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larocaille
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Posté - 29 mai 2009 : 07:09:54
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Ce sujet est dédié à la crise, son suivi, ses effets et implications. Vous pouvez consulter l'historique des discussions qui ont eu lieu sur l'ancien forum.
Je vous ferai prochainement un petit résumé des 8 mois écoulés en guise d'introduction pour ce nouveau forum.
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Édité par - larocaille le 24 juin 2009 19:50:43 |
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axe
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202 message(s) Statut:
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Posté - 13 juin 2009 : 11:16:15
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Angie
Contributeur vétéran
1825 message(s) Statut:
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Posté - 13 juin 2009 : 13:11:35
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citation: Entreprise allemande, des plans d'or-to-Go "distributeurs automatiques de billets Ă vendre petit, cher lingots d'or
Reuters Publié: Mercredi, 20 Mai, 2009 Une société de gestion d'actifs allemand envisage de créer 500 "Gold-to-Go" distributeurs automatiques de billets en Allemagne, en Suisse et en Autriche cette année. D'or de distribution automatique de billets (ATM) a été présentée à Francfort la gare pour une journée de test de mise sur le marché hier. Un gramme de pièce d'or, de la taille d'un ongle du petit enfant et à peu près aussi mince, coût US $ 42,25 - 30% de la prime à la place du marché. Le plat rectangulaire morceau est sorti de la trésorerie que l'ATM dans un boîte, y compris un certificat d'authenticité. "C'est plus qu'un gadget marketing", a déclaré Thomas Geissler, chef de la direction de TG-Gold-Super-Markt.de, la société envisage de mettre en place des 500 distributeurs automatiques de billets d'or à un coût de € 20.000 ($ 31.500) chacun. "Il s'agit d'un amuse-gueule pour un investissement stratégique dans les métaux précieux. Gold est un atout tout le monde devrait avoir, entre 5% et 15% de vos actifs liquides dans l'or physique", at-il dit.
Proposer une meilleure traduction
Merci de votre contribution à Google Traduction. Nous tiendrons compte de votre suggestion pour améliorer la qualité des traductions lors des futures mises à jour de notre système. |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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Posté - 13 juin 2009 : 13:38:39
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Et bien, merci de l'info, car si ce genre de distributeurs tends à s'amplifier, on se rapproche de plus en plus vite d'une dépréciation monétaire, et bientôt les tickets de rationnement feront leur apparition : Ce sera soupe populaire et Resto du Coeur pour tous (ou presque), car avec ça il ne faudra pas oublier les conditions d'attribution de ticket de rationnement : 90g de viande avec os par personne sous conditions que....
Avec une telle perspective, le marché noir a de beau jour devant lui. |
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Posté - 13 juin 2009 : 13:53:34
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En attendant le résumé mondial de larocaille, que je remercie pour avoir rouvert ce fil très intéressant, je fait un petit résumé géographique parfaitement partial et rien moins que incomplet.
A Paris, après huit mois de crise, on revendique. Je crains d'avancer que la plupart de ceux qui revendiquent soit n'habitent pas Paris soit font partie du corp des fonctionnaires. L'industrie qui souffre est donc bien présente dans la capitale, mais en représentation.
Dans le Sud, Provence Côte d'Azur (je suis passé à Marseille et à Toulon) je n'ai pas senti la crise outre mesure. En Languedoc Roussillon, pas vraiment plus. Dans le bâtiment certes on commence a s'affoler un peu pour le futur proche, mais dans les mois qui viennent de passer, les commandes ne se seraient pas écroulées. Tout au plus la vente immobilière est stoppée, mais cela ne toucherait que les agences et les notaires. Il est, -tout autant que je puisse en juger-, toujours aussi diffiicile de faire venir un artisan, toujours débordé. Changement par rapport a l'an dernier ou a 2007, l'artisan prend en compte votre demande, et répond vite, mais viendra plus tard.
Alors, la crise, ou est-elle?
En Alsace, son de cloche différent. Quand on passe dans les rues de Mulhouse, les agences immobilières patinent, pour ne pas dire plus, mais les restaurants eux ferment en série. Dans certains quartiers, on trouve plus de cuistots et de serveurs sur les pas de la porte attendant le visiteur que de clients.
Le journal d'annonce local offre une promotion 'anticrise' dans tout le journal a 10 euros les deux parutions (contre 35 euros environ les trois précédemment). Aucun client dans la boutique du journal en question.
Je faisais la réflexion il y a quelques mois sur le précédent fil de Larocaille que la France semblait passer au travers. Pourtant les chiffres des pertes d'emploi étaient importants.
