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Shanae
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 11 mars 2007 :  04:12:10  Voir le profil
Bonjour à tous,

Lorsque nous avons acheté notre maison, notre cour et celle de la voisine étaient sans séparation. A savoir : ces deux maisons datent toutes deux du 19e siècle. Il y a quelques années, la voisine avait fait surélever sa cour avec du remblai (ce qui est encore très visible). Donc toute sa boue coulait évidemment chez nous, dès notre achat, vers une grille d'égout chez nous au bord de notre cour. Celle-ci communique ensuite avec la canalisation qui passe sous la cour de la voisine (donc… retour à l'envoyeur lol).

Nous avons déposé une demande de clôture, accordée. Ayant très peu de moyens, nous avons donc construit peu à peu des fondations, puis un muret de 40 cm de haut, puis portail à l'entrée avec 2 piliers, puis grillage. Tout cela à la limite des bornes, donc au bord de notre propriété, pas à cheval. Nous avons tout fait et payé nous-même, d'où très peu de factures (j'ai égaré celle des parpaings, le gravier + sable étaient réglés au coup-par-coup en espèces, les poteaux du grillage et le portail étaient faits main, en fait il n'y aura que la facture du grillage).

1ère question : doit-on quand même faire faire un écrit chez le notaire, pour prouver que la clôture nous appartient bien et n'est pas mitoyenne ? Ceci afin d'être tranquillisés... puisque j'ai lu qu'un mur de "soutènement" est censé appartenir au terrain soutenu. J'ai bien quelques photos qui nous montrent, mon mari et moi, en train de creuser à la pioche pour les fondations... Et je n'ai pas envie de tout casser pour montrer les bornes dessous et prouver que nous sommes chez nous ! Or, un mur entre deux cours est supposé mitoyen... Mais la voisine n'a rien voulu financer et nous a dit de nous "débrouiller".

2ème question : nous allons inéluctablement avoir un problème avec ses eaux de pluie et sa boue. Que faire ? Depuis la fin de notre muret, elle a comblé avec de la terre pratiquement jusqu'en haut. Donc elle s'appuie dessus, sans nous avoir demandé quoi que ce soit, d'ailleurs. Son terrain avait été surélevé, mais pas jusqu'au bord de sa cour. Il y a une sorte de butte qui descend, puis son récent comblement, puis notre muret. J'ai lu que normalement nous devons laisser les eaux pluviales s'écouler. Mais là, au premier orage, ce sera forcément de la boue qui passera très certainement par-dessus notre muret neuf. Ceci d'autant plus qu'elle m'a annoncé son intention de continuer à combler plus loin avec de nouveau de la terre : en fait elle veut tout simplement utiliser notre mur comme soutènement ! En a-t-elle le droit ? Et est-on encore dans le cas des eaux de pluie qui s'écoulent NATURELLEMENT, et que nous devons accueillir sur notre terrain ? Ou bien est-on en droit de lui demander d'évacuer sa boue par une rigole vers ses égouts, puisqu'au départ, "naturellement", les deux cours étaient de niveau ? Peut-on lui demander de ne pas combler avec de la terre jusqu'en haut de notre muret ?

Je vous remercie d'avance pour vos réponses, car nous sommes un peu perdus avec ces histoires de cours et ne voulons pas entrer en conflit avec notre voisine !
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 11 mars 2007 :  06:41:39  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Shanae

Bonjour à tous,

Lorsque nous avons acheté notre maison, notre cour et celle de la voisine étaient sans séparation. A savoir : ces deux maisons datent toutes deux du 19e siècle. Il y a quelques années, la voisine avait fait surélever sa cour avec du remblai (ce qui est encore très visible). Donc toute sa boue coulait évidemment chez nous, dès notre achat, vers une grille d'égout chez nous au bord de notre cour. Celle-ci communique ensuite avec la canalisation qui passe sous la cour de la voisine (donc… retour à l'envoyeur lol).

Nous avons déposé une demande de clôture, accordée. Ayant très peu de moyens, nous avons donc construit peu à peu des fondations, puis un muret de 40 cm de haut, puis portail à l'entrée avec 2 piliers, puis grillage. Tout cela à la limite des bornes, donc au bord de notre propriété, pas à cheval. Nous avons tout fait et payé nous-même, d'où très peu de factures (j'ai égaré celle des parpaings, le gravier + sable étaient réglés au coup-par-coup en espèces, les poteaux du grillage et le portail étaient faits main, en fait il n'y aura que la facture du grillage).

