrie nucléaire y auraient été soumises, et particulièrement la Cogema. Le lobby nucléaire a-t-il eu raison contre Voynet ? «Pour des raisons qui n'ont pas été expliquées, [ce] projet de taxation a été abandonné», regrettait FNE mardi.

Troisième point sensible : la part fixe de la facture d'eau, cette somme forfaitaire réclamée au consommateur quelle que soit la quantité d'eau qu'il a effectivement utilisée. Depuis trois ans, la Confédération du logement, de la consommation et du cadre de vie (CLCV) réalise une enquête annuelle sur le montant de cette partie fixe. Et les résultats sont éloquents : tandis que certaines communes ne la prélèvent pas ou y ont renoncé, d'autres exigent jusqu'à 1 500 francs par an, une somme qui peut être très supérieure à la quantité d'eau réellement consommée. La CLCV milite pour la suppression de ce prélèvement. Les distributeurs d'eau et les communes sont favorables à son maintien. Et ils ont été entendus puisque le projet de loi reconnaît cette pratique même s'il l'encadre, ce qui est une manière de la «légaliser», regrette la CLCV.

Malgré ces critiques, les environnementalistes soutiennent ce texte. Et souhaitent qu'il soit adopté. Comme Dominique Voynet, qui en avait fait l'un des enjeux de son ministère et qui voulait le défendre avant de quitter le gouvernement à la fin du mois de juin. Mardi, la ministre a annoncé que le projet de loi sur l'eau pourrait être présenté au Conseil des ministres le 13 juin, et au Parlement à l'automne. Un délai un peu court pour qu'il soit adopté avant les élections de 2002. A défaut, c'est la loi de 1992 qui continuera de s'appliquer. Reste que ce dernier texte pose un problème. Son fondement est inconstitutionnel. A plusieurs reprises, le Conseil d'Etat a rappelé que les redevances devaient être votées par le Parlement. Or, depuis une loi de 1964, ce sont les agences qui en fixent le montant. Et cette anomalie pourrait donc se prolonger..
Libération - 24/5/2001

La réforme de l'architecture rebondit : Engagée depuis janvier 1999, l'élaboration du projet de réforme de la loi du 3 janvier 1977 vient de franchir une nouvelle étape. Le texte intégral du projet du ministre de la Culture a été adressé aux organismes professionnels et ministères concernés. Il s'ensuivra dans les semaines à venir une concertation interministérielle sur le nouveau domaine d'intervention des architectes, les conditions d'exercice du métier, et la réforme de l'organisation de la profession. Quelques points de ce projet peuvent déjà être soulignés, et notamment l'extension du champ d'intervention des architectes, tant attendue par la profession. Cette mesure ne devrait pas manquer de susciter à nouveau de nombreux commentaires et réactions de la part des professionnels et non-professionnels. Car dans l'état le projet est révolutionnaire.
Concrètement, le recours à l'architecte serait rendu obligatoire à partir de 20 m2 SHOB, au lieu du seuil actuel de 170 m2 SHON, et cela pour toutes les constructions, y compris les maisons individuelles et les bâtiments agricoles. Ce recours se traduirait par une mission complète obligatoire, sauf précision contractuelle (cette précision aurait pour effet de dégager l'architecte, en cas de litige, de l'éventuel risque de condamnation in solidum).
Le rôle de l'architecte serait également renforcé dans le cadre des demandes d'autorisations de construire et de démolir. Les demandes de permis de démolir seraient complétées par une étude architecturale et patrimoniale, et les demandes de permis de construire (c'est une proposition annexée au projet de loi) pourraient évoluer vers un permis à deux temps: le "permis d'urbanisme" et le "permis d'édifier". Ce dernier correspondant au stade du dossier de consultation des entreprises (DCE).
Enfin, un "permis de transformer (de réhabiliter)" verrait le jour. Il serait précédé d'une étude architecturale intérieure et extérieure, et d'insertion. On retrouve d'ailleurs ce souci de l' "intérieur" dans la reconnaissance du métier d'architecte d'intérieur. En effet, le texte prévoit que les architectes d'intérieur pourraient intervenir pour les travaux d'aménagement et d'équipements intérieurs pour les travaux soumis à autorisation de construire. Leur activité s'effectuerait dans les mêmes conditions d'exercice que pour les architectes, avec une inscription sur un Tableau à part, géré par l'Ordre...
Le Moniteur - 22/5/2001

Le développement durable au coeur du congrès HLM : Pour les organisateurs du Congrès HLM, qui se déroule jusqu'à dimanche à Toulouse, le développement durable est l'enjeu majeur des prochaines années. Ils entendent au cours de cette manifestation apporter des solutions à trois types d'exigences :
- la mise à disposition pour tous d'un habitat de qualité et de services de proximité performants correspondant à la diversité des besoins des ménages à loger,
- la réalisation d'un habitat qui contribue à rendre les villes plus attractives et plus agréables à vivre grâce à une meilleure répartition territoriale de l'offre de logements sociaux, au remplacement des ensembles obsolètes et à l'aménagement de quartiers où il fait bon vivre,
- la préservation de l'environnement actuel et futur. Cette ambition passe d'une part, par la conception et la mise en oeuvre des logements, le caractère recyclable des matériaux, leurs performances énergétiques et acoustiques et d'autre part par la coopération avec les habitants dans une logique de nouvelle gestion urbaine qui préserve leur cadre de vie, les aide à maîtriser leurs consommations d'eau et d'énergie et à participer à la collecte sélective des déchets...

