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loadrun37
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182 réponses |
Posté - 27 déc. 2004 : 21:21:41
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Bonjour,
Sur le site le chiffre de 2% HT pour les travaux concernant les prestations particulières des syndics est souvent mis en avant. Ce chiffre est-il représentatif d'une moyenne pratiquée par les syndics ? Un taux de 3% HT pour des travaux supérieurs à 5000 euros HT vous parait-il correct ?
merci
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JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 27 déc. 2004 : 23:09:56
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Simple indication objective : au temps de la taxation administrative les honoraires sur travaux exceptionnels étaient classiquement pris à 2 % en cas d'intervention d'un architecte ou autre technicien et à 4 % dans le cas contraire.
Le taux de 4 % était couramment abaissé en cas de travaux d'un montant très importants. Ou plus exactement les syndics procédaient par tranches, comme les architectes à cette époque.
Mais en contrepartie les syndics assuraient les rendez vous de chantier. De nos jours on discute dans le vide car on ne détermine pas les prestations dues et assurées avant de parler de coût . Le syndic ne peut exiger N euros s'il ne met pas les pieds sur le chantier. Mais il ne faut pas les lui refuser s'il est présent toutes les semaines. C'est évident. |
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loadrun37
Contributeur vétéran
182 réponses |
Posté - 28 déc. 2004 : 19:33:52
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Si le syndic n'a pas la qualité de maître d'oeuvre il n'a pas besoin (je pense) de se trouver sur le chantier. Dans ce cas, la rémunération > à 2% n'est peut-être pas justifiée...
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JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 28 déc. 2004 : 23:47:58
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Si vous recommandez aux syndics de ne pas aller surveiller les chantiers qui ne sont pas dotés d'un maître d'oeuvre, vous n'aurez pas que des amis
Il est parfois bon pour le maître d'ouvrage d'aller voir les travaux qu'on fait chez lui. |
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Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 29 déc. 2004 : 00:01:36
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Je partage totalement l'observation, justement un brin sarcastique, de JPM : le maître d'ouvrage (ou plutôt , s'agissant du syndic , son mandataire légal puisque le maître d'ouvrage est le syndicat dans le cas qui nous occupe ici) qui ne se rendrait pas sur le lieu où s'édifie l'ouvrage !!! Qu'en penseraient Louis XIV et Louis Le Vau pour ne citer qu’eux ? (note : il est possible que le % de Le Vau sur Fouquet ait été plus gras que le % qu'il a pris à LXIV... : c'est juste une question de pompe...).
Marc |
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loadrun37
Contributeur vétéran
182 réponses |
Posté - 29 déc. 2004 : 00:49:00
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Si le syndic n'agit pas en qualité de maître d'oeuvre il y a forcément un maître d'oeuvre externe choisit en AG.
Donc je reste sur ma position : une rémunération supérieure à 2% n'est pas vraiment justifiée dans ce cas. (sauf si l'on considère que le syndic doit systèmatiquement contrôler les faits et gestes du maître d'oeuvre, sous l'étroite surveillance du conseil syndical....c'est lourd tout ça) |
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JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 29 déc. 2004 : 11:05:22
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Cher Loadrun37, vous avez une conception très particulière et confuse de l'organisation d'un chantier de copropriété !
Il y a deux types d'organisation selon la nature des travaux et surtout le bon sens et la décision des copropriétaires :
1) Avec maître d'oeuvre (architecte ou technicien spécialisé) Le MO a étudié et conçu le chantier, puis en assure la surveillance, assiste enfin le maître d'ouvrage pour la réception. Le syndic assiste à certains ou tous les RV de chantier mais ne les dirige pas.
2) Sans maître d'oeuvre externe : le syndic est avant tout le représentant légal du maître d'ouvrage. Il est maître d'oeuvre comme tout client lambda est maître d'oeuvre des travaux de peinture de son appartement. Il a traité directement avec l'entreprise choisie par l'AG et sa responsabilité est limitée à celle d'un "père de famille avisé"
Dans les deux cas le syndic réalise un certain nombre de prestations administratives et financières. Il souscrit l'assurance DO, etc. Il peut vérifier que le technicien assure objectivement sa mission : un ou deux RV de chantier par semaine mais il n'a aucun contrôle technique. Le taux de 2% correspond à ces missions impératives.
L'autre taux correspond à la tranche précédente + des missions complémentaires. La hiérarchisation des taux de rémunération est logique : 2 % de base, 4 % si prestations complètes, à comparer avec les 8 à 10 % des architectes et techniciens.
D'une manière générale il vaut mieux consacrer son activité à la vérification de la bonne exécution des tâches confiées aux partenaires qu'à tenter de rogner 3 € et 6 sous sur leur rémunération.
De nos jours il est facile de vérifier ce qu'il est advenu de chantiers réalisés il y a trente ou quarante ans : on sépare vite le bon grain (chantiers bien préparés et bien suivis) de l'ivraie (chantiers dont on savait dès le départ qu'ils seraient baclés)
Il est vrai que de nos jours il est couramment admis qu'un immeuble dure 50 ans. C'est une manière de voir |
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