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sgnu
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Posté - 01 déc. 2012 : 16:54:34
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citation: Elle s'applique principalement aux FAI : le souscripteur (et l'usager final) n'est / ne sont pas le fournisseur. Cette directive couvre ce qui a trait à la sécurité nationale et au droit pénal.
Avec le décret du 24 mars 2006, que j'ai cité initialement, ce ne sont plus seulement les FAI qui sont soumis à l'obligation de traçabilité : le devient toute personne qui, au titre d'une activité professionnelle ou accessoire, offre au public une connexion ... y compris à titre gratuit. Lire http://www.aclorrain.fr/docs/donnee...exion_07.pdf Dans notre cas, si erci7527 est LMP, c'est un professionnel et il est donc soumis selon moi de facto à l'obligation de traçabilité. Si erci7527 est LMNP, le cas me semble épineux. Il fournit un service Internet (gratuit ou non peu importe d'après le décret), activité qui est du ressort du "louage de services" et dépasse le simple "louage de choses" (cf. distinction dans le livre de JL Le Boulc'h). Puisque le louage de services est assimilable à une activité professionnelle, j'aurais tendance à penser qu'il est donc soumis aussi à l'obligation de traçabilité.
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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Posté - 01 déc. 2012 : 19:21:52
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citation: Initialement posté par sgnu
Si erci7527 est LMNP, le cas me semble épineux. Il fournit un service Internet (gratuit ou non peu importe d'après le décret), activité qui est du ressort du "louage de services" et dépasse le simple "louage de choses" (cf. distinction dans le livre de JL Le Boulc'h).
Peu importe le statut LMP ou LMnP. Le livre de JL LE BOULC'H ("Les nouvelles règles de la location meublée") est effectivement une très bonne référence.
Sauf qu'il y fait une distinction fiscale entre les produits comptables émanant de location de chose et ceux de services.
C'est cette distinction qui permet aussi à l'administration fiscale de savoir si vous faites de la simple location de meublées (gîte par exemple) accompagnée ou non de prestations para-hôtelière. Dans ce sens, il recommande de fournir des prestations limités pour justement que l'admin' fiscal ne reclasse pas le statut du bailleur en hôtelier.
N'omettant pas de signaler qu'effectivement et en attente de la prochaine Loi Dufflot sensée rapprocher les loc vides des loc meublées, Il n'existe aucune définition légale des locations meublées. Cependant, une location est dite meublée dès lors que le logement loué est suffisamment garni d'un mobilier (hors éléments de confort) pour lui conférer un « minimum d'habitabilité » permettant la vie courante du locataire avec ses seuls apports personnels.
Le bailleur doit donc veiller, sous peine de requalification en location vide qui soumet le contrat aux contraintes de la Loi du 6 juillet 1989 (CA Bordeaux 1er Chambre B, le 13/05/2000 ; Revue de l’Habitation mars 2001), à ce que l'ameublement mais aussi l'équipement ménager soient suffisants pour permettre à l'occupant de s'y installer en n'y apportant pratiquement que ses effets personnels. Par ailleurs, le mobilier installé doit répondre aux exigences de la vie quotidienne pour un usage normal du logement en raison de sa taille et de ses caractéristiques.
La question se pose souvent de savoir s'il faut ou non équiper le logement de certains éléments de confort tels que le petit électroménager (cafetière électrique, grille-pain ou toaster, bouilloire, four micro-ondes, les menus accessoires de cuisine ou de salle de bains, fer à repasser, etc.), le gros électroménager (lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, four), ou encore d'éléments de confort additionnels tels qu'une télévision ou un lecteur DVD. Par ailleurs, le bailleur fournit le plus souvent des éléments de confort supplémentaires (tapis de salon ou de salle de bains, coussins, table basse, cintres dans la penderie, lampes d’ambiance, éléments de décoration, etc.), or ces éléments d’usage privatif directement mis à disposition du locataire ne sont pas considérés comme indispensables à la location meublée.
Le linge de maison, élément indispensable à la vie au quotidien, par exemple, n'a pas à être fourni par le bailleur pour les locations meublées (sauf pour les locations saisonnières de courte durée, si cette option est choisie). Le bailleur peut donc louer un logement meublé (saisonnier ou en résidence principale du locataire) sans fournir de draps, de couette, d’oreiller, ni de serviettes de toilette, de torchons ou de serviettes de table, ni autres éléments de confort complémentaires, ni autre prestation secondaire de confort ou de service.