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Le Moniteur - 22/5/2001

Paris relance le logement social dans la transparence : La nouvelle majorité municipale veut redynamiser la construction sociale et traiter 700 à 900 immeubles insalubres. Le Conseil de Paris doit entériner aujourd'hui la constitution d'une commission pluraliste pour l'attribution des logements.
Une politique volontariste sur fond de transparence. Jean-Yves Mano, adjoint au maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, pour le logement, est bien décidé à ce que la capitale ne soit pas à la traîne en matière de logement social. La nouvelle équipe municipale souhaite atteindre, le plus vite possible, le quota de 20 % de logements sociaux fixé par la loi de solidarité et de renouvellement urbain. « La difficulté, c'est que Paris ne peut pas absorber la totalité de ceux qui veulent y vivre », explique Jean-Yves Mano.

Pour « mettre en évidence la réalité des chiffres par rapport à la demande », le Conseil de Paris doit approuver aujourd'hui la constitution d'une commission « transparente et pluraliste » pour l'attribution de la moitié des logements sociaux effectuée par la mairie centrale (l'autre moitié étant attribuée par les mairies d'arrondissement). Cette commission comprendra des élus de la majorité et de l'opposition, des représentants des sociétés d'HLM, des personnalités qualifiées, des associations, etc...
La Tribune - 21/5/2001

La Compagnie des Eaux et de l'Ozone condamnée à utiliser des compteurs individuels : La société fermière de l'office HLM du Var doit rétablir la fourniture normale d'eau. Un jugement qui intéresse 650 organismes de logements HLM en France.

La Compagnie des Eaux et de l'Ozone (CEO) a été condamnée vendredi 15 juin, par le juge du tribunal de grande instance (TGI) de Toulon, à « rétablir dans des conditions normales la fourniture d'eau » dans une centaine d'appartements gérés par l'Office public départemental (OPDHLM) du Var. C'est un nouvel épisode d'un feuilleton judiciaire qui perdure depuis 1992.

Effets pervers des fuites. L'office HLM, qui gère 14.000 logements, vient alors de changer de présidence et s'emploie à réduire son passif, qui atteint 36 millions de francs (5,5 millions d'euros). A l'occasion de la livraison d'un programme immobilier, le directeur général Georges Boutigny s'étonne que les locataires ne disposent pas de compteurs d'eau individuels et découvre bientôt qu'ils sont 2.500 dans ce cas. Il s'en ouvre à la CEO, filiale de Vivendi, concessionnaire pour la distribution d'eau, qui refuse l'installation de compteurs individuels. Mais l'OPDHLM refuse de continuer à gérer l'eau avec les effets pervers des fuites ou des impayés qui pénalisent l'ensemble des locataires. L'Office assigne la CEO en mars 1992 devant le tribunal de grande instance de Toulon. Jugement, renvoi...

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La Tribune - 18/5/2001

M. Delanoë dissout le "cabinet noir" qui attribuait des logements sociaux : À Paris, la nouvelle majorité municipale lève le voile sur les gros secrets et les pratiques occultes de l'équipe qui l'a précédée. Malgré les dénégations de l'ancien maire de Paris, Jean Tiberi, un épais mystère a entouré, tout au long de sa mandature, la manière dont étaient attribués, chaque année, les quelque 5 000 logements sociaux pour lesquels le maire de la capitale dispose depuis 1982 d'un droit de "réservation". Il semble bien que les soupçons sur l'opacité, voire l'irrégularité des méthodes alors en cours à l'Hôtel de Ville, étaient parfaitement fondés.

Dans la foulée de son élection à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë avait annoncé la "dissolution" de la "cellule logement" mise en place par son prédécesseur, au profit du dispositif "transparent" qu'il avait promis au cours de sa campagne. Le fonctionnement de la cellule a fait l'objet d'une note qui n'a pas été rendue publique. Le détail de la nouvelle procédure d'attribution sera présenté par M. Delanoë, mardi 22 mai, au Conseil de Paris. L'enjeu est d'importance et il n'est pas seulement politique ou symbolique...
Le Monde - 18/5/2001

Levée de boucliers contre l'article 12 : un axe Verts-nationalistes s'est formé contre les élus et les promoteurs. : Que 800 à 1.000 kilomètres de rivages (selon que l'on compte ou non tous les rochers), préservés aujourd'hui aux deux tiers, soient menacés de bétonnage à l'instar de la Côte d'Azur inquiète les défenseurs corses de l'environnement. Plus de vingt associations et six mouvements politiques locaux ont tiré la sonnette d'alarme. Dans son article 12, le projet de loi sur la Corse prévoit en effet des dérogations à la loi «littoral» de 1986 (lire encadré ci-contre). La liste des «espaces à protéger», ainsi que les «dérogations» de construction relèveraient désormais du pouvoir de l'Assemblée de Corse. Celle-ci pourrait permettre, par exemple, l'édification de paillotes dans la bande des 100 mètres le long du rivage. Ou autoriser des constructions proches de la côte, même si elles ne sont pas en continuité avec une urbanisation existante, ni constituées en hameaux nouveaux...
Libération - 18/5/2001

Les foncières jouent le long terme : Depuis deux ans, le marché physique de l'immobilier affiche une santé insolente. Mais la plupart des foncières n'ont progressé que modestement en Bourse. Aujourd'hui toutefois, alors que la croissance des loyers sur le marché se ralentit, ces sociétés patrimoniales, en raison du décalage dans la répercussion des hausses de loyers à leurs locataires lors des renouvellements de baux, disposent encore d'un potentiel important de hausse de leurs revenus. Cela d'autant que la crise immobilière a été pour certaines l'occasion d'opérer une profonde réappréciation de leurs patrimoines qui leur a permis de repartir avec une situation assainie. Sous la houlette de nouveaux dirigeants, les foncières se sont engagées dans une course à la rentabilité, menant de front opérations de promotion immobilière, arbitrages, investissements sur de nouveaux actifs tels que les centres commerciaux, développement d'offres de services adaptées aux exigences des entreprises utilisatrices de leurs locaux. Révélant leur capacité à optimiser la gestion d'actifs inaccessibles aux particuliers et à la plupart des institutionnels en raison de leur coût et de leur technicité, certaines foncières tels Unibail, Sophia ou Klépierre ont montré qu'elles peuvent non seulement constituer une alternative à un investissement physique, mais qu'elles apportent en outre une expertise spécifique...
Les Echos - 17/5/2001