1ère question : doit-on quand même faire faire un écrit chez le notaire, pour prouver que la clôture nous appartient bien et n'est pas mitoyenne ? Ceci afin d'être tranquillisés... puisque j'ai lu qu'un mur de "soutènement" est censé appartenir au terrain soutenu. J'ai bien quelques photos qui nous montrent, mon mari et moi, en train de creuser à la pioche pour les fondations... Et je n'ai pas envie de tout casser pour montrer les bornes dessous et prouver que nous sommes chez nous ! Or, un mur entre deux cours est supposé mitoyen... Mais la voisine n'a rien voulu financer et nous a dit de nous "débrouiller".

Je ne vois pas quel acte vous pourriez demander au notaire.
Vous avez une autorisation de clôture, des photos, quelques factures, tout ceci suffit amplement pour prouver que cette clôture vous appartient.
Lorsqu'on écrit qu'un mur est censé être mitoyen ou appartenir au fonds du haut, cela signifie que si personne ne peut apporter la preuve de sa propriété du mur, le juge appliquera cette règle, faute de preuve. Vous n'êtes bien entendu pas dans ce cas puisque vous avez la preuve que le mur est à vous.
Et puis, un muret de 40cm, ce n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler un mur de soutènement.

Citation :
2ème question : nous allons inéluctablement avoir un problème avec ses eaux de pluie et sa boue. Que faire ? Depuis la fin de notre muret, elle a comblé avec de la terre pratiquement jusqu'en haut. Donc elle s'appuie dessus, sans nous avoir demandé quoi que ce soit, d'ailleurs. Son terrain avait été surélevé, mais pas jusqu'au bord de sa cour. Il y a une sorte de butte qui descend, puis son récent comblement, puis notre muret. J'ai lu que normalement nous devons laisser les eaux pluviales s'écouler. Mais là, au premier orage, ce sera forcément de la boue qui passera très certainement par-dessus notre muret neuf. Ceci d'autant plus qu'elle m'a annoncé son intention de continuer à combler plus loin avec de nouveau de la terre : en fait elle veut tout simplement utiliser notre mur comme soutènement ! En a-t-elle le droit ? Et est-on encore dans le cas des eaux de pluie qui s'écoulent NATURELLEMENT, et que nous devons accueillir sur notre terrain ? Ou bien est-on en droit de lui demander d'évacuer sa boue par une rigole vers ses égouts, puisqu'au départ, "naturellement", les deux cours étaient de niveau ? Peut-on lui demander de ne pas combler avec de la terre jusqu'en haut de notre muret ?

Sur l'écoulement des eaux, celui-ci doit continuer à s'effectuer naturellement, c'est à dire tel que cela se faisait avant l'aménagement.
Pour ce qui est du remblai, votre voisine commet deux fautes:
1 - Elle se crée une vue sur votre propriété, ce qui est interdit.
2 - Elle s'appuie sur votre muret, ce qui est aussi interdit.

Vous êtes en droit d'exiger qu'elle respecte le recul de 1,90m imposé par le Code Civil. C'est à dire que son remblai ne doit pas s'approcher à moins de 1,90m de la limite séparative (donc de votre mur).

Citation :
Je vous remercie d'avance pour vos réponses, car nous sommes un peu perdus avec ces histoires de cours et ne voulons pas entrer en conflit avec notre voisine !


Globalement, vous êtes dans votre bon droit et votre voisine a tort. Maintenant, à vous de voir de quelle manière vous vouler résoudre le conflit.
Si vous optez pour la méthode dure, vous la mettez en demeure (LRAR) de remettre les choses en l'état et si elle ne le fait pas, vous l'assignez au Tribunal de Grande Instance (il vous faudra un avocat).
Vous pouvez aussi lui expliquer calmement les irrégularités qu'elle commet et voir si elle est disposée à aménager ses bêtises.
Si vous choisissez d'essayer de trouver un terrain d'entente, veillez bien à ce que vos courriers ne puissent pas être interprétés comme une queconque acceptation de votre part des irrégularités, ceci afin de vous ménager la possibilité d'une action plus dure.