En fait, il me semble que:
1/ L'industrie souffre abominablement. Donc la ou il y a de l'industrie, il y a de la peine. Sur le bord de l'Allemagne hyperindustrieuse, ca va mal.
2/ Les rmistes voient la vie, non pas en rose, mais en rouge moins foncé puisqu'en ce mois de juin, leur augmentation de revenu est non négligeable, voire colossale. Elle leur permet pour certains d'envisager carrément le proche avenir de manière différente (déménager pour aller dans uen autre région). Le RSA arrive parfaitement au bon moment, je dirais.
3/ Les smicards boivent la tasse, et ils vont la boire jusqu'a la lie. On leur a indiqué depuis un an que ca va mal, et qu'il va falloir qu'on se serre la ceinture. On, ils savent qui c'est.
4/ Les jeunes n'ont plus le moral, ils ne croient plus à rien. Il faut se décarcasser pour un simple stage non payé de nos jours. Il leur faudra peut-etre cotiser pour que l'entreprise les garde un mois bientot.
5/ Une majorité de la population (scolaires, retraités, préretraités, femmes au foyer) pensent que c'est un mauvais moment a passer et ne s'en font pas plus que cela.
6/ Les conjonturistes et autres économistes prévisionnistes n'ont aucune ligne de mire, donc les prévisions vont en tout sens, la plupart du temps se contentant de modifier, ou de commenter les pipeautages en haut lieu comme Mme Lagarde sait faire(du genre la fin de la crise aura lieu demain, on a parlé de mi 2009, on parle de mi 2010 maintenant, on lance des chiffres au hasard sans un poil de base de réflexion).
Et enfin, a mon avis, en bourse
7/ le marché reprend parce que de l'argent a été déversé par tombereaux et qu'il se retrouve a un moment donné par encore dans le caniveau, mais en bas du chenau. Tout le monde achète la même chose, non pas parce qu'on y croit, mais parce qu'il faut bien acheter.
Comme c'est le moment des augmentations de capital, finalement ca arrange tout le monde, voila au moins des entreprises qui n'auront pas besoin avant quelques mois de l'argent du contribuable. Quand même quand j'entend Valeo déclarer qu'avec cet argent il pourrait acheter des entreprises, ca me fait rire. Quand j'entends EDF dire qu'iil lance un emprunt juste pour tester le marché, je doute. Tout le monde se dépêche de ramasser du cash, la chose la plus difficile a se procurer depuis octobre 2008, et il est probable que ce sera la dernière station service avant longtemps...
8/ Je ne crois pas que les pénuries potentielles expliquent les nouvelles fièvres sur les marchés des matières premières, d'autant que sur le 'physique', il n'y a que, sauf erreur, la Chine qui soit acheteuse. Beaucoup spéculent à nouveau...
VoilĂ , nous allons bientot avoir le Tour de France, et le tutti quanti. Ah, tiens, la Formule 1 n'a plus d'argent? Certains clubs de foot pourraient gravement sombrer?
Je ne veux pas nous gâcher l'avenir, mais il n'est pas tout rose. |
Édité par - ribouldingue le 13 juin 2009 23:05:14 |
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Angie
Contributeur vétéran
1825 message(s) Statut:
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Posté - 13 juin 2009 : 14:39:11
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Je viens de mettre Ă cause de Ribouldingue .
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philippe30
Contributeur vétéran
1515 message(s) Statut:
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Posté - 14 juin 2009 : 09:33:54
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Bonjour,
Merci Ribouldingue pour ton avis personnel , précis , analysé et objectif.
Cela nous change de ce que l'on peux lire habituellement dans la tendance du marché immobilier
Philippe |
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Investisseur immobilier
"Si tu veux savoir ce que Dieu pense de l'argent, regarde ceux auxquels il l'a donné" Dorothy Parker Si l'on veut gagner sa vie, il faut travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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Posté - 20 juin 2009 : 23:54:05
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citation: Initialement posté par ribouldingue
Je ne veux pas nous gâcher l'avenir, mais il n'est pas tout rose.
La barre du milliard de victimes de la faim est franchie LE MONDE | 19.06.09 | 14h19 • Mis à jour le 19.06.09 | 14h22
Les experts les appellent désormais les "trois F". "F" pour "fuel", "food" et "financial", trois facteurs dont l'impact, en se superposant, a abouti à fragiliser encore davantage les ménages les plus pauvres. Alors que depuis des mois, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévenait que la crise économique aurait, après l'envolée des prix alimentaires et celle du pétrole, des conséquences sur la sous-alimentation, elle précise aujourd'hui l'ampleur de ce phénomène: environ 100 millions de personnes supplémentaires seront touchées par la faim cette année.
