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Citation : Quasiment tous les professionnels le disent : le marché du logement entre dans une mauvaise passe. « On est au début d'une décélération », prédit cet agent immobilier nantais. « C'était un marché de fou qui n'avait pas de règle. Qui était à côté de la plaque. On était dans le virtuel. » Constat sévère signé Loïc Cantin, président de la Fnaim Loire-Atlantique. Ne comptez pas sur ce professionnel de l'immobilier, par ailleurs enseignant au Cnam, pour user de la langue de bois. « 130 % de hausse des prix à Nantes depuis 1999. Cette évolution était insolente vis-à-vis de la croissance économique de notre pays et indécente vis-à-vis de l'évolution du pouvoir d'achat des Français. »
Pessimiste, il l'est. « Comment ne pas l'être ? On est au début d'une décélération. Il faut que l'abcès s'évacue. La période de dépression va être aussi importante que la phase d'ascension. Nous allons connaître deux à trois années très douloureuses. En disant ça, je ne vais pas me faire que des amis. Mais autant dire les choses clairement car, sinon, on ne fera que reculer l'échéance. »
Des agences ferment
Des propos qui ébourifferaient Thierry Vincendeau, le président de la Chambre des notaires de Loire-Atlantique. Jusqu'à 8 % de baisse de prix pour des biens immobiliers dans certains quartiers nantais ? D'entrée, il balaie ces chiffres. « On parle d'affaiblissement, mais c'est un ressenti, ça n'a rien de mathématique, affirme-t-il. Ce que nous constatons, ce sont des négociations relativement difficiles, un marché du neuf bien à plat et des dossiers de ventes qui nous arrivent au compte-gouttes. Certes, ce n'est pas improbable qu'on arrive à une baisse mais, franchement, il y a un peu de catastrophisme. » Il insiste, comme pour rassurer : « On est loin de la grande débandade ».
Peut-être sauf que les transactions diminuant significativement, des agences ferment. Deux à Thouaré, une à Mauves, et une dizaine dans la région nantaise. « Mon activité a baissé d'un tiers par rapport à l'an passé », confirme cet agent immobilier qui souhaite garder l'anonymat. Pas étonnant. Avec l'effet domino de la crise des « subprimes », les banques ne prêtent plus à l'aveuglette.
« Voilà quelque temps, elles acceptaient des endettements de 35 %. Aujourd'hui, 30 % grand maximum, raconte cette directrice régionale d'un aménageur-promoteur. Et, avec l'augmentation de l'essence, elles incluent les éventuels frais d'une deuxième voiture. » Et avec l'augmentation des taux d'intérêt, tout se complique encore plus.
« Il faut que le bien se démarque »
Tous les biens seront-ils concernés par cette crise annoncée par quasiment tous les professionnels ? « Forcément, juge Loïc Cantin. Même pour des biens atypiques. La résistance sera plus forte mais la tendance sera la même. » Cet agent immobilier de la région nantaise tempère : « Des constructions modernes, des maisons en pierre avec de bonnes prestations, bref qui sortent de l'ordinaire se vendent bien. »
Une histoire, encore une fois, de coup de coeur. « Il faut que le bien se démarque. Par l'environnement, par la qualité de l'habitat. Et si c'est une maison de lotissement, perdue au milieu des offres, qui ne se distingue pas de celle des voisins, les vendeurs devront se démarquer par le prix. » Voilà qui devrait faire mal...
On voit quand même un gros écart de point de vue entre les notaires qui se veulent rassurants, les banques qui sont frappées par une crise financière majeure, et une majorité d'AI qui dit que les prix baissent.
Tout ca est un mélange de langue de bois et d'omerta.