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larocaille
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 41 PostĂ© - 07 juil. 2009 :  19:19:12  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
L'effet premier de la crise sur les cours des matières premières est de les faire baisser du fait de la diminution de la demande. En un an, les matières premières ont baissé de 15 à 50% selon qu'il s'agisse de produits agricoles ou miniers.

A moyen terme, il va s'en suivre une désorganisation du marché du fait de la disparition de nombreux acteurs.
Tant que la crise persiste, ce désordre restera noyé dans le gros des problèmes économique, sociaux ou autres.

Après le problème du lait, il faut donc s'attendre à des équivalents pour les céréales ou des produits miniers. En fait la crise impose un repli de l'économie mondialisée vers une économie locale. Avec le cas du lait, on comprend facilement qu'avec la marge entre le prix d'achat au producteur et le prix de vente au consommateur, une économie locale est parfaitement viable. Mais voilà, les manufacturiers du lait sont tous des multinationales et les pertes qu'ils subissent sur les marchés internationaux ne peuvent être compensées qu'en agissant à la baisse sur les prix payés aux producteurs.
C'est donc une véritable guerre qui est déclenchée car pour sortir de cette situation, il faut soit que des producteurs meurent pour rééquilibrer l'offre et la demande, soit qu'un marché local s'instaure en lieu et place des multinationales.

En situation de reprise, le marché désorganisé va très vite être confronté à la peinurie, ce qui sera un excellent tuteur pour une inflation naissante.
Signature de larocaille 
Dominique

ribouldingue
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Revenir en haut de la page 42 PostĂ© - 07 juil. 2009 :  21:23:34  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Mon souci, c'est que je ne vois pas les matièrres premières baisser réellement.

Le pétrole est à 70 dollars, cad a quatre fois son plus bas, et largement au-dessus du cours d'il y a 5 ans par exemple.

Il s'est même permis ces derniers mois d'aller toucher un creux et de faire un sacré rebond.
Des gens achètent donc.

Pourtant, ce n'est pas l'achat physique qui gouverne ce mouvement, et il ne correspond pas a ce que vous exposez et qu'on attend en période de décroissance ou logiquement il y aurait mois d'achat.


On voir la même chose pour un certain nombre d'autres martières premières. Le blé n'est pas exempt de ce genre de phénomène.

Même le café se tient beaucoup mieux qu'il y a cinq ou six ans, en période de forte croissance mondiale pourtant.


Le lait dont vous parlez n'est à mon avis pas le lait mondial, qui est en poudre. Lui est franco-français ou tout au plus européen, et je ne sais pas si il y a un large marché a terme sur le lait. En tout cas son comportement est plus logique.
Le problème annexe du lait, c'est que ce n'est pas un vrai marché libre (subventions, limitations), donc je pense que cela doit tenir les spéculateurs (ceux que je pense être sur le baril et sur le blé ou le café) loin du lait....

Édité par - ribouldingue le 07 juil. 2009 21:32:36

larocaille
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Revenir en haut de la page 43 PostĂ© - 08 juil. 2009 :  08:36:19  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Les marchés des matières premières agricoles sont essentiellement négociés à terme, ce qui crée une certaine stabilité apparente, mais aussi des variations brutales lors du renouvellement de marché. Si les stocks n'ont pas été écoulés au moment du renouvellement, les cours chutent.
En moyenne, en ce début d'année, les cours ont perdu 15%, mais la baisse n'est pas uniforme puisque 2008 a été caractérisée par un développement des agro-carburants, ce qui a compensé le baisse de consommation de certaines matières.

En cours "instantané", on trouve les métaux. L'acier a baissé de 50% en un an.