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tetelle
Pilier de forums

435 réponses

Posté - 12 mars 2007 :  18:50:08  Voir le profil  Envoyer à tetelle un message ICQ
Si elle continue de remblayer, votre mur n'est certinement pas dimensionné pour soutenir des terres, elle a obligation de venir au terrain naturel en limite de propriété.
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 12 mars 2007 :  20:37:23  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
non tetelle : on peut remblayer, mais il faut le faire dans le respect des règles civiles (ce n'est pas le cas ici) et d'urbanisme.

la nuance est primordiale pour bien faire mesurer à Shanae, comme le fait Larocaille, que certaines anomalies initiales peuvent être corrigées par une convention ("terrain d'entente") prévoyant la création d'une vue en limite, l'appui après acquisition de la mitoyenneté, le partage des frais d'entretien ou d'adaptation de l'ouvrage à la charge latérale...: en droit civil, droit du contrat, tout est possible.

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
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Mout
Pilier de forums

2545 réponses

Posté - 14 mars 2007 :  08:37:34  Voir le profil
peut-être serait-il opportun de rencontrer le conciliateur (dans toutes les communes)

Il vous écouterait et proposerait un compromis écrit, signé par les deux parties, qui serait pris en compte si l'une des 2 parties le transgressait avec des dommages à réparer
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Shanae
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 14 mars 2007 :  12:14:25  Voir le profil
Mille mercis pour tous ces éclairages !

Hier nous avons pu parler avec la voisine. Elle s'est un peu fâchée, puis a fini par dire qu'elle ne remblaierait pas "trop". Elle est ok pour laisser une pente sur le bord de son terrain. Nous verrons... Vraiment je voudrais continuer à vivre en bonne entente avec elle !

D'autre part, pour la question du muret non mitoyen, mon mari m'a montré une des bornes, que l'on peut encore voir au bord de la fondation (du côté de la voisine). Je ne savais pas, je croyais qu'elles étaient cachées en-dessous. Donc, je pense que du coup toutes mes craintes sont réellement levées ? Même si la voisine vendait sa propriété, personne ne pourrait venir revendiquer la mitoyenneté ?

Bonne journée à vous tous.
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Shanae
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 25 avr. 2007 :  13:55:05  Voir le profil
Muret non mitoyen (suite…)

Bonjour à tous,
Le mois dernier j'avais exposé mes quelques soucis avec ma voisine ; j'ai obtenu sur ce forum des réponses claires dont je remercie encore les auteurs.

Mais il y a une suite. Episode numéro deux !

Nous avons donc construit notre muret (40 cm de haut, avec poteaux pour le futur grillage), non mitoyen, juste au bord de notre cour. Au départ, la voisine était d'accord pour que nous fassions une clôture mitoyenne, puis en cours de route elle nous a "lâchés", se rendant compte que de toutes façons nous voulions nous clôturer, donc même sans qu'elle paie il y aurait finalement une séparation entre nos deux cours. Elle m'a souvent dit qu'elle voulait vendre sa maison ; évidemment une clôture entre nos deux cours sera alors un plus, même si elle n'est pas mitoyenne.

Il se trouve que la cour de la voisine est surélevée par rapport à la nôtre. Elle avait été surélevée artificiellement avant que nous achetions notre maison. On voit d'ailleurs encore très bien que la hauteur n'est pas celle d'origine, et je possède une ancienne photo.
Le long de notre muret, chez elle, il subsiste par endroits une pente descendante jusqu'à la hauteur de notre cour. OK.
Par contre, à d'autres endroits, depuis notre construction du muret, la voisine a remblayé plus ou moins haut, prétextant que sa cour était déjà en hauteur avant que l'on achète notre maison et qu'elle est donc dans son droit. Donc à ces endroits notre muret sert de soutènement à sa cour, sur une hauteur pouvant aller jusqu'à 40 cm. C'est-à-dire qu'on se retrouve avec notre cour, notre muret, puis sa cour quelques dizaines de cm plus haut. En fait, elle a profité de notre muret pour "élargir" sa cour en gommant plus ou moins la pente qu'il y avait. Elle a réparti sa terre et en a rajouté pour effacer la pente en s'appuyant sur notre muret, sans rien demander.

