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Posté - 30 nov. 2015 : 15:22:13
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Elisabeth :" D’ailleurs, on n’a pas intérêt à toucher à ce scooter car le jeune risque de devenir violent."
Je ne comprends pas pourquoi vous refusez de mettre le syndic devant ces responsabilités ?
Si le fils devient violent, c'est une plainte qu'il faudra déposer.
Vous zappez totalement le risque d'incendie. Si cela arrive, vous n'aurez que les yeux pour pleurer.
L'autorisation de l'AG de permettre la Police de pénétrer dans la copropriété ne sert à rien sauf à faire plaisir aux copros.
Demandez au syndic si l'assurance remboursera les dégats causés par un incendie ? certainement NON !!! C'est ce courrier qu'il faudra envoyés à TOUS les copros; et à afficher dans le hall de l'immeuble.
Elisabeth : "“Un parking doit être ventilé, équipé d'extincteurs et de bac à sable.” Ceci est peut-être valable pour de grands parking souterrains ? "
Ou avez vous vu cela !!
Ne cherchez pas, il est INTERDIT de garer des engins à moteur - le scooter en est un - dans un local à vélo et à poussette !
Le père - policier en plus - est irresponsable ! Il connait de genre de situation et l'interdiction de garer ce scooter dans ce local.
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Elisabeth
Contributeur senior
550 message(s) Statut:
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22
Posté - 30 nov. 2015 : 15:29:11
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Ce n'est pas la première fois qu'il voit débarquer les flics !
Je suis aux premières loges car je suis en dessous ; il y a de temps en temps des épisodes de violence inouïe.
A tel point que je ne suis absolument pas la seule à entendre.
Certains voisins se chargent d'appeler la police, qui vient !
Moi-même, cela m'est arrivé pensant qu'ils étaient en train de s'entretuer.
Mais c'est difficile de prendre la décision d'appeler.
Je croyais toujours que c'était les parents qui se tapaient dessus. Après mes discussions avec les parents, il semblerait que ce soit justement le fils qui est à l'origine de ces violences.
La mère elle-même a déjà appelé la police ! Le fils a été capable de casser une armoire !
C'est la raison pour laquelle je pense que ce sera difficile de lui faire entendre raison !
Le fils a l'une ou l'autre très mauvaise fréquentation mais ce n'est pas "directement" un voyou puisqu'il est en apprentissage.
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Jean13
Contributeur senior
France
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23
Posté - 30 nov. 2015 : 15:35:11
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Vous voyez phill388 que les flics viennent quand on les appelle.
Bon ce gosse est un véritable cas social et fait peur à tous les copropriétaires voire même au Syndic .
Alors on fait quoi ? On fait comment ? |
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Elisabeth
Contributeur senior
550 message(s) Statut:
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24
Posté - 30 nov. 2015 : 16:06:29
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citation: Un parking doit être ventilé, équipé d'extincteurs et de bac à sable.” Je voulais dire que dans notre ensemble de 5 garages situé à hauteur de rue sous les appartements, nous n'avions ni extincteur ni bac à sable.
Pour en revenir au "gosse", l'une des copropriétaires (femme de flic, au "repos" et absent depuis un certain temps de son domicile), a déjà déposé plusieurs mains courantes, suite à de "petits" incidents, pas nécessairement causés par le fils, mais plutôt ses mauvaises fréquentations. Mais évidemment, on soupçonne le fils. C'est le seul occupant de l'immeuble qui pose problème.
Avec toutes vos indications, "la" bailleur, avec qui je suis en relation étroite, va faire le nécessaire auprès du syndic.
Ce n'est pas la première fois qu'elle envoie des LRAR ou des mails (mais le syndic ne daigne même pas répondre). Là, elle veillera à envoyer systématiquement une copie de tous ces courriers au CS.
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Édité par - Elisabeth le 30 nov. 2015 16:08:46 |
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Jean13
Contributeur senior
France
916 message(s) Statut:
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25
Posté - 30 nov. 2015 : 16:35:42
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citation: Initialement posté par Elisabeth
Avec toutes vos indications, "la" bailleur, avec qui je suis en relation étroite, va faire le nécessaire auprès du syndic.
