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Immobilier : Exane BNP Paribas redoute une baisse des prix de 30 à 40% en cinq ans
Source : capital.fr Date : 3/12/2008
Jean-Pierre Petit, chef économiste chez Exane BNP Paribas, revient sur le dégonflement d’une bulle immobilière contre laquelle il mettait déjà en garde… il y a trois ans. Il redoute que certaines mesures annoncées demain par Nicolas Sarkozy ne soient pas à la hauteur du problème.
Capital.fr : Vous avez été un des premiers, dès 2005, à parler de « bulle immobilière ». Cette même bulle qui se dégonfle aujourd’hui. Quelle va être selon vous l’ampleur de la crise ? Jean-Pierre Petit : De 1997 à 2007, les prix de l’immobilier ont augmenté quatre fois plus vite que le pouvoir d’achat du revenu des ménages. En cause, une financiarisation du logement poussée à l’extrême. Les banques ont artificiellement encouragé la demande et l’emprunt alors que l’emploi et les revenus n’ont pas suivi. Une situation encore aggravée par la multiplication des politiques incitatives de l’Etat. Nous entrons désormais dans un cycle baissier qui va certainement s’étendre sur plusieurs années. On peut clairement redouter une baisse des prix de l’ordre de 30 à 40% sur les cinq années à venir. Ceci vaut pour la France, mais ce retournement va également toucher l’ensemble des pays développés qui connaissent tous aujourd’hui les mêmes problèmes. Seuls l’Allemagne et le Japon n’ont pas produit de bulle immobilière durant les années 2000. L’Allemagne ne s’est jamais véritablement remise du boom de la construction observé suite à la réunification. Le Japon connaît quant à lui un marché tendanciellement baissier depuis près de 20 ans…
Capital.fr : Le Président de la République annoncera demain un plan de relance. Les mesures politiques évoquées vous paraissent-elles être à la hauteur du problème ? Jean-Pierre Petit : Le rachat organisé de 30 000 logements par les bailleurs sociaux est une mesure d’urgence salutaire. En revanche, je ne pense pas que doubler le prêt à taux 0 % ou favoriser l’investissement locatif soit judicieux. Avec de telles mesures nous reproduisons les erreurs des années 2000.
Capital.fr : Faut-il vraiment soutenir la demande ? Jean-Pierre Petit : Il faut arrêter de penser que l’accès à la propriété est un objectif fondamental. Au contraire, il serait à mon sens, beaucoup plus urgent de mettre en place des politiques d’amélioration des conditions de logement : outre le logement social, repenser l’aménagement urbain, développer des politiques de transport plus efficaces… La volonté de prohiber les bulles immobilières devrait par ailleurs constituer un objectif public prioritaire. Il serait ainsi bon de penser à des dispositifs prudentiels permettant de réguler les pratiques bancaires excessives, mais aussi de limiter les politiques fiscales incitatives... Les banques centrales devraient par ailleurs à l’avenir intégrer les prix du logement dans leurs objectifs. Il est totalement absurde de les voir passives, comme ce fut le cas ces dernières années, lorsque la hausse des prix s’approche de 10 ou 15%.