Rappel : le Forum d’Universimmo a migré sur cette nouvelle plate-forme en 2009.
Le forum ancienne version (36545 membres, 65355 sujets et 524136 messages) reste accessible ici
             
 
  Abonnez-vous à nos flux RSS. Les flux RSS permettent d’être informé automatiquement des dernières publications du Forum UniversImmo
Universimmo.com
Identifiant:
Mot de passe: Se souvenir de moi?
Mot de passe oublié?

 Sélectionnez un thème:
 
Accueil | Portail | S’enregistrer | Sujets actifs | Recherche | FAQ  
Sondages actifs | Sujets sans réponse | Règles du forum

 Tous les forums
 Bailleurs
 Divers Bailleurs
 Maison en monopropriété comprenant 3 appartements
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
  Ce sujet est en lecture seule, AUCUN ENVOI autorisé  
Auteur
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  

LN_de_l_ancien_forum
Contributeur actif

108 message(s)
Statut: LN_de_l_ancien_forum est déconnecté

Posté - 23 févr. 2010 :  16:33:07  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Bonjour,

Mon mari et moi projetons d’acheter une maison ancienne divisée en trois appartements d’environ 70m2 chacun, ayant tous leurs propres abonnement à l'eau, l'électricité et au gaz.
Notre idée est de louer deux appartements. Pour le troisième, soit le louer (éventuellement avec un bail court selon l'article 11 de la loi de 1989) et s’y installer ensuite, soit y emménager tout de suite. Dans tous les cas, il s'agirait de louer en nu.

1.- Dans l'éventualité où nous habiterions immédiatement le 3è appartement, des règles existent-elles pour distinguer ce qui est privatif de ce qui est permis aux locataires?
Si nous disions par exemple que les allées sont communes et l’abri de jardin ainsi que les parties engazonnées sont privatives, serait-ce légal et assez clair? Nous pourrions aussi déterminer qu'un coin engazonné (à définir précisément) serait commun, afin de donner aux locataires la possibilité de profiter de l'extérieur.

2.- Quelles sont les règles qui s’appliquent à la monopropriété pour la répartition des charges locatives, déductibles et des autres charges?
A priori, les charges communes régulières seraient l’électricité et le nettoyage pour l'entrée, la cage d'escalier et les allées, ainsi qu'éventuellement la sortie des poubelles par la femme de ménage.
En cas de location intégrale de la maison le jardin serait à disposition des locataires et son entretien par un jardinier ferait également partie des charges communes. Idem pour l'entretien du bout de jardin commun dans l'hypothèse évoquée au point 1.
Quelles sont les autres charges qui pourraient être considérées comme locatives ou déductibles des revenus fonciers et quelles sont celles qui nous incomberaient intégralement (sans possibilité de déduction donc)?

3.- Admettons que les besoins en nettoyage des parties communes augmentent parce qu’un des locataire ne fait pas attention et salit plus que ce qui est normalement attendu, entraînant un supplément des heures de ménage nécessaires. Est-ce qu’une augmentation des frais de nettoyage fait partie des raisons permettant de régulariser les charges à la hausse et d'augmenter les provisions mensuelles?
Est-ce qu'il y a moyen de rédiger les baux de façon à ce qu'une telle répercussion ne s'applique qu'à l'appartement concerné et non aux locataires plus respectueux?
Question subsidiaire: le nettoyage serait bien entendu effectué par une personne déclarée. Est-ce que les chèques emploi service sont envisageables dans un tel cadre? Existe-t-il des dispositifs plus adaptés?

4.- Nous sommes locataires de notre domicile actuel mais je possède un autre appartement (trop petit pour une famille) qui est loué. Il a été complètement rénové et ces travaux ont généré un énorme déficit foncier qui va mettre des années avant d’être absorbé, même si on achète cette maison et que sa location devait s'avérer rapidement bénéficiaire.
Si au départ nous louons l'intégralité de la maison et que, l'année où nous reprenons le 3è appartement, les intérêts d’emprunt qu'il génère devaient être supérieurs aux recettes, ces derniers pourraient-ils être reportés sur les autres appartements les années suivantes ou seraient-ils perdus?
Plus généralement, tant que nous ne déduisons rien du revenu global pour l'appartement que nous souhaitons reprendre, le FISC peut-il voire un problème dans le fait de le louer d'abord puis de le reprendre dans un court délai (1 à 3 ans selon le bail choisi: court ou standard)

5.- Actuellement, la taxe foncière semble être établie pour toute la maison, mais la taxe d’habitation calculée pour chaque appartement. Est-ce logique et surtout légal? Quelles sont les conséquences pour, d'une part, l'imputation de la TEOM sur les locataires et, d'autre part, la déductibilité du reste de la taxe foncière?

