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 Les conséquences humaines des "abus" de l'ARC
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FBO
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Posté - 16 avr. 2015 :  01:35:15  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Bonjour,

L'addition de plusieurs événements ou sujets que je connais m'ont fait m'interroger sur les potentielles conséquences humaines (directes ou indirectes) sur des personnes visées par des "abus" de l'ARC. D'où des réflexions aboutissant à ce post, visant au débat.

En gros, est-ce que l'ARC pense à la portée de ses écrits lorsqu'elle "dénonce" une personne ou une société, que cette dénonciation soit justifiée ou non ?

Prenons 2 exemples dont je peux parler car ayant été suivis par moi-même lorsque je travaillais au sein de l'association (d'où la remise en question qui s'en suit et l'interrogation sur ce qu'on peut être amené à faire ou dire sans maitriser la portée, lorsqu'on est dans un certain "système" très formaté et qu'il faut rentrer dans le moule...).

1er cas : une gestionnaire dénoncée sans aucune preuve.

Lorsque j'ai travaillé à l'ARC à Paris (entre septembre et novembre 2013) j'ai eu à suivre le cas d'une gestionnaire "dénoncée" sans la moindre preuve, et dont les "abus" n'ont jamais été jusqu'à la diffusion des preuves puisqu'elles n'auront jamais été en possession de l'ARC.
Le 01/08/2013 l'abus suivant est publié : http://arc-copro.fr/documentation/l...va-en-parler
Extrait :
citation:

Nous allons néanmoins laisser une petite chance à *** de démontrer le contraire, (même si c’est sans grand espoir).
En deux mots l’affaire est la suivante : nous venons de nous apercevoir (alertés par des entreprises) qu’une gestionnaire de chez *** était mariée au gérant d’une entreprise qui intervient dans les copropriétés gérées par ***. Selon les entreprises qui nous ont alertés, cette société est prise sans être forcément moins ou mieux-disante.
Suite à divers échanges avec la direction générale de *** à qui nous demandions simplement qu’elle nous prouve - à partir des 50 dernières factures émises par cette société - qu’il n’y avait eu aucun délit de favoritisme, *** vient de se dérober.
Nous raconterons toute l’histoire par le détail fin août et laissons ainsi encore une chance à *** de corriger sa position et d’assumer sa fameuse... transparence.

=> Donc l'ARC annonce le 1er aout qu'à la fin du mois elle livrerait toute l'histoire, laissant du temps au groupe visé de démontrer le contraire.

Le 29/08, donc à la fin du mois, toujours aucune preuve en possession de l'ARC, qui publie les échanges de courrier avec le groupe : http://arc-copro.fr/documentation/a...a-qu-en-juge
=> L'ARC a donc écrit le 12/06 au groupe, en demandant que soit produites les 50 dernières factures du prestataire intervenu au sein des cabinets de ce dernier. Le groupe a proposé que l'ARC livre ses preuves, pour pouvoir avancer dans son enquête. L'ARC a refusé en disant que c'était retourner le problème, et a continué à demander les 50 dernières factures.
Extrait de l'article :
citation:

Ce à quoi nous répondons ceci :
« J’ai l’impression que mes courriels ne vous ont pas tous été adressés. Je vous les retourne tous, en conséquence.
1.Il n’ya AUCUNE accusation de notre part.
2.Il y a eu des entreprises qui nous ont fait savoir :
a.les relations existantes entre une gestionnaire et le gérant d’une entreprise ;
b.qu’elles avaient été écartées (à leur avis) pour cette raison.
3.Face à ce qui peut être un délit de favoritisme préoccupant, nous avons demandé à étudier ensemble (ARC/FONCIA) systématiquement les cinquante dernières interventions de XXX en concurrence.
4.Nous conclurons ensemble le 23 juillet en vos locaux de XXX.
5.Nous vous remercions, en conséquence de ne pas « retourner » le problème et de faire cette enquête (que vous avez d’ailleurs du faire vous-même suite à notre premier courrier...) avec la seule volonté d’éclairer la situation ».

VII. L’ultime dérobade et la tentative de culpabilisation
Nous avons deux grandes qualités à l’ARC :
• le « cœur » ;
•l’obstination.
Nous avons donc décidé d’aller au bout de notre démarche (ça c’est l’obstination) ; nous avons décidé aussi de laisser encore une chance à FONCIA :
• soit ils acceptent la demande effectuée (production des 50 dernières factures avant le premier courrier) ;
• soit nous faisons un deuxième article dans lequel nous donnons le nom de la société et le nom des cabinets où la gestionnaire intervient.
Des gens de cœur obstinés, vous dit-on.

=> L'ARC affirme donc avoir "du cœur", ne porter "aucune accusation", et affirme donc que des entreprises leur avait fait savoir qu'elles auraient été écartées de marchés du fait des "relations existantes entre une gestionnaire et le gérant d’une entreprise", "ce qui peut être un délit de favoritisme préoccupant" pour l'ARC, qui affirme en fin d'article "soit nous faisons un deuxième article dans lequel nous donnons le nom de la société et le nom des cabinets où la gestionnaire intervient".

Le 12/09, toujours rien. Nouvel article : http://arc-copro.fr/documentation/a...tait-dommage
Extrait de ce dernier :
citation:

Comme annoncé, nous donnerons le nom de la société la semaine prochaine si FONCIA continue à refuser l’enquête.
On ne pourra pas dire que nous ne sommes pas patients.