Nous nous retrouvons avec trois problèmes :

1. Ecoulement des eaux. Ce problème n'est pas réglé : rien n'est fait.
A partir du moment où sa cour avait été surélevée artificiellement, même si c'était avant que nous achetions, peut-on concevoir que notre muret fait obstacle à "l'écoulement naturel des eaux" ? De plus, puisqu'elle a récemment remblayé presque jusqu'en haut du muret, par endroits, sa boue risque même de passer par-dessus notre muret neuf dès le premier orage. Il faut savoir que la bouche d'égout pour les deux cours se trouve chez nous, près de la limite. Puis le tuyau d'évacuation passe sous notre muret, puis sous sa cour.
Peut-on obliger notre voisine à prévoir un système d'écoulement de ses eaux pluviales ? Par exemple en mettant une bouche d'égout de son côté pour se raccorder au tuyau ? Peut-on l'obliger aussi à faire une rigole ou un système quel qu'il soit pour que ses eaux de pluie descendent vers cette nouvelle bouche d'égout de son côté, sans couler vers notre muret ?

2. Plantations
Je souhaiterais avoir une précision. J'ai lu que les plantations de la voisine de taille inférieure à 2 m ne doivent pas se trouver à moins de 50 cm de notre muret. Est-ce vrai ? Est-ce que cela concerne toutes les plantes, même les fleurs ?
En fait, je n'ai rien contre ses fleurs, c'est joli. Mais elle vient de gronder fortement mon fils, qui était assis à califourchon sur le muret, un pied de chaque côté (nous n'avons pas encore mis le grillage). Il avait posé le pied dans ses graines de tournesol ! Mais… puis-je lui répondre qu'en fait elle ne devrait même pas mettre de tournesol à 10 cm du muret ? Est-ce juste ? Elle engu… un enfant pour cela, alors que j'ai vu notre muret servir de banc public pour ses deux ados et leurs copains, assis dessus… et je n'ai rien dit.

3. Crépissage
Nous souhaitons protéger notre muret avec un enduit puis du crépi, des deux côtés. Bien sûr, cela pose problème pour la voisine. Elle a répondu que maintenant qu'elle a mis des graines dans la terre contre notre muret, elle ne veut pas qu'on y touche. J'ai dit que nous devions pouvoir accéder à notre muret, sans pour autant tout lui défaire. Nous voulons seulement creuser une tranchée fine (environ 10 à 20 cm), que nous reboucherons après (et encore ?). L'idée est d'accéder à toute la hauteur de notre muret du côté de la voisine, puisque ce n'est pas le cas. Nous ne pouvons actuellement pas crépir puisqu'elle a remblayé, je rappelle que sa cour est artificiellement plus haute que la notre. En fait, sommes-nous dans notre droit ? Elle m'a répondu qu'elle refuse qu'on accède à notre mur, ne serait-ce que parce qu'il faudrait que l'on passe dans sa cour !
Au bout du compte, que faire avec cette voisine ? Nous ne voulons pas d'histoires, mais elle réagit très mal alors que nous pensons être dans notre droit.
Je lui ai dit que nous voulions crépir le muret, mais elle a refusé qu'on passe dans sa cour, encore moins qu'on creuse dans son remblai. On ne doit "toucher à rien". N'est-ce pas un comble alors, me semble-t-il, qu'on pourrait lui faire enlever tout son remblai ?
Elle a mis de la terre contre notre mur (avait-elle le droit ?), elle y a mis des graines (avait-elle le droit ?), elle m'a dit qu'on avait trop attendu. Et oui, au départ nous devions partager les frais et faire un mur mitoyen, mais finalement nous avons dû tout financer donc cela a été plus long. A-t-elle le droit de nous reprocher le temps que nous avons mis pour monter notre clôture, sachant qu'elle n'a aucune gêne, au contraire maintenant elle en profite ! Nous avons creusé les 35 m de long à la pioche, fait les fondations nous-mêmes, maçonné… mais les perturbations étaient dans notre cour. Aujourd'hui elle a eu le culot de me reprocher le temps que nous avons mis en précisant qu'il est trop tard pour toucher à la terre de son côté car elle a semé. Mais enfin, ai-je tord en disant que nous devons pouvoir accéder à notre muret quand cela nous chante ? Et que de toutes façons, sa terre et ses graines ne devraient même pas être là ??