Le cas du pétrole est particulier car c'est pratiquement le seul marché qui se régule à la source.
Certes, en apparence, on pourrait dire que le brut était il y a un an à 140$, mais l'état du marché pétrolier ne peut être résumé à ce simple constat.
La flambée des prix de l'été dernier est exceptionnelle puisque les pays producteurs régulent eux-même les cours en agissant sur leur production. Pratiquement tous les spécialistes de ce secteur situent le "juste prix" du baril à 80$.
Pour l'instant, avec 70$, nous serions donc dans la moyenne de baisse des matières premières...
Mais le marché pétrolier a aussi pour particularité de présenter une grande disparité des coûts de production. Selon le gisement exploité, il faudra dépenser entre 10 et 100$ pour extraire un baril. Cette particularité pourrait expliquer la flambée de l'été dernier si l'on considère que la sur-consommation a conduit à mettre en production des ressources beaucoup plus coûteuses à exploiter.
Il semble également que les pays producteurs aient tiré la "leçon" de l'été dernier et que désormais ils aient tendance à fermer en premier les robinets de pétrole facile afin de maintenir à la fois les cours et les installations dans lesquelles ils ont investit. Cette vision du processus est schématique, mais elle correspond assez bien à la situation finale.

Enfin, les cours du pétrole ont une incidence directe sur les coûts de nombreuses autres matières premières.
Le jour où on aura des tracteurs et des chalutiers nucléaires, ce sera une évidence.
Signature de larocaille 
Dominique

larocaille
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Revenir en haut de la page 44 PostĂ© - 09 juil. 2009 :  20:31:40  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Les petits futés d'EDF ont-ils tué le grand emprunt d'Etat?

Si je retranscris la question, c'est parce qu'elle est sur toutes les lèvres des spécialistes de la souscription populaire.

Lorsqu'une entreprise d'un secteur concurrentiel (ex: St Gobain) lance un emprunt populaire, elle établit un plan à terme qui prévoit de rembourser les souscripteurs avec une partie des bénéfices qu'elle aura réalisés grace au développement de son activité que les liquidités apportées permettra.
Pour une telle entreprise, cette opération est un challenge de compétitivité puisqu'en cas d'échec de sa stratégie, elle devra assumer seule le remboursement de l'emprunt et des gratifications associées.

Maintenant, si l'entreprise appartient à un secteur protégé (par un monopole par exemple), le lancement d'un emprunt populaire ne nécessite plus d'avoir un projet viable et rentable, puisque l'entreprise pourra faire supporter à ses clients captifs le prix de ses facéties.
Quel meilleur exemple que celui de la stratégie du PDG d'EDF en la matière, qui, au comble du cinisme, n'a pas hésité a demander une augmentation de 20% de ses tarifs au motif de désendetter son entreprise quelques jours seulement après avoir souscrit une dette de 3,2 milliards sous forme d'un emprunt populaire.
Ce monsieur nous donne la preuve que tous les organismes étatiques ou péri-étatiques sont tout bonnement incapables de se comporter en entreprises responsables assumant les conséquences de leurs stratégies.
Enfin, encore faudrait-il que ces organismes, qui se prétendent être des entreprises, soient capables d'élaborer une quelconque stratégie digne du nom.

L'exemple donné par EDF est flagrant.
Il consiste à emprunter en basant ses remboursements sur des prélèvements obligatoires (ou semi-obligatoires).
EDF n'a même pas attendu la première échéance de son emprunt pour désigner les dindons de la farce.

Cette mascarade va faire les choux gras des médias et des partis politiques. Notre grande argentière, après s'être indignée aux aurores, trouve finalement le processus acceptable...
Lorsqu'on entend partager la table, on ne crache pas dans la soupe!

Je vous laisse extrapoler à votre guise les concepts exposés à un grand emprunt d'Etat...



Signature de larocaille 
Dominique

Édité par - larocaille le 09 juil. 2009 20:32:43

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 45 PostĂ© - 10 juil. 2009 :  23:23:54  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
En aparté mais toujours dans le cadre de ce sujet, ci joint quelques articles qui semblent être passé inaperçus et qui pourtant à mon humble avis risquerait de sérieusement entamer de nombreuses croyance quant à la croissance socio-économique :

- Une étude décrypte le "déclassement social" en France
- Déclassement : quelques éléments de compréhension
- Déclassement des filles : NKM "choquée"
- Le déclassement en France, mythes et réalités

Quelques extraits relatif au logement :

citation:
Logement. "La qualité moyenne des logements n'a cessé de progresser, tant en taille qu'en confort, depuis le début des années 1970", indique le CAS. Mais l'évolution des prix, depuis 2000, a provoqué un "déclassement par érosion", amenant les Français à accroître leurs dépenses de logement – la proportion des revenus consacrés à cette dépense passant de 10 % en 1984 à 19 % en 2006.