Selon ses estimations, publiées vendredi 19 juin avec deux autres agences de l'ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), la sous-alimentation atteindra un niveau record en 2009, 1,02 milliard d'être humains (+11 % par rapport à 2008), passant ainsi, pour la première fois, le cap redouté de 1 milliard. En 2005, ils étaient autour de 870 millions à souffrir de la faim. Selon ces trois institutions, la crise efface peu à peu les progrès accomplis ces dernières années en matière de lutte contre la faim.
Pour la FAO, "la récente aggravation de la faim dans le monde n'est pas le résultat de mauvaises récoltes au niveau mondial, [mais de] la crise économique qui a provoqué baisse des revenus et pertes d'emplois", ce qui a réduit l'accès des pauvres à la nourriture. Il y a six mois, l'agence avait estimé le nombre de victimes de la faim en 2008 en forte hausse, à 963 millions de personnes, puis l'avait révisé à la baisse (915 millions), du fait de la production mondiale record de céréales. Désormais, ses évaluations repartent à la hausse, et la crise économique est considérée comme la principale menace.
Ses multiples conséquences pèsent déjà sur les populations : baisses des exportations qui laissent des travailleurs sans emploi; licenciements dans l'industrie des mines ou le tourisme; recul des transferts d'argent des membres des familles partis gagner leur vie à l'étranger; retour dans les campagnes des travailleurs des villes ou hors des frontières, comme c'est beaucoup le cas en Asie du Sud actuellement.
Pour de nombreuses familles, de surcroît, la crise économique, qui réduit le revenu disponible, s'ajoute à des prix alimentaires élevés. Si les cours mondiaux des céréales ont chuté, localement, ils ont baissé moins rapidement, et restent supérieurs de 24 % à ce qu'ils étaient en 2006. Ce cumul inquiète: "Avec la crise alimentaire, les familles les plus vulnérables ont déjà épuisé les mécanismes de défense qu'elles mettent en branle en cas de difficultés économiques", explique Kostas Stamoulis, de la FAO.
"UN DÉRAPAGE ABRUPT"
Le PAM vient de développer un indice de choc économique et alimentaire, et a identifié quarante pays qui seront les plus touchés par la crise économique. Une étude qu'il a réalisée dans cinq pays (Arménie, Bangladesh, Ghana, Zambie et Nicaragua) montre des réponses des ménages assez similaires : réduction du nombre de repas, report sur des denrées moins chères mais moins nutritives (privation de viande, par exemple), vente du bétail, emprunts, déscolarisation des enfants… "Les plus sévèrement frappés ne sont pas nécessairement les plus démunis des pauvres, mais une nouvelle catégorie qui doit faire face à un dérapage abrupt dans la misère", indique l'agence de l'ONU.
"Les gens que nous suivons – les plus vulnérables – ne sont pas touchés directement par la crise financière, mais ils subiront le contre-coup des difficultés des classes moyennes qui, si elles souffrent, les aideront moins", explique pour sa part Ludovic Bourbé, directeur technique d'Action contre la faim. Au Tchad, raconte-t-il, son organisation humanitaire a constaté que certaines femmes recevaient moins fréquemment des versements des hommes partis travailler ailleurs, ou de plus petits montants.
S'il juge encore difficile de quantifier l'impact de la crise économique, il reconnaît que les licenciements ou le retour au pays de salariés qui pouvaient faire vivre jusqu'à dix personnes sont alarmants. "Avec la crise financière, les bailleurs de fonds ont tendance à limiter l'aide aux pays en développement, alors que c'est maintenant qu'ils en ont plus que jamais besoin", souligne M. Bourbé.
A la veille du sommet du G8, en Italie début juillet, où la sécurité alimentaire fera partie des sujets évoqués, la FAO rappelle à nouveau qu'il faut relancer l'investissement en agriculture. Car si la crise économique a fait oublier cet impératif, son impact sur les plus pauvres, souvent paysans, le rend pourtant encore plus nécessaire.
Laetitia Clavreul
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Un apport alimentaire insuffisant
Définition. La sous-alimentation décrit un état de manque important de nourriture, caractérisé par un apport alimentaire insuffisant pour combler les dépenses énergétiques journalières d'un individu qui entraîne des carences nutritionnelles. Prolongée, elle entraîne des dommages irréversibles et, au final, la mort.
Selon la FAO, plus de 25 000 personnes meurent chaque jour de sous-alimentation.
Le terme se distingue de celui de malnutrition, qui comporte une dimension qualitative, désignant un état pathologique causé par la déficience ou l'excès d'un ou plusieurs nutriments.
