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Gédehem
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 Posté - 27 sept. 2011 : 23:09:28
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Vous pouvez même en ajouter un 4° : refus de vote !  (qui existait avant mai 2004 : voir ancienne rédaction D.art.17 abrogée en 08.2004).
Le problème que vous soulevez n'est pas tant celui des modalités de votes mais certainement celui de la pluralité des propositions, ce que j'appelle l'"attrape nigaud de la mise en concurrence mal faite".
Présenter à une AG 3 ou surtout 4 propositions est casse cou, une folie : c'est l'échec assuré en raison de la dispersion des voix !
Il est évident que, s'agissant d'obtenir la majorité des voix sur UNE seule proposition, la multiplication de celles-ci va faire capoter l'objectif.
Que ce soit pour des travaux ou pour le syndic, faute d'une réunion explicative préparatoire, chacun va partir dans tous les sens. C'est une évidence qu'enprésence de 3 et lus encore 4 propositions, personne n'obtiendra la maj.art.25, pas plus que celle passerelle art.25-1.
Déja qu'il est parfois difficile d'obtenir cette majorité avec une seule proposition, il est irresponsable d'en proposer 3 ou 4 !
La "mise en concurrence", qui doit être décidée par une AG, c'est par la présentation de 2 propositions, étant entendu que ceux (CS, commission ad hoc) ayant participé aux recherchent rapportent leur conclusion et fassent part de leur choix, leur préférence.
Au besoin, s'il y a eu 4 propositions au CS, à la commission, à eux de faire le tri sur la base de leurs contacts, de leurs tractations, pour ne conserver les 2 qui sortent du lot, qui ont leur préférence, à présenter à l'AG.
C'est cela une vraie "mise en concurrence" bien préparée.
Recevoir 3, 4, 5 propositions et les lancer en pature à une AG, en vrac, sans préparation, sans explication, au prétexte de "mise en concurrence" est un leurre, de la folie pure : on est certain de ne rien pouvoir décider !
L'autre aspect, qu'il ne faut pas se cacher : l'effet "panurge", l'effet de masse !
Lorsqu'on demande à un groupe de se prononcer à main levée (pour faire grêve, la poursuivre, pour voter en AG d'un syndicat, etc ...), beaucoup regardent d'abord comment se prononce le voisin avant de lever la main, voire la lève pour ne pas se faire remarquer.
C'est d'autant plus vrai dans les syndicats que j'appelle "fascistes", où il n'est pas possible de contester sans se faire incendier, où le moindre opposant est foudroyé du regard, lorsque ce n'est pas verbalement.
Résultat, dans bien des syndicats, lorsqu'on demande "Qui est Contre ?", chacun regarde ce que fait son voisin ou plonge le nez sur ses documents pourtant lus 50 fois pour ne pas avoir à lever la main ....
Il ne faut pas se boucher les yeux : bien que le syndicat des copropriétaires soit une démocratie à l'état brut, décisionnelle par majorité consensuelle, c'est en fait un groupement de moutons peu ou pas informé dont la majorité silencieuse fait du suivisme "panurgien" !
Une réponse : le vote par bulletin nominatif .
Chacun met sa croix dans la case de son choix, sans avoir à le faire savoir aussitot publiquement, sans se faire remarquer.
Et s'il n'y a que 2 cases prévues, c'est parfait.  |
Édité par - Gédehem le 27 sept. 2011 23:14:55 |
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