Dans le même temps, une partie des projets de mobilité a été bloquée : les ménages les plus pauvres sont contraints de rester dans les territoires les plus disqualifiés ; les ménages moins aisés renoncent à l'accession et restent dans le locatif. "Si cela ne constitue pas un déclassement objectif, cela se traduit pour le ménage concerné par le renoncement à une ascension espérée, et donc par un déclassement ressenti", soulignent les chercheurs.

----

Ce phénomène est plus important dans les catégories modestes et il est souvent lié au logement. Ces personnes qui ne sont pas déclassées socio-professionnellement ressentent comme une frustration le fait de ne pas avoir accès à un logement ou à la propriété aussi facilement que leurs parents.


Nul doute que ce rapport remis à la secrétaire d'État, Nathalie Kosciusko-Morizet sera pourtant étudier à la loupe tant par le gouvernement que par son ombre oppositionnelle.
Signature de Luc Standon 
Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant.
Ce droit s'appliquant aussi à l'ensemble de mes contributions, interventions et commentaires sur les forums d'UniversImmo.com dont la société AEDèv SAS ne peut se prévaloir automatiquement de l'exclusivité des droits d'édition.

larocaille
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Revenir en haut de la page 46 PostĂ© - 11 juil. 2009 :  08:31:22  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Merci, Luc,
Le sujet mérite en effet une attention particulière car il concerne l'évolution de notre société, et en particulier les effets à long terme des politiques ultralibérales. Décryptages...

Le déclassement social se définit comme le fait pour une génération de ne plus jouir des mêmes privilèges que ses parents.
HĂ© oui, nous sommes en pleine analyse de l'Ă©volution des classes sociales, celles lĂ  mĂŞme qui auraient soit disant disparues depuis longtemps.
Alors, n'en déplaise aux idéologues d'une société lisse en richesse et en égalité des chances, les classes sociales existent toujours.
Le principe des classes sociales est justement leur maintien générationnel selon l'adage "un enfant de riche ne sera jamais pauvre".
Etudier le déclassement social c'est donc reconnaître que l'adage s'applique de moins en moins de nos jours.

Lorsqu'on connaît la qualité du soutien inter-générationnel dans les classes aisées, le phénomène apparaît comme franchement inquiétant puisqu'il signifie que malgré le support patrimonique et les "réseaux sociaux" les enfants issus de ces classes ne sont plus certains de maintenir le niveau de vie qui a caractérisé leur enfance.

A contrario, on pourrait s'intéresser au sur-classement social.
Malheureusement celui-ci n'est plus d'actualité depuis longtemps.
Les temps où les enfants pouvaient gravir les barreaux de l'échelle sociale à la seule force de l'éducation fournie par leurs parents sont révolus. Si par hasard, il se trouve une exception, les médias ne manquent pas de la mettre sous le feu des projecteurs pour apporter un peu de rêve à la société qui étouffe.
Mais le phénomène de sur-classement a bien existé dans les 30 années d'après guerre. On a alors parlé des "nouveaux riches", terme péjoratif faisant bien sentir que la richesse "noble" était celle de classe.

En regardant le passé, on peut donc constater que non seulement le sur-classement a disparu, mais qu'en plus le déclassement est apparu.
C'est le signe indéniable d'un apauvrissement généralisé du pays.
Cependant, cet apauvrissement n'est pas uniforme, ni dans sa répartition, ni dans sa progression, ce qui explique le fossé de plus en plus grand qui sépare les riches des pauvres.

Désolé, je n'ai pas le temps de développer plus car il faut que j'aille travailler plus pour gagner plus.
D'ailleurs, nous verrons que ce concept découle directement du phénomène de déclassement...




