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"Nous traversons une crise de l'immobilier extrêmement brutale"
Prudent, René Pallincourt ne veut pas céder au catastrophisme. Le président de la Fnaim mise sur une baisse des prix de plus de 10% en deux ans et estime que 15% des agences immobilière du réseau sont aujorud'hui fragilisées.
Capital.fr : Pour la première fois depuis 10 ans, le prix moyen de l’immobilier ancien a reculé au cours des 12 derniers mois. Quelle sera l’ampleur de la baisse en 2008 et en 2009 ? René Pallincourt : Depuis le mois de septembre, nous traversons, il est vrai, une crise extrêmement brutale. Tous les indicateurs sont désormais au rouge. Il ne devrait pas avoir plus de 600 000 transactions cette année contre 700 000 en 2007. Dans un tel contexte, la baisse des prix pourrait être de l’ordre de 2 à 3% en 2008. Et si le marché ne s’améliore pas, une nouvelle chute de 7 à 8 % sur l’année 2009 est possible.
Capital.fr : Faut-il s'attendre à une telle baisse des prix à Paris ? René Pallincourt : Globalement la capitale résiste toujours. Mais si les banques n’assouplissent pas leurs conditions de crédits dans les mois à venir, il n’y a aucune raison que Paris soit épargné. Les quartiers les plus populaires, où l’offre reste abondante sont déjà touchés : notamment les 10e, 19e ou 20e arrondissements… Aujourd'hui, on peut envisager une baisse de 3% sur l’ensemble de la capitale en 2009.
Capital.fr : Ne doit-on pas redouter une crise immobilière similaire à celle du début des années 90 ? René Pallincourt : Mieux vaut encore rester prudent. Nous sommes aujourd’hui avant tout confrontés à une crise du financement bancaire. Néanmoins, il est vrai que les prix de l’immobilier ont doublé en huit ans et que l’écart rapporté à l’évolution des revenus des ménages s’est fortement creusé.
Capital.fr : Redoutez-vous des faillites chez les agents immobiliers ? René Pallincourt : Les agences les plus récentes, créées au cours des 3 dernières années, et qui limitent leur activité aux transactions, c'est à dire qui ne font pas de gestion locative, sont à l’évidence menacées. Près de 2000 de nos agences, soit 15% de notre réseau, sont ainsi fragilisées et ont déjà d’ailleurs commencé à licencier. Parmi ces dernières, certaines pourraient effectivement être mises en faillite d’ici la fin de l’année. Mais il est encore trop tôt pour avancer des chiffres plus précis.
Capital.fr : Comment soutenir l’activité des agences immobilières ? René Pallincourt : Il faut sécuriser les acheteurs. Dès le mois de décembre, nous proposerons à nos 13 000 agences d’offrir gratuitement à leurs clients un « pack acquéreur ». Il s'agit d'une offre innovante couplant une assurance-revente et une garantie de bonne fin de transaction. L’assurance-revente permettra une indemnisation à hauteur de 15 à 20 % du prix d’achat dans le cas d’une vente forcée suite à une invalidité, un divorce... La garantie fin de transaction aura, elle, pour but d’aider financièrement les héritiers à conclure une vente en cas de décès brutal du vendeur, tout en indemnisant l’acquéreur, si décision est prise de stopper la vente en cours. Nous encourageons aussi nos adhérents à développer des prestations annexes - aide au déménagement, accompagnement de travaux…- afin de proposer une offre de services globale.