Prévalence. La proportion de la population en situation de sous-alimentation diffère d'un pays à l'autre. Entre 2003 et 2005, elle était, par exemple, de 63 % au Burundi, 21 % en Arménie et en Inde, 9 % au Ghana et en Chine, et de moins de 5 % en France. |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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Posté - 22 juin 2009 : 22:28:09
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Désolé pour le retard à l'allumage, mais j"étais un peu occupé ces derniers temps. Hé oui, il y en a encore qui ont du boulot et, croyez moi, mon job n'a rien à voir avec celui d'un DRH qui est débordé à force de préparer des charettes.
J'avais envie de vous faire marrer un peu avec un flash back sur les déclarations les plus farfelues qui ont vite prouvé la grande compétence de leurs auteurs. Le temps manque, alors je garde les florilèges au chaud, ça servira pour un post lorsque l'inspiration manquera...
Revenons sur la crise par le biais de l'actualité. Cet après-midi, le Président, dans un exercice qui a consisté à éteindre tous les micros sauf le sien, a donné les orientations qu'il entend soutenir une fois la crise enrayée. N'en déplaise à ce Monsieur, ce n'est pas en éludant les problèmes du moment que l'on dirige un pays. Le caractère "droit dans ses bottes" pour des principes politiques qu'il sera peut-être (ou peut-être pas) possible d'appliquer relève de l'utopie.
Imaginez un patron d'entreprise acculé par les déficits et dettes venant expliquer à ses troupes que tout va bien puisqu'il a décidé de hisser son entreprise au premier rang une fois ses ennuis terminés... Le type va se faire brocarder pour incompétence, si ce n'est pour folie. Mais la politique a cela de bien, ceux qui la pratiquent ne sont jamais responsables de ses effets...
L'état de santé réel des banques, les vicicitudes des marchés internationaux, l'agonie boursière et autres sont bien sur des paramètres essentiels dont il faudra suivre les développements. Mais comme expliqué pendant plus de 40 parges de l'ancien forum, c'est essentiellement la situation de l'emploi qui va sceller notre avenir pour de nombreuses années. La crise n'en est peut-être qu'à ses débuts et déjà l'impact du chômage dépasse l'entendemant avac un "trou social" de plus de 20 milliards pour 2009. Le chômage n'est qu'une composante de notre chute, et si l'on considère un effondrement du PIB de presque 10%, et une baisse des rémunérations aussi de l'ordre de 10%... Hé bien, oui, cela s'appelle une déflation.
Mais dormez tranquilles, il fera beau demain.
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Ankou
Contributeur vétéran
1014 message(s) Statut:
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Posté - 22 juin 2009 : 22:35:34
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citation: Initialement posté par larocaille ..... Mais comme expliqué pendant plus de 40 parges de l'ancien forum, c'est essentiellement la situation de l'emploi qui va sceller notre avenir pour de nombreuses années.
sans occulter la dette.
Une question clé: comment régler la note et qui va la régler? |
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Posté - 22 juin 2009 : 22:44:25
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Ma lecture est que tous les gros plans de relance sont en train de fouarer. Nicolas ne peut pas l'avouer, et Angela qui Ă©tait contre ne peut pas dire que ca lui fait plaisir.
On a sauvé nos banques, mais pas toutes, et pas définitivement, on les a sauvé pour la première partie de la crise.
L'argent commence a se retrouver un peu partout, dont les matières premières, avec les effets délétères que l'on connait.
Le carburant de la croissance, lui, ne va pas tarder a manquer, alors que la décroissance est folle. je me demande qui seront les perdants de demain, mais ce qui commence a me faire peur, c'est que la crise partie des USA touche déja plus l'EUROPE que l'AMRIQUE du NORD.
On tappe sur les patrons qui 'profiteraient' de la crise pour licencier plus que nécessaire, mais je ne comprends pas qui serait gagnant à licencier plus que ce qu'il faut, il faudrait m'expliquer (hormi sles firmes mal gérées bien entenues comme General Mortors ou Visteon ou Delphi ou Chrysler)
Des modèles économiques entiers changent (les voitures).