Signature de larocaille 
Dominique

amepi
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Revenir en haut de la page 47 PostĂ© - 11 juil. 2009 :  08:44:09  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de amepi
Ah parceque sans ce phénomène il faudrait travailler moins pourgagner plus ?

Si je suis votre raisonnement :

"les classes sociales existent toujours.
Le principe des classes sociales est justement leur maintien générationnel selon l'adage "un enfant de riche ne sera jamais pauvre".
Etudier le déclassement social c'est donc reconnaître que l'adage s'applique de moins en moins de nos jours."

il yaurait donc de moins enmoins de classes sociales ?
Signature de amepi 
amepi

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 48 PostĂ© - 11 juil. 2009 :  11:03:21  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par amepi

Ah parceque sans ce phénomène il faudrait travailler moins pour gagner plus ?

Connaissez-vous le terme de productivité efficace ou celui de rendement optimum ?

A contrario de l'adage populiste populaire qu'il faut "travailler plus pour gagner plus", ne vaut il mieux pas dire qu'il faillait travailler mieux (plus efficacement) pour gagner autant ?

citation:
Initialement posté par amepi

Si je suis votre raisonnement : il y aurait donc de moins en moins de classes sociales ?
L'abolition d'une société de classe a toujours été une perspective d'égalité républicaine me semble t'il ? Relire vos classiques de l'Histoire de France : Claude Henri de Rouvroy de Saint-Simon et aussi Saint-Amand Bazard. Dans les décennies qui suivirent la Révolution, un certain nombre d'historiens et de penseurs sociaux français, dont Saint-Simon parla spécifiquement du conflit entre les classes possédantes et non possédantes.

Pour Max Weber qui rédigea "L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme", les classes ne sont pas d'ordre social (fonction du prestige), ni d'ordre politique (fonction du mode de contrôle de l'Etat) mais d'ordre strictement économique, c'est à dire fonction du mode de distribution, des revenus et du patrimoine : En aparté, d'après vous à quoi servent les réformes de transmissions patrimoniales ou successorales, telle que la donations par les grands parents aux petits enfants, par exemple ? Consenti au départ comme un nouvel avantage fiscale, en fait, cette réforme était donc loin d'être anodine, si l'on prend conscience du rapport sur le déclassement sociale.

Bref, plus récemment, cette abolition de classes était aussi le but de la politique de la gauche plurielle sous tonton Mitterrand (un échec). Cela était aussi une perspective sous Chirac qui nomma Azouz Begag comme ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances sous le gouvernement Dominique de Villepin.



C'est aussi le but de Monsieur de Nagy-Bosca, par le biais de règles de discriminations positives dans certains domaines. Etc...

Vous ne suivez donc pas le raisonnement de Larocaille dans le cadre de son explication, mais vous l'interprétez à votre guise.

Force est donc de constater que d'une part, selon le rapport remis à la secrétaire d'État les classes sociales existent (qu'elles ont d'ailleurs toujours existé, tant sous la monarchie que sous la régence républicaine), et que malgré la croissance économique (outre la les crises), ces classes sociales se sont mêmes appauvris de génération en génération malgré l'augmentation croissante du PIB. Certes la dette publique semble croitre proportionnellement au PIB, ceci explique peut être cela ?

D'autre part, Karl Marx (un cousin éloigné de Groucho Marx ) n'a pas le monopole sur les discours de classes sociales.
Signature de Luc Standon 
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larocaille
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Revenir en haut de la page 49 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  08:32:20  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
la suite

Comme le souligne ce rapport, le sentiment de déclassement est subjectif car chacun apprécie sa situation par rapport à celle des autres.
Néanmoins, même si ils sont plutôt pessimistes, les français ont un ressenti assez proche de la réalité.

Le haut de l'échelle sociale concentre de plus en plus les richesses et s'éloigne ainsi des classes moyennes. Le statut de "petit riche" tend à disparaitre en se résumant à quelques professions libérales et aux cadres sup des grandes sociétés.