Donc de fin aout on passe au 19/09 comme échéance ultime pour "balancer les noms".

Les jours et semaines passent, gros malaise : l'entreprise "source" n'a jamais été capable de donner le moindre soupçon de preuve de ce qu'elle avait affirmé quelques mois auparavant. Impossible de diffuser des preuves inexistantes.
Il faut néanmoins sauver la face. C'est ainsi que le 31/10 un dernier article va être publié : http://arc-copro.fr/documentation/a...n-juge-suite
L'article :
citation:

Suite à notre abus du 29.08.2013 (voir : www.unarc.fr/7kw4) nous avions décidé de publier l’information en l’absence de réponse à nos courriers, au sujet du lien entre une gestionnaire de *** et une entreprise que *** faisait intervenir.
Ayant contacté l’entreprise concernée, son gérant nous affirma : « Je vais vous adresser les documents nécessaires ».
Nous avons alors décidé de suspendre la publication. Rien ne vient et le gérant nous fait... marcher.
Rappelons qu’il s’agit simplement de vérifier que l’entreprise du mari d’une gestionnaire de *** ne bénéficie pas d’un régime de faveur particulier et qu’il n’y a donc pas, comme on dit, de favoritisme.
Dommage que ni *** ni le gérant ne veuillent jouer le jeu, surtout après ce qui s’est passé déjà chez *** ou *** et que nous avons été seuls à révéler.
L’entreprise en question s’appelle *** (un comble), domiciliée à Saint-Mandé (94). Il s’agit d’une entreprise de plomberie dont le gérant est - donc - marié avec une gestionnaire.
Notre question est toute simple :
a. *** est-il bien mis en concurrence comme la loi et le décret l’exigent ?
b. en cas de malfaçons ou de problèmes, *** agit-il pour obtenir réparation ?
Puisque ni *** ni *** ne veulent répondre en apportant les preuves, ce sera aux copropriétaires concernés de réagir et - au besoin - d’agir.

=> Et voilà, bluff ultime. On balance le nom de la société, mais pas de la gestionnaire ni du cabinet au sein duquel elle exerce, 3 mois après la 1ère échéance donnée et 1 mois et demi après la 2nde échéance donnée.
L'épisode qui aura duré 3 mois complets (entre le 1er et le dernier abus à ce sujet) n'aura fait que :
- dénoncer une société et un syndic sans aucune démonstration outre une allégation non vérifiée d'une entreprise concurrente du prestataire visé
- tenir en haleine les lecteurs du site, attendant un gros dossier de délit de favoritisme
- alimenter une énième fois le discrédit sur la profession de syndic

Tout cela en partant de quoi ? Je le répète : une simple accusation d'un prestataire concurrent, sans le moindre commencement de preuve (ni écrit, ni exemple de résidence, ni date, ni rien).

Si le groupe concerné avait assigné l'ARC en diffamation, l'offre de preuve apportée aurait été une page blanche. Carton assuré devant le juge.
Durant mes 2 mois au sein de l'ARC durant cette affaire (septembre / octobre), on m'a demandé d'écrire au groupe pour relancer. Je m'étais offusqué de la méthode : comment pouvait-on dénoncer quelqu'un (même un groupe aussi important soit-il) sans vérifier du tout l'information au préalable ? Ce sujet a fait débat et a participé au fait que je n'étais pas jugé "à la hauteur" pour succéder au Directeur que je devais remplacer à son départ en retraite...
Je pensais à la gestionnaire visée : et si réellement elle n'avait jamais fait travailler son mari au sein de son cabinet ? Et si effectivement ce prestataire avait travaillé pour d'autres cabinets du groupe, mais jamais pour elle, auquel cas jamais il n'aurait été privilégié par rapport à d'autres sociétés ? Et si cette "cabale" était issue uniquement d'un concurrent jaloux voulant simplement "utiliser" l'ARC pour lui mettre des bâtons dans les roues ? Et si ce qui était fait était injuste ? Et si la gestionnaire tombait en dépression suite aux articles la visant durant des semaines ? Et si cela lui portait préjudice dans sa carrière, du fait que le PDG du groupe avait du enquêter sur elle et son mari ? Et si l'ARC avait dénoncé à tort une situation inexistante ?

En tout cas, cela aura fait un gros flop et le dernier article clôturant l'histoire démontre bien que l'ARC n'avait pas la moindre preuve, les accusations portées étant bien plus importantes que les 2 questions finales.
Sinon, il n'y a nul doute que tout aurait été diffusé : exemples sur telle et telle résidence, à telles dates, pour tels prix...

2ème cas : un ancien syndic qui se serait suicidé il y a 1 mois et demi.

Un syndic avait établi des centaines de fausses factures et détourné environ 600.000 €. D'autres illégalités (commissions de prestataires, ...) avaient abouti à un total de plus d'1 million d'euros à rembourser. Bref grosse histoire. Evidemment en tant que Directeur de l'ARC LANGUEDOC j'ai eu à faire un "abus" pour dénoncer l'homme au cœur de l'histoire, la situation étant une des plus "criantes" pour dénoncer les syndics.

Ayant déjà démissionné de l'association en vue de mon départ pour Paris (l'article datant du 20/06/2013), surement avais-je cru bon de rajouter de multiples couches au problème, en élargissant le sujet à d'autres situations déjà rencontrées, dénonçant ainsi tout un "système"...