Aucun préisioniste ne prévisione encore l'année 2010 correctement. |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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Posté - 23 juin 2009 : 00:49:04
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citation: Initialement posté par larocailleJ'avais envie de vous faire marrer un peu avec un flash back sur les déclarations les plus farfelues qui ont vite prouvé la grande compétence de leurs auteurs. Le temps manque, alors je garde les florilèges au chaud, ça servira pour un post lorsque l'inspiration manquera... Il faut tout de même reconnaitre une chose positive à Monsieur de Nagy-Bocsa, c'est un excellent orateur qui sait manier les paradoxes (disons le sabre et le goupillon). Et ses discours... Ô ses discours... On croirait même entendre, d'outre-tombe, la gauche de tonton. On comprends dès lors la réaction épidermique du NPA
Les Versaillais s'en sont réfugiés à la forêt de Rambouillet, alors que les Chouans avaient déjà passé la forêt Fontainebleau
citation: Initialement posté par ribouldingue
On tape sur les patrons qui 'profiteraient' de la crise pour licencier plus que nécessaire, mais je ne comprends pas qui serait gagnant à licencier plus que ce qu'il faut, il faudrait m'expliquer Heu ?!.... Pour faire simple : Masse salariale égale charge constante. Cout de la main d'œuvre en France est supérieur au cout de la main d'œuvre étrangère (à plus forte raison si cette main d'œuvre étrangère est à l'étranger) : donc dumping sociale à prévoir.
citation: Initialement posté par ribouldingue
Des modèles économiques entiers changent (les voitures).
Aucun prévisioniste ne prévisione encore l'année 2010 correctement La preuve en est encore donnée, maintenant, que les experts patentés chargés de consolider cette société sont les mêmes qui nous ont conduit au chaos. Les économistes (droite et gauche) le reconnaissent : le capitalisme traverse sa plus grave crise depuis 1929. Et à l’occasion de cette crise, chacun a pu constater le naufrage complet des divers partis politiques.
Partout des spécialistes nous ont expliqué que le monde était devenu si complexe qu’il fallait leur en laisser le monopole en se contentant de réclamer du boulot ou de nous réjouir d’en avoir un.
Durant toute cette période, ils nous ont fait rentrer chez nous. On nous a fait comprendre que le confort des salons télévisés, la platitude des ballades dans les centres commerciaux, les vacances bon marché ou la stupidité religieuse étaient préférables aux tumultes de la pratique politique authentique.
Aujourd’hui, l’effondrement menace. Pour éviter la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes concoctée, et après avoir encore dérober ouvertement des milliers de milliards d’euros (le FMI est redevenu bénéficiaire en 2008-2009) tout en licenciant massivement, et en achevant la destruction des services publics, ils appauvrissent brutalement tout une frange de la population mondiale. Et comme si cela ne suffisait pas, ils osent nous promettre des jours meilleurs... pour bientôt, sans dire quand. Dans un même temps, le mal nommé Parti Socialiste se lance dans des gesticulations parlementaires qui n’intéressent que lui-même. Cette gauche qui, lorsqu’elle est aux affaires, mène exactement la même politique que la droite (si ce n'est encore pire, car elle trompe honteusement les classes populaires qu'elle prétend représenter). Le véritable clivage n’oppose donc plus la gauche à la droite, mais cela certains le savaient depuis longtemps déjà .
La situation est à ce point explosive, qu’ils cherchent à étouffer dans l’œuf toute contestation, accusant d’être des « terroristes » celles et ceux qui refusent l’actuel système et ses valeurs mortifères, les emprisonnant parfois (Julien, Isa…) : Lire les deux ou trois choses qu'Yildune Lévy à a dire à certaines personnes
N’oublions pas d’inclure dans la liste des défenseurs patentés du capitalisme (qu'ils veulent eux-mêmes réformer) les bureaucrates corrompus qui dirigent les syndicats : si ces gens-là n’existaient pas, la classe dominante les inventerait.
Gardes-chiourmes, leur seule occupation est de sauvegarder leurs privilèges bureaucratiques en freinant des quatre fers dès qu'apparaît un mouvement social un peu trop vindicatif. Lesdits bureaucrates ne prennent même pas la peine de dissimuler leur hostilité aux luttes des travailleurs. Il y a quelques mois encore, François Chérèque (CFDT) estimait « inadmissible » la grève des cheminots de la gare Saint-Lazare tandis que Joseph Thouvenel (CFTC) pondait une tribune dans Le Figaro (jeudi 15 janvier 2009) sobrement intitulée « Trop de grève, tue la grève ». Bref, comme le disait déjà le stalinien Maurice Thorez en 1936 « Il faut savoir terminer une grève ! »
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Posté - 23 juin 2009 : 10:21:54
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citation: Moody's Investors Service a déclaré mardi que les Etats-Unis devraient pouvoir conserver leur note souveraine AAA mais que celle-ci pourrait être remise en cause si Washington était incapable d'engager la réduction de la dette publique Dépêche consultable sur le site de boursorama :http://www.boursorama.com/internati...c36eaff72eff
Mais bon, ça n'arrivera jamais.
citation: Il a ajouté qu'une éventuelle remise en cause du statut de principale monnaie de réserve mondiale du dollar américain pourrait faire peser une autre menace sur le "triple A" américain Moody's devient lourd, mais lourd... |
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axe
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Posté - 23 juin 2009 : 15:19:08
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citation: Initialement posté par ribouldingue Moody's devient lourd, mais lourd...
le dollars pourrait être écrasé par une ... BRIC ...