Le bas de l'échelle se transforme progessivement en un énorme plateau du miimum vital, sorte de ramassis de travailleurs assez peu qualifiés et de perfusés d'aides sociales diverses et variées. Globalement, le niveau de revenus de ce conglomérat a progressé plus vite que celui des classes moyennes et a donc englobé de plus en plus de ménages qui par le passé constituaient le bas de la classe moyenne.
C'est à ce niveau de l'échelle sociale que le malaise est le plus grand car on y rencontre les sentiments d'exclusion mélés à ceux du manque de reconnaissance de la valeur travail.
Pour donner un peu d'air aux travailleurs modestes, le gouvernement, ne pouvant baisser les minimas sociaux, tente de revaloriser le travail (travailler plus le dimanche). Malheureusement, c'est oublier qu'il n'appartient pas au travailleur de décider du plus à faire, et de nouvelles inégalités apparaissent au gré du pouvoir discrétionnaire du patron de décider qui a le droit de travailler plus.

La situation aux échelons suivants (jusqu'à 2 SMIC) est tout aussi préoccupante car, outre le risque de se faire rattraper par la classe plancher, le niveau de vie ne progresse que très faiblement par rapport à celui des revenus du fait de la perte progressive des avantages sociaux. Ici, c'est le décourragement qui prend forme avec le sentiment de faire beaucoup d'efforts pour un avantage minime.

Mais en réalité, c'est l'ensemble des classes moyennes qui se délite.
Le facteur principal tient au poids des charges inéluctables, essentiellement liées à l'habitation, et qui a doublé en 25 ans.

Le déclassement qu'il soit réel ou ressenti est un vrai problème de société.
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Dominique

poupix4
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Revenir en haut de la page 50 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  09:16:39  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
bien d'accord avec votre analyse.
parfait! (helas bien vrai pour les classes moyennes, tirees vers le bas ..)
Signature de poupix4 
Semper Fidelis

amepi
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Revenir en haut de la page 51 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  12:24:16  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de amepi
Les charges ont augmenté par rapport au revenu, qui a baissé.

Merci les 35 h, ceux qui les ont instaurées ont été très forts d'arriver à faire croire qu'on pouvait gagner autant en travaillant moins.

Merci l'ISF, qui a délocalisé 50 000 créateurs d'emploi.

A trop vouloir le beurre et l'argent du beurre...
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amepi

Angie
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Revenir en haut de la page 52 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  16:22:24  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de Angie
citation:
Initialement posté par amepi

selon l'adage "un enfant de riche ne sera jamais pauvre".

Curieux cet adage !!!
Ne serait ce pas plutĂ´t l'inverse ???
Ou alors "un enfant de pauvre a de fortes chances de le rester" ???

N'oublions pas que le Dieu d'Abraham a dit aux pauvres :
"Pauvre tu naitras et de par ma Volonté pauvre tu resteras" .


Signature de Angie 
"La plus grande gloire n'est pas de rester debout, c'est de se relever chaque fois qu'on tombe"
(Confucius).

amepi
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Revenir en haut de la page 53 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  16:32:34  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de amepi
citation:
Initialement posté par Angie

citation:
Initialement posté par amepi

selon l'adage "un enfant de riche ne sera jamais pauvre".

Curieux cet adage !!!
Ne serait ce pas plutĂ´t l'inverse ???
Ou alors "un enfant de pauvre a de fortes chances de le rester" ???

N'oublions pas que le Dieu d'Abraham a dit aux pauvres :
"Pauvre tu naitras et de par ma Volonté pauvre tu resteras" .





Hé Angie, ce n'est pas moi qui ai cité cet adage, c'est larocaille. Rendons à César...
Signature de amepi 
amepi

Angie
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Revenir en haut de la page 54 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  16:55:55  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de Angie
citation:
Initialement posté par amepi


Hé Angie, ce n'est pas moi qui ai cité cet adage, c'est larocaille. Rendons à César...

Va serein, amépi, je ne t'accuse point !!!

Edition : Désolé, je me croyais sur un autre forum .

Allez serein, amépi, je ne vous accuse point !!!

J'en profite pour dire que je ne trouve pas très élégant de dénoncer les petits copains .

Signature de Angie 
"La plus grande gloire n'est pas de rester debout, c'est de se relever chaque fois qu'on tombe"
(Confucius).