Quelques jours avant mon départ (le 18/07), nouvelle couche sur le cabinet pour des facturations abusives...

Je précise que les articles (abus) en question ont été retirés du site récemment, à la demande de la famille du défunt. J'en possède une copie mais il n'y en a plus trace sur le site de l'ARC, donc je n'en ferais pas copie ici.

Alors que j'étais devenu Directeur Adjoint de l'ARC, nous avons été contactés par quelqu'un nous informant que la personne ayant détourné les fonds, exerçait maintenant dans une autre région, à l'autre bout de la France.
Le 12/09/2013, nous diffusions l'information après avoir fait le nécessaire pour porter à la connaissance de la Direction de ce cabinet les faits de détournement, ce qui avait abouti au licenciement du concerné en moins d'une semaine.
Sentiment de "puissance" : en quelques coups de fil, arriver à faire licencier quelqu'un... avec tout de même dans un coin de la tète : quid des conséquences sur l'individu ? Mais cela faisait en quelque sorte partie des risques des suites d'un tel comportement, qui forcément n'allaient pas s'arrêter en seulement quelques mois après que l'affaire ait éclaté.

Le 19/09 nouvel article pour enfoncer le clou (toujours en ligne quant à lui). Il y est dit :
citation:

Plusieurs de nos adhérents de *** nous ont saisis à la suite de notre abus de la semaine dernière sur ***
L’un d’eux, qui est géré par le cabinet qui avait embauché Monsieur ***, nous écrit :
« J’ai rencontré récemment ce Monsieur ***, donc je sais le nom du cabinet (qui gère ma copropriété). Pourquoi n’avez-vous as donné le nom de ce gros cabinet assez inconscient pour embaucher comme directeur un « voleur » de haute volée ?
Merci de votre réponse. Très cordialement».
Cher adhérent, vous avez un peu raison. En ne donnant pas le nom de ce cabinet, nous sommes passibles de non-assistance à personne en danger.
Si nous ne l’avons pas fait, c’est d’une part que nous sommes plutôt de « braves gens », d’autre part parce que nous avons apprécié la rapidité avec laquelle les responsables de ce cabinet (qui appartient à un grand groupe qui n’est NI ***, NI ***, NI ***) ont réagi.

=> Mensonges, purs mensonges. Il n'y a jamais eu des mails d'adhérents de cette ville. La seule et unique source était une personne travaillant dans le cabinet en question. Le mail apparaissant comme "copié/collé" d'un mail d'adhérent est faux. C'était une manière de brouiller les pistes (en l'occurrence je n'ai pas rédigé cet abus, n'arrivant pas à aller jusqu'à monter de toute pièce une histoire).

Le 02/04/2014, un nouvel article est publié (lui aussi supprimé récemment) :
citation:

ABUS *** Monsieur ***, ancien directeur de *** :
un autre syndic condamné suite à l’action de l’ARC

Suite aux actions de l’ARC, l’ancien directeur du cabinet ***, Monsieur *** (voir abus *** et abus ***) a été condamné il y a quelques jours par un tribunal correctionnel à trois ans de prison avec sursis, 10.000 euros d’amende au pénal et cinq ans de suspension de sa carte professionnelle ainsi que l’interdiction d’être gérant dans une quelconque affaire.
Il a dû restituer les sommes des copropriétés en vendant ses biens personnels.
Voilà encore un syndic qui - sans l’ARC - aurait pu longtemps encore profiter de l’aveuglement et du laxisme des chambres professionnelles, celles-là même à qui madame DUFLOT vient pourtant de confier les clefs de la profession…

Problème : l'affaire n'a aucunement été découverte par l'ARC, qui n'était aucunement partie dans la procédure judiciaire, qui était initiée par l'actionnaire principal du cabinet victime... donc l'ARC s'attribuait une nouvelle fois les lauriers de quelque chose qui serait intervenu même sans elle. Ou comment se valoriser auprès de son public sans honte, du moment que c'est bon pour ses affaires.

Moins d'un an après, début mars 2015, il y a donc 1 mois et demi, cet homme aurait donc mis fin à ses jours. C'est en tout cas la seule version circulant dans le milieu, même s'il semblerait qu'officiellement ce ne soit pas un suicide. Saura-t-on réellement ?

Une personne m'a écrit un SMS le 4 mars dernier, à partir du téléphone de quelqu'un de bien identifié (c'est son N° qui ressort comme émetteur : une plainte pour harcèlement a été déposée contre X auprès du Procureur de la République, vu que ce n'était pas le 1er...), me disant "le XXX (nom de la personne) que tu as poursuivi de tes articles plein de bonté et sans haine vient de mourir, à 45 ans. tu vas aller à l'enterrement, on espère, chère ame. Sa fille de 12 ans attend tes bontés."
Ceci tendrait à démontrer que cette personne considérait que les articles publiés étaient "mal". Pourtant, cette personne aurait pu le penser ou le dire bien avant, si elle le pensait vraiment.

D'où ma réflexion, objet de ce post et du débat : et si un jour une personne dénoncée sur le site de l'ARC venait à subir de graves conséquences suite à des "abus" ? (dépression, perte de son travail sans démonstration de culpabilité, voire suicide)

C'est une vraie et réelle question qui doit mériter réflexion.
Est-ce que l'ARC peut / doit s'octroyer le droit de dénoncer autant, au prétexte qu'elle ne risquerait pas les procès en diffamation, les "abus" étant parfois reconnus comme de simples "droits à la liberté d'expression" ?
On ne s'aperçoit pas forcément de la gravité et de la portée d'articles publiés sur Internet, aisément trouvables grâce à une rapide recherche Google, quand on est au cœur du système et qu'on est poussé à rédiger des abus visant à raconter les mille et une histoires incroyables engendrées par de méchants syndics...