6.- J'édite mon message d'origine afin de rajouter cette question.
Les propriétaires ont donné congé pour vente à leurs locataires. Seul un appartement est encore occupé, son bail expire en août. Si la vente a lieu avant cette date, le congé reste-t-il valable? Sommes-nous alors libres de changer de locataire ou de proposer au locataire actuel un bail avec des conditions différentes? Ou faut-il impérativement attendre l'expiration de son bail pour signer la vente (et risquer de se faire devancer par un acquéreur moins prudent)?

Merci d’avance pour vos réponses.

Édité par - LN_de_l_ancien_forum le 24 févr. 2010 12:10:34


maoyann
Contributeur vétéran

2819 message(s)
Statut: maoyann est déconnecté

 1 Posté - 23 févr. 2010 :  21:44:26  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonsoir,

citation:
1.- Dans l'éventualité où nous habiterions immédiatement le 3è appartement, des règles existent-elles pour distinguer ce qui est privatif de ce qui est permis aux locataires?
Si nous disions par exemple que les allées sont communes et l’abri de jardin ainsi que les parties engazonnées sont privatives, serait-ce légal et assez clair? Nous pourrions aussi déterminer qu'un coin engazonné (à définir précisément) serait commun, afin de donner aux locataires la possibilité de profiter de l'extérieur.


Vous avez le choix de faire figurer sur le bail de chacun, les parties communes auxquelles vous leur donnez ou non accès.

citation:
Quelles sont les règles qui s’appliquent à la monopropriété pour la répartition des charges locatives, déductibles et des autres charges?

Etant donné qu'il existe des compteurs individuels d'eau, d'électricité et de gaz, les charges communes sont en effet limitées : électricité des commun et entretien. Elles doivent être réparties par lot en tantièmes. Si vous y habitez et que chaque lot à 333/1000, vous payez 1000/1000ème et récupérez 333/1000 sur chacun des lots. Si seulement un lot est loué, devant la vacance d'un de vos lots, vous ne récupérerez que 333/1000éme et aurez donc à payer 667/1000.

citation:
Quelles sont les autres charges qui pourraient être considérées comme locatives ou déductibles des revenus fonciers et quelles sont celles qui nous incomberaient intégralement (sans possibilité de déduction donc)?

Il faut que vous vous référiez au décret sur les charges locatives.

citation:
3.- Admettons que les besoins en nettoyage des parties communes augmentent parce qu’un des locataire ne fait pas attention et salit plus que ce qui est normalement attendu, entraînant un supplément des heures de ménage nécessaires. Est-ce qu’une augmentation des frais de nettoyage fait partie des raisons permettant de régulariser les charges à la hausse et d'augmenter les provisions mensuelles?


Oui. Les provisions estiment les charges à devoir par le locataire. Si une de ces charges est finalement supérieure à l'estimation, les charges peuvent être plus élevées et donc les provisions demandées à l'exercice suivant plus importantes à condition que celles-ci soient justifiées.

citation:
Est-ce qu'il y a moyen de rédiger les baux de façon à ce qu'une telle répercussion ne s'applique qu'à l'appartement concerné et non aux locataires plus respectueux?

Non. Il faut respecter les tantièmes.

citation:
Question subsidiaire: le nettoyage serait bien entendu effectué par une personne déclarée. Est-ce que les chèques emploi service sont envisageables dans un tel cadre? Existe-t-il des dispositifs plus adaptés?

C'est une possibilité. Vous ouvez aussi passer par une association, que vous payez directement et qui s'occupe de la paperasse liée à cet emploi.

citation:
Si au départ nous louons l'intégralité de la maison et que, l'année où nous reprenons le 3è appartement, les intérêts d’emprunt qu'il génère devaient être supérieurs aux recettes, ces derniers pourraient-ils être reportés sur les autres appartements les années suivantes ou seraient-ils perdus?
Plus généralement, tant que nous ne déduisons rien du revenu global pour l'appartement que nous souhaitons reprendre, le FISC peut-il voire un problème dans le fait de le louer d'abord puis de le reprendre dans un court délai (1 à 3 ans selon le bail choisi: court ou standard)

Vous pourrez déduire de vos revenus fonciers les intérêts liés au prêt de l'achat pour la partie locative. Il faut donc qu'apparaisse clairement, le montant de l'achat de l'appartement qui pourrait devenir votre domicile.
Ex : prêt de 600000 euros pour 3 lots de 180000, 200000 et 220000 euros.
La première année, tout est loué. Vous pouvez donc déduire de vos revenus fonciers l'ensemble des intérêts. Par la suite, vous habitez dans l'appartement au 2ème étage, le plus cher. Vous pouvez donc déduire Les intérêts pour 380000 euros.

citation:
5.- Actuellement, la taxe foncière semble être établie pour toute la maison, mais la taxe d’habitation calculée pour chaque appartement. Est-ce logique et surtout légal? Quelles sont les conséquences pour, d'une part, l'imputation de la TEOM sur les locataires et, d'autre part, la déductibilité du reste de la taxe foncière?