Édité par - Angie le 12 juil. 2009 17:14:36

larocaille
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Revenir en haut de la page 55 PostĂ© - 12 juil. 2009 :  18:34:42  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par amepi

Les charges ont augmenté par rapport au revenu, qui a baissé.

Merci les 35 h, ceux qui les ont instaurées ont été très forts d'arriver à faire croire qu'on pouvait gagner autant en travaillant moins.

Merci l'ISF, qui a délocalisé 50 000 créateurs d'emploi.

A trop vouloir le beurre et l'argent du beurre...

Pour les charges, nous sommes d'accord. Pour le revenu, oui, celui des classes moyennes a baissé car seul le SMIC est indexé.

Sur les 35 heures, je serais plus partagé car dans la pratique beaucoup d'entreprises sont restées à 39h, et nombre de grosses sociétés pratiquait déjà la semaine de 32 heures bien avant que la dame des 35 heures ne fasse parler d'elle.
Le vrai problème des 35 heures tient à l'idéologie psycho-rigide qui a accompagné cette mesure avec une tentative d'étendre le temps minimal de travail à une notion de temps maximal de travail.
Bon, on aura quand même eu l'occasion de rire un peu avec la création du Ministère du temps libre.

L'ISF est bien sur une c.nnerie, mais ce n'est pas la première cause de fuite du contribuable. Ce qui rend le système français détestable relève de la pratique fiscale extensive qui consiste à prélever des impôts sur ce qui a déjà été soumis à l'impôt.
D'un autre côté, la sous-cotisation attachée à certains revenus pose un réel problème d'équité. A preuve, si l'on s'en tient à notre système, ceux qui exercent certaines professions ne seront jamais dépendants puisqu'ils sont exonérés des charges visant à couvrir une éventuelle dépendance...
Signature de larocaille 
Dominique

Lnsacorh
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Revenir en haut de la page 56 PostĂ© - 13 juil. 2009 :  19:08:05  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil

c'est quoi le titre ??? MARCHE IMMOBILIER

y a pas à dire , ce sujet s'est transformé en "forum défouloir" depuis 3 ans maintenant et ça continue

bonnes frappes et refaites bien le monde , ha, ha ...

ribouldingue
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Revenir en haut de la page 57 PostĂ© - 13 juil. 2009 :  20:14:30  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
De manière générale, les gouvernements successifs, qu'ils soient de droite ou de gauche, ont d'énorme difficultés à sortir chez nous de l'idéologie pour faire du pratique.

Il sont du mal, ils n'y sont jamais arrivés d'ailleurs, a gérer, au détriment des effets d'affiche.

En conclusion, on trouve des mesures idéologiques qu'il est donc imossible (interdit, tabou) de discuter sur le fond de leur seule efficacité (DALO, ISF, subvention aux investissements immobiliers, disparition de niches fiscales qui sont immédiatements remplacées ou complétées par de nouvelles niches, comme le LMP/LMnP¨cette année)


On trouve aussi des accumulations catastrophiques de mesurettes minsuscules dont le total est majuscule:
Quelqu'un qui aurait acheté un logement neuf chaque année depuis trente ans a probablement 20 régimes fiscaux différents, alors que le type d'exploitation est exactement et rigoureusement identique.

La lisibilité résiduelle est la suivante:
On achète une réduction d'impot, le reste est incompréhensible. Bailleur n'est pas un métier, c'est un patriarcat, une domination horrible.
RĂ©duire ses impots est en revanche une chasse naturelle, dĂ» t'on passer par le mauvais moment (provisoire) du bailleur.



Enfin, et c'est le plus grave, apres une paupérisation rampante d'une grande partie de la population, commencée sous la gauche, on se retrouve aujourd'hui avec un nombre considérable de programme d'aides non lisibles, parfois extrememnt généreux (Locapass, pass GRL, FSL, Caf, subvention ANAH, subventions des conseils régionaux, des départements, des ministères, réduction d'impot pour les travaux-ci, pour les travaux-ca, pour louer a un pauvre, à un tres tres pauvre, à un tres tres pauvre, lesquels ne sont nullement pauvre ou tres pauvres d'ailleurs, quand on regarde bien), qui se chevauchent les uns et les autres, et qui pour certains incitent malheureusement ceux qui sont aider a en profiter au maximum (allocation logement, mais tout aussi bien déduction De robien qu'il faut compenser en fin d'amortissement par un nouvel achat ayant les memes effets, une course en avant).


