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ina
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Posté - 10 mars 2013 : 15:52:50
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Bonjour, Est-il licite de faire voter une résolution qui met à la charge d'un copropriétaire le déplacement supplémentaire qu'il occasionne en ne laissant pas une entreprise pénétrer dans son jardin (éventuellement dans son appartement) pour faire des travaux d'entretien des parties communes ? Ce(s) copropriétaire(s) étant par ailleurs prévenu(s) par courrier déposé dans sa(leur) boîte à lettres de la date d'intervention de l'entreprise.
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nefer
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Posté - 10 mars 2013 : 16:48:16
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citation: Initialement posté par ina
Bonjour, Est-il licite de faire voter une résolution qui met à la charge d'un copropriétaire le déplacement supplémentaire qu'il occasionne en ne laissant pas une entreprise pénétrer dans son jardin (éventuellement dans son appartement) pour faire des travaux d'entretien des parties communes ? Ce(s) copropriétaire(s) étant par ailleurs prévenu(s) par courrier déposé dans sa(leur) boîte à lettres de la date d'intervention de l'entreprise.
si des travaux d'entretien ont été votés en AG pour des parties communes à jouissance exclusive , les modalités ont du être précisées dans le PV d'AG
ensuite le syndic doit informer en RAR le propriétaire avec un délai suffisamment long pour qu'il puisse s'organiser
un courrier simple dans une boîte ne sert à rien |
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ina
Contributeur senior
524 message(s) Statut:
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Posté - 10 mars 2013 : 18:00:02
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En 2012, il s'agissait de nettoyer des gouttières, parties communes. Cette année nous devons refaire l'étanchéité des appuis de fenêtre. Pour les personnes du RDC cela se fera par l'extérieur à condition toutefois que le copropriétaire laisse accès à son jardin privatif. Par ailleurs le RC mentionne que l'accès aux jardins privatifs doit être accessible pour les travaux, entretien des parties communes, canalisations... À quoi servirait une LRAR que ce copropriétaire ne retire pas, c'est son habitude ? Une preuve pour le syndic. L'an dernier, prévenu par courrier simple et entrevue personnelle, il était d'accord. Mais l'entreprise a trouvé le portail fermé. Embarrassée, elle passa sur mon conseil par le grillage de séparation que ce copropriétaire avait auparavant cisaillé sur toute la hauteur. Il m'accusera ensuite de violation de propriété.
D'accord pour le délai, il sera rallongé.
Notre copropriété est ainsi faite qu'on ne peut rien afficher sur les parties communes, sauf sur la porte de la cave en extérieur. Parfois un rappel est souhaitable. |
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nefer
Modérateur
14628 message(s) Statut:
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Posté - 10 mars 2013 : 18:09:39
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citation: Initialement posté par ina
En 2012, il s'agissait de nettoyer des gouttières, parties communes. Cette année nous devons refaire l'étanchéité des appuis de fenêtre. Pour les personnes du RDC cela se fera par l'extérieur à condition toutefois que le copropriétaire laisse accès à son jardin privatif. Par ailleurs le RC mentionne que l'accès aux jardins privatifs doit être accessible pour les travaux, entretien des parties communes, canalisations... À quoi servirait une LRAR que ce copropriétaire ne retire pas, c'est son habitude ? Une preuve pour le syndic. L'an dernier, prévenu par courrier simple et entrevue personnelle, il était d'accord. Mais l'entreprise a trouvé le portail fermé. Embarrassée, elle passa sur mon conseil par le grillage de séparation que ce copropriétaire avait auparavant cisaillé sur toute la hauteur. Il m'accusera ensuite de violation de propriété.
D'accord pour le délai, il sera rallongé.
Notre copropriété est ainsi faite qu'on ne peut rien afficher sur les parties communes, sauf sur la porte de la cave en extérieur. Parfois un rappel est souhaitable.
laisser l'accès ne signifie pas que le syndic ou uneentreprise peut accéder comme il veut
il faut respecter les formes
faire un courrier en RAR, rappeler la résolution votée en AG, informer plus de 15 jours à l'avance...pour que le syndic ait le RAR en retour...et en cas de non réponse, saisir la juridiction compétente pour s'y faire autoriser
à défaut il y aura violation de domicile |
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ina
Contributeur senior
524 message(s) Statut:
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4
Posté - 10 mars 2013 : 18:45:25
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Merci de votre réponse. L'intervention de la justice dans le cas présent se fait sans vote de l'assemblée générale, quelle instance ? Il faut aussi avoir le budget nécessaire car jusqu'ici, il n'a pas été voté de budget spécifique.
Cela complique bien la vie pour des problèmes mineurs et augmente les charges sutout s'il faut aller en justice. Il faut aussi que l'entreprise ne change pas de date entre-temps comme cela arrive parfois pour des cas de force majeure.
