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Initialement entré par Scorpion

C'est la désintégration complète de la Fnaim par un de ses principaux porte parole, et désormais célèbre transfuge, j'ai nommé le Professerur Mouillart. Il conteste ouvertement les rapports de la Fnaim sur l'activité et les prix de l'immobilier.

C'est ici que ca se passe http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&numero=62929&Cat=IMM&numpage=1


Peut-on croire les études conjoncturelles de la Fnaim ?

La dernière livraison apporte plus de questions que de réponses, selon le professeur Michel Mouillart, qui dénonce sa « pauvreté navrante ».

Publiée jeudi, la lettre de conjoncture d’avril de la Fédération nationale des agents immobiliers a été considérablement enrichie : elle comporte désormais une analyse des prix de l’ancien, une autre des loyers du privé, une du marché des crédits immobilier, une simulation autour du débat à la mode « Faut-il acheter ou louer ? », mais aussi une simulation chiffrée inédite de l’investissement Borloo dans l’ancien. Quel crédit apporter à cette lettre, reprise abondamment dans les médias ?

L’œil de l’expert

Nous avons interrogé Michel Mouillart, professeur d'Economie à l'Université de Paris X - Nanterre, qui participa durant plusieurs années à son élaboration avant de rejoindre l’observatoire des loyers du marché locatif privé CLAMEUR. Son regard est corrosif : « la pauvreté de l’étude est navrante. Je constate qu’ils ne disposent pas des outils corrects et des moyens techniques derrière pour faire monter la mayonnaise », dénonce-t-il. « La Fnaim n’a pas les moyens, contrairement à un réseau comme Century 21 par exemple, de mettre en place un système de gestion informatique qui permettrait de descendre dans les systèmes d’exploitation des adhérents, pour construire de vrais indicateurs de connaissance du marché. Dès lors que cela n’est pas possible, la Fnaim n’a aucun autre outil de connaissance pour crédibiliser son discours et montrer qu’elle connaît la réalité. »

« La Fnaim tourne en rond »

« Tout le monde est capable de produire un indice des prix aujourd’hui. Ce qui compte c’est de comprendre pourquoi, où, comment ? ». Ce qui nécessite, selon lui, des compétences, des réflexions, des intelligences, des critiques et des ouvertures pour travailler en réseau, dans le cadre d’un échange entre entreprises, organisations professionnelles et associations, seul moyen d’accéder à une vue globale, synonyme de meilleure compréhension. Or, les données de la Fnaim apportent plus de questions que de réponses :
- sur les chiffres eux-mêmes : « comment sont intégrées les incitations publiques ? », s’interroge Michel Mouillart, c’est-à-dire les aides au logement ou à l’investissement, qui relèvent des situations individuelles ?
- sur l’activité : la Fnaim reste très floue sur le niveau actuel des transactions, tandis que « les Notaires et les établissements de crédit convergent sur le fait que l’activité recule depuis 5 mois ». Pourquoi un tel décalage ?
- sur l’indice des prix du logement : « l’indicateur des prix est suspendu par ses bretelles sans qu’il y ait le lien explicatif de son mouvement. Un indice des prix pour lequel on ne dispose pas de retour sur la connaissance de l’activité physique du marché, des conditions dans lesquelles se réalisent les affaires et de la connaissance des clientèles, ne peut pas fournir une explication globale du marché ».
- enfin, sur le véritable enjeu d’une telle communication : « tous les outils d’analyse qui sont présentés sont des outils qui sont extérieurs. Ce n’est pas un observatoire, c’est de la communication avec du bric et du broc pour améliorer l’image et la notoriété d’un réseau qui « congrétise » beaucoup et doit disposer de recettes nécessaires », affirme-t-il.

Acheter ou louer ?

Exemple d’une démonstration avortée : le « match transaction/location ». La Fnaim effectue une simulation qui conclue nettement à la rentabilité de l’accession à la propriété : pour un bien de 45 m², acheté 135 045 euros, avec un apport personnel de 15% et un financement sur 20 ans à 4,40%, et revendu au bout de 10 ans, la rentabilité de l’accession à la propriété procure un gain de 19 289 euros. Sauf que… cet achat n’inclut pas les charges de copropriété, dont la lourdeur est bien connue. Et il suppose une mensualité de 770 euros pour le propriétaire, là où le locataire devra débourser chaque mois (en pure perte, certes) moins de 600 euros…

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Initialement entré par morloc

Cet "enseignant chercheur" fait partue du conseil de nexity.
Peut etre il y est a titre charitatif.

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Initialement entré par papanoel


Non la FNAIM n'a pas menti a tout le monde, elle n'avait simplement pas les outils necessaires. Il suffira qu'elle prétende plus tard s'etre doté des outils qu'ils lui maquaient pour se refaire une virginité.

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Tu es sérieux ou c'est juste une bétise pour amuser la galerie ? Parce que affirmer que la Fnaim n'a pas les outils pour publier des chiffres fiables, c'est reconnaitre que ce ne sont pas des pros, mais juste un groupe pression chargé de faire du lobbying.

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Initialement entré par Bighulk

nb: Le lien ne fonctionne plus...
Je crois pour ma part, notamment pour l'avoir lu, que le "Professeur" Mouillart (qui soit dit en passant n'est que Maître de conférence) n'est pas seulement à la CNAB, Nexity, il mange à tous les rateliers le fonctionnaire...
Enfin pour l'avoir lu sur ce site, il me semble que c'est la FNAIM qui s'est séparée de lui et non l'inverse. La réaction me semble donc subjective. C'est désolant et surtout déconcertant lorsque l'on cherche un avis objectif sur les tednances du marché de l'immobilier.

Bighulk, êtes-vous universitaire enseignant-chercheur ? Si ce n'est pas cas, essayez de devenir maître de conférences ; je crois que lorsque vous aurez effectué le parcours, si tant est que vous y parveniez, vous vous empresserez de retirer le "que".

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