C'est normal. La taxe d'habitation est payée par l'occupant donc actuellement chaque locataire tandis que la taxe foncière est payée par le propriétaire. Comme il s'agit d'une monopropriété, il est normal que seul le propriétaire la reçoive. Sur le même document que la taxe foncière, le propriétaire peut récupérer auprès de son locataire le montant de la TEOM.
Il faut donc que tout comme les autres charges de copropriété, vous fassiez apparaître la répartition des tantièmes (qui seront les mêmes que pour les autres charges) qui vous permettra de récupérer la TEOM. Comme pour les autres charges, si vous habitez un des lots, vous paierez vous aussi les tantièmes de ce lot pour la TEOM.
Signature de maoyann 
Yann

Édité par - maoyann le 23 févr. 2010 21:45:18

nefer
Modérateur

14628 message(s)
Statut: nefer est déconnecté

Revenir en haut de la page 2 Posté - 24 févr. 2010 :  14:03:17  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
***modération : LN, merci de ne pas modifier votre message d'origine après la contribution d'intervenant;
Il faut poster votre message dans la suite d e la file****

LN_de_l_ancien_forum
Contributeur actif

108 message(s)
Statut: LN_de_l_ancien_forum est déconnecté

Revenir en haut de la page 3 Posté - 24 févr. 2010 :  14:44:13  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour,

Tout d'abord un grand merci à vous maoyann pour votre réponse!

citation:
Etant donné qu'il existe des compteurs individuels d'eau, d'électricité et de gaz, les charges communes sont en effet limitées : électricité des commun et entretien. Elles doivent être réparties par lot en tantièmes. Si vous y habitez et que chaque lot à 333/1000, vous payez 1000/1000ème et récupérez 333/1000 sur chacun des lots. Si seulement un lot est loué, devant la vacance d'un de vos lots, vous ne récupérerez que 333/1000éme et aurez donc à payer 667/1000.

Le dernier appartement est en attique: selon la loi Carrez il est plus petit que les deux autres mais en fait, outre sa surface au sol identique à celle des deux autres appartements, il bénéficie d'un espace de rangement supplémentaire aménagé dans les combles.
Pour calculer les tantièmes, il nous paraît donc équitable de prendre la surface des appartements au sol et de considérer que chaque lot représente 1/3, comme dans votre exemple. Légalement, ce critère de surface est-il acceptable ou doit-on obligatoirement prendre la loi Carrez comme critère?

citation:
citation:
Quelles sont les autres charges qui pourraient être considérées comme locatives ou déductibles des revenus fonciers et quelles sont celles qui nous incomberaient intégralement (sans possibilité de déduction donc)?

Il faut que vous vous référiez au décret sur les charges locatives.

J'ai sous les yeux celui du 26 août 1987, je pense que c'est celui auquel vous faîtes référence.
Concernant les charges non récupérables, comment savoir lesquelles sont déductibles des revenus fonciers et lesquelles ne le sont pas?

citation:
citation:
Si au départ nous louons l'intégralité de la maison et que, l'année où nous reprenons le 3è appartement, les intérêts d’emprunt qu'il génère devaient être supérieurs aux recettes, ces derniers pourraient-ils être reportés sur les autres appartements les années suivantes ou seraient-ils perdus?
Plus généralement, tant que nous ne déduisons rien du revenu global pour l'appartement que nous souhaitons reprendre, le FISC peut-il voire un problème dans le fait de le louer d'abord puis de le reprendre dans un court délai (1 à 3 ans selon le bail choisi: court ou standard)

Vous pourrez déduire de vos revenus fonciers les intérêts liés au prêt de l'achat pour la partie locative. Il faut donc qu'apparaisse clairement, le montant de l'achat de l'appartement qui pourrait devenir votre domicile.
Ex : prêt de 600000 euros pour 3 lots de 180000, 200000 et 220000 euros.
La première année, tout est loué. Vous pouvez donc déduire de vos revenus fonciers l'ensemble des intérêts. Par la suite, vous habitez dans l'appartement au 2ème étage, le plus cher. Vous pouvez donc déduire Les intérêts pour 380000 euros.