Ce n'est pas la première fois qu'elle envoie des LRAR ou des mails (mais le syndic ne daigne même pas répondre). Là, elle veillera à envoyer systématiquement une copie de tous ces courriers au CS.
Mais c'est quoi, c'est qui ce syndic qui ne fait pas son travail ?
Il serait aussi bon que le Conseil syndical appuie le courrier du bailleur en envoyant par LRAR une mise en demeure au syndic pour qu'il fasse respecter le RDC et qu'il respecte ses obligations contractuelles.
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26
Posté - 30 nov. 2015 : 16:40:19
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Elisabeth : il n'y pas que le cas de ce scooter !
Une petite fiche sur la responsabilité du copro. bailleur.
Il est fréquent que les lots de copropriété fassent l’objet d’une location. Or, les preneurs sont également susceptibles de provoquer des troubles anormaux de voisinage ou d'autres dommages au détriment du syndicat ou de l'un de ses membres.
En vertu de l’autonomie du contrat de location par rapport au régime de la copropriété le copropriétaire bailleur est, en principe, directement responsable des agissements dommageables imputables à son locataire.
En effet, il doit veiller à ce que ce dernier, auquel il n'a pu, par le bail, transmettre plus de droits qu'il n'en possède lui-même pour la jouissance du lot, respecte aussi bien les obligations générales de voisinage que les prescriptions du règlement de copropriété.
Il incombe donc au copropriétaire bailleur de sélectionner ses locataires en s'assurant que leurs activités sont compatibles avec la destination contractuelle des locaux prévue dans le règlement de copropriété (Cass. 3e civ., 3 mars 1999 : JCP G 1999 IV 1762).
Dans cet article, il s’agira de préciser les cas dans lesquels le copropriétaire peut engager sa responsabilité du fait de son locataire puis dans un second temps de rappeler quelques règles concernant le régime de l’action en responsabilité.
I- Les cas de responsabilités du copropriétaire du fait de son locataire :
Tout d’abord, le copropriétaire bailleur est responsable de l'inobservation, par le locataire, des dispositions du règlement de copropriété relatives à l'affectation des lieux.
Quelles que soient les clauses du bail, celui-ci ne saurait aller à l'encontre du règlement.
Dès lors, une utilisation des locaux non conforme à la destination prévue par le règlement en fait rejaillir la responsabilité sur le copropriétaire bailleur (CA Paris, 14 juin 2001 : JurisData n° 2001-151262) ;
Ainsi, le copropriétaire bailleur est de plein droit responsable du dommage causé aux autres copropriétaires et occupants à titre régulier de l'immeuble en copropriété du fait de la violation par le locataire de son lot du règlement de copropriété, comme s'il avait contrevenu personnellement à celui-ci, sauf recours contre le locataire.
Dès lors que l'activité du locataire génératrice du trouble de jouissance est exercée dans son lot, le bailleur en répond.
De même, le copropriétaire bailleur est également responsable de l'inobservation, par le locataire, des obligations générales de voisinage, au même titre que des obligations prévues dans le règlement de copropriété à propos des modalités de jouissance des parties privatives et communes (CA Paris, 14 juin 2001 : JurisData n° 2001-151263).
A titre d’exemples, la responsabilité du copropriétaire a été engagée vis-à-vis du syndic ou des autres copropriétaires à raison des bruits générés par le preneur ou occupant ou par le fonctionnement d'appareils installés par lui dans les lieux loués (CA Paris, 5 mai 1999 : JurisData n°1999-022722 – CA Paris 13 juin 2011 : JuriData n° 2001-146801).
De même, un copropriétaire a été tenu de réparer le préjudice subi par le syndicat du fait de l'exercice d'une activité commerciale interdite par le règlement de copropriété (CA Paris, 12 sept. 2001 : JurisData : n° 2001-152212).
Par ailleurs, étant directement responsable du comportement de son locataire, le copropriétaire a le devoir d’intervenir pour que celui-ci respecte les obligations qui lui incombent.
