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ldid
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Posté - 08 juin 2009 : 12:01:48
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Et oui, vous ne rêvez pas, ce son bien des € et le tout multiplié par 4 car nous avons 4 ascenseurs pourtant il s'agit de deux immeubles de 14 étages avec des ascenseurs ne desservant qu'un étage sur 2 (pair et impair). Évidemment nous devrions être tranquille jusqu'à 2018. Pourtant nous sommes prêt de 250 copros et pourtant c'est passé. D'après l'émission de M6 un ascenseur neuf de ce type vaut 35 000€ neuf.
Faites part de vos expériences...
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philippe30
Contributeur vétéran
1515 message(s) Statut:
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Posté - 08 juin 2009 : 12:12:51
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Bonjour,
Pourquoi être tranquille jusqu'en 2018 ?? , un ascenseur dure plus longtemps ( surtout à ce prix ...)
Donc le prix par copro est environ 400.000 / 250 soit 1.600 euros Ensuite ce prix moyen ne tiens pas compte des millièmes , ni de l'étage donc si tu es au RDC dans un studio cela ne devrais pas te couter trop....
Le prix si il s'agit du remplacement des ascenseurs inclus le cout de la main d'oeuvre , enlevement etc ....
Est-ce que le syndic à présenter plusieurs devis ?
Que contient le devis à 100.000 € ?? ( tiens ça me rappelle quelque chose 100.000 dans l'immobilier )
Soit plus précis dans tes posts , ce n'est pas un site d'enchères d'autant plus que tu as mis la barre assez haut
Philippe
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Investisseur immobilier
"Si tu veux savoir ce que Dieu pense de l'argent, regarde ceux auxquels il l'a donné" Dorothy Parker Si l'on veut gagner sa vie, il faut travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.
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ldid
Nouveau Membre
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Posté - 08 juin 2009 : 13:12:31
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Non il ne s'agit pas d'une enchère mais du prix à payer et payé pour être conforme à la loi SAE des ascenseurs.L'État se gave en imposant des travaux de soit disant sécurisation en appliquant une tva à 5.5%. sans possibilité de déduire des impôts (çà aurait trop attiré l'attention)) Le copro est laissé complètement seul face à des requins qui en profite pour exploser (le mot est faible) les budgets travaux des copros... (le syndic est rémunérée au % ainsi que le maitre d'œuvre % alors pourquoi se gêner ? )
J'ai appris que le seul changement de notre ascenseur par un neuf nous aurait couté moins cher !!! (emission de M6:35000 €) (pas indiqué sur le devis d'ailleurs).
En ce qui me concerne je n'ai payé que 3000€ pour un ascenseur qui est dorénavant plus bruyant et qui tombe en panne plus régulièrement. Vous me direz que c'est normale, c'est neuf...gloups...
Je me demande combien a touché l'abruti qui a pondu cette loi... qui devait sécurisé les ascenseurs (ah la sécurité !!!) mais qui a fait malheureusement plus de mort pour son application... Les lobbyistes deviennent de +en+ puissant. Malheureusement je pense qu'il ne s'agit que d'un début. |
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philippe30
Contributeur vétéran
1515 message(s) Statut:
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Posté - 08 juin 2009 : 14:21:06
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ldid
Nouveau Membre
15 message(s) Statut:
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Posté - 09 juin 2009 : 00:03:54
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Il s'agit juste d'une douloureuse expérience personnelle. Et je voulais savoir si d'autres avaient subit la même expérience au travers du forum. Non pour ce prix il ne s'agit pas d'ascenseur neuf !!! seulement d'une mise aux normes avec la loi SAE jusqu'en 2018 avec quelques aménagements totalement inutiles et excessif au regard des 100 000€ (j'entend le m2 et demi de marbre au sol). Et lorsque je me réfère à l'émission de M6 c'est juste pour dire que lors de l'émission est montré un ascenseur type qui correspond exactement au notre dont le prix est de 35000€. neuf !!! (largement plus beau) Je m'aperçois simplement que l'arnaque profite à tout le monde: Le syndic rémunéré au % mandate un maitre d'œuvre qui lui aussi rémunéré au % dénonce un mauvais entretien (pourtant contractuel) et profite de la loi (lui aussi au % taxe de 5.5%) pour finalement passé tout ce qu'il (l'ascensoriste) n'avait pas fait avant... Alors pourquoi se priver d'une telle manne, ça donne du travail au technicien, des sous à leurs patrons,et on dit aux gens que c'est pour leur sécurité (stratégie de la peur).
Je connais déjà 250 pigeons !!! y en a t' il d'autres ?
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mespres
Contributeur vétéran
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Posté - 09 juin 2009 : 23:05:45
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plutôt que de pleurer sur votre sort et rechercher des sinistrés comme vous, ne serait il pas plus pertinent d'analyser les raisons qui ont conduit votre copro à ce naufrag eet d'en tirer un plan d'action ? Rentrez au CS et soyez acteur de votre destin |
Édité par - mespres le 09 juin 2009 23:06:42 |
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ldid
Nouveau Membre
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Posté - 10 juin 2009 : 11:42:13
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Il ne s'agit pas de me plaindre mais de dénoncer un racket organisé devant des copropriétaires qui sont complètement démunis, et effectivement un syndic a un devoir de conseil et il est clairement orienté au vu de sa rémunération. A chacun son boulot !!! Il me semble normal d'interpeller les internautes en faisant part de mon expérience qui ne reste malheureusement pas un cas isolé. Il suffit de tapez sur le plus célèbre moteur de recherche "abus ascenseur". Pour info, j'ai fait partie du cs malheureusement trop tard et le plus hallucinant a été l'influence des acteurs sur les membres du cs en arguant la haute technicité d'un ascenseur... En ce qui me concerne je me suis sauvé pour une maison sans copro...