Les agents immobiliers demandent une réforme de leur statut : Alors que les prochains décrets d'application de la loi SRU sont toujours en préparation, les professionnels de la FNAIM demandent la réforme de la loi Hoguet qui régit leur profession. « Il faut adapter cette loi qui date de 1970 au marché d'aujourd'hui, avec des clients qui demandent de plus en plus de services, et une législation de plus en plus compliquée », explique Philippe Audras, président de la FNAIM. Aujourd'hui, un agent immobilier ne peut être rémunéré qu'une fois la transaction réalisée. Ses tarifs, affichés dans les locaux des agences, sont fixés en fonction d'un pourcentage du prix de vente. Les professionnels ne sont pas censés les faire évoluer à chaque transaction. « Les textes de loi successifs ont introduit des obligations pour les vendeurs. Les agents immobiliers doivent veiller à ce que les dossiers de vente soient conformes, ce qui nécessite un travail plus important. Nous devons nous préoccuper des certificats sur la surface, des termites, de l'amiante, et bientôt du carnet d'entretien de l'immeuble. Nous souhaitons pouvoir proposer des honoraires à la carte pour les clients qui le souhaitent et proposer des services nouveaux un peu sur le modèle des professionnels anglo-saxons », ajoute le président de la FNAIM...
Les Echos - 16/5/2001

Les transactions immobilières marquent une pause : Prix et activité se sont assagis au premier trimestre sur le marché du logement ancien. La tendance devrait se poursuivre sur l'ensemble de l'année.
Après une année 2000 marquée par une envolée des prix de 10% et une activité en croissance de 6%, le marché du logement ancien revient sur des rythmes moins soutenus. C'est ainsi que, selon les chiffres publiés par la FNAIM, la Fédération nationale des agents immobiliers, sur le premier trimestre de l'année les prix dans l'immobilier ancien ont progressé en moyenne de 6,9%. "Le ralentissement", indique la FNAIM, "devrait se poursuivre pour atteindre une augmentation de 5%". Cette pause sur les prix s'accompagne d'une activité moindre avec une progression des transactions de 1,4% sur le premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier. Pour la FNAIM, le fléchissement sur les prix s'explique essentiellemnt "par des motifs psychologiques, les acquéreurs refusant de dépasser un certain seuil et ne voulant pas répéter les erreurs du passé"...

La Tribune - 15/5/2001

L'objectif de mixité urbaine accentue les difficultés d'accès au logement social pour les immigrés : Un rapport souligne que "la politique des pouvoirs publics contribue à leur fermer une partie du parc HLM".
Le Groupe d'études et de lutte contre les discriminations (GELD) souligne, dans un rapport rendu public mardi 15 mai, "les discriminations raciales et ethniques dans l'accès au logement social". Au nom de la politique de mixité sociale, les immigrés subissent ainsi des "traitements défavorables"- obstacles, propos hostiles, délais plus longs, manque d'information... - pour l'attribution de logements HLM...
Le Monde - 15/5/2001

Plus de clarté dans l'attribution des logements : Quelque 93 000 ménages parisiens attendent un logement social, parmi lesquels plus de 60 000 candidatures sont jugées prioritaires, a rappelé, il y a quelques jours, Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement. « Face à un tel nombre de demandes, on ne pourra que choisir parmi des candidats prioritaires », constate-t-il. Pour plus de transparence dans les attributions, un nouveau dispositif va être mis en place. Les 21 et 22 mai, au Conseil de Paris, Jean-Yves Mano annoncera la création d'une commission de proposition d'attribution de logements (la Ville propose mais, en dernier ressort, ce sont les bailleurs qui sélectionnent). Cette commission, composée d'élus de la majorité et de l'opposition, sélectionnera les dossiers à partir de critères clairement définis. Les candidats prioritaires seront les handicapés, les personnes souffrant d'une maladie grave et les victimes du saturnisme, auxquels un quota de logements sera réservé.
Le Parisien - 14/5/2001

L'immobilier en ligne est victime de sa dispersion : la multiplicité des portails est dissuasive : Dénicher d'un simple clic, dans un foisonnement d'informations, la maison de ses rêves : l'immobilier en ligne a de quoi séduire les personnes à la recherche d'un toit. De fait, les sites Internet fleurissent à l'heure actuelle.
On en dénombre aujourd'hui en France 200, contre 50 il y a un an. A leur origine plusieurs types d'acteurs : la profession immobilière représentée par la Fnaim, un certain nombre de start-up, les promoteurs ainsi que la presse professionnelle. Un foisonnement qui, incontestablement, dissuade les acheteurs potentiels qui rechignent à sauter d'un site à l'autre.
La France pourrait s'inspirer des Etats-Unis où l'immobilier en ligne s'est concentré autour du site officiel de l'équivalent américain de la Fnaim, Realtor.com, qui réunit à lui seul 95 % de toutes les résidences mises en vente. Mais le modèle sera difficile à importer en France où la rareté des mandats exclusifs des agences constitue un handicap...
Les Echos - 14/5/2001

La maison n'est pas anti-urbaine : La maison individuelle n'a pas bonne réputation auprès de certains urbanistes et élus qui lui reprochent de dévorer l'espace constructible, d'encourager une architecture répétitive, passéiste, de renchérir les coûts d'infrastructures, voirie, réseaux et de grever les finances communales en alourdissant, par exemple, les frais de ramassage scolaire ou de collecte des déchets. En un mot, elle serait anti-urbaine.