Pourtant, que faire de la présomption d'innocence ?
Où est-elle lorsqu'on se pose en "juge" avant même qu'un jugement n'intervienne lorsqu'il existe une procédure judiciaire ?
Où est-elle par exemple dans le cas de Philippe BRIAND, PDG de CITYA, quand l'ARC écrit le 10/04 dernier dans son article http://arc-copro.fr/documentation/a...plus-souvent :
citation:

D’ailleurs, nous pouvons rappeler que Monsieur Philippe Briand, député à l’assemblée générale au demeurant, a été mis en examen dans l’affaire Bygmalion pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance, et complicité de financement illégal de campagne électorale, Un beau palmarès !

On peut prétendre que ce n'est qu'une information déjà largement relayée dans les médias, mais que fait-elle sur le site d'une association de copropriétaires, alors que l'affaire en question concerne la politique, et non la fonction de syndic et les copropriétaires clients ou non de cette personne ?
Il n'y a qu'à voir combien de fois on trouve le mot "Bygmalion" sur le site de l'ARC : https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q...arc-copro.fr

Où voulais-je en venir ? Aux limites qu'un organisme ou un site (la réflexion est même très générale) doit se fixer. Peut-on tout dire, tout diffuser, au nom de la "liberté d'expression" ? La présomption d'innocence ne devrait-elle pas interdire la diffusion d'allégations non vérifiées ?
La Justice est censée être là pour ça : faire valoir ses droits, faire reconnaitre l'atteinte à la présomption d'innocence, faire reconnaitre la diffamation quand il n'y a aucune preuve démontrant les faits dénoncés comme des vérités...
Mais la Justice permet-elle d'agir rapidement, de laver l'honneur ? Non, elle est très lente. Le mal est fait, quand la Justice tombe et qu'un jugement est rendu. Pendant ce temps-là, le mal aura été fait, avec peut-être des conséquences irrattrapables.

Sous couvert d'être une "association à but non lucratif" ou "association de consommateurs", dans la défense des copropriétaires, l'ARC peut-elle continuer sans cesse a être aussi irrespectueuse des droits des Hommes ? est-ce que l'objectif poursuivi justifie autant de dénonciations, autant d'acharnement envers des sociétés ou des personnes ?
Même si les faits devaient être exacts, y a-t-il un réel intérêt de laisser une trace indélébile sur Internet pour dénoncer les personnes, afin que leurs affaires les poursuivent durant des années ?
Il existe un "droit à l'oubli", mais il existe aussi la prescription de 3 mois pour agir à l'encontre d'une publication et assigner pour demander son retrait. Il existe les "droits de réponse", encore faut-il qu'ils soient publiés et non rejetés pour des motifs fantaisistes nécessitant une assignation aux fins de le faire reconnaitre...

La fin justifie-t-elle moyens ? L'objectif d'informer des personnes pour les mettre en garde, justifie-t-il des dénonciations tous azimuts ?
Ne faut-il pas savoir s'arrêter et ne pas aller trop loin pour "donner des leçons" à un maximum de sociétés ou personnes ?

Vous remarquerez que je ne renie pas avoir participé à des "dénonciations" (pour reprendre exactement le même terme employé jusqu'ici), puisque j'ai été rédacteur "d'abus" pour faire plaisir à l'ARC, demandeuse auprès de son réseau et de ses salariés du fait de leur importance pour l'image et le rayonnement de l'association.
Je pose donc également la question de l'aveuglement dont on peut faire preuve, par intérêt personnel, même sans que ce ne soit volontaire. Quand on sort du "système", on s'en rend compte.

Une autre question : les syndicats professionnels, les syndics, ne devraient-ils pas davantage faire valoir leurs droits, ne serait-ce que pour défendre l'incidence sur leurs salariés, leurs gestionnaires, lorsqu'ils sont pointés du doigt ?
On peut répondre à cela que c'est le risque à assumer quand on commet des fautes pouvant être effectivement dénoncées, et qu'il appartient aux "responsables" de faire en sorte de ne jamais être visés par un article concernant leur société.
Mais il y a tellement d'actes passés, tellement de points sur lesquels un syndic peut potentiellement se faire "coincer". Il reste humain, et l'erreur est humaine. A-t-on le droit à l'erreur ? En sachant que même si vous la reconnaissez, votre nom peut rester encré sur un site et avoir une incidence sur votre image, votre activité professionnelle, les résultats de votre société, l'emploi au sein de votre cabinet...

Beaucoup de questions, mais un débat méritant à mon sens d'être lancé, le sujet étant sérieux et selon moi jamais ou quasiment jamais abordé.

Qu'en pensez-vous ? (si vous avez eu le courage de lire jusqu'au bout... )

Édité par - FBO le 16 avr. 2015 01:42:03

philippe388
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 1 Posté - 16 avr. 2015 :  08:38:09  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
FBO : aux accusations sans preuves de l'ARC, vous pouvez ajouter celles quotidiennes des journalistes, .......

On balance n'importe quoi sur des rumeurs, des ragots, c'est celui qui balance le premier qui gagne,.... On constate après les dégats.