Je vous remercie d'avance pour vos réponses, et pardonnez-moi pour la longueur de mon message. Je suis tourmentée par ces histoires de clôture ; je m'aperçois que nous avons affaire à une voisine pleine de mauvaise foi et qui paraît vouloir profiter de la situation… Mais je ne veux pas rentrer dans des grands conflits, des procédures, etc… Que pouvons-nous lui dire pour régler tous ces problèmes ?

Bonne journée à vous tous.

Shanae

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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 25 avr. 2007 :  19:14:35  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
Citation :
Initialement entré par Shanae

Muret non mitoyen (suite…)

Bonjour à tous,
Le mois dernier j'avais exposé mes quelques soucis avec ma voisine ; j'ai obtenu sur ce forum des réponses claires dont je remercie encore les auteurs.

Mais il y a une suite. Episode numéro deux !

Nous avons donc construit notre muret (40 cm de haut, avec poteaux pour le futur grillage), non mitoyen, juste au bord de notre cour. Au départ, la voisine était d'accord pour que nous fassions une clôture mitoyenne, puis en cours de route elle nous a "lâchés", se rendant compte que de toutes façons nous voulions nous clôturer, donc même sans qu'elle paie il y aurait finalement une séparation entre nos deux cours. Elle m'a souvent dit qu'elle voulait vendre sa maison ; évidemment une clôture entre nos deux cours sera alors un plus, même si elle n'est pas mitoyenne.

Il se trouve que la cour de la voisine est surélevée par rapport à la nôtre. Elle avait été surélevée artificiellement avant que nous achetions notre maison. On voit d'ailleurs encore très bien que la hauteur n'est pas celle d'origine, et je possède une ancienne photo.
Le long de notre muret, chez elle, il subsiste par endroits une pente descendante jusqu'à la hauteur de notre cour. OK.
Par contre, à d'autres endroits, depuis notre construction du muret, la voisine a remblayé plus ou moins haut, prétextant que sa cour était déjà en hauteur avant que l'on achète notre maison et qu'elle est donc dans son droit. Donc à ces endroits notre muret sert de soutènement à sa cour, sur une hauteur pouvant aller jusqu'à 40 cm. C'est-à-dire qu'on se retrouve avec notre cour, notre muret, puis sa cour quelques dizaines de cm plus haut. En fait, elle a profité de notre muret pour "élargir" sa cour en gommant plus ou moins la pente qu'il y avait. Elle a réparti sa terre et en a rajouté pour effacer la pente en s'appuyant sur notre muret, sans rien demander.

Nous nous retrouvons avec trois problèmes :

1. Ecoulement des eaux. Ce problème n'est pas réglé : rien n'est fait.
A partir du moment où sa cour avait été surélevée artificiellement, même si c'était avant que nous achetions, peut-on concevoir que notre muret fait obstacle à "l'écoulement naturel des eaux" ?
oui
Citation :
De plus, puisqu'elle a récemment remblayé presque jusqu'en haut du muret, par endroits, sa boue risque même de passer par-dessus notre muret neuf dès le premier orage. Il faut savoir que la bouche d'égout pour les deux cours se trouve chez nous, près de la limite. Puis le tuyau d'évacuation passe sous notre muret, puis sous sa cour.
Peut-on obliger notre voisine à prévoir un système d'écoulement de ses eaux pluviales ?
non, si ses travaux n'ont pas aggravé la servitude naturelle d'écoulement
Citation :
Par exemple en mettant une bouche d'égout de son côté pour se raccorder au tuyau ? Peut-on l'obliger aussi à faire une rigole ou un système quel qu'il soit pour que ses eaux de pluie descendent vers cette nouvelle bouche d'égout de son côté, sans couler vers notre muret ?

2. Plantations
Je souhaiterais avoir une précision. J'ai lu que les plantations de la voisine de taille inférieure à 2 m ne doivent pas se trouver à moins de 50 cm de notre muret. Est-ce vrai ? Est-ce que cela concerne toutes les plantes, même les fleurs ?
En fait, je n'ai rien contre ses fleurs, c'est joli. Mais elle vient de gronder fortement mon fils, qui était assis à califourchon sur le muret, un pied de chaque côté (nous n'avons pas encore mis le grillage). Il avait posé le pied dans ses graines de tournesol !
pas dans ses graines de tournesol, chez elle...
Citation :
Mais… puis-je lui répondre qu'en fait elle ne devrait même pas mettre de tournesol à 10 cm du muret ? Est-ce juste ? Elle engu… un enfant pour cela, alors que j'ai vu notre muret servir de banc public pour ses deux ados et leurs copains, assis dessus… et je n'ai rien dit.

