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Fabmol
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 14 mars 2005 :  13:49:08  Voir le profil
Bonjour,

Je suis possesseur d'un appartement que je souhaite vendre.
Mon problème est qu'il n'y a pas de bail entre moi et le locataire.
Cette personne loue le logement depuis 9 ans.
Quelle est la procédure a suivre pour vendre celui ci ?

La loi est-elle la même quand il y a un bail de signé ou pas ?

Merci d'avance.

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Ad-honores
Pilier de forums

3070 réponses

Posté - 14 mars 2005 :  14:18:37  Voir le profil
Tout à fait. Ce bail, même verbal est régit par la loi du 06/07/1989 et pour vendre, vous devez respecter scrupeuleusement les prescriptions de l'article 15 de la loi.
En premier de donner congé à votre locataire au moins 6 mois avant la date d'échéance du bail. Voilà les problèmes qui pointent leur nez. Comment déterminer la date d'échéance, c'est à dire la fin d'une période triennale !
Personnellement, je vous conseille de régulariser la situation en établissant un bail écrit dans les formes édictées par l'article 3 de la loi :
Citation :
Article 3
Modifié par Loi n°2004-806 du 9 août 2004 art. 78 (JORF 11 août 2004).


Le contrat de location est établi par écrit. Il doit préciser :
- le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ;
- la date de prise d'effet et la durée ;
- la consistance et la destination de la chose louée ;
- la désignation des locaux et équipements d'usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, le cas échéant, l'énumération des parties, équipements et accessoires de l'immeuble qui font l'objet d'un usage commun ;
- le montant du loyer, ses modalités de paiement ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
- le montant du dépôt de garantie, si celui-ci est prévu.

Le constat de risque d'exposition au plomb prévu à l'article L. 1334-5 du code de la santé publique doit être annexé au contrat de location. (pas encore obligatoire Ndlr)

Un état des lieux, établi contradictoirement par les parties lors de la remise et de la restitution des clés ou, à défaut, par huissier de justice, à l'initiative de la partie la plus diligente et à frais partagés par moitié, est joint au contrat. Lorsque l'état des lieux doit être établi par huissier de justice, les parties en sont avisées par lui au moins sept jours à l'avance par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. A défaut d'état des lieux, la présomption établie par l'article 1731 du code civil ne peut être invoquée par celle des parties qui a fait obstacle à l'établissement de l'état des lieux.

Pendant le premier mois de la période de chauffe, le locataire peut demander que l'état des lieux soit complété par l'état des éléments de chauffage.

Lorsque la détermination du montant du loyer est subordonnée à la présentation par le bailleur de références aux loyers habituellement pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions prévues à l'article 19, ces références sont jointes au contrat ainsi que les termes dudit article.

Lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriété, le copropriétaire bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes et précisant la quote-part afférente au lot loué dans chacune des catégories de charges.

Le bailleur ne peut pas se prévaloir de la violation des dispositions du présent article.

Chaque partie peut exiger, à tout moment, de l'autre partie, l'établissement d'un contrat conforme aux dispositions du présent article. En cas de mutation à titre gratuit ou onéreux des locaux, le nouveau bailleur est tenu de notifier au locataire son nom ou sa dénomination et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire.


Pour déterminer la date de prise d'effet du bail, il faut mentionner la date de remise des clés à votre locataire. À compter de cette date, le bail a été renouvelé par tacite reconduction de 3 ans en 3 ans (article 10 de la loi) :
Citation :
Chapitre II : De la durée du contrat de location.
Article 10
Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 art. 14 I, II (JORF 24 juillet 1994).


Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13 et à six ans pour les bailleurs personnes morales.

Si le bailleur ne donne pas congé dans les conditions de forme et de délai prévues à l'article 15, le contrat de location parvenu à son terme est soit reconduit tacitement, soit renouvelé.

En cas de reconduction tacite, la durée du contrat reconduit est de trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13, et de six ans pour les bailleurs personnes morales.

