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En février dernier j'ai vendu mon pavillon à Arcueil, ma conjointe étant mutée en Poitou-Charentes. Vendue par moi-même en trois jours. Bilan des courses : plus-value de 110 % (en six ans de temps). Nous arrivons sur Poitiers début mai, les poches bien lourdes de notre joli pactole. Locataire depuis, j'observe le marché immobilier local, naturellement désireux de savoir où j'ai mis les pieds. Rapidement, les AI me harcèlent avec des produits "rares à acheter tout de suite !", que je sais après investigation être en stock depuis fin 2006. Il suffit de suivre les historiques sur Internet : 230 KE, 225 KE, 217, 205. Et là, parfois, ça finit par partir. Toutefois certains proprios refusent le principe d'une baisse significative, et préfèrent mettre en location après de long mois de vaine patience. 3 cas avérés déjà dans mon quartier. L'immobilier se maintient, qu'on leur a dit. Alors le pb est ailleurs, forcément ! "Ces escrocs d'AI tirent le prix à la baisse pour revendre au plus vite. Alors je ferai sans eux !" me lachait un proprio-vendeur la semaine dernière. Deux jours après une maison en bord d'auxances est partie, et ce après deux semaines seulement de parution. J'ai même pas eu le temps de visiter ! Tout ce qui m'intéressait, et à moins de 180KE ! Il y a donc encore des acheteurs, des gens comme moi, trés patients, très exigeants, et un peu rappia sur les bords. Une anecdote marrante. J'appèle un AI avec qui j'ai sympathisé pour visiter une maison à 233KE située à Migné. "Ne la visitez pas, elle est encore trop chère !" Hein ? Trop fort la réponse ! - Ben pourquoi vous l'avez rentrée à ce prix-là ? - On cède au vendeur tout de suite, ça nous évite de nous battre avec d'autres AI dans six mois, lorsqu'elle sera à son juste prix. Faut laisser le vendeur marner maintenant". Symptomatique d'une situation d'hyper concurrence sur un marché saturé, non ? C'est donc "petites manipulations entre amis", à tous les échelons du marché ! La situation devient cocasse. La question que je me pose, même si cela ne me concerne plus, est celle-ci : le marché parisien peut-il rester durablement orienté à la hausse alors que certaines provinces ont déjà entamé le chemin inverse ? Wait and see...
un chèque de 262 KE en sortant de chez le notaire (dont 200 de plus-value), pour un modeste ingénieur de l'automobile comme moi, c'était inespéré. Une réserve d'épargne de 50KE pour la soif et les vicissitudes de l'existence, et je vise les 210KE de budget. Voilà ce qu'on trouver dans le coin pour ce prix http://www.bleu-soleil.com/fenetrev.php3?var=P1000791.JPG&titre=AE%20147
Joli taudis, non ?
Au fait, où avez-vous lu dans mon post que j'avais 180KE de budget ?
En tant que petit-acheteur-père-de-famille, je m'interroge sur la situation en poitou-charentes - mes observations persos + l'annonce C21 d'une baisse de 5% depuis le début de cette année. S'agit-t-il d'une correction saisonnière ou bien n'en sommes-nous qu'au début d'une longue glissade vers les abysses tarifaires ?
Ma femme n'est pas à l'abri d'une nouvelle mutation, entrainant un retour de la famille sur Paris dans 3 ou 4 ans. Acheter un bien ici sur un marché baissier, pour le revendre à terme en vue de refinancer un bien sur un marché encore plus élevé qu'à mon départ en IdF, ça sent la chambre de bonne rue des Pyrénnées ! A quatre on va être à l'étroit.
D'où la question de mon 1er post sur la pérennité de cette décorrélation des marchés en France aujourd'hui.
un témoignage + une question
Forum fermé
Posté - 09 août 2007 : 22:01:47