La mise en danger des personnes est accessoire devant un scoop.

Hyper karcher et les journalistes qui balancent l'ifo que des personnes sont cachés dans le sous-sol alors que le preneur d'otage n'est pas encore tué.


FBO
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Revenir en haut de la page 2 Posté - 16 avr. 2015 :  12:17:36  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
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Initialement posté par philippe388

FBO : aux accusations sans preuves de l'ARC, vous pouvez ajouter celles quotidiennes des journalistes, .......

On balance n'importe quoi sur des rumeurs, des ragots, c'est celui qui balance le premier qui gagne,.... On constate après les dégats.

La mise en danger des personnes est accessoire devant un scoop.

Hyper karcher et les journalistes qui balancent l'ifo que des personnes sont cachés dans le sous-sol alors que le preneur d'otage n'est pas encore tué.

Oui je n'ai pas pensé à faire ce parallèle mais on est dans le même sujet : quid du danger que représente l'information, quand elle est livrée brute, trop rapidement, voire parfois sans vérification ?
On peut penser au cas flagrant, concernant les médias, de la port annoncée de Martin Bouygues, démentie en quelques heures alors que cela n'avait absolument pas été vérifié... quid de l'incidence psychologique sur sa famille, ses salariés, des centaines de personnes.

Le sujet a moins d'ampleur concernant l'ARC, mais la portée potentiellement tout aussi important.

philippe388
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Revenir en haut de la page 3 Posté - 16 avr. 2015 :  13:54:40  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
FBO : on peut rapprocher aussi cela à la copropriété, petit microcosme, ou les ragots et rumeurs sont aussi monnaie courante entre les copropriétaires - mon voisin tabasse sa femme, ........ par exemple.

soupledur
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Revenir en haut de la page 4 Posté - 16 avr. 2015 :  16:12:05  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Les questions soulevées par FBO sont intéréssantes car elles soulèvent le problème de l'engagement de confidentialité et d'impartialité que devrait respecter chacun dans son travail.
Je serai curieux de savoir combien de syndics font signer à leurs gestionnaires un tel type d'engagement qui est courant quand on occupe un poste à responsabilités ?

Si j'avais été gestionnaire de copropriétés et que mon époux (se), compagnon (ma compagne) occupait un tel poste au sein d'une entreprise proposant un devis aux copropriétaires, j'aurai proposé de quitter la salle pendant les débats et les votes, et qu'il soit nommé un secrétaire de séance autre que moi pendant mon absence temporaire.

Appliqué à l'ARC, cela veut dire que les sources ayant permis de rédiger un abus devraient toujours être vérifiées et controlées par un tiers compétent ( avocat par exemple) avant publication; l'important en l'occurence étant de vérifier s'il y a présomption de favoritisme ou prise illégale d'intérêts avérée.
En France (contrairement au droit des pays anglo saxons) " ce n'est pas le conflit d'intérêts qui est le délit civil ou pénal, mais la prise illégale d'intérêts or le conflit d'intérêts peut nuire à la confiance en la capacité d'une personne à assummer sa responsabilité et dans les décisions qu'elle prend".

Les syndics de copropriétés étant souvent très inventifs pour contourner la loi ou inventer de nouvelles prestations, il est normal que l'arc publie et continue à publier régulièrement des abus et de ce coté la il y a et il y aura sans doute toujours matière à en rédiger.

FBO
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Revenir en haut de la page 5 Posté - 16 avr. 2015 :  17:24:24  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par soupledur

Les questions soulevées par FBO sont intéréssantes car elles soulèvent le problème de l'engagement de confidentialité et d'impartialité que devrait respecter chacun dans son travail.
Je serai curieux de savoir combien de syndics font signer à leurs gestionnaires un tel type d'engagement qui est courant quand on occupe un poste à responsabilités ?

Si j'avais été gestionnaire de copropriétés et que mon époux (se), compagnon (ma compagne) occupait un tel poste au sein d'une entreprise proposant un devis aux copropriétaires, j'aurai proposé de quitter la salle pendant les débats et les votes, et qu'il soit nommé un secrétaire de séance autre que moi pendant mon absence temporaire.

Appliqué à l'ARC, cela veut dire que les sources ayant permis de rédiger un abus devraient toujours être vérifiées et controlées par un tiers compétent ( avocat par exemple) avant publication; l'important en l'occurence étant de vérifier s'il y a présomption de favoritisme ou prise illégale d'intérêts avérée.
En France (contrairement au droit des pays anglo saxons) " ce n'est pas le conflit d'intérêts qui est le délit civil ou pénal, mais la prise illégale d'intérêts or le conflit d'intérêts peut nuire à la confiance en la capacité d'une personne à assummer sa responsabilité et dans les décisions qu'elle prend".

Les syndics de copropriétés étant souvent très inventifs pour contourner la loi ou inventer de nouvelles prestations, il est normal que l'arc publie et continue à publier régulièrement des abus et de ce coté la il y a et il y aura sans doute toujours matière à en rédiger.