Voulez-vous dire que nous devons, sur l'acte de vente, déterminer quelle proportion du prix total chaque appartement (ainsi que le jardin, les caves etc.) représente? Par ailleurs, chaque appartement ayant à nos yeux la même valeur (ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients), le FISC peut-il voir un problème si on fait une division égale?
Dans l'éventualité d'un emménagement différé, qu'advient-il des intérêts non encore déduits pour l'appartement concerné: si nous emmenageons l'année Y, les intérêts de l'année Y-1 pour l'appartement A, pourront-ils être reportés sur les recettes des années Y et suivantes pour les appartements B et C?
Dans l'éventualité d'un emménagement immédiat dans un des 3 appartements, existe-t-il une clé de répartition, même indicative, pour déterminer la valeur du jardin et des caves (dont nous nous réserverions l'usage) par rapport au reste du bien?

citation:
citation:

5.- Actuellement, la taxe foncière semble être établie pour toute la maison, mais la taxe d’habitation calculée pour chaque appartement. Est-ce logique et surtout légal? Quelles sont les conséquences pour, d'une part, l'imputation de la TEOM sur les locataires et, d'autre part, la déductibilité du reste de la taxe foncière?

C'est normal. La taxe d'habitation est payée par l'occupant donc actuellement chaque locataire tandis que la taxe foncière est payée par le propriétaire. Comme il s'agit d'une monopropriété, il est normal que seul le propriétaire la reçoive. Sur le même document que la taxe foncière, le propriétaire peut récupérer auprès de son locataire le montant de la TEOM.
Il faut donc que tout comme les autres charges de copropriété, vous fassiez apparaître la répartition des tantièmes (qui seront les mêmes que pour les autres charges) qui vous permettra de récupérer la TEOM. Comme pour les autres charges, si vous habitez un des lots, vous paierez vous aussi les tantièmes de ce lot pour la TEOM.

Parfait. Comme EDF impose des abonnements individuels pour chaque appartement, nous avions peur que les impôts locaux suivent la même logique et interdisent au bailleur de répartir sa taxe foncière entre les différents appartements.

Meilleures salutations,

LN_de_l_ancien_forum
Contributeur actif

108 message(s)
Statut: LN_de_l_ancien_forum est déconnecté

Revenir en haut de la page 4 Posté - 24 févr. 2010 :  15:01:41  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour Nefer et désolée. Je pensais bien faire en précisant dans le message lui-même qu'il s'agissait d'un ajout mais je comprends votre intervention. Je saurai pour la prochaine fois

Je me rappelle de vous comme étant de bon conseil, vous n'auriez pas un petit avis sur cette 6è question justement?

maoyann
Contributeur vétéran

2819 message(s)
Statut: maoyann est déconnecté

Revenir en haut de la page 5 Posté - 24 févr. 2010 :  15:28:46  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
LN,

citation:
Pour calculer les tantièmes, il nous paraît donc équitable de prendre la surface des appartements au sol et de considérer que chaque lot représente 1/3, comme dans votre exemple. Légalement, ce critère de surface est-il acceptable ou doit-on obligatoirement prendre la loi Carrez comme critère?

Il n'est pas obligatoire de prendre la loi Carrez. Il est habituel de tenir compte de la surface, de l'exposition, de l'étage...
Ci-joint un lien issu de

http://sos-net.eu.org/copropriete/3/3-1-0.htm

Même s'il est ici question de copro (ce qui n'est pas votre cas), les éléments suivants sont informatifs.

citation:
L'article 10 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 précitée est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Tout règlement de copropriété publié à compter du 31 décembre 2002 indique les éléments pris en considération et la méthode de calcul permettant de fixer les quotes-parts de parties communes et la répartition des charges. »

* La consistance
Cette notion recouvre les aménagements intérieurs (logement, bureau, atelier, cave...), la qualité des matériaux et le degré de confort (balcon, ascenseur...).
* La situation
Sont désignés l'étage (éclairement), l'orientation (ensoleillement), le côté (rue, cour, jardin : l'estimation porte sur le niveau de bruit), la vue.
* La superficie
La loi Carrez n'étant pas obligatoire pour ce calcul, l'estimation peut se faire sur plans selon les dimensions externes et sans tenir compte des cloisons intérieures (qui sont de toute manière susceptibles de modification).


citation:
Concernant les charges non récupérables, comment savoir lesquelles sont déductibles des revenus fonciers et lesquelles ne le sont pas?