Christian-Louis Victor, président de l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI) en a eu assez de ces présupposés idéologiques. Il a confié à l'Association d'études foncières (ADEF) le soin de réaliser une étude, cofinancée par le Crédit foncier, sur l'impact de l'habitat individuel sur les coûts pour la collectivité et les ménages. Les résultats livrés par l'ADEF, peu suspecte d'esprit partisan, tordent le cou à bien des idées reçues...
Le Monde - 12/5/2001

Aix-en-Provence ou le prix du succès : Aix-en-Provence est devenue la ville la plus chère de France pour l'immobilier.
C'est l'effet TGV. Il a suffi que soient annoncés 25 trains quotidiens entre Paris et Marseille dès juin 2001, pour que les prix de l'immobilier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) s'envolent. A tel point que nombre d'observateurs estiment que la patrie de Cézanne est aujourd'hui la ville de plus de 100.000 habitants (134.325 au dernier recensement) la plus chère de l'Hexagone. Une croissance économique particulièrement forte (170 nouvelles entreprises installées l'an dernier), un climat ensoleillé, la proximité de Marseille et de la Grande Bleue, la présence de 40.000 étudiants, le charme des platanes du cours Mirabeau et la beauté des hôtels Renaissance de la place des Quatre-Dauphins sont des atouts exceptionnels, auxquels s'ajoute désormais le fait qu'Aix sera à moins de trois heures de la capitale...

La Tribune - 11/5/2001

Saint-Germain-des-Prés, toujours : « Autour de 40.000 francs le m2 ». Pour cet agent immobilier implanté au coeur de Saint-Germain-des-Prés, dans le VIe arrondissement parisien, si les prix du quartier ont un peu cessé de flamber, ils n'en sont pas retombés pour autant, car les transactions demeurent nombreuses.

« C'est un marché atypique » explique-t-il, « car il est fortement soutenu par une clientèle étrangère prête à mettre des prix élevés pour un pied à terre bien placé. Problème : les biens de qualité sont rares... et donc chers. Ainsi, notre agence a vendu un beau 148-m2 au prix élevé de 7 millions soit 47.000 francs le m2 »...
La Tribune - 11/5/2001

200 Millions de francs de plus pour la "qualité de service" des HLM : La secrétaire d'Etat au Logement Marie-Noëlle Lienemann vient d'annoncer 200 millions de francs (30,5 millions d'euros) de crédit supplémentaire "de qualité de service". Cette enveloppe permettra en 2001 des travaux d'aménagement de hall, de résidentialisation, d'équipement de portes ou de parking en vue de sécuriser les parties communes des HLM...
Le Moniteur - 11/5/2001

Villejuif : les locataires en colère arrêtent les voitures : Le ton est poli mais le geste ferme : « Excusez-nous pour le dérangement. Nous sommes des locataires en colère car il y a beaucoup de dégradations et de nuisances dans nos immeubles. C'est le dernier recours pour nous faire entendre car notre bailleur fait la sourde oreille », explique Patrice Levacher en distribuant des tracts aux automobilistes. Devant chez eux, boulevard Chastenet, une soixantaine de locataires de la résidence des Esselières ont placé des containers à ordures au beau milieu de la rue pour filtrer la circulation et dénoncer ainsi l'attitude de leur bailleur, la Société nationale immobilière (SNI), rebaptisée par eux « Société nébuleuse des immobiles ». Présent sur les lieux, le député PC Claude Billard est venu soutenir les manifestants. « L'insécurité s'installe » A l'origine de ce geste de protestation : l'association Bien vivre aux Esselières, créée il y a un an, qui compte déjà cent adhérents. Des exemples de négligences de la SNI, le président de l'Association de locataires, Patrice Ramé, en donne à foison : « Depuis 10 ans, la SNI encaisse les loyers mais n'est jamais là quand on en a besoin, ou alors intervient six mois ou un an après. Un locataire qui avait des problèmes de chauffage est resté tout l'hiver à attendre qu'il soit réparé. » Les portes du local à poubelles qui ont été forcées ne ferment plus, les graffitis s'accumulent sur les murs des halls, les fenêtres cassées ne sont pas remplacées : « Mon fils a failli se blesser, heureusement, il s'en est tiré avec une grosse frayeur », ajoute le locataire. Pire encore, la porte d'accès au parking n'a toujours pas été réparée depuis deux ans. Des épaves de voitures, volées ou pas, se multiplient dans les sous-sols. « L'insécurité s'installe, les gens ne veulent plus se garer dans le parking. A part ça, il paraît que nous habitons dans une résidence » ...
Le Parisien - 11/5/2001