A propos du potentiel "favoritisme" dénoncé dans l'exemple que j'ai repris...
Est-ce que l'ARC a pensé au potentiel conflit d'intérêt et favoritisme en faisant travailler depuis des années le mari de l'assistante de direction (qui est également représentante des délégués du personnel) pour des travaux dans les locaux de l'ARC ? A noter également que ce dernier est également intervenu pour un problème dans l'appartement personnel de M. DHONT (appartement loué, en tant que bailleur). Faire travailler le mari de son assistante et représentante des DP, dans son logement, on pourrait en faire un "abus" également, peut-être...
Évidemment ce n'est pas illégal comme chez les syndics, mais est-ce moins moral ?
Et cela n'engendre-t-il pas un problème, la personne salariée dont le mari travaille pour son employeur peut-elle rester neutre comme il se doit, et assumer son rôle de représentante du personnel de manière totalement partiale ?

perriere
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Revenir en haut de la page 6 Posté - 19 avr. 2015 :  09:33:53  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Plus je lis les commentaires et plus je me demande si nous sommes adhérents d'une association de défense des co-propriétaires, à la vue de tout ce que nous apprenons sur le forum...il me semble que certains se gavent !! non....
Signature de perriere 
courriol

ALH14U
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Revenir en haut de la page 7 Posté - 30 mai 2015 :  12:30:15  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de ALH14U
Incroyable effectivement et tout à fait « normal » dans ce système relativement corrompu, une association d'adhérents qui se créé pour le refus du quitus et du rapport moral des administrateurs de l’ARC !
http://arcopro-adherents.info/

Un ras le bol véritable qui aurait enfin de l’effet ? vis-à-vis des administrations de tutelles, des salariés et des nouveaux membres administrateur ?

Est possible ou une pseudo association fantoche prête à prendre la suite sans intervention pénale ou judiciaire malgré les graves accusions !


Rendez vous à la prochaine AG

L’AAA recommande :

– De prendre connaissance des informations données sur cette page et qui justifient notre position ;
– Si vous n’avez que peu de temps à consacrer à l’ARC cette année, nous vous suggérons, au minimum, de lire le document sur les aspects financiers du départ en retraite du DG (pdf de 4 pages) du départ en retraite du précédent directeur général de l’ARC ;
– Si, comme nous, vous estimez que l’attribution d’une prime exceptionnelle aussi importante ne peut se faire qu’après avoir donné aux adhérents une information exhaustive leur permettant de décider, en toute connaissance de cause, du montant de l’indemnité à attribuer, alors nous vous proposons la démarche suivante :
> Vous refusez d’approuver les comptes 2014 ;
> Vous n’accordez pas le quitus aux administrateurs ;
> Vous en profitez pour donner votre opinion sur la suite des évènements.
En suivant cette procédure, vous reporterez l’approbation des comptes 2014, qui aura alors lieu lors de l’AG 2016,en même temps que les votes sur le renouvellement des administrateurs, dont les mandats arrivent tous à échéance à cette date.


Ce nouveau POST de FBO est très nauséeux, que veut il ? que cherche t’il é démontrer depuis son ancien post d’octobre 2014 sur « l’ARC »
L’ARC quitte l’UNARC .
http://www.universimmo.com/forum_un...PIC_ID=18665
Signature de ALH14U 
ALH14

philippe388
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Revenir en haut de la page 8 Posté - 30 mai 2015 :  12:56:08  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
ALH14U :"Ce nouveau POST de FBO est très nauséeux,"

Il me semble que les associations dont vous êtes un membre actif pronnent la, politesse, la rigueur, le doigt sur la couture du pantalon,....... sinon c'est l'exclusion

Vous ne supportez pas les débats et les Uinautes.

Ou est donc la modération ? ALH14U dépasse les bornes depuis des mois : insultes, pub pour ces assocs, ....

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 9 Posté - 30 mai 2015 :  14:44:02  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
**modération**
philippe388, votre remarque sur la modération est inadmissible
au lieu de mettre en cause la modération encore et toujours, évitez simplement d'alimenter des fils où, sans dépasser les limites de la charte, certains UInautes se livrent un duel qui, finalement n'intéressent qu'eux - et ça aussi, ce n'est pas la première fois que je vous le demande dans un cas distinct que vous preniez un malin plaisir à attiser.
conclusion : cette fois encore donc, si la conversation vous insupporte, n'y participez pas

FBO
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Revenir en haut de la page 10 Posté - 30 mai 2015 :  19:06:16  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

**modération**
philippe388, votre remarque sur la modération est inadmissible
au lieu de mettre en cause la modération encore et toujours, évitez simplement d'alimenter des fils où, sans dépasser les limites de la charte, certains UInautes se livrent un duel qui, finalement n'intéressent qu'eux - et ça aussi, ce n'est pas la première fois que je vous le demande dans un cas distinct que vous preniez un malin plaisir à attiser.
conclusion : cette fois encore donc, si la conversation vous insupporte, n'y participez pas


OK un tel post n'intéresse que moi, donc. Est-ce un bien, qu'on s'en fiche autant ? Quelle vie... soyons donc tous égoïstes et ne pensons qu'à nous, en se fichant du mal fait aux autres simplement pour alimenter des polémiques qui sont bonnes pour le commerce...
Triste.

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 11 Posté - 30 mai 2015 :  21:39:15  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
meuh non, FBO, il intéresse également ALH14U, votre contradicteur...

et je ne vous le reproche pas d'ailleurs.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !

FBO
Contributeur senior



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Revenir en haut de la page 12 Posté - 03 juin 2015 :  13:06:10  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

meuh non, FBO, il intéresse également ALH14U, votre contradicteur...

et je ne vous le reproche pas d'ailleurs.