En cas de renouvellement, la durée du contrat renouvelé est au moins égale à celles définies au premier alinéa du présent article. L'offre de renouvellement est présentée dans les conditions de forme et de délai prévues pour le congé, à l'article 15. Le loyer du contrat renouvelé est défini selon les modalités prévues au c de l'article 17.



Par exemple si vous avez les clés le 14 février 1996, les périodes triennales sont :
> 14/02/1996 au 13/02/1999
> 14/02/199 au 13/02/2002
> et enfin du 14/02/2002 au 14/02/2005.
À compter de ce jour le bail est reconduit pour une nouvelle période de 3 ans, soit jusqu'au 13/02/2008 et, vous ne pourrez donner congé pour vente ayant pour effet avant cette date (soit signification de congé au plus tard le 12/08/2007), si vous souhaitez vendre vide.
Si vous vendez occupé, aucun problème de régularisation de bail car pas de congé à délivrer.

Je vous conseille de lire et imprimer le texte intégral de la loi. penchez particulièrement sur l'article 15 :
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
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Fabmol
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  11:39:11  Voir le profil
Merci de votre réponse.
Les choses se compliquent. Mes parents me signale que l'appartement est sous la loi de 1948.
L'agence nous dit qu'il n'y a pas de moyen de déloger le locataire et qu'on ne peut vendre l'appartement qu'occupé. L'agence précise que cela veut dire que celui-ci ssera vendu environ 30% en dessous de sa valeur réelle.
L'agence nous présise aussi qu'elle a deja des acheteurs et que le locataire, une fois l'appartement vendu, ne restera pas longtemps dans les lieux ...
Cela veux bien dire qu'il y a un moyen de déloger cette personne !!!
Quelles sont ces possibilités ?
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Ad-honores
Pilier de forums

3070 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  13:59:15  Voir le profil
Effectivement, celà change !! Vous devez proposer au locataire un logement correspondant à ses besoins, ses possibilités fiancières et ceci dans un rayon maximum de son domicile actuelle.
S'il quitte le logement après la vente, il le fera en donnant congé et non en recevant congé du nouveau bailleur qui, n'aura pas plus de droits à le faire partir que vous même.
Toutefois, assurez-vous qu'il s'agit bien bien d'un loyer "48". L'agence a peut-être tout intérêt à vous le laisser croire pour vendre moins cher et le npouveau propriétaire pourra proposer d'indemniser le locataire pour l'inciter à quitter les lieux !!
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Sand12
Pilier de forums

1721 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  14:54:27  Voir le profil
Je connais mal ce sujet mais je sais qu'il existe des procédures de sortie de la loi de 1948.

En effet, la loi de 48 concerne des logements vétustes et dégradés en général. Je crois qu'il est possible de faire signer des baux de sortie dans certains cas mais en réalisant certains travaux. Mais, prudence, info à vérifier.

Comme le dit Ad-honores, il faut déjà savoir si le bail est vraiment soumis à la loi de 48. Quand vous avez acheté ce logement, le locataire était-il déjà en place? Depuis quand êtes vous propriétaire de ce logement?

C'est assez compliqué de savoir si un bien est soumis à cette loi:
quand le logement a-t-il été construit? ou est-il situé?

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Fabmol
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  15:19:59  Voir le profil
La situation est qu'il n'y a pas de bail.
Le locataire est présent dans les lieux depuis debut 1995, il s'est un peu incrusté suite au décès de l'ancien locataire.
Le logement a été construit en 1660 (mille six cent soixante), il se trouve dans Paris.
Mes parents en sont propriétaire depuis 1959 et mes grand parents l'étaient depuis 1942.

