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Bonjour à tous, J’ai saisi le tribunal pour demander le remboursement par mon bailleur des frais d’états des lieux établit contradictoirement et des frais de quittance. J’ai reçu les conclusions de son avocat : les frais d’ EDL sont conformes au bail ( prévoit un état des lieux contradictoire à frais partagés par moitié ) et à l’article 5 de la loi du 6/7/1989… Pour les frais de quittance et edl : « ces sommes étaient légitimement demandées et réglées en pleine connaissance de cause et ces demandes en remboursement ne peuvent que s’analyser en une action en répétition de l’indu. Or celle-ci ne satisfait pas aux conditions d’une telle action puisque l’art 1235 du cc dispose que la répétition n’est pas admise à l’égard des obligations naturelles qui ont été volontairement acquittées »
Cet avocat étant le conseil du défendeur, il est naturel qu'il passe à coté de dispositions d'ordre public. Ne vous laissez pas impressionner , car cette clause du bail est abusive en ce sens qu'elle met à la charge du preneur une dépense que la loi interdit. Cette interprétation est confirmée par les réponses minitérielles :
Citation :Selon une réponse ministérielle, si le bailleur a fait procéder à un constat par huissier alors que le locataire ne s’opposait pas à l’établissement d’un constat amiable, les frais d’intervention de l’huissier sont à la seule charge du bailleur (Rép. min. n° 34578 : JOAN Q, 1er novembre 1999, p. 6344).
Une seconde réponse précise qu’ « un état des lieux établi contradictoirement par les parties ou leurs représentants, par exemple l'agent immobilier représentant le propriétaire, ne saurait donner lieu à une rémunération. L'article 5 de la loi [de 1989] prévoit que la rémunération des personnes qui se livrent ou prêtent leur concours à l'établissement d'un acte de location est partagée par moitié entre le bailleur et le locataire. L'établissement de l'acte de location recouvre l'élaboration de l'acte lui-même, c'est-à-dire le contrat de bail, [/u]et en aucun cas l'état des lieux qui n'est qu'un document accessoire » [/u](Rép. min. n° 24636 : JOAN Q, 10 mai 1999, p. 2881).
. La réponse ci-dessus précis s'il en était nécessaire que l'établissement d'un EdL n'est qu'un document accessoire au bail et que de ce fait il ne doit pas donner lieu à rémunération !
En ce qui concerne les frais d'établissement et d'envoi de quittances, ils sont également illégaux.
Citation : La loi dispose que « Le bailleur est tenu de remettre gratuitement une quittance au locataire qui en fait la demande. La quittance porte le détail des sommes versées par le locataire en distinguant le loyer et les charges » (article 21 de la loi 89-462 du 6 juillet 1989) ; ajoutons que cet article est réputé d’ordre public en application de l’article 2 de la même loi et « qu’on ne peut déroger par des conventions particulières aux lois qui intéressent l’ordre public » (Art. 6 du code civil).
Question N° : 9919 de M. Schreiner Bernard ( Rassemblement pour la République - Bas-Rhin ) Ministère interrogé : logement Ministère attributaire : logement Question publiée au JO le : 10/01/1994 page : 107 Réponse publiée au JO le : 14/02/1994 page : 805 Rubrique : Baux d'habitation Tête d'analyse : Quittances de loyer Analyse : Délivrance. immeubles gérés par une agence immobilière. Texte de la QUESTION : M. Bernard Schreiner demande à M. le ministre du logement de bien vouloir lui indiquer si, dans l'état actuel de la réglementation en vigueur, les agences immobilières gérant, pour le compte de propriétaires, des immeubles locatifs, sont en droit de réclamer au locataire une somme forfaitaire tous les mois pour l'obtention d'une quittance de loyer. Texte de la REPONSE : L'article 21 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 précise notamment : « le bailleur est tenu de remettre gratuitement une quittance au locataire qui en fait la demande... » Cette disposition est d'ordre public. L'envoi d'une quittance, ou d'un avis d'échéance, a un locataire par une agence immobilière qui gère un logement pour le compte d'un propriétaire est un acte d'administration du bien loue. Les frais correspondants (frais postaux, frais d'agence) ne peuvent être réclamés au locataire en sus du loyer, le gérant n'étant que le représentant du propriétaire.
Question N° : 39514 de M. Bocquet Alain ( Communiste - Nord ) Ministère interrogé : logement Ministère attributaire : logement Question publiée au JO le : 03/06/1996 page : 2947 Réponse publiée au JO le : 02/12/1996 page : 6327 Rubrique : Baux d'habitation Tête d'analyse : Charges locatives Analyse : Réglementation Texte de la QUESTION : M. Alain Bocquet attire l'attention de M. le ministre délégué au logement sur certaines difficultés d'application de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs. Il lui demande de bien vouloir préciser, d'une part, si un bailleur peut exiger d'un locataire le remboursement de ses frais de photocopie du règlement de copropriété ; d'autre part, si un bailleur peut exiger d'un locataire le remboursement de ses frais d'établissement de la quittance mensuelle. Texte de la REPONSE : L'article 3 de la loi du 6 juillet 1989 fixant les droits et obligations des bailleurs et locataires dispose que le bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits de règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes. En outre, l'article 21 précise que le bailleur doit remettre gratuitement une quittance au locataire qui en fait la demande. En conséquence, la photocopie des extraits du règlement de copropriété comme l'établissement des quittances de loyer constituent un acte d'administration du bien loue dont le loyer est contrepartie et ne doivent pas entraîner de frais supplémentaires pour le locataire.
Il ressort de la loi et des réponses ministérielles que toutes conventions contraires sont réputées non écrites. Donc, vous pouvez allez à l'audience sereinement. Prenez soin d'imprimer l'ensemble des citations que vous remettrez au juge et, je suis persuadé que vous aurez gain de cause ! S'il vous plait tenez nous au courant pour que celà serve au plus grand nombre. Merci et bon WE
Bonjour à tous... Je voulais simplement vous tenir au courant de la decision du tribunal. Malgré avoir fourni toutes les reponses ministerielles, je "suis mal fondée" a demander le remboursement des frais d'etats des lieux, etablit contradictoirement... Bizarre de toutes mes demandes c'etait celle dont j'etais la plus persuadée d'avoir raison...tant pis... Voila de quoi relancer le debat sur la legalité des frais d'etats des lieux...
Ce débat est interessant.Malheureusement pour stephanie.l, la partie adverse a été trés fine en jouant sur les articles du code civil. Je ne suis pas juriste mais j'essaie de comprendre comment un jugement sûr à priori a pu donner une résultat opposé à la logique de tout citoyen honnête et néophyte!
Répétition de l'indu veut dire remboursement de ce qui a été payé sans cause (et non dans le sens d'une répétition d'un fait ou d'une chose).
Stéphanie.l s'est acquitté volontairement des frais eu égard au contrat de bail écrit.
Si j'ai bien compris, le jugement a suivi les conclusions de la partie adverse qui dit qu'il n'y a pas d'indu subjectif (ou faute) et que ces sommes relevaient des obligations naturelles du contrat de bail.
C'est fort, très fort de la part de l'avocat de la partie adverse.