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Prados
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Posté - 12 janv. 2007 : 21:38:28
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Suelsu'un a-t'il un lien sur l'étude de Standard & Poor's dont parle ce communiqué de presse: http://fr.biz.yahoo.com/11012007/202/l-immobilier-en-europe-ralentit-mais-pas-d-effondrement-craindre.html Citation : L'immobilier en Europe ralentit mais pas d'effondrement à craindre Par Par Véronique BUTTIN
jeu 11 jan, 19h34
PARIS (AFP) - Le marché de l'immobilier résidentiel en Europe devrait connaître un ralentissement en 2007 mais aucun éclatement de "bulle" n'est à prévoir, d'autant que l'inquiétude sur les retraites poussent à l'achat d'une résidence principale, selon la firme d'analyses Standard and Poor's. Après des années d'euphorie dans presque toute l'Europe, à l'exception notable de l'Allemagne et de la Suisse, le marché va connaître un repli, a indiqué Jean-Michel Six, chef économiste pour l'Europe de S&P, interrogé par l'AFP.
"On attend et on souhaite une décélération en 2007", a-t-il précisé, en raison notamment du taux d'endettement des ménages pour acquérir un logement.
En 2005, il était de 62% du revenu net en France mais atteignait 144% en Grande-Bretagne, 110% en Espagne et 131% en Irlande.
L'immigration a également eu un impact, tant pour l'acquisition que la location de logement, notamment en Espagne, qui a régularisé 3 millions de sans-papiers depuis 2000, et au Royaume-Uni, qui a largement accueilli les travailleurs des nouveaux pays de l'Union européenne.
En outre, l'incertitude sur le montant des retraites dans un avenir proche pousse une majorité de ménages à devenir propriétaires de leur logement.
Si globalement, en Europe, le marché de l'immobilier devrait rester bien orienté, les situations varient cependant d'un pays à l'autre.
En France, l'année 2006 aura été celle où la hausse des prix dans l'ancien est passée sous la barre des 10% (7,1%), contre 10,4% en 2005 et 15,4% en 2004, selon la FNAIM.
"Il n'est pas impossible de voir des baisses de prix en 2007", a affirmé M. Six, "mais le repli du marché, qui reste bien orienté, part d'un point très haut".
En Espagne, il dit s'attendre à un "retournement", après un record de plus de 800.000 logements mis en chantier en 2006 et une hausse des prix de +114% en 20 ans, hors inflation. Après "un phénomène de rattrapage incontestable", le marché pourrait connaître des réajustements.
Au Royaume-Uni, l'année 2006 a été "un très bonne année" avec un marché reparti (+10%), après un tassement en 2005. M. Six l'explique notamment par "l'adaptabilité et l'innovation des établissements prêteurs et la force de l'économie britannique". Cependant, relativise-t-il, "la hausse des prix va ralentir, autour de 4 à 5%, en raison du niveau d'endettement des ménages (146%).
En Irlande, "le marché est très bien orienté" grâce à "une hausse de 8,6% par an en moyenne des revenus disponibles depuis dix ans". Une des raisons: le boom de la population, où "la part des 25/44 ans représente 30%". Un tiers des logements du pays a été construit depuis 1990, preuve, selon lui, de "l'énorme dynamisme" de ce pays.
L'Allemagne, qui n'a pas connu de boom immobilier, est un cas à part. Historiquement, les ménages bénéficient de loyers subventionnés et restent locataires. La "stagnation complète" de ce marché pourrait changer avec la décision du gouvernement de vendre son immense patrimoine immobilier pour réduire son endettement, ce qui devrait mener à une plus grande liberté des loyers. "Le marché repartirait", pronostique l'économiste.
Pour l'Italie, avec 73% de propriétaires, et la Grèce, qui a connu un boom immobilier, les projections sont plus difficiles à établir, en raison du délai très long pour obtenir des statistiques. Celles de 2005 ne sont pas encore connues définitivement.
Quant à la Suisse, elle connait "un marché de l'immobilier très déprimé" après une bulle immobilière qui a explosé dans les années 90.