Champigny-sur-Marne : la facture de chauffage flambe : Les habitants du quartier du Bois-l'Abbé ont pris un coup de sang en voyant arriver le décompte de charges pour l'année 2000. Le coût du chauffage - assuré à la fois par le gaz et la géothermie - a augmenté de plus de 35 % ! Pourquoi ? L'Amicale des locataires CNL (Confédération nationale du logement) réclame des explications. Un courrier en recommandé a été expédié au directeur général de l'Opac-Ville de Paris, bailleur des 2 200 logements de ce quartier campinois. « Pour un F 4 de 79 m 2 et 220 jours de chauffage, je vais payer 5 040,86 F (768,47 Ç), tempête Gérard Forest. En 1999, j'ai réglé 3 883 F (591,96 Ç). Et encore pour neuf jours de chauffage supplémentaires. » Il n'est pas le seul à s'émouvoir. Depuis une semaine, les appels et les visites se font de plus en plus pressants lors des permanences de l'Amicale des locataires. (...)
Le trésorier de l'amicale, Michel Racaud, a au moins un exemple en tête. « Le locataire d'un F 6 devra débourser 2 000 F (304,90 Ç) de charges en plus. Nous avons donc demandé à l'Opac de surseoir à l'encaissement de ces sommes. » A l'Opac, on affirme « avoir été mis devant le fait accompli ».
Divers paramètres expliquent cette hausse. D'abord, il faut préciser que le Bois-l'Abbé, compte tenu de sa taille, bénéficie d'une tarification du gaz de type industriel. « Un tarif intéressant jusqu'à maintenant, insiste le bailleur, mais l'année dernière les prix ont flambé parce que le cours du gaz est indexé sur celui du pétrole. Gaz de France a donc répercuté directement cette hausse auprès de ses clients dont notre exploitant Dalkia. » Cette augmentation a été moins sensible pour les particuliers bénéficiant d'un tarif dit « domestique », y compris dans de petits ensembles comme les Mordacs, parce que le gouvernement à plafonné la hausse devant leur être appliquée. Ce qui n'est pas le cas pour les prix « industriels ». Les représentants des locataires demandent l'organisation d'une réunion avec différents intervenants, le responsable des charges de chauffage de l'office, un représentant de la société Dalkia, exploitant du chauffage, un représentant de la gestion de la géothermie de la commune et un administrateur de la CNL. L'Opac de Paris semble d'accord sur le principe. De plus, l'office entend discuter avec GDF et a d'ores et déjà demandé à Dalkia de renégocier son contrat avec ce fournisseur. En attendant, les locataires seront sans doute contraints de payer. « On ne peut pas surseoir, ce n'est pas nous qui achetons directement le gaz », insiste un représentant de l'Opac...
Le Parisien - 11/5/2001

La nouvelle géographie des résidences secondaires : Le dernier recensement de l'Insee montre que ce type de logements se concentre de plus en plus sur le littoral et en montagne. La Vendée a enregistré la plus forte croissance entre 1990 et 1999. Ces lieux de villégiature ont tendance à devenir des résidences "alternantes".

Rien de comparable, sans doute, avec le raz de marée "Merlin" du début des années 1970. Mais, en dix ans, la Vendée a enregistré une progression spectaculaire, mesurée par l'Insee (lire ci-dessous), de son parc de résidences secondaires: de 71 105 en 1990 à 93 407 en 1999 (+31 %). Les acquéreurs sont d'abord de jeunes retraités ou de futurs jeunes retraités. Comme Mady Levau. D'origine parisienne, elle a choisi, ayant atteint la cinquantaine, d'arrêter de travailler. Ancienne secrétaire de direction, elle coule aujourd'hui des jours heureux entre sa propriété périgourdine et Jard-sur-Mer, petite station balnéaire au sud des Sables-d'Olonne, où elle vient d'acquérir une villa. Mariée à un directeur commercial, elle a découvert Jard-sur-Mer, voilà deux ans, au fil d'un cabotage en compagnie de son mari, fou de bateau. Elle ne goûte qu'assez modérément les joies de la navigation. Lui "ne s'est jamais fait au Périgord", où le couple possède pourtant, depuis dix ans, une belle maison ancienne, restaurée par leurs soins. Alors, va pour Jard, où ils ont jeté l'ancre dans une belle et spacieuse villa "très fonctionnelle", pour un peu moins de 1,5million de francs. Elle leur servira de résidence secondaire un an ou deux, le temps de vendre sans la brader leur maison de Montanceix, près de Périgueux. Ensuite, "elle deviendra notre maison principale".

Démarche atypique ? "Au contraire, répond Dominique Gaborit, secrétaire général de la Fnaim Vendée et responsable d'une agence immobilière à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le phénomène est apparu voilà cinq ou six ans." Pour lui, l'engouement de cette population "plutôt aisée sans être haut de gamme" s'explique assez simplement : "La Vendée offre un bon compromis entre un bon ensoleillement, même s'il n'est pas du niveau de la Côte d'Azur, et la recherche de tranquillité souhaitée par cette clientèle venue, pour une grande partie, de la région parisienne, mais aussi des Pays de la Loire." Le problème est maintenant de concilier les exigences de cette population à la retraite (29% des investisseurs en 2000) ou qui la prépare, désireuse de ne pas se serrer la ceinture pour ses "vieux" jours, avec la situation d'un marché qui arrive à saturation. A moins de "mordre" encore un peu sur les dunes, où les prix ont grimpé, comme sur les îles, qui accueillent le plus fort taux de résidences secondaires...