J'apprécie d'avoir une réponse précise à un problème qui peut survenir. |
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Posté - 10 mars 2013 : 20:39:14
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e syndic doit appliquer strictement cette procédure :
citation: Article 9 Chaque copropriétaire dispose des parties privatives comprises dans son lot ; il use et jouit librement des parties privatives et des parties communes sous la condition de ne porter atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l'immeuble. Toutefois, si les circonstances l'exigent et à condition que l'affectation, la consistance ou la jouissance des parties privatives comprises dans son lot n'en soient pas altérées de manière durable, aucun des copropriétaires ou de leurs ayants droit ne peut faire obstacle à l'exécution, même à l'intérieur de ses parties privatives, des travaux régulièrement et expressément décidés par l'assemblée générale en vertu des e, g, h, i et n de l'article 25, du d de l'article 26 et de l'article 30. Les travaux entraînant un accès aux parties privatives doivent être notifiés aux copropriétaires au moins huit jours avant le début de leur réalisation, sauf impératif de sécurité ou de conservation des biens. Les copropriétaires qui subissent un préjudice par suite de l'exécution des travaux, en raison soit d'une diminution définitive de la valeur de leur lot, soit d'un trouble de jouissance grave, même s'il est temporaire, soit de dégradations, ont droit à une indemnité. Cette indemnité, qui est à la charge de l'ensemble des copropriétaires, est répartie, s'agissant des travaux décidés dans les conditions prévues par les e, g, h et i de l'article 25, par le d de l'article 26 et par l'article 30, en proportion de la participation de chacun au coût des travaux.
est ce que les travaux correspondent bien aux alinéas notés dans l'article ci-dessus.
une simple lettre dans la BAL ne sert à rien.... |
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ina
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6
Posté - 10 mars 2013 : 21:58:55
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Est-ce que les travaux correspondent aux alinéas notés : non. Donc on ne peut faire déboucher et réparer une gouttière (partie commune) dont l'accés se fait par un jardin privatif à moins d'un échafaudage par dessus le toit qui redescend par l'autre pente. Je plains les ouvriers la tête en bas pour travailler. Conclusion : serait aussi en contradiction avec la loi, la clause du RC : "Cas particuliers : les propriétaires des jardins privatifs contigus aux lots 7 et 8 devront laisser l'accès aux canalisations communes traversant ces jardins et permettre tous travaux d'entretien ou de réparation nécessaires."
Pour le courrier en recommandé, c'est noté. |
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Gédehem
Pilier de forums
15985 message(s) Statut:
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Posté - 11 mars 2013 : 22:57:13
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Vous parlez de "jardins proivatifs" ! Sont-ils si "privatifs" que cela ? Ne s'agirait-il pas de jardin affecté d'un droit de jouissance exclusif ...donc privatif , sans que cela n'entraine la propriété de quoi que ce soit, ni de la surface, ni du sol.
Concernant la résolution votée par cette AG, elle est bien entendu illicite : le syndicat ne eput "sanctionner" un copropriétaire. On n'est pas au far west, mais dans un Etat de droit : c'est au juge qu'il appartient de relever une faute et de la sanctionner. |
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ina
Contributeur senior
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Posté - 12 mars 2013 : 00:02:25
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Bonjour Gedehem, État descriptif de division : "lot 7 : Au rez de chaussée à droite, un appartement divisé en cuisine, séjour avec cheminée, 2 chambres, cabinet de toilette et jardin privatif côté rue pour une superficie d'environ 62 m², communication avec la cour arrière par une porte et escalier privatif " "lot 8 : Au rez de chaussée à gauche...." idem sauf surface
"Article 1 : Parties privées ..... Les parties privatives comprennent également des jardins à usage exclusif. Cas particuliers : -Les copropriétaires des jardins privatifs contigus aux lots 7 et 8 devront laisser l'accès aux canalisations communes traversant ces jardins et permettre tous travaux d'entretien ou de réparation nécessaires. -Les parties privatives sont la propriété exclusive et particulière de chaque copropriétaire. -Les accès et l'utilisation des jardins communs ou privatifs seront possibles en toute circonstance pour les sapeurs pompiers..."
Je ne suis pas entrée dans le jardin du copropriétaire, seuls les employés l'on fait et j'en suis responsable. À l'avenir j'agirai autrement grâce aux conseils que ma question initiale a suscitée.
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nefer
Modérateur
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Posté - 12 mars 2013 : 08:45:19
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que ce soit un jardin privatif ou un jardin partie commune avec droit de jouissance exclusif.....personne ne peut y pénétrer sans autorisation de l'occupant!
l'occupant pet déposer plainte pour violation de domicile
il est évident que les pompiers ont les accès nécessaires à l'exercice de leur mission |
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ina
Contributeur senior
524 message(s) Statut:
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Posté - 12 mars 2013 : 09:37:47
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C'est évident qu'il faut l'autorisation de l'occupant, et ce fut le cas, courrier simple et entrevue. Mon erreur a été d'omettere la LRAR. |
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