A défaut, son inaction revêt un caractère fautif, génératrice du préjudice supplémentaire supporté par le syndicat ou l'un de ses membres.
II- L’action en responsabilité :
Sur la qualité à agir :
Conformément aux règles applicables dans le contentieux de la copropriété, les actions à l'encontre du copropriétaire- bailleur à raison du comportement de son locataire peuvent être engagées soit par le syndicat agissant sur le fondement de l'article 15 de la loi de 1965, soit par un ou des copropriétaires, soit même conjointement par le syndicat et l'un de ses membres (CA Paris, 31 mai 2000 : JurisData n° 2000-118253).
Si le copropriétaire ne fait pas respecter par ses locataires le règlement de copropriété, il engage sa responsabilité contractuelle à l’égard des copropriétaires de l’immeuble et du syndicat de copropriété.
Mais, sa responsabilité devient quasi délictuelle envers les locataires d’autres lots affectés par les troubles provenant du local donné en location.
Le défendeur :
La personne qui engage l'action en vue de faire cesser les troubles ou dommages provoqués par un locataire et d'obtenir, le cas échéant, une indemnisation, a le choix entre trois solutions.
Tout d’abord, il peut agir directement contre le copropriétaire bailleur.
Sur ce fondement, le copropriétaire peut par exemple être condamné à ne pas laisser poursuivre l’exploitation par le locataire d’un commerce non conforme au règlement de copropriété (Cass 3è civ 18 novembre 1992 Loyers et copr 1993 comm 68).
De même, il peut être condamné à faire cesser l’occupation commerciale des locaux loués prévus à usage d’habitation (CA Paris 23ème ch 30 avril 1990 : JurisData n°1990-023935).
Ensuite, Le syndicat – ou le copropriétaire qui subit un préjudice personnel – peut également agir directement à l'encontre du locataire auteur des dommages ou de la violation du règlement de copropriété qui s'impose pourtant à lui (CA Paris 14 juin 2001 : JurisData n° 2001-151263).
Par exemple, la responsabilité du locataire à l'égard d'un copropriétaire ou d'un autre locataire peut être engagée sur un fondement quasi délictuel en raison des nuisances de son exploitation commerciale (CA Paris 21 novembre 2001 : JurisData n° 2001-15965), ou de travaux sur parties communes sans autorisation (CA Paris 10 janvier 2008 : JurisData n° 2008-351978).
Par ailleurs, en cas de carence du copropriétaire bailleur à mettre fin aux infractions de son locataire au règlement de copropriété, le syndicat est fondé, par l'action oblique, à obtenir la résiliation du bail (CA Paris 22 février 2007 : JurisData n° 2007-330842).
Enfin, le copropriétaire bailleur devant répondre du comportement de son locataire se trouve donc lui-même en faute à l'égard du syndicat ou des autres copropriétaires si le preneur ne respecte pas ses propres obligations vis-à-vis de la collectivité. La responsabilité du préjudice constaté est ainsi partagée, permettant de réclamer la condamnation in solidum du bailleur et du locataire (CA Paris 12 septembre 2001 : JurisData n° 2001-152212).
Elisabeth : Policier ou pas Policier, le bailleur DOIT agir au près de son locataire.
Le syndic a aussi obligation de faire cesser les troubles, le non respect du RDC, ...... et il même peut demander et obtenir la résiliation du Bail.
Passer donc cette petite fiche à ce copro. bailleur. |
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Jean13
Contributeur senior
France
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Posté - 30 nov. 2015 : 16:44:26
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Bravo Pill388 voilà un bel investissement temps et un beau travail d'information qui sera fort utile à Elisabeth.
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Elisabeth
Contributeur senior
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Posté - 30 nov. 2015 : 19:27:26
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Merci phil388 pour ces précieuses informations que je transmets.
Et pour Jean13, malheureusement nous avons dans cette copropriété un syndic incompétent avec un conseil syndical idem.
Tellement incompétents tous les deux qu'ils ont trouvé le moyen de se mettre un procès sur le dos, en votant n'importe comment en AG (ceci est relaté par ailleurs et je viendrai bientôt compléter avec les résultats de la procédure en appel). |
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