Le Monde - 10/5/2001

Enorme arnaque à la multipropriété : Pendant trois ans, de 1993 à 1996, un « promoteur immobilier » a vendu des centaines de logements de vacances selon le principe de la propriété partagée. Au prix d'achat moyen de 80 000 F la semaine, ce sont 2 700 personnes qui sont ainsi devenues copropriétaires de ces résidences de rêve... Hélas ! certains appartements n'ont jamais été construits. Quant aux échanges de périodes prévus par contrat, ils n'ont été que rarement respectés... Montant estimé du préjudice : 100 millions de francs. Le cerveau présumé de l'affaire a été écroué à la prison de la Santé...
Le Parisien - 10/5/2001

Réquisition : chasse aux logements vacants : Le préfet des Hauts-de-Seine remettra à la mi-juin au secrétaire d'Etat au Logement une liste de locaux vacants susceptibles d'être réquisitionnés pour y loger des familles en difficulté. Le recensement a commencé. 13 000 logements sont déjà assujettis à la taxe sur les locaux vacants...
Le Parisien - 10/5/2001

Marie-Noëlle Lienemann : « Je veux relancer l'aide à la pierre » : Un mois après son arrivée au gouvernement, Marie-Noëlle Lienemann, qui a succédé à Louis Besson au secrétariat d'Etat au Logement, prône le retour de l'aide à la pierre et souhaite engager une réflexion sur le poids financier des aides à la personne. Elle s'engage dans un an à présenter un bilan de l'ensemble des opérations de démolition-construction de logements sociaux dont la liste doit être présentée fin juin.
Les Echos - 10/5/2001

Marseille : tout flambe : Le neuf, l'ancien, le centre, l'est... Tous les secteurs sont touchés par la hausse. Même le quartier nord, longtemps délaissé, est en vogue. Grâce à Zizou et à Guédiguian, entre autres, Marseille attire. Et ce n'est pas fini, l'arrivée du TGV en juin mettra la ville à 3 heures de Paris...
(...)Marseille s'embrase. Mauvais élève du marché immobilier pendant des décennies, la ville connaît aujourd'hui une forte poussée des prix. La hausse a été en 2000 de 14% en moyenne, mais ce chiffre ne reflète pas les pics atteints sur des micromarchés. Si l'on veut faire de bonnes affaires, il faut maintenant remonter vers le nord (voir encadré p.146). Ce qui était impensable il y a seulement quelques mois. Pour les experts, la situation est relativement claire : les prix ont, selon eux, atteint le sommet de la courbe. Mais il ne faut pas s'attendre à un dégonflement. La hausse repose en effet sur des facteurs objectifs. Terminée la crise à Marseille avec sa forte décrue de population (la ville est passée de 920 000 à 700 000 habitants en vingt ans), ses mauvais résultats économiques et l'abandon des immeubles du centre-ville. Terminée aussi cette mauvaise réputation que traînait la vieille Phocée pauvre, sale, dangereuse et même carrément mafieuse. Aujourd'hui, après une victoire en Coupe d'Europe de l'OM (1993), les fastes de ses 2600 ans, l'engouement de nombreux artistes, Marseille n'est plus la ville de Mémé Guérini ou de Gaétan Zampa, mais celle de Zizou " made in Marseille " et du cinéaste Robert Guédiguian. Et ce n'est pas terminé, l'arrivée en juin du TGV qui mettra la cité phocéenne à 3 heures de Paris, l'installation de plusieurs entreprises et des programmes d'aménagement très ambitieux ont complètement relancé la ville...

Le Nouvel Observateur - 9/5/2001

Aide aux travaux : les propriétaires incités à faire du logement social : La toute nouvelle Agence immobilière à vocation sociale (AIVS) que vient d'ouvrir à l'initiative du Codal Pact devrait susciter bien des espoirs chez les demandeurs de logements sociaux. L'association qui, chaque année, contribue à l'amélioration d'environ mille logements grâce à une assistance technique, financière et administrative (lire encadré), vient d'ajouter à son éventail de prestations cet outil destiné à aider les propriétaires, professionnels et collectivités à réhabiliter leurs logements insalubres et vacants. L'AIVS s'engage à apporter une aide financière, à mettre en relation le propriétaire avec une entreprise sérieuse, à lui trouver ensuite un locataire et enfin à gérer les logements au même titre qu'une agence immobilière. 41 000 lieux vacants Il y a une condition à remplir : que le logement réhabilité vienne compléter le parc de logements sociaux du département et soit donc destiné à une famille à faibles ressources. Les chiffres illustrent bien l'enjeu : le dernier recensement faisait état de 41 000 logements vacants dans le Val-de-Marne alors qu'il existe encore 40 000 demandeurs. L'aide proposée permettrait tout à la fois de rénover ces appartements vides qui, pour beaucoup, ont tendance à se délabrer, tout en répondant à la demande de logements HLM, particulièrement dans des villes où l'offre de logement social reste bien en dessous des 20 % réclamés par la loi de solidarité urbaine. Comme l'explique le directeur du Codal Pact, Yves Le Soudeer : « Il s'agit d'utiliser le parc existant détenu par des propriétaires privés qui n'ont pas toujours les moyens techniques et financiers de mettre en oeuvre ce genre de travaux. » L'AIVS finance 80 % des travaux. Plus encore, elle accompagne le propriétaire et le locataire après la fin des travaux. Le propriétaire qui s'engage pendant 9 ans à louer aux plus démunis reçoit en échange l'assurance que son loyer lui sera versé grâce au système de sécurisation de loyer du Loca Pass (1 % patronal). Quant aux locataires, l'AIVS est prêt à leur trouver un appartement plus grand si la famille s'agrandit...
Le Parisien - 9/5/2001

Une maison à Paris : Johnny Halliday, Jean-Paul Gaultier, Régine Crespin, Pascal Obispo, Patrick Dupond, Florence Arthaud, Philippe Alexandre ou Farah Diba : ces personnalités font partie des quelques 1.500 privilégiés qui habitent une maison à Paris. Privilégiés, car bon an (164 ventes en 1996), mal an (108 l'an passé), le nombre de transactions demeure confidentiel comparé aux 138.000 actes définitifs signés en 2000 dans la capitale et sa toute proche banlieue. Privilégiés, car le coût d'un logement indépendant intra-muros est de plus en plus élevé : il était, en moyenne, de 3,72 millions de francs (567.100 euros) en 1996 une année creuse -, et avoisinait les 6 millions (914.700 euros) en pleine spéculation de 1990. Aujourd'hui, il est proche des 4,5 millions de francs (686.000 euros)...
La Tribune - 4/5/2001