Aussi lorsque LE BOULC'H fait la distinction fiscale et comptable entre location de chose (location d'un logement meublé) et location de service, il faut entendre par service des prestations additionnelles et optionnelle sélectionné par le locataire, exemple : - Service petit déjeuné; - Nettoyage régulier du logement pour le locataire (une fois par jour ou par semaine ou par mois); - Nettoyage régulier du linge de maison et de la literie ;
Le simple fait qu'un bailleur en location meublée offre à son locataire un accès à internet/téléphonie entrant directement dans les charges locatives ne permet pas à l'administration fiscale de juger que le bailleur fait de la location de type hôtelière.
Je ne connais pas de LMP ou LMnP faisant apparaître d'une manière de comptabilité fiscale d'un côté la location du logement en qualité de louage de chose, et de l'autre la location des meubles et ustensiles en qualité de louage de service.
citation: Initialement posté par sgnu
Puisque le louage de services est assimilable à une activité professionnelle, j'aurais tendance à penser qu'il est donc soumis aussi à l'obligation de traçabilité. J'ai eut le même débat il n'y a pas si longtemps avec un jeune étudiant en droit. Justement je lui faisait comprendre qu'un loueur meublée est obligatoirement astreint fiscalement à tenir une comptabilité et à déclarer ses revenus location en BIC. Pour autant cela ne faisait pas de lui un professionnel de l'immobilier, tant qu'il n'en avait pas fait la demande (statut LMP). Et que de toute façon Loueur de logement meublée est avant un statut fiscale avant d'être un statut professionnel.
citation: Initialement posté par sgnuAvec le décret du 24 mars 2006, que j'ai cité initialement, ce ne sont plus seulement les FAI qui sont soumis à l'obligation de traçabilité : le devient toute personne qui, au titre d'une activité professionnelle ou accessoire, offre au public une connexion ... y compris à titre gratuit. Lire http://www.aclorrain.fr/docs/donnee...exion_07.pdfDans notre cas, si erci7527 est LMP, c'est un professionnel et il est donc soumis selon moi de facto à l'obligation de traçabilité.
Relisons donc ensemble à qui s'applique ledit décret :
citation: Décret n° 2006-358 du 24 mars 2006 relatif à la conservation des données des communications électroniques .../...
Article 1 :
La section 3 du chapitre II du titre Ier du livre II de la partie réglementaire (Décrets en Conseil d'Etat) du code des postes et des communications électroniques intitulée : « Protection de la vie privée des utilisateurs de réseaux et services de communications électroniques » comprend les articles R. 10-12, R. 10-13 et R. 10-14 ainsi rédigés : « Art. R. 10-12. - Pour l'application des II et III de l'article L. 34-1, les données relatives au trafic s'entendent des informations rendues disponibles par les procédés de communication électronique, susceptibles d'être enregistrées par l'opérateur à l'occasion des communications électroniques dont il assure la transmission et qui sont pertinentes au regard des finalités poursuivies par la loi. « Art. R. 10-13. - I. - En application du II de l'article L. 34-1 les opérateurs de communications électroniques conservent pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales : « a) Les informations permettant d'identifier l'utilisateur ; « b) Les données relatives aux équipements terminaux de communication utilisés ; « c) Les caractéristiques techniques ainsi que la date, l'horaire et la durée de chaque communication ; « d) Les données relatives aux services complémentaires demandés ou utilisés et leurs fournisseurs ; « e) Les données permettant d'identifier le ou les destinataires de la communication. « II. - Pour les activités de téléphonie l'opérateur conserve les données mentionnées au I et, en outre, celles permettant d'identifier l'origine et la localisation de la communication. « III. - La durée de conservation des données mentionnées au présent article est d'un an à compter du jour de l'enregistrement. « IV. - Les surcoûts identifiables et spécifiques supportés par les opérateurs requis par les autorités judiciaires pour la fourniture des données relevant des catégories mentionnées au présent article sont compensés selon les modalités prévues à l'article R. 213-1 du code de procédure pénale. « Art. R. 10-14. - I. - En application du III de l'article L. 34-1 les opérateurs de communications électroniques sont autorisés à conserver pour les besoins de leurs opérations de facturation et de paiement les données à caractère technique permettant d'identifier l'utilisateur ainsi que celles mentionnées aux b, c et d du I de l'article R. 10-13. « II. - Pour les activités de téléphonie, les opérateurs peuvent conserver, outre les données mentionnées au I, les données à caractère technique relatives à la localisation de la communication, à l'identification du ou des destinataires de la communication et les données permettant d'établir la facturation. « III. - Les données mentionnées aux I et II du présent article ne peuvent être conservées que si elles sont nécessaires à la facturation et au paiement des services rendus. Leur conservation devra se limiter au temps strictement nécessaire à cette finalité sans excéder un an. « IV. - Pour la sécurité des réseaux et des installations, les opérateurs peuvent conserver pour une durée n'excédant pas trois mois : « a) Les données permettant d'identifier l'origine de la communication ; « b) Les caractéristiques techniques ainsi que la date, l'horaire et la durée de chaque communication ; « c) Les données à caractère technique permettant d'identifier le ou les destinataires de la communication ; « d) Les données relatives aux services complémentaires demandés ou utilisés et leurs fournisseurs. »
Moi ce que je comprend c'est que le bailleur est le souscripteur du service pour le compte de l'utilisateur final (le locataire). Or le bailleur n'est pas un opérateur de réseaux et services de communications électroniques.