J'ai lu qu'il y avait des catégories dans les logement soumis a la loi de 48.
Car les catérogies II-A et II-B peuvent etre susceptibles d'etre vendus.
Comment catégoriser le notre. Qui est habilité a faire ceci ?
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Lo_
Pilier de forums

3209 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  15:40:17  Voir le profil  Voir la page de Lo_
Pour vous aider dans votre démarche de comprendre la loi 48
Généralement :
http://www.universimmo.com/accueil/unijur000.asp

Plus précisément :
http://www.universimmo.com/accueil/unijur011.asp
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1219.html

Si vous voulez chercher encore sur la loi 48 :
http://www.google.fr/

Cordialement


Lo
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martin gal
Pilier de forums

1379 réponses

Posté - 15 mars 2005 :  23:39:30  Voir le profil
Fabmol,

J'ai l'impression que l'on cherche à vous gruger dans les grandes largeurs.

1/ si votre locataire est arrivé en 1994, votre appartement ne relève plus de la loi de 1948. Et l'agence le sait très bien ! Certes c'est un appart très ancien mais cela n'a rien à voir. Depuis la loi Méhaignerie de décembre 1986, il n'est plus possible de conclure un bail loi de 1948, encore moins oral. Puisque votre locataire est arrivé en 1994, la seule possibilité qu'il soit en loi 48 serait qu'il ait hérité du bail du locataire précédent, ce qui est très improbable sans bail écrit. Mais à vérifier.

2/ l'agence semble jouer un drôle de jeu. D'un coté elle vous pousse à vendre en vous disant que l'appart n'est pas libérable, de l'autre elle tient un autre discours au candidat acheteur. Méfiance!

Vous devez donc absolument clarifier la nature du bail AVANT DE METTRE EN VENTE en interrogeant plus complètement vos parents et aussi le locataire en place. Car le prix de vente va dépendre en grande partie de cela.
S'il se confirme que le bail applicable est un bail loi 89, vous délivrerez un congé pour vente dans les formes (très précises) fixées par la loi. Vous pourrez alors vendre aux meilleures conditions.
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Fabmol
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 16 mars 2005 :  17:18:57  Voir le profil
D'une part il n'y a pas de bail ecrit, d'autre part, le locataire était un ami de l'ancien locataire qui est décédé. Il n'y a donc effectivement pas d'héritage.

D'autre part, dans le cas ou on demande a signer un bail loi 89, le locataire est-il en droit de demander a effectuer les travaux si l'appartement ne répond pas aux normes minimales de confort et d'habitabilité. D'ailleurs quelles sont ces normes minimales ?
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Sand12
Pilier de forums

1721 réponses

Posté - 16 mars 2005 :  17:30:53  Voir le profil
De toute façon, tout logement loué doit être décent:

http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/UBHFY.htm

Je crois qu'il y a eu une décision récemment selon laquelle même un logement loué sous la loi de 1948 devait répondre à ces normes.

Quant à la loi de 1989, si votre logement n'est pas soumis à la loi de 48, elle est d'ordre publique et s'applique même pour un bail verbal. Par conséquent, même si vous ne signez pas un bail écrit, vous pouvez donner congé dans les conditions de forme prévues par la loi.
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Ad-honores
Pilier de forums

3070 réponses

Posté - 16 mars 2005 :  18:30:36  Voir le profil
Sand12,
dans le cadre d'un bail oral, la plus grande difficulté me semble-t-il sera de déterminer quiel est l'échéance de la période triennale afin de délivrer congé dans les formes et délais prescrits par la loi (minimum 6 mois avant l'échéance) !! Qu'en pensez-vous??

Diplomé ICH (Droit de la Promotion immobilière et des travaux), DESS "Droit de l'Urbanisme et de l'Habitat"
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anticucho
Contributeur débutant

16 réponses

Posté - 16 mars 2005 :  19:26:26  Voir le profil
La filiation entre l'ancien locataire et le nouveau ne rentre pas en compte dans les cas édictés par la loi 48 par conséquent vous pouvez facilement démontrer que vous être dans le droit commun. Il est préférable à mon sens de proposer un bail en loi 89 afin de régulariser cette situtation. Le locataire va probablement refuser cette proposition et le Tribunal d'Instance ou la commission de conciliation vont vous permettre d'aplanir le différent.