En France, le prix de l'eau varie de 1 à 4 : Tous les Français ne paient pas le même prix pour un mètre cube d'eau, loin de là. Une étude statistique menée conjointement par l'Institut français de l'environnement (IFEN) et le Service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère de l'agriculture, rendue publique vendredi 4 mai, le confirme : même en écartant les 5 % de communes les plus chères et les moins chères, le prix varie de 5,20 à 20,70 francs le mètre cube ! Il dépend de la taille de la commune, de son degré d'équipement, du mode de distribution et d'assainissement, de la dispersion de l'habitat, de la difficulté d'accès à la ressource naturelle et de sa qualité...
Le Monde - 4/5/2001

Perspectives de tensions sur le marché du logement en France : Selon l'enquête trimestrielle de l'Insee pour le secteur de l'immobilier, l'offre de logements en France aura de plus en plus de mal à répondre à la demande dans les mois à venir. Selon l'institut de conjoncture, la demande de logements neufs à acheter a de nouveau enregistré une progression sur les trois premiers mois de l'année 2001. Interrogés au cours du mois d'avril, les promoteurs indiquent que leurs stocks de logements invendus a nettement diminué au premier trimestre. Ils relèvent également une hausse de la demande de logements à louer. "Dans ce contexte", constate paradoxalement l'Insee, "les prévisions de mises en chantier de logements pour les trois prochains mois se stabilisent".

Les promoteurs immobiliers désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes sont moins nombreux qu'au dernier trimestre de l'an 2000, alors que les entreprises de bâtiment sont, elles, plus à même d'accroître leur production aujourd'hui, après de longs mois complètement saturés (voir ci-dessous). Concernant les prix, les promoteurs immobiliers estiment qu'ils se stabilisent dans les logements neufs mis en vente. Fait intéressant: les prix du foncier s'infléchissent "légèrement" après avoir flambé en 2000. Selon l'Insee, l'apport personnel des candidats à l'accession ressort "en forte hausse" au premier trimestre de 2001, tandis que les perspectives d'évolution des moyens de financement des acheteurs diminuent "légèrement" dans leur ensemble.
Les Echos - 4/5/2001

L'activité des artisans du bâtiment ralentit : Les résultats de l'enquête trimestrielle de l'Insee auprès des artisans du bâtiment sont clairs: l'activité a enregistré un "net ralentissement" au premier trimestre de 2001, sous-traitance comprise. Les artisans anticipent par ailleurs "un repli notable" de leur activité pour les trois prochains mois, les perspectives générales pour l'ensemble du secteur étant en baisse pour le cinquième trimestre consécutif. La proportion d'entreprises éprouvant des difficultés de recrutement se stabilise, à un très haut niveau il est vrai.
Les Echos - 4/5/2001

L'Agence pour l'amélioration de l'habitat entame ses nouvelles missions : Le conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (Anah) a été installé hier par Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au Logement. Cette installation ne correspond pas en fait à un changement des dirigeants Philippe Pelletier étant reconduit dans ses fonctions de président et Philippe Pommelet dans celles de directeur général. Il s'agit d'un élargissement du champ d'action de l'Anah qui désormais traite de toute l'aide à l'amélioration de l'habitat, que le logement soit occupé par son propriétaire ou loué. L'action de l'Anah en matière d'aide à la réhabilitation a permis, en 2000, de réhabiliter près de 60.000 logements. Dans le cadre de la loi de solidarité et de renouvellement urbains, l'Anah aura la responsabilité de développer un parc de logements sociaux privés et de venir à bout de « l'habitat indigne ».
La Tribune - 3/5/2001

Les sanctions contre les communes qui refusent le logement social sont rétablies : Des sanctions éventuelles, une disposition clé de la loi de Solidarité et de renouvellement urbains (SRU), devaient être rétablies hier, après vote par l'Assemblée nationale d'un ensemble de « mesures urgentes de réformes ». Ces sanctions s'appliqueront contre les agglomérations de plus de 50.000 habitants qui ne font pas le nécessaire pour parvenir au quota de 20 % de logements sociaux (dans un délai de vingt ans). Le Conseil constitutionnel avait censuré un article qui prévoyait, à l'issue d'un bilan triennal, le doublement automatique de la pénalité (1.000 francs) par logement social manquant dans les communes n'ayant pas réalisé l'objectif minimum prévu. Le nouveau texte prévoit donc que le préfet demandera au maire de fournir des explications dans les deux mois.
La Tribune - 3/5/2001

Essonne -- La maison du futur en ligne sur Internet : Tout ce qu'Internet et la mise en réseau peuvent apporter à l'habitat pour faciliter la vie quotidienne est contenu dans le concept de pavillon « ma m@isonnet » dont le premier exemplaire vient d'être édifié à Etiolles (Essonne). Fruit d'une collaboration entre Cisco Systems, France Télécom et le promoteur immobilier Kaufman & Broad, cette maison intelligente intègre un réseau de communication et des équipements et applications pouvant être commandés à distance via un intranet domestique (réglage de la température, ouverture des volets, mise en marche de l'alarme...). La maison de 170 mètres carrés peut être visitée jusqu'au 15 juillet. Elle sera vendue environ 70.000 francs de plus que le modèle courant.
La Tribune - 2/5/2001