3. Crépissage
Nous souhaitons protéger notre muret avec un enduit puis du crépi, des deux côtés. Bien sûr, cela pose problème pour la voisine. Elle a répondu que maintenant qu'elle a mis des graines dans la terre contre notre muret, elle ne veut pas qu'on y touche. J'ai dit que nous devions pouvoir accéder à notre muret, sans pour autant tout lui défaire. Nous voulons seulement creuser une tranchée fine (environ 10 à 20 cm), que nous reboucherons après (et encore ?). L'idée est d'accéder à toute la hauteur de notre muret du côté de la voisine, puisque ce n'est pas le cas. Nous ne pouvons actuellement pas crépir puisqu'elle a remblayé, je rappelle que sa cour est artificiellement plus haute que la notre. En fait, sommes-nous dans notre droit ? Elle m'a répondu qu'elle refuse qu'on accède à notre mur, ne serait-ce que parce qu'il faudrait que l'on passe dans sa cour !
Au bout du compte, que faire avec cette voisine ? Nous ne voulons pas d'histoires, mais elle réagit très mal alors que nous pensons être dans notre droit.
Je lui ai dit que nous voulions crépir le muret, mais elle a refusé qu'on passe dans sa cour, encore moins qu'on creuse dans son remblai. On ne doit "toucher à rien". N'est-ce pas un comble alors, me semble-t-il, qu'on pourrait lui faire enlever tout son remblai ?
Elle a mis de la terre contre notre mur (avait-elle le droit ?), elle y a mis des graines (avait-elle le droit ?), elle m'a dit qu'on avait trop attendu. Et oui, au départ nous devions partager les frais et faire un mur mitoyen, mais finalement nous avons dû tout financer donc cela a été plus long. A-t-elle le droit de nous reprocher le temps que nous avons mis pour monter notre clôture, sachant qu'elle n'a aucune gêne, au contraire maintenant elle en profite ! Nous avons creusé les 35 m de long à la pioche, fait les fondations nous-mêmes, maçonné… mais les perturbations étaient dans notre cour. Aujourd'hui elle a eu le culot de me reprocher le temps que nous avons mis en précisant qu'il est trop tard pour toucher à la terre de son côté car elle a semé. Mais enfin, ai-je tord en disant que nous devons pouvoir accéder à notre muret quand cela nous chante ? Et que de toutes façons, sa terre et ses graines ne devraient même pas être là ??

Je vous remercie d'avance pour vos réponses, et pardonnez-moi pour la longueur de mon message. Je suis tourmentée par ces histoires de clôture ; je m'aperçois que nous avons affaire à une voisine pleine de mauvaise foi et qui paraît vouloir profiter de la situation… Mais je ne veux pas rentrer dans des grands conflits, des procédures, etc… Que pouvons-nous lui dire pour régler tous ces problèmes ?

Bonne journée à vous tous.

Shanae



en fait, dans la mesure où elle a remblayé, elle est en tort car elle a créé une vue sur votre terrain ... Il faut donc négocier devant notaire l'accord pour la vue contre le droit d'échelage pour crêpir puis entretenir le mur et la réalisation à ses frais de systèmes améliorant l'écoulement d'eau.

Si elle n'est pas d'accord, expliquer lui que vous pouvez faire reculer à 1,9m. de la limite de propriété l'ensemble des remblais qu'elle a réalisés...

cordialement
Emmanuel Wormser

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Laurent CAMPEDEL
Modérateur

5527 réponses

Posté - 26 avr. 2007 :  11:33:53  Voir le profil
De plus, le simple fait d'avoir remblayé contre un mur ne lui appartenant pas est également interdit, sauf à acquérir la mitoyenneté dudit mur.


Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL

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Shanae
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 29 avr. 2007 :  00:38:35  Voir le profil
Bonsoir à tous,
Merci beaucoup pour vos précisions et conseils, fort utiles.