D'ailleurs si le service tombe en panne et que le locataire s'en plaint à son bailleur, que fait le bailleur ? Intervient t'il directement sur le réseau ou appel t'il l'opérateur (le FAI) ? A mon avis, il appel l'opérateur et prévient le locataire dès qu'il aura des éléments nouveaux à lui communiquer : temps estimé de l'interruption du service, temps estimé d'un retour à la normal du service, etc. Mais ces infos sont bien communiquées par l'opérateur au bailleur qui transmets au locataire. Cela ne fait pas du bailleur un opérateur pour autant.
Au final le bailleur n'est de tout manière même pas obliger de fournir une connexion internet/téléphonie à son locataire, lequel peut la souscrire individuellement et directement auprès de l'opérateur de son choix.
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Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant. Ce droit s'appliquant aussi à l'ensemble de mes contributions, interventions et commentaires sur les forums d'UniversImmo.com dont la société AEDèv SAS ne peut se prévaloir automatiquement de l'exclusivité des droits d'édition.
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sgnu
Contributeur actif
333 message(s) Statut:
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Posté - 02 déc. 2012 : 15:24:27
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citation: Peu importe le statut LMP ou LMnP. Le livre de JL LE BOULC'H ("Les nouvelles règles de la location meublée") est effectivement une très bonne référence. Vous avez mal lu mon post.
citation: Moi ce que je comprend c'est que le bailleur est le souscripteur du service pour le compte de l'utilisateur final (le locataire). Or le bailleur n'est pas un opérateur de réseaux et services de communications électroniques. Il faut lire le lien que j'ai indiqué, qui fait référence à la loi du 23 janvier 2006 (http://www.legifrance.gouv.fr/affic...gorieLien=id) :
citation: Le I de l'article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Les personnes qui, au titre d'une activité professionnelle principale ou accessoire, offrent au public une connexion permettant une communication en ligne par l'intermédiaire d'un accès au réseau, y compris à titre gratuit, sont soumises au respect des dispositions applicables aux opérateurs de communications électroniques en vertu du présent article. » Ce doit être la raison pour laquelle les professionnels comme les hôteliers s'équipent de matériels de traçabilité.
citation: J'ai eut le même débat il n'y a pas si longtemps avec un jeune étudiant en droit. Justement je lui faisait comprendre qu'un loueur meublée est obligatoirement astreint fiscalement à tenir une comptabilité et à déclarer ses revenus location en BIC. Pour autant cela ne faisait pas de lui un professionnel de l'immobilier, tant qu'il n'en avait pas fait la demande (statut LMP). Et que de toute façon Loueur de logement meublée est avant un statut fiscale avant d'être un statut professionnel. Je parlais de louage de services au sens étymologique, indépendamment de la location meublée. Ce n'est pas parce qu'un loueur de meublés s'incrit au RCS qu'il devient automatiquement LMP, il faut qu'il respecte 2 conditions de recettes et de revenus. Je suis personnellement LMP, mon statut n'est pas "fiscal avant d'être professionnel" : j'ai une entreprise qui me rapporte des revenus, je rends des services à mes locataires (certes volontairement) que n'offrent pas d'ordinaire les bailleurs de logements nus, je gère une comptabilité, je paie des cotisations sociales et des impôts comme tout entrepreneur. Vous avez une vision "défisc" de la location meublée, comme JL Le Boulc'h, c'est très dommageable pour l'utilité de la profession.
citation: Au final le bailleur n'est de tout manière même pas obliger de fournir une connexion internet/télépho nie à son locataire, lequel peut la souscrire individuellement et directement auprès de l'opérateur de son choix. C'est ce que je conseille de faire depuis le début, à moins de s'équiper d'un matériel de traçabilité pour ne pas prendre de risques !
