Auteur |
Sujet  |
|
|
laurent29
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 11 août 2007 : 16:28:48
|
Appel à expérience similaire. J'ai acheté il y a 1 an un terrain constructible de 2200 m².Le jour de l'achat, le C.U. m'autorisait la division et la construction de 2 maisons individuelles.Jusque là tout va bien.Le temps passant, je souhaite proroger ce dernier mais j'ai dépassé le délais imparti, donc la mairie me suggère de faire une nouvelle demande. Je m'exécute. 1 mois 1/2 après retour du C.U. Conclusion : le projet est refusé car le terrain se situe à moins de 50 m des bâtiment d'élevage. La chambre de l'agriculture demande à ce que cette zone soit déclassée en zone agicole lors de la refonte du PLU; alosr qu'au jour d'aujourd'hui on se trouve en zone urbaine au niveau du POS en vigueur. Que faire ? 1er CU : projet réalisable sans mentionner la présence de l'exploitation. 2ème CU : projet impossible Merci de me faire part de vos réactions et conseils.
|
Signaler un abus
|
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 août 2007 : 16:37:56
|
il ne fallait pas attendre..!
le PLU futur est-il en cours d'élaboration ? à quel point de la procédure ?
si il démarre, votre terrain est peut-être en partie constructible : empressez vous de construire pour ne pas "tout perdre"..
par ailleurs, l'élevage est-il postérieur au premier CU ? si non, vous pouvez engager la responsabilité de la commune -demande de dommages intérêts- qui avait à tort produit un CU positif, vous engageant à acheter au prix constructible un terrain qui s'avère finalement de peu de valeur.
prenez un bon avocat ! |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. 
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !  |
Signaler un abus  |
|
laurent29
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 11 août 2007 : 16:48:31
|
Bonjour wroomsi, je mes suis rendu à la chambre de l'agriculture afin de savoir si il était possible de déroger à ce principe de réciprocité. C'est envisageable me disent-ils mais après réexamination du dossier. Très dur en affaire. Pour répondre à votre question, l'exploitation est antérieure au 1er CU. Grosse erreur de la comùune et de la DDE qui ont instruit les CU. Si je part en procédure au TA contre la mairie et la DDE, combien de temps et d'argent cela va prendre ? |
Signaler un abus  |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 août 2007 : 17:05:18
|
cout prévisible si vous perdez : 1500€ de frais non compris dans les dépends et 3000€ d'avocat (c'est du doigt mouillé mais le dossier est simplissime à monter) , sachant que les frais d'avocat peuvent peut-être être pris en charge par votre assurance dans le cadre d'une protection juridique.
mieux vaut bien sur tenter le réexamen du dossier : ça ne coute rien...et rien n'empêche d'agir après. |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. 
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !  |
Signaler un abus  |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 août 2007 : 17:07:21
|
au fait, vous parliez d'un PLU en cours ... ? |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. 
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !  |
Signaler un abus  |
|
laurent29
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 13 août 2007 : 15:36:43
|
Bonjour à tous, La commune concernée est en train de se doter d'un PLU à la place du POS. Nous en sommes qu'au stade de l'instruction;au dire de la commune il ne sera approuvé que d'ici 3 à 4 ans. Pour répondre à quelboulot, l'exploitation d'élevage existe depuis plusieurs années. Cette erreure administrative vient du fait que l'eleveur met son exploitation aux normes ( demande permis, autorisation des tiers dans le village..)de ce fait, le lièvre a été soulevé et la mairie et la DDE se sont aperçu de l'existence de cette exploitation.A mons avis si la mise aux normes n'avait pas eu lieu, le nouveau CU serait revenu positif comme le premier. IL faut maintenant trouver un accord avec la chambre de l'agriculture et le paysan ( création de servitude par acte notarié) |
Signaler un abus  |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 13 août 2007 : 16:50:09
|
Bonnes chances dans vos tractations. 