C'est un événement hautement symbolique des nouveaux rapports de force internationaux, qui a pourtant été largement occulté par le fracas des événements en Iran. Mardi, à Ekaterinbourg, en Russie, les dirigeants des quatre plus grandes économies dites « émergentes » -Brésil, Russie, Inde et Chine, les « Bric“- se sont réunis pour discuter des affaires du monde. Entre eux, sans les Occidentaux.
L'événement n'aurait pas eu grand sens il y a seulement dix ans, lorsque les quatre économies combinées de ces géants (plus du tiers de l'humanité à eux quatre) représentaient à peine 7,5% de l'économie mondiale. Mais leur part a doublé en une décennie, tirée par la locomotive chinoise et sa croissance à deux chiffres, mais aussi de bons scores également des trois autres.
Résultat : les Bric ont pris de l'assurance, et souhaitent que leur voix porte plus sur les affaires économiques internationales. Surtout quand la crise économique et financière est provoquée par celui qui en détenait jusqu'ici tous les verrous : les Etats-Unis.
http://www.rue89.com/2009/06/17/som...s-emergentes
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Posté - 23 juin 2009 : 18:51:15
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Le porblème, c'est que la Russie, pays hôte du sommet, était pour une dédollarisation du monde, avec sans doute une roublarisation, laquelle n'avait guère de sens, car le rouble n'est pas très fiable.
Sans doute que le remimbi est un meilleur candidat, mais les chinois étant les premiers prêteurs de l'oncle Sam n'ont aucun intérêt a court terme a faire peur a leur petit cochon plein a ras-bord, et ils se sont donc oposés à cette dédollarisation même s'ils n'en pensent pas moins.
D'ailleurs il semble que les nombreux récents contrats qu'ils ont signés avec le Venezuela, le Brésiol, et un certain nombre d'autres pays ne fait pas la part unique au dollar. |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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Posté - 24 juin 2009 : 02:35:28
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Suite aux congrès chez les Versaillais.... Pour la première fois depuis 1875, le dessin d'une grande campagne en faveur d'un nouvel emprunt national :
Pour la relance et les trucs comme ça : L'Emprunt National Sarkozy
Il y a peu de chances que Monsieur de Nagy-Bosca ait perdu un temps précieux à lire la très noire pièce de théâtre de James Joyce intitulé "Les Exilés". En formidable animal politique, du genre ratier, il a néanmoins su comprendre les préoccupations majeures des Français et entend bien faire rêver ceux-ci en leur parlant d’espoir, d’amour et de pognon, sans pour autant s’engager sur quoi que ce soit.
Le chef de l'État lancera donc à la rentrée un grand emprunt national, dont les modalités restent à définir, d’un montant non encore fixé, pour faire des trucs dont personne n’a idée. Que ceux-la qui croient que c’est pas de l’espoir et de l’amour lui jettent la première pierre.
Il n’aura échappé à personne que la France (SA Ltd.) est actuellement en processus de sortie de Crise : le taux de travaillage baisse, le niveau de prestations des services publics tend vers l’ascèse et la jeunesse de Villiers-le-Bel profite enfin du plein air plutôt que de rester enfermée devant la télé.
Or une sortie de crise, ça se finance correctement si on ne veut pas rater cette magnifique occasion de faire table rase du passé. Comme l’a largement souligné le président de la République, « notre avenir se décide maintenant ».
Et c’est là que le bât blesse : maintenant là tout de suite, la France n’a plus de fric. C’est la grande leçon apprise dans le magnifique palais de Versailles.
Les grandes lignes dessinées par Monsieur de Nagy-Bosca devant le Congrès à Versailles visent toutes à faire renouer la France avec la croissance et les trucs comme ça : faire d’internet un espace de liberté sur lequel les gens paieront pour écouter de la musique, arrêter de donner de l’argent aux ethniques (qui parfois abusent, hein), réformer le modèle social français auquel il faut rendre hommage mais qu’a des limites côté masse salariale... Autant de petits gestes qui, s’ils sont appliqués au quotidien, aideront la France à sortir renforcée du marasme, mais ne pourront pas tout faire.
C’est pourquoi, fermement convaincu que « rien ne sera plus jamais comme avant », le président a décidé de réfléchir en dehors de la boite du bocal et de retourner la règle d’or de tout investisseur raisonnable : on va s’endetter pour éponger les errements du passé.
Si chacun s’y met à la hauteur de ses moyens, on va s’en sortir, c’est sûr !