Malheureusement, toute cette histoire avec la voisine est loin d'être réglée : au contraire, il y a du nouveau, et cette fois je n'en peux plus. Ni mon mari ni moi ne voulons démarrer une "guerre des voisins". Nous avons toujours fait en sorte que tout se passe bien dans le meilleur des mondes, notamment en ne disant jamais rien dès lors que quelque chose n'allait pas… Une bonne entente est la meilleure chose pour tout le monde. Surtout dans notre cas : nos deux cours sont en longueur l'une contre l'autre, et les deux maisons sont proches.
Aujourd'hui, rebondissement, guerre déclarée par ma voisine, et j'ai été insultée devant mon mari et mes trois enfants, c'est intolérable.

D'abord un petit rappel chronologique.
L'année dernière, nous étions tombés d'accord pour construire une clôture mitoyenne entre nos deux cours, en partageant tous les frais. Malheureusement nous lui avons fait confiance et n'avons rien mis par écrit. Nous avions prévu, au vu de nos moyens financiers respectifs très limités, de tout faire nous-même sans passer par des entreprises, ses deux garçons adolescents allaient nous aider à piocher pour la tranchée, etc… Elle m'avait demandé d'estimer tous les frais pour budgéter ces travaux, ce que j'ai (difficilement) réussi à faire : montant des graviers, des parpaings, des piquets, du grillage, etc. Elle était contente, donc nous avons commencé.
Au printemps dernier, nous avons progressivement construit la partie avant de notre clôture, devant la maison, au bord du trottoir. Puis nous avons mis un portail entre deux piliers. Pour le pilier situé à l'angle des deux cours,"pas de problème". Il était prévu que le reste de la clôture à partir de ce pilier serait mitoyen, donc nous l'avons monté à cheval sur la borne de délimitation. Elle n'a pas participé aux durs travaux pour ce pilier (grosse fondation, béton armé). Nous avons tout financé (factures). Tout allait encore bien.

Un peu plus tard, un beau matin, la voisine m'a abruptement annoncé que finalement, elle n'était plus d'accord pour faire une clôture mitoyenne. Elle disait n'avoir pas d'argent pour cela. Elle nous a donc "lâchés", nous obligeant à rester de notre côté avec le muret, sans dépasser la limite séparative. Evidemment, c'était dég… Nous nous retrouvions avec un seul choix : se débrouiller seuls pour les travaux et tout financer nous-mêmes, ce qui n'était pas prévu.
Mais, OK. C'est ce que nous avons fait. Pas d'autre alternative. Cela a été très très long. J'ai aidé mon mari et nous avons pioché pour ces fondations pendant une grande partie de l'été dernier. Tous les villageois nous ont vus travailler ainsi. Puis petit à petit, nous avons pu acheter et maçonner les parpaings, crépir de notre côté. Enfin, ce printemps, nous avons acheté et posé le grillage.

Pour ce qui est de crépir notre muret de son côté, elle a eu le culot cet après-midi de nous dire que cela avait trop traîné, maintenant c'est trop tard, elle a étalé sa terre (en remblayant par endroits contre notre muret) et semé des graines !!! On ne doit pas passer chez elle. Je me suis défendue et elle m'a insultée : je suis vraiment trop bête, je suis une imbécile, une idiote, etc. Lorsque je lui ai dit qu'elle n'avait pas le droit de monter sa terre, elle m'a rétorqué que je délirais. Au passage, je précise que cette personne donne des cours de catéchisme et anime l'école du dimanche… Je n'ai pas besoin de fréquenter l'Eglise pour savoir respecter mon prochain !