Je suis tout de même étonné que ça ne semble faire "ni chaud ni froid" aux principaux participants du forum. Ou ne serait-ce qu'il n'y ait aucun avis sur le sujet.
C'est pas comme si tous ces articles avaient une incidence ou marquaient des milliers de personnes...............

Gédehem
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Revenir en haut de la page 13 Posté - 03 juin 2015 :  15:08:49  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Il n'y a sans doute pas de réponse ou d'avis .... parce que la question est mal posée ou sans réponse.
Qui plus est en prenant un exemple précis.

Partons de cas généraux, par exemple ceux chers à "Anticor".
Faut-il s'interdire de critique ou même d'attaque contre tel groupement au motif que cela pourrait mettre en péril des emplois . (*)

Prenons les cigarétiers, pourvoyeurs de morts s'il en est !
Ne faisons rien, au risque de mettre à la porte des milliers de salariés de par le monde.
Amazone, Google, combien d'employés ?

Il n'y a pas d'avis parce que votre démonstration, surprenante, cautionnerait le silence face aux pratiques détestables, éventuellement illicites de certains relevées ici et là..

Autrement dit, ce ne sont pas les conséquences éventuelles pour le groupement visé qui doivent dicter la conduite des utilisateurs, des consommateurs, des clients.

(*) exemple de la Ste Spanghéro et la viande de bœuf devenue cheval ....

Édité par - Gédehem le 03 juin 2015 15:14:22

FBO
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Revenir en haut de la page 14 Posté - 03 juin 2015 :  21:40:30  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Gédehem

Il n'y a sans doute pas de réponse ou d'avis .... parce que la question est mal posée ou sans réponse.
Qui plus est en prenant un exemple précis.

Partons de cas généraux, par exemple ceux chers à "Anticor".
Faut-il s'interdire de critique ou même d'attaque contre tel groupement au motif que cela pourrait mettre en péril des emplois . (*)

Prenons les cigarétiers, pourvoyeurs de morts s'il en est !
Ne faisons rien, au risque de mettre à la porte des milliers de salariés de par le monde.
Amazone, Google, combien d'employés ?

Il n'y a pas d'avis parce que votre démonstration, surprenante, cautionnerait le silence face aux pratiques détestables, éventuellement illicites de certains relevées ici et là..

Autrement dit, ce ne sont pas les conséquences éventuelles pour le groupement visé qui doivent dicter la conduite des utilisateurs, des consommateurs, des clients.

(*) exemple de la Ste Spanghéro et la viande de bœuf devenue cheval ....


Voilà une réponse intéressante, merci. Vos exemples sont "extrêmes", ici je parle de personnes qui font pour la plupart leur boulot comme elles peuvent, et qui se font piétiner dans la boue juste parce que ça fait "vendre". Tout ça parce qu'elles osent faire le même métier de certains filous qui ternissent l'image de la profession.

Gédehem
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Revenir en haut de la page 15 Posté - 03 juin 2015 :  21:51:21  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Rien d'extreme !
Que croyez vous de l'employé de total sur telle plateforme en mer, de celui de l'ex Spanghéro, de tel gestionnaire d'un cabinet de syndic, de la caissière de telle grande surface : ils font leur boulot, et certains pour 3 roupies.
Ce qui n'empêche pas de mettre en cause leur groupe ou leur entreprise pour leurs pratiques plus ou moins détestables.

Lorsque des opérateurs téléphoniques ou des groupes agro alimentaires sont lourdement taxés pour "Entente illicite", croyez vous que leurs employés en font des insomnies, des dépressions nerveuses ??

Lorsque l'on met en lumière les travers, magouilles ou autres de telle société syndic, la position ou la probité des employés n'est pas en cause, quand bien même ils seraient contraints (c'est leur boulot) de mettre en œuvre ces pratique déviantes.
Devraient-ils les dénoncer ?

Dans la plupart des cas, le gestionnaire salarié du cabinet syndic qui sort des âneries, ou même roule dans la farine les copropriétaires, ne le fait pas de son propre chef.
Je saute son incompétence, qui est un grand classique.
Quasi toujours il ne fait que mettre en œuvre les pratiques instituées dans sa société, par son employeur.
Pas de feuille de présence au copropriétaire, pas de "liste" ou document au CS, pas de réponse au téléphone : croyez vous que ce soit l'employé, gestionnaire, comptable, qui le décide de sa propre initiative ?
A la marge peut être, vite réparée. Pour le reste, ce sont les pratiques internes qui sont en cause, dont les employés chargés de la mise en œuvre ne sont que les derniers maillons de la chaine. Ils font ce qu'on leur commande.
Sa marge de manœuvre est réduite à pas grand chose, voire à rien : affaire bien connue pour les honoraires de syndic, que le gestionnaire n'a pas la faculté de négocier.

Édité par - Gédehem le 03 juin 2015 22:05:47

JPM
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Revenir en haut de la page 16 Posté - 03 juin 2015 :  22:55:53  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de JPM

Les associations s'échinent à obtenir des mesures législatives ou réglementaires mais ne font rien pour les faire respecter.

Elles en arrivent à obtenir des textes qui font doublons sans s'efforcer de lutter contre l'irrespect de ces dispositions.

Il n'est pourtant pas difficile, même en l'absence d'action de groupe de financer une procédure individuelle souvent simple pour obtenir une jurisprudence solide. Rien.