La France va donc emprunter. Le marché du crédit revolving étant particulièrement grotesque au Pakistan comme en Iran ces temps-ci, il a finalement été décidé de procéder à un emprunt national, en espérant qu’à l’automne la France aura à nouveau de l’argent.
En ce qui concerne les modalités exactes, on sait déjà qu’il ne s’agira pas d’un emprunt à la Balladur.
D’une part un ministre du Budget incompétent l’a si mal manipulé qu’il en a résulté un déficit; et d’autre part l'actuel président ne connait pas ce M. Balladur. De surcroit, c’était il y a plus de quatorze ans, alors quatorze ans, pffoouu... ça fait un bail...
Restent à définir deux points cruciaux que le chef de l'État n’a pas eu le temps d’expliciter : à qui demander ? Pour quoi faire ?
Proposer cet emprunt aux particuliers cimenterait la cohésion nationale et donnerait à chacun le sentiment de faire voile commune vers un radieux avenir, là , juste derrière l’horizon. Complices, les soutiers de la France qui gagne s’identifieraient d’un jovial « Ah, toi aussi ? » avant d’en commander un petit dernier pour la route à Momo du Bar Tabac-PMU nommé le Sante Geronimo Caserio, en plein cœur centre de la rue Sadi Carnot à ... Bagnolet.
Mais pour libérer les fonds nécessaires, le particulier devrait revendre ses Eurotunnel. Une mauvaise idée actuellement car, comme le disent en termes très techniques les boursicoteurs avertis, ça va BOOSTER !!!.... Un jour ?!....
A contrario d'un emprunt populaire, l'hypothèse la plus probable est donc celle d’un emprunt destiné aux investisseurs institutionnels. Par chance, une bonne partie de ceux-ci ont récemment hérité d’un parent éloigné. Et en vertu du principe du ruissèlement de la richesse (le gros doigt invisible du marché écrase un bouton, ça ruisselle) cet argent pourrait très prochainement se retrouver dans les caisses de l'État.
En fonction du montage qui sera élaboré pour sauver la France, les institutionnels pourraient échapper aux diverses taxes à payer sur leur héritage, et toucher les intérêts de leur prêt à la place. Puis éventuellement rembourser le trop perçu sur le principal de l’héritage. Mais c’est assez compliqué, aussi personne n’ira s’em*****r à lire ça en détail. Le Français moyen peut toutefois être assuré qu’il ne s’agit en aucun cas d’une espèce de rétro-commission.
No Future !
Plus que jamais, Nicolas Sarkozy s’affirme comme une icône punk... Après Sigue Sigue Sputnik évidement.
Une fois l’argent récolté, il servira à faire tourner la machine à rêves. C’est l’inspiration de génie du président de la République : il n’a rien défini de précis lors de son discours, même si les observateurs aguerris de la vie politique ont cru voir dans son « des trucs comme ça » de vendredi, à Bruxelles, une ébauche de ce que sera son ambitieux plan de fin de quinquennat.
A ce titre, l’essentiel des sommes recueillies devrait servir à financer le Plan de Relance, qui est le nouveau nom du Budget mais avec plus de souplesse pour une distribution discrétionnaire proactive et microlocalisée : - Des hélicoptères pour RTE ? Bingo, c’est la relance ! - Un contrôle technique pour votre vieux Massey-Ferguson ? Bingo, c’est la relance ! - La modernisation du bureau de poste Auray Wilson ? Et oui, ça aussi c’est la relance !
Les propositions ouvertes et sans a priori que Monsieur de Nagy-Bosca a faites à Versailles font donc mentir les quelques tristes sbires de l’opposition qui voyaient dans ce discours devant le Congrès de Versailles une dérive monarchique : De toute façon, les Citoyens aiment élire des châtelains (Chirac, Giscard d’Estaing, etc...), alors interdire le président devant le Congrès Versaillais, depuis 1875, de peur d'un coup d'État, pffffff........ C'était très mesquin comme attitude Républicaine.
Quoiqu'il en soit, les propositions ouvertes redonnent aussi l’espoir aux Français : leur président est un jeune cabri impétueux qui bondit de roche en roche en défiant la gravité pour atteindre des sommets toujours plus élevés. L'improvisation, ça ne marche pas qu’au Jamel Comedy Club : on peut aussi s’en servir pour réussir sa sortie de crise.
Mais il faudra toutefois attendre septembre et le discours prévu par le chef de l'État dans la cathédrale de Reims pour avoir plus de détails.
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Édité par - Luc Standon le 24 juin 2009 02:53:28 |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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16
Posté - 24 juin 2009 : 20:46:49
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C'est un peu trop riche, Luc, comme exposé, mais il y a effectivement beaucoup de gens qui se demandent pourquoi l'Etat lancerait un grand emprunt.