Les charges non récupérables sont déductibles des revenus fonciers que ce soit la taxe foncière, le remplacement d'équipement, l'assurance des communs. Je ne vois pas d'exemple comme ça d'élément qui ne le soit pas. Mais là pour savoir ce qui est déductible ou pas, il faut vous référer au fascicule accompagnant la déclaration des revenus. Si vous vous posez la question pour certains items, demandez.

citation:
Voulez-vous dire que nous devons, sur l'acte de vente, déterminer quelle proportion du prix total chaque appartement (ainsi que le jardin, les caves etc.) représente?

Si vous savez déjà précisément que vous allez plus tard habiter tel lot représentant l'appartement x ainsi que telle part des extérieurs, je pense que ça suffit et il n'est pas utile d'individualiser les 2 autres. Si par contre cette répartition n'est pas encore claire ou vous ne savez pas quel lot vous allez habiter, vous devez faire apparaître clairement ces éléments.

citation:
Par ailleurs, chaque appartement ayant à nos yeux la même valeur (ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients), le FISC peut-il voir un problème si on fait une division égale?

Je ne pense pas.

citation:
Dans l'éventualité d'un emménagement différé, qu'advient-il des intérêts non encore déduits pour l'appartement concerné: si nous emmenageons l'année Y, les intérêts de l'année Y-1 pour l'appartement A, pourront-ils être reportés sur les recettes des années Y et suivantes pour les appartements B et C?

A partir du moment où vous êtes occupant de cet appartement, vous ne pouvez plus déduire de vos revenus fonciers les intérêts. Pour savoir précisément la date à prendre en compte, je dirai à partir de la date de début d'occupation du lot sauf si vous faites de gros travaux avant d'y habiter.

citation:
Dans l'éventualité d'un emménagement immédiat dans un des 3 appartements, existe-t-il une clé de répartition, même indicative, pour déterminer la valeur du jardin et des caves (dont nous nous réserverions l'usage) par rapport au reste du bien?

Je ne sais pas.

Signature de maoyann 
Yann

LN_de_l_ancien_forum
Contributeur actif

108 message(s)
Statut: LN_de_l_ancien_forum est déconnecté

Revenir en haut de la page 6 Posté - 25 févr. 2010 :  18:06:48  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
citation:
Voulez-vous dire que nous devons, sur l'acte de vente, déterminer quelle proportion du prix total chaque appartement (ainsi que le jardin, les caves etc.) représente?

Si vous savez déjà précisément que vous allez plus tard habiter tel lot représentant l'appartement x ainsi que telle part des extérieurs, je pense que ça suffit et il n'est pas utile d'individualiser les 2 autres. Si par contre cette répartition n'est pas encore claire ou vous ne savez pas quel lot vous allez habiter, vous devez faire apparaître clairement ces éléments.


De nouveau, merci! En fait notre idée est de s'approprier progressivement la maison, au fur et à mesure de l'extension de notre famille (que nous souhaitons nombreuse) et de nos finances! Donc se contenter de 70m2 pour commencer (dès l'achat ou après une courte période de location), puis 140 dans quelques années, puis finalement 210 dans un futur plus lointain.

Avec un projet comme le nôtre, il vaudrait mieux détailler les lots dès l'acte de vente si je vous comprends bien. Cela confère-t-il une plus grande légitimité fiscale? Que risque-t-on si ce détail ne figure pas dans l'acte de vente mais que le partage est équilibré? Le FISC peut-il mettre en cause une déduction objectivement proportionnelle des intérêts?

angelle
Contributeur senior

571 message(s)
Statut: angelle est déconnecté

Revenir en haut de la page 7 Posté - 25 févr. 2010 :  21:02:30  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
LN
citation:
Avec un projet comme le nôtre, il vaudrait mieux détailler les lots dès l'acte de vente si je vous comprends bien. Cela confère-t-il une plus grande légitimité fiscale? Que risque-t-on si ce détail ne figure pas dans l'acte de vente mais que le partage est équilibré? Le FISC peut-il mettre en cause une déduction objectivement proportionnelle des intérêts?


Il n'est pas indispensable de créer des lots en monopropriété , le fisc accepte sans problème une répartition selon les superficies.
Même si vous aviez des lots, le fisc établirait une seule taxe foncière par immeuble et vous laisserait le soin de déduire les taxes au prorata des surfaces louées pour revenus fonciers ou Bic. Pour les autres charges , IDEM.
 
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  
 
Aller à:  
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
 
Universimmo.com © 2000-2012 AEDev Revenir en haut de la page
   












Copyright © 2000-2024 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.
Informations légales | Contactez nous