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L'adage veut que les tendances américaines traversent l'Atlantique. De quoi créer quelques craintes en matière immobilière au vu de la crise qui a frappé cet été les USA? Hier, les agents immobilier du réseau Century 21, lui-même venu d'Outre-Atlantique, tenaient une conférence de presse à la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne. Mondialisation et médiatisation obligent, ils ont mis en perspective certaines tendances internationales et le marché local.
En France, Century 21 est, depuis 2006, en première position pour les transactions immobilières. Son analyse du marché local s'appuie sur le millier de transactions réalisées par les 20 agences du secteur Pays Basque et Sud Landes chaque année.
Premier message : l'impact de la crise américaine des crédits à risques sera faible ou nul sur le marché français. En revanche, les mêmes causes ont eu les mêmes effets en Espagne : taux d'intérêts à la hausse, surendettement et insolvabilité des jeunes ménages ont provoqué l'effondrement du marché espagnol, notamment les quartiers neufs construits en périphérie des villes.
Hendaye en première ligne. La commune d'Hendaye est touchée de plein fouet par ce phénomène. Comme le soulignait Catherine Duboy : « Ces dernières années, 90 % des acheteurs étaient des Espagnols. Le nombre de transaction a fortement baissé depuis le début de l'année. » Bilan pour le secteur Hendaye-Saint-Jean-de-Luz-Biarritz : la baisse est de 5,10 % pour les appartements.
De Benesse à la frontière, un constat se dégage : les prix se stabilisent ou sont même en baisse. -3,15 % est la moyenne enregistrée dans les Landes. « Les prix stagnent sur le littoral et le déplacement des achats vers l'intérieur des terres procure cet effet de baisse » note Jean-Marie Cabridens de l'agence des Baïnes à Hossegor. Le marché des résidences secondaires qui tirait vers le haut a lui été victime de l'attentisme préélectoral qui a sévi au premier semestre.
Majorité de résidences principales. Les intervenants ont avancé leurs chiffres pour battre en brèche le slogan de l'été « le Pays Basque n'est pas à vendre », anticipant sur la « contre-conférence de presse » organisée par le collectif pour le logement (voir par ailleurs). « 69 % des transactions en Pays Basque sont des résidences principales. Et plus on s'éloigne de la côte, plus ce chiffre augmente. » note Philippe Ribeton, de l'agence Nivadour à Bayonne. Son collègue de Saint-Jean-de-Luz, Fabrice Carré, travaille davantage pour les résidences secondaires mais nuance « évidemment, cela représente presque une transaction sur deux mais ce sont des biens qui changent beaucoup plus souvent de mains que les résidences principales. Une transaction sur deux ne veut pas dire un logement sur deux. En fait, dans ce secteur, 20 % des logements sont des résidences secondaires ». Ces derniers temps, acheter un appartement ancien revenait aussi cher que s'offrir un appartement neuf. Devant l'abondance de l'offre, la tendance est en train de retrouver la normale : les appartements ne se vendent plus aussi cher. Ce n'est pas le cas des maisons qui, forcément plus rares du fait du peu de terrains disponibles, restent très convoitées.
En ce qui concerne la location, les agents immobiliers constatent que le marché devient moins tendu : les prix sont stables ou en très légère baisse (-0,46 %). Plus la surface est petite, plus la tendance à la baisse est accentuée.
Interrogés sur les attentats dont ont été victimes des agences immobilières pendant l'été, Catherine Duboy n'a pas caché son indignation. « On n'est pas acteur sur le prix des biens. Aucun vendeur ne bradera sa maison pour faire plaisir à son voisin ! S'en prendre aux agences, c'est comme casser le thermomètre pour faire baisser la fièvre : ça ne sert absolument à rien. Il faut cesser cette attitude xénophobe. S'il faut agir, c'est sur les politiques pour exiger suffisamment de terrains à bâtir et suffisamment d'équipements publics pour accueillir l'urbanisation. Nous sommes prêts à discuter des solutions à trouver, nous avons nos idées sur la question mais faire sauter une agence, ça n'a jamais fait baisser les prix ! ».
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).