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Sand12
Pilier de forums

1721 réponses

Posté - 17 mars 2005 :  08:58:54  Voir le profil
La preuve d'un bail oral peut être établi par tout moyen: vos parents ont peut-être la preuve du premier versement par ce locataire. Est-ce qu'il paye ses loyers par chèque? Quelle est la date exact du décès de l'ancien locataire?

Si vous n'avez aucun document pour déterminer cette date, effectivement, il faut proposer un bail écrit au locataire.
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Fabmol
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 17 mars 2005 :  13:37:51  Voir le profil
Précision complémentaire concernant ce studio :
Il y a un coin cuisine avec evier.
Par contre, il n'y a pas de salle d'eau (pas de douche, pas de baignoire, pas de lavabo) et pas de WC non plus. Les WC se trouvent 2 étages plus haut.

Ce qui donc ne rentre pas ce texte : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/UBHFY.htm

As t-on le droit de louer un tel appartement de nos jours ?
Le locataire peut-il exiger des travaux ?
Dans ces conditions, est-il toujours soumis a la loi de 1948 ?

On soupçonne également le locataire de loger ailleurs et d'utiliser ce studio comme local.
Si tel est le cas, a t-il le droit de louer ce logement ?
Existe t-il un moyen de s'assurer qu'il ne réside pas ailleurs ?
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Sand12
Pilier de forums

1721 réponses

Posté - 17 mars 2005 :  14:09:41  Voir le profil
Je précise ma réponse précédente: l'obligation de louer un logement décent concerne la résidence principale.

Cependant, le bail étant oral, la loi de 89 s'applique et impose que le logement soit décent. A moins de faire un contrat écrit précisant que le logement n'est pas la résidence principale du locataire...En effet, l'article 2 de la loi exclut les résidences secondaires. Dans ce cas, il serait possible de prévoir des formes de congé différentes de celles prévues par la loi de 89.

Qu'en pensez-vous Ad-Honores?
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Ad-honores
Pilier de forums

3070 réponses

Posté - 17 mars 2005 :  18:54:45  Voir le profil
S'il s'agit effectivement d'une "résidence secondaire", pas d'application de la loi de 89. Par contre, je pense que le décret concernant les logements décents s'applique !
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Sand12
Pilier de forums

1721 réponses

Posté - 17 mars 2005 :  20:59:06  Voir le profil
Article 187 loi SRU a rajouté au code civil " et s'il s'agit de son habitation principale, un logement décent".

Ce decret en application de cette loi ne s'applique donc que pour la résidence principale.
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martin gal
Pilier de forums

1379 réponses

Posté - 19 mars 2005 :  22:06:52  Voir le profil
Citation :
As t-on le droit de louer un tel appartement de nos jours ?
Le locataire peut-il exiger des travaux ?
Dans ces conditions, est-il toujours soumis a la loi de 1948 ?

On soupçonne également le locataire de loger ailleurs et d'utiliser ce studio comme local.
Si tel est le cas, a t-il le droit de louer ce logement ?
Existe t-il un moyen de s'assurer qu'il ne réside pas ailleurs ?

Allons y dans l'ordre :

Non on n'a pas le droit de mettre en location un appartement non décent au sens du décret de 2002, comme l'a déjà dit Sand12. S'il est déjà en location, votre locataire peut vous demander de faire les travaux susceptibles de le rendre "décent".

Oui le locataire peut exiger des travaux sur la base de ce décret.

Non votre logement n'est pas en loi de 48, qu'il soit décent ou non. Vos parents se trompent sur ce point. Si vous confirmez que le locataire a emménagé en 1995 et qu'il n'a aucun lien de parenté avec le précédent locataire (décédé), il s'agit d'un bail oral loi de 89.

Oui le locataire a le droit de loger en dehors du logement. S'il était en loi de 48, la sous-occupation ou la non occupation pourraient effectivement vous servir à obtenir son congé mais IL N'EST PAS EN LOI 48

Non je ne vois pas de moyen pour établir juridiquement qu'il réside sur place ou ailleurs. Mais quelle importance?

martin
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