Sauf pour les clauses abusives ou illégales des contrats de syndic quand elles ont trouvé l'oreille compatissante d'une juridiction comme le TGI de Grenoble. L'affaire bien partie a finalement mal tourné car la Cour d'appel s'est montrée moins accueillante. Finalement l'UFC (me semble-t-il ?) a plus perdu que gagné.

Ce qui m'a surpris dans les affaires de l'ARC, c'est de découvrir que l'association semble avoir eu une trésorerie bien garnie alors qu'elle refusait d'engager 600 € pour obtenir un jugement plus utile que des lamentations renouvelées et relayées par la Presse. Tiens, c'est vrai on n'entend plus la Presse depuis quelques semaines

Signature de JPM 
La copropriété sereine

Gédehem
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Revenir en haut de la page 17 Posté - 04 juin 2015 :  00:23:09  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
600 € pour une action est plus incertain que des dizaines de milliers pour un DG, à ce qu'on dit .....

Quant à la presse, entre Nico et Blatter, plus de place pour nos syndics .....
Mais patience, ça va revenir : le coup du balancier .....

FBO
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Revenir en haut de la page 18 Posté - 04 juin 2015 :  08:03:13  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
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Initialement posté par Gédehem

Rien d'extreme !
Que croyez vous de l'employé de total sur telle plateforme en mer, de celui de l'ex Spanghéro, de tel gestionnaire d'un cabinet de syndic, de la caissière de telle grande surface : ils font leur boulot, et certains pour 3 roupies.
Ce qui n'empêche pas de mettre en cause leur groupe ou leur entreprise pour leurs pratiques plus ou moins détestables.

Il me semble que les employés que vous citez ne sont pas eux-mêmes trainés dans la boue. Les actionnaires, oui. Mais on ne voit pas d'article les englobant dans les personnes peu recommandables. Au contraire, je pense qu'on respecte leur travail car on sait que les conditions ne sont pas forcément faciles. Donc ces employés ont le respect des personnes qu'elles croisent.
Côté syndics, ce n'est pas la même chose. Quand 3 ou 4 fois dans la semaine on a des remarques désagréables injustifiées juste parce qu'on nous a une certaine image, ça déglingue à force, et il y a de quoi se demander pourquoi s'embêter à faire au mieux...

Gédehem
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Revenir en haut de la page 19 Posté - 04 juin 2015 :  11:27:26  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
La différence tient au fait que la brave dame ou le pauvre type gestionnaire est "LE syndic".

Pour les copropriétaires, il n'y a pas de distinction entre "LE syndic" société commerciale dont le siège est ... on ne sait où, et M. FBO employé de cette société "séviçant" dans tel et tel syndicat....
Il en est la personnification, la personne physique de proximité qui est personnellement "la voix et la main" du syndicat.
Quant on 'engueule" ce gestionnaire, c'est "au syndic" qu'on s'en prend. (*)

Lorsqu'on s'en prend au chauffeur de bus, c'est en tant de "représentant personnifié" de sa société, lointaine, nébuleuse inaccessible.

Comme au guichet de la sécu, dont l'employé n'y peut rien si le dossier est toujours à l'instruction dans les méandres du système......
Et pourtant c'est lui qui se fait remonter les bretelles.....

(*) ce qui n'interdit pas d'être un mauvais gestionnaire incompétent. Auquel cas s'en prendre "au syndic" est abusif, seul l'employé étant visé ...
Pas facile, hein ?

Édité par - Gédehem le 04 juin 2015 11:31:16

FBO
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Revenir en haut de la page 20 Posté - 04 juin 2015 :  14:39:32  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Gédehem

La différence tient au fait que la brave dame ou le pauvre type gestionnaire est "LE syndic".

Pour les copropriétaires, il n'y a pas de distinction entre "LE syndic" société commerciale dont le siège est ... on ne sait où, et M. FBO employé de cette société "séviçant" dans tel et tel syndicat....
Il en est la personnification, la personne physique de proximité qui est personnellement "la voix et la main" du syndicat.
Quant on 'engueule" ce gestionnaire, c'est "au syndic" qu'on s'en prend. (*)

Lorsqu'on s'en prend au chauffeur de bus, c'est en tant de "représentant personnifié" de sa société, lointaine, nébuleuse inaccessible.

Comme au guichet de la sécu, dont l'employé n'y peut rien si le dossier est toujours à l'instruction dans les méandres du système......
Et pourtant c'est lui qui se fait remonter les bretelles.....

(*) ce qui n'interdit pas d'être un mauvais gestionnaire incompétent. Auquel cas s'en prendre "au syndic" est abusif, seul l'employé étant visé ...
Pas facile, hein ?

Mouaip, pas facile. Avant j'avais le bon rôle à donner des leçons, c'était facile d'exiger la théorie, pour contenter les adhérents.
En pratique, le métier est très dur, même en faisant tout pour s'organiser afin de tout faire bien. Il faudrait travailler 100 H/mois pour pouvoir tout faire comme il faut, dans les délais. C'est dingue.
Et pourtant, avant je m'efforçais vraiment de comprendre un maximum, et de nombreuses fois on m'a dit "attendez vous êtes de notre côté ou de celui du syndic ?".
Si les syndics ont une si mauvaise image aujourd'hui, c'est à se demander si c'est vraiment à cause des filous, ou à cause du bourrage de crâne réalisé depuis 25 ans par une certaine association. Parce qu'elle a plus qu'amplifié le phénomène.
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