Ce crépi est un problème que l'on règlera plus tard, de même que l'histoire des remblais.
Car ce soir, voici ce que nous avons appris : cette voisine a décidé de "fermer devant". Nous l'avons vue mesurer la place que prendrait son futur portail. Dehors, nous l'avons entendue expliquer à une amie qu'elle allait déposer une demande de travaux dans ce sens. Elle ne nous en a pas parlé directement, nous ne sommes pas censé être au courant.
Arrgggg ! Et oui, mon mari et moi sommes peut-être bien des imbéciles. Elle a dû se rendre compte à l'époque que de toutes façons nous étions décidés pour cette clôture. Pourquoi allait-elle payer ? Il suffisait qu'elle nous laisse faire ! Puisque le pilier devant est maintenant à cheval sur la limite, elle a évidemment calculé qu'elle n'aurait qu'à y accrocher un portail, et, sans travail, à moindres frais, elle pourrait voir toute sa cour fermée !!!
Mais tout ça est trop facile : cette personne veut le beurre et l'argent du beurre ! Elle nous laisse tout faire, tout payer, elle m'insulte, et maintenant, comme une fleur, elle utiliserait notre travail ?? Je veux bien être gentille, mais franchement là je refuse complètement que cela arrive.
D'où ma question : notre pilier de portail, bien qu'à cheval sur la borne, est-il réellement mitoyen ? J'ai des photos, des témoins de notre travail, et toutes les factures…
Cet après-midi, lorsque je me suis défendue après les insultes, elle a lancé : "Alors, coupez votre pilier pour qu'il ne dépasse plus chez moi, de toutes façons si je veux je peux faire arracher votre pilier pour qu'il ne dépasse plus". Doit-on vraiment en arriver là ? Ce pilier maintient notre lourd portail en fer forgé réalisé par mon beau-père. Couper le pilier en deux dans le sens de la hauteur fragiliserait l'ensemble, évidemment. Il est même possible que tout s'effondre. Mais tant pis, au pire des cas, nous couperons, puisqu'elle l'a dit (enfin, à condition que l'on puisse effectivement le couper, mon mari a parlé de louer une grande disqueuse, mais c'est du béton armé…). Alors elle n'aura pas de portail, puisqu'elle est sans argent, soi-disant. Elle ne pouvait pas financer un demi muret, je ne vois pas comment elle financerait un portail et des piliers…
S'il vous plaît, rassurez-moi, dites-moi que nous n'aurons pas à couper ce pilier ! Dites-moi que je pourrai simplement refuser qu'elle l'utilise pour un portail ! Et si malgré tout elle dépose une demande de travaux, quels sont les moyens pour lutter ? Comment empêcher cela ? Je refuse d'être une imbécile et qu'elle nous utilise ainsi… Comment arriver à ce qu'elle construise ses affaires à ses frais ?
J'attends vos conseils avec beaucoup d'impatience et d'amertume…
Je vous souhaite un bon dimanche ensoleillé.
Shanaé

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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 29 avr. 2007 :  08:46:31  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
si elle veut que le pilier soit coupé, elle peut l'obtenir puisqu'il n'a pas été construit en limite de propriété et que rien n'est écrit pour prouver son accord pour la mitoyenneté.

vous devriez donc entamer une procédure pour le remblai et la vue, quite à retirer la procédure après un accord avec elle.

une question enfin : etes vous en ville ou en rase campagne ?
si en ville , demandez l'application du de l'article 663 du code civil

ou alors, baissez la tête...

cordialement
Emmanuel Wormser

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Shanae
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 29 avr. 2007 :  15:58:48  Voir le profil
Bonjour et merci pour votre réponse.
Nous habitons dans un petit village de 500 habitants en pleine campagne alsacienne. Donc nous devons baisser la tête...
Un dernier espoir, cependant : j'ai lu de partout qu'on peut aquérir la mitoyenneté d'un mur, en rachetant. L'inverse est-il possible ? Pouvons-nous acquérir l'entière propriété du pilier construit sur la limite ? Si oui, comment ? Bien que je doute que ma voisine soit d'ac pour quoi que ce soit... Pouvons-nous faire valoir que nous avons tout financé et construit de nos mains et à nos frais exclusifs ?
Merci de bonne journée.
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 29 avr. 2007 :  17:24:09  Voir le profil
Conclusion (toute provisoire), on ne doit pas faire de sentiments en affaire! caté ou pas caté!

Elle a certainement prémédité tt ça, mais comment se sortir de ce guêpier, je ne sais!

On est en d'autant bons termes avec ses voisins que lorsqu'on reste en droit fil avec les règles et la Loi. Point.
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 29 avr. 2007 :  19:13:18  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
je maintiens qu'une action civile au TGI contre la vue irrégulièrement créée et le remblai irrégulier contre votre cloture refroidirait la voisine et permettrait de repartir sur des bases de discussions plus saines.

votre village alsacien, il forme un habitat regroupé ou dispersé ? Si regroupé, vous pourrez ajouter à l'action le 663 déjà cité.

au fait, baisser la tête ? Rien ne vous y oblige : vous choisissez vous même d'engager une action en justice ou pas...

cordialement
Emmanuel Wormser

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