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L'Espagne connaîtra-t-elle un effondrement des prix similaires à celui des Etats-Unis? La faillite imminente du géant de la promotion immobilière Colonial le laisse à penser.
Deux millions de foyers américains qui se retrouvent sans toit, suite à l'explosion de la bulle immobilière aux Etats-Unis: verra-t-on la même chose en Espagne durant l'année 2008? Peut-être pas dans cette ampleur, mais tous les indices sont là qui annoncent, dans la péninsule, un krach de la pierre similaire à celui survenu outre-Atlantique. Pour preuve: Immobiliara Colonial, le deuxième promoteur immobilier espagnol, se trouve aujourd'hui à deux doigts de la faillite. Ses dettes qui s'élèvent à 9 milliards de francs dépassent désormais très largement la valeur actuelle des objets que le promoteur catalan détient dans son portefeuille, objets estimés pourtant il y a peu à plus de 16 milliards de francs. Et ses entrées en loyers ne suffisent même plus à couvrir les intérêts nets de sa dette...
Une crise généralisée
Dès lors, Colonial, dont le titre a perdu en quelques jours 50% de sa valeur, tente de vendre à tout va, telle la cession d'immeubles et de terrains logistiques à la compagnie autoroutière Abertis, pour 201 millions d'euros, ainsi qu'une tour de Barcelone à la caisse d'épargne Caixa pour 107 millions d'euros. En tout, Colonial espère, même à prix bradés, trouver très rapidement 1 milliard d'euros pour rembourser les banques.
Or, l'effondrement de ce monstre de la promotion immobilière ibérique n'est que le reflet d'une situation bien plus inquiétante, car bien plus généralisée, en Espagne. En réalité, comme l'explique Howard Davis, directeur de la London School of Economics, «il y a de grands risques à ce que la crise du subprime, qui a frappé les Etats-Unis, se diffuse en Europe, et prioritairement en Espagne où les prix de l'immobilier sont largement surévalués».
Qu'on en juge: entre 1997 et 2006, le prix des appartements ou des villas en Espagne s'est envolé de... 280%. Durant cette décennie, la péninsule ibérique a construit quelque 800 000 logements par an, soit autant que la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne réunis. Le secteur de la construction pèse désormais 7,5% du PIB national et les transactions se sont mises à flamber, tel à Barcelone où le prix moyen du mètre carré atteint les 4500 euros. Or, fin 2007 et pour la première fois depuis dix ans, l'offre a été plus forte que la demande, faisant chuter les ventes de 12%.
Les premières victimes de ce début de krach sont dès lors les sociétés promotrices comme Colonial ou Century 21 qui vient de fermer ses bureaux de Madrid qui ont très largement financé leurs investissements par des fonds étrangers. La hausse des taux d'intérêt, imposés par les banques européennes depuis la crise du subprime s'avère dès lors fatale à nombre des 80 000 acteurs du marché espagnol. Pire: selon le G14 qui réunit les quatorze plus gros promoteurs espagnols 400 000 emplois seraient très immédiatement menacés.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).