Mes locataires, quand j'ai besoin de les voir, -sachant qu'ils n'ont pas de travail, qu'ils ne sont donc pas fatigués de leurs journées, ni de leurs trajets, au contraire de moi, par exemple, c'est apres 11 heures du matin parce qu'ils se lèvent tard, et pas entre 13h00 et 16h15 parce qu'ils font la sieste. En toute bonne foi d'ailleurs.
Aller chercher un boulot dans la ville d'a côté pour gagner 20% de plus que ce qu'assure le porgramme minimum, ca n'a pas d'intérêt.

Nos bailleurs, quand nous devons parler avec eux, se contentent d'une rentabilité de 3% parce qu'elle leur est apportée dans un plteau par un agent immobilier grassement payé, sachant que le bailleur se rémunère (pense t'il) sur sa réduction d'impot. Il se désintéresse de la rentabilité réelle de son bien, des faux frais (apres tout, 2,7% ou 3,5%, c'est pareil, rien d'essentiel).




Un des risques majeurs de la crise est bien évidemment délargir ce type de comportement, lceui de l'assistanant en particuleir (fort compréhensible, puisqu'on qu'on le suscite et qu'on l'entretien, pas question de traiter ces gens de fainéant, car ils ne le sont pas d'une certaine manière) à une population hors travail qui croit énormément.


A l'autre bout de la chaine, il n'y a qu'a se promener dans Paris dans les quartiers chics pour comprendre l'énorme augmentaiton des hors systèmes, ceux qui ne dépendent deja plus des porgrammes sociaux, et qui dorment dans la rue.

Édité par - ribouldingue le 13 juil. 2009 20:25:48

ribouldingue
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Revenir en haut de la page 58 PostĂ© - 13 juil. 2009 :  20:15:46  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par Lnsacorh y a pas à dire , ce sujet s'est transformé en "forum défouloir" depuis 3 ans maintenant et ça continue
DĂ©fouloir, c'est en effet tout a fait la seule chose que je retire de votre post, bien constructif comme je les aime....
Et après?

larocaille
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Statut: larocaille est déconnecté

Revenir en haut de la page 59 PostĂ© - 13 juil. 2009 :  20:27:13  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par Lnsacorh


c'est quoi le titre ??? MARCHE IMMOBILIER

y a pas à dire , ce sujet s'est transformé en "forum défouloir" depuis 3 ans maintenant et ça continue

bonnes frappes et refaites bien le monde , ha, ha ...

Tout point de vue mérite d'être respecté mais permettez moi aussi d'émettre à mon tour un avis.
Lorsqu'on tente de comprendre comment fonctionne un marché, d'identifier les leviers, de mesurer les effets des décisions de nos dirigenants (et des autres pays), il faut effectivement parler d'un peu autre chose que de la sphère immobilière.

Peut-être préféreriez-vous que les intervenants se bornent à citer les articles fumeux ou pipeautés distilés par la propagande du millieu.

Perso, je préfère que chacun exprime ses opinions, même si c'est parfois de manière exagérée, au moins les commentaires ne se bornent pas à des Ha bon, Hé bien, Ca promet, Ca monte, Ca y est, Ca baisse...
Alors vous pouvez conclure par ha ha ... je vous conseille juste de préserver le droit d'expression des autres, hi hi ...
Signature de larocaille 
Dominique

Luc Standon
Contributeur vétéran



2549 message(s)
Statut: Luc Standon est déconnecté

Revenir en haut de la page 60 PostĂ© - 19 juil. 2009 :  16:09:44  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par Lnsacorh

bonnes frappes et refaites bien le monde , ha, ha ...



Visible amélioration de la qualité de vie
dans les ghettos des Us et ça
Signature de Luc Standon 
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