Un emprunt d'Etat n'a de sens que si il vise à associer les souscripteurs à un grand projet national susceptible de générer à terme des profits permettant de rémunérer les souscripteurs. Lancer un emprunt national sans le destiner à un projet rentable revient à créer un nouvel impôt car la rémunération des souscripteurs nécessitera de ponctionner les non souscripteurs.
La crise nous a permis d'observer des lancements de souscriptions de la part d'entreprises à des taux de 8%. C'est ambitieux, mais ces souscriptions s'appuient sur deux garanties: - Les fonds propres de l'entreprise. - La convertibilité en titres. En cas de fiasco, c'est l'entreprise qui supporte les frais. Et en cas de réussite, les souscripteurs sont rémunérés essentiellement en actions. Ce modèle est un peu risqué mais si l'entreprise est bien gérée la plus-value dépasse les 20%, ce qui rend l'opération rentable pour tous. Un autre intérêt est celui du dégagement bancaire qui allège l'entreprise d'un endettement institutionnel.
Mais il existe quelques différences entre l'Etat et Saint Gobain ou consors. Pour procéder de la sorte, l'Etat devrait être en mesure d'assurer la même maîtrise de ses dépenses et de sa politique commerciale qu'une entreprise privée. Ceci est bien entendu impossible puisque les recettes de l'Etat dépendent principalement du contexte économique. Du côté des dépenses, l'Etat a également un contrôle quasi nul, car pour l'essentiel elles sont inéluctables.
Pour un Etat, il est aisé d'emprunter à taux bas sur le marché bancaire. Alors pourquoi payer 3 fois le prix? Le respect du contribuable exige que l'Etat soit éconnome dans ses opérations financières.
Une grande souscription nationale ayant pour seule garantie la sortie de crise se résumerait alors à un pari sur le succès de la politique Sarko.
Je vous laisse méditer... |
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17
Posté - 24 juin 2009 : 21:28:24
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Hum, vous méditez (du verbe médire)...
Je pense pareil du grand emprunt du grand homme. Si c'est faire pour de petites choses, ca devient une petite affaire qui ne va pas ĂŞtre juteuse du tout pour nous'autres.
Nous allons aligner de nouveaux impots dans les années qui viennent. |
Édité par - ribouldingue le 24 juin 2009 21:30:31 |
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Angie
Contributeur vétéran
1825 message(s) Statut:
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18
Posté - 24 juin 2009 : 23:03:11
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"Une grande souscription nationale ayant pour seule garantie la sortie de crise se résumerait alors à un pari sur le succès de la politique Sarko. "
Faut se faire interdire de jeu .
Ps : "C'est un peu trop riche, Luc,". St Luc tel qu'en lui mĂŞme !!! |
Édité par - Angie le 24 juin 2009 23:51:48 |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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19
Posté - 25 juin 2009 : 07:26:49
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Les Echos font la mĂŞme analyse ce matin. |
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Alecton
Nouveau Membre
11 message(s) Statut:
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20
Posté - 25 juin 2009 : 11:38:48
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citation: Initialement posté par ribouldingue
Le porblème, c'est que la Russie, pays hôte du sommet, était pour une dédollarisation du monde, avec sans doute une roublarisation, laquelle n'avait guère de sens, car le rouble n'est pas très fiable.
Pas forcément d'accord avec ça, les principaux créanciers du dollars se désolidarisent du dollars et l'avenir sent bon le yuan à 100 bornes à la ronde. Même si à court terme, l'océan reste plat, sous la surface tout se met doucement en branle :
- L'achat de Tbond est ....fini.... et la Chine et la Russie passent importatrices de MP "stratégiques" pour refourguer leurs dollars le plus doucement possible. http://www.chinadaily.com.cn/china/..._8288001.htm http://www.reuters.com/article/inno...91ND20090610
- On notera avec grand plaisir pour les goldeux que la Russie et la Chine engrangent toutes les quantités d'or possibles qui passent à leur portée. http://premium.thebulliondesk.com/news/editorial.a spx?GUID=3409062210013523&V=0
Soyons clairs et nets, les USA et le Royaume Uni vont rentrer en cessation de paiement ; la question qui reste, puisque l'Europe est quasiement inexistante est qui dans le BRIC mangera la plus grosse partie du cadavre ?
Quand à notre fameux emprunt d'Etat, sur fond de chaos monétaire, il sent tellement l'escroquerie à plein nez que je me demande si il ne va pas devenir "obligatoire" à terme.... |
Édité par - Alecton le 25 juin 2009 11:41:04 |
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