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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 11:24:46
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Dépêche qui vient de sortir.
------------Début de citation
NEW YORK (Reuters) - Les craintes de faillites sur le marché américain du crédit immobilier ont encore gagné de l'ampleur mardi, et la "crise" décrite par l'une des sociétés du secteur prend maintenant une tournure politique aux États-Unis. Le retournement du marché américain du logement, conséquence notamment de deux années de durcissement par la Fed du loyer de l'argent, a multiplié les défauts de paiement chez les emprunteurs et conduit l'an passé une vingtaine d'organismes spécialisés dans les prêts à risque, destinés aux acquéreurs disposant de peu d'apport ou présentant un profil crédit plus fragile, à suspendre l'octroi de prêts ou à déposer leur bilan.
Cette menace plane encore sur certains géants du secteur, comme le leader indépendant New Century, et les craintes d'une contagion aux autres acteurs de la finance a fait rechuter Wall Street mardi.
Une étude a par ailleurs montré que les organismes américains de crédit avaient lancé au quatrième trimestre de 2006 une procédure de déchéance dans plus d'un dossier de prêt immobilier sur 200, un taux jamais vu jusqu'ici.
Il s'agit de la toute première étape contre un emprunteur, mais celle-ci peut aller jusqu'à la saisie du logement pour lequel il a souscrit son crédit.
Le nombre total de procédures engagées, qui s'explique notamment par une multiplication des défauts de paiement dans les crédits immobilier "subprime" (à risque), est le plus important depuis que l'association des banquiers immobiliers réalise son étude nationale sur les incidents de paiement, c'est-à-dire depuis 37 ans.
La proportion des logements financés par le recours à un emprunt et pour lesquels la procédure de forclusion du contrat a été enclenchée est montée à 0,54% CVS sur les trois derniers mois de 2006, contre 0,50%, le précédent record. Celui-ci remontait au deuxième trimestre 2002, à une époque où l'économie américaine sortait peu à peu de la récession.
Les retards de paiements d'échéances sur des crédits immobiliers ont également augmenté au quatrième trimestre pour atteindre leur plus haut niveau en trois ans et demi. D'un point de vue géographique, les incidents de paiement ont augmenté dans 49 États.
LES POLITIQUES PRÉOCCUPÉS
Dans une interview à la chaîne de télévision CNBC, le directeur général d'un autre groupe du secteur, Countrywide Financial, a déclaré que le marché américain du crédit immobilier "entrait désormais dans une crise de liquidité" appelée "à faire de plus en plus de dégâts".
Angelo Mozilo a cependant déploré que les investisseurs sanctionnent les organismes de crédit exposés au même titre que ceux en posture plus solide.
Cette situation, et les craintes qu'elle suscite sur les marchés, prend maintenant aux États-Unis une tournure politique à l'échelle locale et fédérale.
Le président de la commission des Services financiers de la chambre des Représentants, le Républicain Barney Frank, a fait part de son intention d'introduire une législation pour restreindre la signature de crédits immobiliers trop risqués à un moment où le secteur traverse une tourmente.
Le Massachusetts a annoncé pour sa part avoir réclamé officiellement des informations à deux géants de la finance, UBS Securities et Bear, Stearns & Co., concernant leur analyse des organismes de crédit immobilier à risque. C'est la première fois qu'un État américain s'intéresse ainsi à l'hypothèse de conflits d'intérêt dans ce dossier.
Le secrétaire de l'État, William Galvin, a souligné que plusieurs communautés du Massachusetts étaient affectées par les difficultés que traversent les sociétés de crédit à risque, et notamment New Century, qui fait l'objet d'enquêtes et dont l'action a été suspendue par le New York Stock Exchange.
L'État du Massachussetts a exhorté le groupe à remplir ses engagements sur les crédits en cours et indiqué que pour protéger au mieux ses résidants, il coordonnait son action avec d'autres États, comme ceux de New York, du New Jesey et du New Hampshire.
"Il y en aura probablement d'autres, soit aujourd'hui, soit demain", a précisé à Reuters le commissaire de l'État en charge du secteur bancaire.
Le Trésor américain s'est voulu plus rassurant en déclarant que les problèmes du marché du crédit à risque apparaissaient "bien contenus".
Le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a déclaré par la suite que si le déclin de l'activité immobilière avait bel et bien provoqué certains dégâts sur le marché du crédit à risque, il n'affectait pas l'économie dans son ensemble.
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 14 mars 2007 11:25:14 |
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calmos
Contributeur senior
59 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 14:28:32
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Hello El Nabot
Ben c la journee des articles sur la 'crise' immobilliere en amerique 2-3234,36-882790@51-882754,0.html" target="_blank">http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-882790@51-882754,0.html
Le Figaro
Sans ironie, je crois que vous ramez dans le sens du courant, vous n'etes plus le prophetes de malheurs. Je vous propose de parler de hausse immodérée maintenant que c'est 1 fait accomplie que la pierre ca ne fait pas que monter.
Cdlt calmos
***Modération*** Intégration du lien perturbant l'affichage. |
Edité par - Laurent CAMPEDEL le 14 mars 2007 15:09:04 |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 14:48:15
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Hello calmos !
Je recopie l'article du monde d'aujourd'hui car le lien de calmos est quelque peu éclaté.
---------------------début de citation-------------------------
Ebranlées il y a deux semaines par le plongeon des actions chinoises, les Bourses mondiales se trouvent aujourd'hui fragilisées par les craintes de crise immobilière et bancaire aux Etats-Unis.