Si tout le monde y met "du sien" un accord devrait être trouvé d'autant plus que cette "mise au normes" va concerner toutes les constructions aux environs de cette exploitation dans un rayon de 100 mètres (50 mètres me paraît peu courant mais comme chaque Règlement Sanitaire Départemental (RSD) est spécifique ?)Citation : CODE RURAL (Partie Législative)
Chapitre Ier : Dispositions générales
Article L111-3
(Loi nº 99-574 du 9 juillet 1999 art. 105 Journal Officiel du 10 juillet 1999)
(Loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 204 Journal Officiel du 14 décembre 2000)
(Loi nº 2005-157 du 23 février 2005 art. 79 Journal Officiel du 24 février 2005 en vigueur le 1er janvier 2006)
(Loi nº 2006-11 du 5 janvier 2006 art. 19 Journal Officiel du 6 janvier 2006)
Lorsque des dispositions législatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l'implantation ou l'extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles habituellement occupés par des tiers, la même exigence d'éloignement doit être imposée à ces derniers à toute nouvelle construction et à tout changement de destination précités à usage non agricole nécessitant un permis de construire, à l'exception des extensions de constructions existantes.
Dans les parties actuellement urbanisées des communes, des règles d'éloignement différentes de celles qui résultent du premier alinéa peuvent être fixées pour tenir compte de l'existence de constructions agricoles antérieurement implantées. Ces règles sont fixées par le plan local d'urbanisme ou, dans les communes non dotées d'un plan local d'urbanisme, par délibération du conseil municipal, prise après avis de la chambre d'agriculture et enquête publique.
Dans les secteurs où des règles spécifiques ont été fixées en application de l'alinéa précédent, l'extension limitée et les travaux rendus nécessaires par des mises aux normes des exploitations agricoles existantes sont autorisés, nonobstant la proximité de bâtiments d'habitations.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, une distance d'éloignement inférieure peut être autorisée par l'autorité qui délivre le permis de construire, après avis de la chambre d'agriculture, pour tenir compte des spécificités locales. Une telle dérogation n'est pas possible dans les secteurs où des règles spécifiques ont été fixées en application du deuxième alinéa.
Il peut être dérogé aux règles du premier alinéa, sous réserve de l'accord des parties concernées, par la création d'une servitude grevant les immeubles concernés par la dérogation, dès lors qu'ils font l'objet d'un changement de destination ou de l'extension d'un bâtiment agricole existant dans les cas prévus par l'alinéa précédent.
Essayez de voir ce que vous pouvez "gratter" en application du second alinéa surligné en bleu
Et allez sur le site de la chambre d'agriculture http://www.synagri.com/ca1/synagri.nsf/
Ainsi que sur
http://bretagne.sante.gouv.fr/pages/3sante_env/sehrel00000001.html
et essayez de connaître les distances réglementaires d'éloignement prévues par le RSD en fonction du type d'élevage exploité par votre voisin !. |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
Signaler un abus  |
|
laurent29
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 16 août 2007 : 11:38:55
|
Bonjour, La distance est de 50 m par rapport aux bâtiments d'élevage ( 35 vaches laitières ).
|
Signaler un abus  |
|
laurent29
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 06 sept. 2007 : 10:41:39
|
Bonjour à tous, je reviens vers vous touours pour la même affaire. J'ai obtenu un RDV hier avec le VP de la chambre d'agriculture ainsi que 2 techniciens de la chambre d'agriculture sur le terrain.Leur décision est irrévocable :"nous ne dérogerons pas du principe de réciprocité".Que faire maintenant ? Le préjudice financier qui en d'écoule s'élève à 80.000 € (prix d'achat du terrain avec 1er CU opérationnel positif), car maintenant le terrain devrait être considéré comme terrain agricole.Je me trouve dans une situation plus qu'embettante ! Je pense ne plus avoir le choix; direction le TA pour engager un recours contre la mairie ainsi que la DDE, pour qu'il prennent leur responsabilité en vrtu du CU positif délivré leur de l'achat du terrain. Merci pour votre aide ou vos idées. Cordialement |
Signaler un abus  |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 06 sept. 2007 : 10:51:25
|
tout à fait d'accord.
s'agissant d'une action tendant au paiement d'une somme d'argent, l'article R431-2 du code de justice administrative vous impose le ministère d'un avocat.
trouvez en un solide ! |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. 
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !  |
Signaler un abus  |
|
|
Sujet  |
|
|