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La crise de l'immobilier pousse les notaires à licencier
[27/04/09 -03H30 ]
Trois syndicats d'employés et de clercs de notaires (CGT, CFDT et CFE-CGC) ont dénoncé des "suppressions d'emplois exagérées", dont le nombre pourrait se monter, dès cette année, de 7.000 à 9.000.
La gronde monte au sein du très discret milieu du notariat. Depuis quelques semaines, les expressions de mécontentement se multiplient sur les forums en ligne des clercs de notaire. Jeudi, ce sont trois syndicats d'employés et de clercs de notaires (CGT, CFDT et CFE-CGC) qui ont dénoncé des "suppressions d'emplois exagérées", dont le nombre pourrait se monter, dès cette année, de 7.000 à 9.000.
Accusée, la forte diminution des prix de vente dans l'immobilier. Les notaires, dont la rémunération dépend du montant de la transaction, ont en effet subi les conséquences d'une nette reculade des prix de l'immobilier. Toutefois, l'immobilier ne représente qu'un peu plus de la moitié de leurs activités. Le droit de l'entreprise, celui de la famille et les actes de succession restent des domaines clefs de cette profession peu ou pas soumise aux aléas économiques.
"Sans renier la réalité de la baisse de l'activité immobilière, nous estimons nécessaire de la relativiser pour qu'elle ne soit pas prétexte à des suppressions exagérées d'emplois", a martelé Pierre Lestard, de la CGT. Il n'empêche. "Si on n'accepte pas de baisse de salaire, c'est le licenciement", lit-on à plusieurs reprises sur le forum en ligne des clercs de notaire, qui dénoncent licenciements, baisse des salaires, travail précarisé et mises en retraite anticipées assorties de faibles indemnités. L'embellie des 10 dernières années avec quelque 30% d'augmentation du nombre de collaborateurs est bel et bien terminée. De fait, la profession, qui est passée de 50.721 clercs et employés de notaire à fin 2007, à 49.318 clercs à fin 2008, dénombre plus de 700 suppressions de postes (non remplacement de départs à la retraite, non renouvellement de contrats à durée déterminée et quelque 70licenciements) pour le seul mois de janvier de cette année.
Deux circulaires
Un tel rythme, rapporté à l'échelle annuelle, inquiète les syndicats qui entrevoient déjà des perspectives de pertes d'emplois de l'ordre de 15% à 18%. Problème: l'accord de 1968 qui permet aux salariés de recevoir au moins 7euros par heure chômée, en plus des 3à 4euros garantis par l'Etat, ne s'applique pas à la profession. Ce que dénonce l'intersyndicale CGT, CFDT et CFE-CGC.
Pour sa part, le Conseil supérieur du notariat (CSN) cherche coûte que coûte à calmer le jeu. Pour ne pas réitérer les erreurs des années de récession (1992-1993), il a recommandé aux notaires, via deux circulaires, de ne pas licencier "quand ce n'est absolument pas indispensable". Et rappelé que d'autres solutions, telles que la réduction du temps de travail, étaient elles aussi envisageables. La crainte du CSN est que, la reprise venue, les notaires ne disposent pas des compétences nécessaires en temps voulu.