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Édité par - sgnu le 02 déc. 2012 15:33:08 |
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sgnu
Contributeur actif
333 message(s) Statut:
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Posté - 02 déc. 2012 : 17:00:32
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citation: Initialement posté par Manuel44000
Suite a mes recherches je suis intéresse par le netgear wnr1000 qui peut fonctionner en boucle locale et possède entre autre un journal LOG qui me semble conforme a la règlementation
Votre piste intéressante m'a fait regarder les fonctionnalités de journalisation de mon routeur (un linksys WRT54G) : le journal ne donne que l'adresse IP de l'émetteur alors qu'il faudrait l'adresse MAC pour identifier l'émetteur de manière précise. Il n'y a pas d'horodatage, le destinataire n'est tracé que par son adresse IP (rien d'autre sur l'URL si ce n'est le service) et pas de fonction de conservation du journal, bref tout ceci est bien insuffisant. Pour une trentaire d'euros, je doute fort que le routeur qui vous intéresse convienne mais tenez nous au courant. Pour info, j'ai trouvé cette semaine une offre d'équipement/service de traçabilité : 360€ le matériel et 420€/an l'abonnement (pour 50 utilisateurs maxi). Il s'agit d'une petite SARL de 4 ans, donc peu de recul sur la prérennité malgré une clientèle importante affichée. Le matériel est justement un routeur netgear que la société a enrichi. |
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dlyz
Contributeur senior
France
587 message(s) Statut:
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Posté - 02 déc. 2012 : 17:20:02
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erci7527
Contributeur actif
301 message(s) Statut:
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Posté - 02 déc. 2012 : 17:40:38
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Bonjour, je ne pensais pas qu'en lançant ce sujet, je touchais un sujet qui donnerait tant de contributions pour ma part je cherchais à savoir si l'un d'entre nous a trouvé une solution technique ou commerciale pour baisser les coûts encas d'abonnement ou accès multiples
Cependant pour prendre part au débat: tous les routeurs, toutes les box (freebox ou autres) gardent traces dans ce q' on appelle "les logs" de l horodatage de toutes les connexions internet avec l'ip source avec l'adresse mac source (votre ordi, ou smartphone) et l'ip cible ( le site que vous visitez)
Mais la consultation de ces "logs" est bien sûr régit par les lois qui protègent les individus;
Par ailleurs je suis presque sûr que les conditions générales des FAI (free orange et autres..) que nous signons lorsque l'on s'abonne, comprennent une clause interdisant l'utilisation par des personnes tierces; l'abonnement étant réputé être pour un usage "familiale" et en "bon père de famille"; donc je pense que l usage que nous en faisons en mettant à dispositon serait toléré mais que dans le cas ou il y aurait un locataire fraudeur en téléchargement ou autre, notre responsabilité serait recherchée; par exemple Hadopi enverra un email d'alerte sur l'email du souscripteur du contrat et pas du locataire indélicat... et à termes si plusieurs infractions étaient constatées, le bailleur, titulaire de la ligne internet fraudeuse se verrait privé du droit d'abonnement du tout internet; Bien sûr , j'ai mis une clause de responsabilité dans le bail, cela peut calmer les ardeurs d'un locataire indélicat, mais en aucun cas ne me couvrirait en justice....
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Posté - 03 déc. 2012 : 09:25:10
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Concernant le WBR1000, voici un extrait du journal:
[admin login] from source 192.168.1.2, Wednesday, July 15,2009 18:27:59 [Internet connected] IP address: 0.0.0.0, Wednesday, July 15,2009 18:26:52 [admin login] from source 192.168.1.2, Wednesday, July 15,2009 18:18:47 [DHCP IP: 192.168.1.2] to MAC address 00:00:00:00:00:00, Wednesday, July 15,2009 18:07:57 [admin login failure] from source 192.168.1.2, Wednesday, July 15,2009 18:07:01 [admin login] from source 192.168.1.2, Wednesday, July 15,2009 18:06:18 [DHCP IP: 192.168.1.2] to MAC address 00:00:00:00:00:00, Wednesday, July 15,2009 18:05:01 [admin login] from source 192.168.1.2, Wednesday, July 15,2009 17:59:55 [DHCP IP: 192.168.1.2] to MAC address 00:00:00:00:00:00, |
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dlyz
Contributeur senior
France
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Posté - 04 déc. 2012 : 00:25:00
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