L'indice Dow Jones de la Bourse de New York a cédé 1,97 %, mardi 13 mars. Mercredi matin, dans un effet de contagion, les Bourses asiatiques ont chuté. A Tokyo, l'indice Nikkei a cédé 2,92 % tandis que Séoul perdait 2 %. A Hongkong, l'indice Hangseng s'est replié de 2,56 % tandis que Bombay perdait 3,57 % dans les premiers échanges.
Les places européennes n'étaient pas épargnées. A l'ouverture, la Bourse de Paris reculait de 1,77 %, Londres de 1,43 % et Francfort de 1,63 %. Les inquiétudes sur l'économie américaine ont aussi affecté le billet vert, l'euro repassant au-dessus de la barre de 1,32 dollar.
Les opérateurs des marchés financiers ont très mal accueilli la publication, mardi, par l'association américaine des banquiers hypothécaires (MBA), d'une hausse des défauts de paiement sur les prêts immobiliers au quatrième trimestre 2006. Ces derniers ont concerné 4,95% de l'ensemble des crédits hypothécaires, soit le chiffre le plus élevé depuis 2003.
Pour la catégorie des prêts à risque, aussi appelés "subprime mortgages", accordés aux ménages les plus fragiles financièrement à des taux nettement supérieurs à la moyenne, les défauts de paiement se sont même inscrits à 13,33 %.
La révélation de ces chiffres a eu d'autant plus d'impact qu'elle est survenue après l'annonce d'une série de faillites de compagnies spécialisées dans l'octroi de crédit à risque.
Lundi, l'action du groupe New Century –en chute de 90 % depuis le début de l'année– avait été suspendue à la Bourse de New York. Et mardi, laissant supposer que cette faillite pourrait être frauduleuse, le procureur fédéral de Californie a lancé une enquête pénale sur les échanges de ses titres et sur sa comptabilité.
"RISQUE PSYCHOLOGIQUE"
Les investisseurs craignent que, non seulement la crise qui touche actuellement les "subprime" s'étende aux prêts conventionnels, mais aussi que le système bancaire américain, et donc l'économie dans son ensemble, soit affectée.
Le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, s'est voulu rassurant. "Nous avons eu une baisse significative du marché du logement aux Etats-Unis car il progressait à des niveaux qui n'étaient pas tenables", a-t-il expliqué, mardi, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC. "Vous ne pouvez pas avoir une correction pareille sans que cela fasse des dégâts. Il est trop tôt pour dire si c'est terminé mais je pense que c'est le cas. On en saura plus dans un mois ou deux."
Un scénario de récession aux Etats-Unis "n'est pas le plus probable", a estimé pour sa part Jean-Philippe Cotis, l'économiste en chef de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). "Pour l'instant on a quelque chose qui ressemble à un atterrissage en douceur de l'économie américaine, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas un jour un accident", a-t-il déclaré.
Tout en reconnaissant la fragilité du marché immobilier américain, avec notamment "un affaissement très brutal des mises en chantier", M. Cotis juge que les indicateurs disponibles "en termes de perspectives pour les entreprises et de confiance des ménages laissent augurer au premier semestre 2007 une croissance autour de 2% en rythme annualisé". Ce qui représenterait un léger ralentissement après les 2,2 % du quatrième trimestre et les 3,3 % de croissance des Etats-Unis enregistrés sur l'ensemble de 2006.
L'interrogation principale du chef économiste de l'OCDE réside dans l'impact éventuel qu'aura la crise du crédit immobilier hypothécaire sur la consommation des ménages américains.
Pour Christian Parisot, économiste chez le courtier Aurel Leven, "le véritable risque est psychologique", les banques américaines pouvant être tentées de ne plus prêter aux ménages. "Un credit crunch [pénurie de crédit] remettrait en cause le redressement du marché de l'immobilier, les résultats des entreprises seraient révisés à la baisse, comme le seraient aussi les prévisions de croissance de l'économie américaine", ajoute-t-il.
Mais M. Parisot estime aussi que "tant que le marché du travail reste tendu et que les revenus salariaux progressent à un rythme rapide, le risque hypothécaire global demeure faible". A ses yeux, "la crise actuelle sur les subprime mortgage représente un risque de turbulence sur les marchés financiers, notamment avec de mauvaises surprises sur les résultats de certaines banques américaines, mais pas encore un risque systémique." Maguy Day et Pierre-Antoine Delhommais |
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 14 mars 2007 14:51:47 |
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almadagar
Contributeur senior
80 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 14:57:58
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"La proportion des logements financés par le recours à un emprunt et pour lesquels la procédure de forclusion du contrat a été enclenchée est montée à 0,54% CVS sur les trois derniers mois de 2006, contre 0,50%, le précédent record. Celui-ci remontait au deuxième trimestre 2002, à une époque où l'économie américaine sortait peu à peu de la récession."
--> ce % est bien plus bas qu'attendu, finalement... --> CVS, c'est comme l'indice FNAIM!
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lenouch
Pilier de forums
356 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 16:15:43
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Quoiqu'il en soit, des organismes de crédits ont mis la clé sous la porte, et les banques auxquelles ils étaient adossés souffrent ... |
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florent1980
Pilier de forums
760 réponses |
Posté - 14 mars 2007 : 19:29:39
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Ce qui se presage, c'est pire qu'Enron les amis. 300 milliards de valeur qui partent en fumée! ca fait mal meme pour les grosses banques US.
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lenouch
Pilier de forums
356 réponses |
Posté - 15 mars 2007 : 09:22:55
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Citation : Initialement entré par florent1980
Ce qui se presage, c'est pire qu'Enron les amis. 300 milliards de valeur qui partent en fumée! ca fait mal meme pour les grosses banques US
la question est : 300 milliards "créés" à partir de quoi ? |
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