La CNL dénonce l'explosion des prix du gaz : LA FÉDÉRATION val-de-marnaise de la CNL (Confédération nationale du logement), syndicat de locataires majoritaire dans les organismes HLM, part en guerre contre l'augmentation des prix du gaz. Sous l'intitulé évocateur « Explosion du prix du gaz : 60 millions de victimes », la CNL dénonce les hausses de prix à répétition supportées par les locataires depuis le printemps 2000. « C'est inacceptable au regard de la situation de centaines de milliers de familles, c'est une attaque considérable sur le pouvoir d'achat. Le gaz est un produit de première nécessité » La fédération CNL lance un appel aux parlementaires du Val-de-Marne pour « que cette hausse soit annulée et les conditions d'exercice de GDF revues avec la participation des représentants des usagers ». Elle appelle par ailleurs les usagers à protester en s'adressant à leurs élus. Une audience a été sollicitée auprès du préfet et un courrier a été adressé à l'ensemble des parlementaires pour qu'ils interviennent en ce sens...
Le Parisien - 2/5/2001

Mairie de Paris : de nouvelles têtes veilleront sur les sociétés de la Ville : SOIXANTE-QUINZE pages de nominations, c'est le résultat du travail laborieux qui a contraint les élus parisiens à désigner les nouveaux représentants de la Ville, alternance politique oblige, qui siégeront dans les organismes liés à la Ville et au département : différentes commissions, associations, syndicats ou encore sociétés d'économie mixte. Parmi ceux-ci quelques mastodontes, véritables institutions et opérateurs publics au pouvoir décisif quant à l'avenir de la capitale, comme la Semapa et l'Opac (voir encadré) . La répartition des postes s'est faite à la proportionnelle, d'où une forte féminisation et un rajeunissement des élus qui siègent dans ces organismes. Il faudra attendre les premières assemblées générales et conseils d'administration pour connaître officiellement le nom des présidents, ou présidentes. Mais d'ores et déjà, des discussions se sont engagées au sein de la gauche plurielle, afin de convenir d'une répartition des présidences, notamment à la tête des sociétés d'économie mixte (SEM). Bertrand Delanoë n'y occupera aucun poste Le nouveau maire de Paris n'occupera aucun poste dans les SEM et organismes publics de la Ville. Il sera seulement (mais c'est la loi) président de droit de l'AP-HP et du conseil d'orientation du Crédit municipal. Bertrand Delanoë ne sera donc pas candidat à la présidence de l'Opac, l'office HLM de la Ville de Paris. L'actuel président, Jean Tiberi (qui continuera à siéger au conseil d'administration), devrait céder sa place au nouvel adjoint au maire chargé du logement, le socialiste Jean-Yves Mano. Quant à Philippe Séguin, président du groupe RPR au Conseil de Paris, il ne siège qu'à un seul conseil d'administration, celui du Palais omnisports Paris Bercy. La plus importante SEM parisienne, la Semapa, aménageur de la ZAC Paris-Rive gauche (XIII e ), pourrait être présidée par Serge Blisko, le nouveau maire socialiste du XIII e arrondissement. Jacques Toubon (RPR), qui assure aujourd'hui la présidence, restera administrateur. La présidence d'un opérateur immobilier important, notamment dans le nord-est parisien, la Semavip, devrait, elle, être attribuée à Roger Madec, maire socialiste du XIX e . Les négociations menées au sein de la gauche plurielle ont débouché sur une première répartition des présidences des SEM. « Il y a eu un échange général pour assurer la pluralité dans les présidences des SEM, confirme Patrick Bloche, président du groupe socialiste au Conseil de Paris. Mais le maire de Paris a son mot à dire. Les discussions reprendront sans doute avec l'exécutif parisien. Il n'y a pas d'urgence... » Le chef de file des socialistes confie que les candidats à la présidence devront satisfaire certains critères : « Compétence, disponibilité, sérieux. » Les Verts ont demandé la présidence de trois SEM : la Sagep, chargée des eaux (candidate, Anne Le Strat) ; la Saemes, chargée du stationnement (candidat, Denis Baupin) ; la Siemp, opérateur immobilier (candidat, Jean-François Blet). On retrouve les Verts au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Denis Baupin) et au Syndicat de traitement des ordures ménagères de la région parisienne (Syctom), où Yves Contassot est candidat à la présidence. De leur côté, le groupe communiste espère prendre la tête de la Semidep (aménagement) et les élus MDC de la Sema-Est (logement). Un élu PRG (Jean-Bernard Bros, adjoint au tourisme) pourrait quant à lui présider la Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel.
Le Parisien - 2/5/2001

Caisse des dépôts: la police des HLM enquête : Un directeur sur le départ, «toute la panoplie» des sanctions administratives, et d'éventuelles suites pénales. La police des HLM qui enquête depuis deux mois au sein de la filiale immobilière de la Caisse des dépôts est en train de rédiger ses premières constatations. Elles sont accablantes pour l'organisme de logement social. Un système de vente d'appartements à bas prix en faveur de ses propres salariés avait été mis en place au sein de la Scic (Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts) Ile-de-France.

La Mission interministérielle d'inspection du logement social (Milos) s'est saisie de l'affaire après les révélations (Libération du 14 février) d'un ancien salarié du groupe. Bruno Martin, 43 ans, avait dix-sept ans d'ancienneté à la Scic Habitat Ile-de-France lorsqu'il a été licencié. Son dossier est en attente de jugement devant le tribunal des prud'hommes, notamment pour des contentieux de salaires. Mais, avant que la Scic lui signifie son renvoi, en mai 1999, Bruno Martin avait dénoncé à sa hiérarchie un certain nombre de manœuvres qui ont permis aux salariés du groupe d'acquérir, pour eux-mêmes ou leurs enfants, des appartements HLM à des prix défiant toute concurrence. Au lieu de faire cesser ces pratiques, la direction de la Scic avait préféré se séparer de ce collaborateur...


Libération - 2/5/2001

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