Merci par avance
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Prados
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Posté - 12 janv. 2007 : 21:43:39
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En fait, voici l'analyse de Capital.fr du même rapport: http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&numero=60803&Cat=IMM Citation : Les "nuages" s'accumulent sur l'immobilier européen Une étude de Standard & Poor's confirme le ralentissement généralisé qui guette le marché l'an prochain.
L’agence de notation Standard & Poor’s vient d'actualiser ses perspectives sur les marchés de l'immobilier les plus dynamiques d'Europe (Angleterre, Espagne, France, Irlande et Pays-Bas) dans une étude publiée mercredi. A lui seul, son titre est évocateur : "les nuages obscurcissent le marché immobilier européen" ("The storm clouds gather over european housing markets"). Il en ressort que la remontée des taux d'intérêt a eu peu d'effets sur la hausse des prix en 2006, mais que l'année qui s'ouvre devrait être celle du ralentissement.
2006 : tout le monde s'adapte... Partout en Europe, "emprunteurs et prêteurs apprennent à vivre avec des taux d'intérêt plus élevés". Traduction : un allongement de la durée des prêts, qui atteint 17,9 ans en moyenne en France (20 ans pour les primo-accédants), et jusqu'à 19,2 ans chez nos voisins espagnols. Dans le même temps, la part de l'apport personnel diminue : elle n'est plus que de 20% en moyenne en France, voire quasiment nulle en Irlande et aux Pays-Bas. Parallèlement, en Espagne et en Grande-Bretagne, deux marchés où les taux d'intérêt variables sont traditionnellement rois, de plus en plus d'emprunts se concluent à taux fixes pour contrer l'effet d'une future hausse des taux.
Conséquence de cette "adaptabilité" toujours à l'oeuvre : les derniers chiffres disponibles font apparaître, pour 2006, une nouvelle hausse annuelle des prix, d'environ 6% aux Pays-Bas, 7,5% en France (source Fnaim), 10% en Grande-Bretagne, 12% en Espagne et 15% en Irlande. Dans ce dernier pays, cela vient après une "spectaculaire croissance depuis plus de 10 ans", note l'étude : les prix y ont augmenté de 243% entre 1992 et 2005, sous l'effet conjugué d'une démographie et d'un revenu galopants.
Au final, l'endettement immobilier est partout à son maximum, pour atteindre quasiment 100% du PIB aux Pays-Bas, mais moins de 25% en France. A titre de comparaison, les nouveaux entrants dans l'Union Européenne, comme la Slovénie et la Slovaquie, sont à moins de 5%...
2007 : tout le monde se calme... Quel que soit le marché étudié, la perspective est celle d'un "ralentissement général de l'inflation des prix de l'immobilier en 2007 et 2008". La France, en particulier, pourrait réserver "quelques surprises" l'an prochain : "le risque principal est celui d'une surabondance de nouveaux logements, particulièrement les appartements. Les prix des logements vont continuer à ralentir, tout comme les loyers. Durant la première moitié de l'année, nous nous attendons à des baisses trimestrielles, ce qui produira une forte couverture médiatique, amplifiant le ralentissement. Et sur l'ensemble de l'année, nous voyons des prix stables par rapport à 2006", conclut l'étude, confirmant les analyses du Crédit Agricole il y a un mois (voir l'article "2007 : zéro de croissance"). De même, la perspective d'un krach est écartée : "le marché ne devrait pas connaître une chute similaire à celle du milieu des années 90" en raison notamment d'une hausse permanente des naissances et un nombre croissant de ménages.
En revanche, contrairement aux analystes d'Euler Hermes (ELE) (voir l'article "Les pays ne font pas "bulle" commune"), l'étude est plutôt plus optimiste pour les autres marchés européens, notamment le Royaume-Uni, où la hausse des prix pourrait encore atteindre 5%.
© Capital.fr 30/11/2006 17:58
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Prados
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Posté - 12 janv. 2007 : 21:46:07
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Enfi, je viens de trouver le lien de l'étude grâce à l'article de Capital: http://www.securitization.net/pdf/sp/EurEconFore_30Nov06.pdf
PS: A noter, ce rapport date du 30 Novembre 2006, et on en n'en parle en France qu'aujourd'hui, afin de mitiger le rapport de Xerfi.
Qui a parlé de manipulation, et par qui? |
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