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mespres
Contributeur vétéran
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Posté - 10 juin 2009 : 12:05:33
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non les copropriétaires ne sont pas complètement démunis. il suffit de s'investir dans la gestion de son patrimoine. Le forum est là pour ça vous faites une grave erreur en pensant que le syndic "est là pour ça" : le syndic est un gestionnaire, point barre. Si la copro ne le suit pas, il fait le minimum. |
Édité par - mespres le 10 juin 2009 12:31:52 |
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ldid
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Posté - 10 juin 2009 : 13:41:43
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Si les copros ne sont pas "complètement démunis" ils le sont "un peu" voire "complètement" dans le cadre de cette loi. et je suis totalement d'accord avec vous "mespres" le syndic est un gestionnaire de copro il doit travaillé dans le cadre de l'intérêt générale de la copro et , dans mon cas le cs l'a totalement suivi... et un MAXIMUM de dépense a été engagé...
D'après vous, quelle aurait été le recours ?
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mespres
Contributeur vétéran
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Posté - 11 juin 2009 : 11:42:19
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si un électricien vient chez vous et vous annonce : vous n'êtes pas aux normes il faut dépenser 10000 € pour tout refaire, vous allez vous renseigner et n'allez certainement pas accepter les yeux fermés. C'est exactement la même chose pour une copro. le cs aurait du être vigilant, en faisant organiser par le syndic un appel d'offres. un CS n'écoute pas le syndic, il le sollicite de temps en temps pour avis. N'oubliez pas que le syndic ne connaît rien en général à la technique, sa formation est le plus souvent juridique. Pour ma copro, le grand K... voulait nous mettre la variation de fréquence. cela a déclenché la résiliation du contrat de maintenance, puis appel d'offres. Une PME l'a remporté. La mise en conformité 2010 ressort à 2500 € (ascenseur bivitesse de 1985). Sans l'intervention du CS, nous restions avec le grand K... |
Édité par - mespres le 11 juin 2009 11:43:22 |
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ldid
Nouveau Membre
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Posté - 11 juin 2009 : 13:54:58
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Mais un appel d'offre à été fait !!! Le moins cher a été retenu !!!! Un des devis un zest plus cher proposait la rénovation et l'accès à chaque palier aux 2 ascenseurs, ca me laisse réveur... La "mise en conformité à été présentée" en ag comme obligatoire et nécessaire, la date, à l'époque butoir étant à 2008, il a été fortement recommandé d'effectuer les travaux le plus vite possible sous peine d'être hors la loi, de ne pas pouvoir satisfaire le planning (de l'ascensoriste "Ô"). Malheureusement les membres du conseil syndical sont des bénévoles et retraités pour la plupart, ils se sont fait influencés à cause d'une méconnaissance totale du sujet , d'ailleurs c'est pas tous les jours qu'on doit mettre aux normes un ascenseur !!! de plus c'est ceux qui ont le plus de tantième qui paient le plus, elle taxe au maximum un minimum de gens. Pourtant je pense que la personne qui habite au premier étage est autant concerné par la sécurité de l'ascenseur que celle des étages supérieurs. Tout ça pour dire qu'il n'y a aucune concurrence dans le secteur, qu'il y a entente sur les prix, que ça profite à tous sauf aux copro...
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ldid
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Posté - 15 juin 2009 : 23:28:53
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Voici d'ailleurs un article de "que choisir" qui correspond exactement à notre cas...
http://www.quechoisir.org/breves/Un...0051B8B2.htm
" Un délai pour la rénovation Afin d'éviter les chutes dramatiques dans les ascenseurs, une loi de 2003 planifiait d'ici à 2018 une rénovation complète de l'ensemble du parc. Les délais étant trop serrés, le gouvernement a d'abord renvoyé la première échéance à 2010, et vient de faire voter le report des deuxième et troisième tranches. En reportant de 2008 à 2010 l'échéance pour réaliser la première tranche de rénovation des ascenseurs imposée par la loi, le gouvernement avait soulagé les copropriétaires, leur donnant un peu plus de recul pour analyser les devis parfois fantaisistes proposés par les ascensoristes. Mais jusqu'alors, les dates butoir pour les deux tranches suivantes, fixées à 2013 et 2018, n'avaient pas été modifiées. Ce qui revenait à réduire de 2 ans le délai pour conduire les travaux de la seconde tranche. Cette anomalie est désormais réparée, puisqu'un amendement proposé par l'UFC-Que Choisir a été approuvé par le Parlement : l'article 15 de la loi de mobilisation pour le logement, définitivement votée le 29 mars dernier, étale sur 18 ans, et non plus 15, le plan de rénovation du parc d'ascenseurs en France. Par conséquent, les deuxième et troisième tranches devront être achevées respectivement en 2015 et 2020.
Ce report, logique, permettra aux propriétaires de provisionner les sommes nécessaires à ces travaux qui s'avèrent extrêmement coûteux, et de faire jouer la concurrence au maximum. De leur côté, les ascensoristes vont pouvoir répondre aux appels d'offre avec moins de précipitation. Une étude réalisée par l'UFC-Que Choisir en mars 2008 avait montré que les quatre grosses entreprises du secteur (Otis, Koné, Schindler et Thyssen), en position de force, profitaient d'un calendrier trop serré pour gonfler les factures et imposer aux copropriétés des travaux que n'exigeait pas la loi. "
Trop tard pour nous mais ca pourrait servir à d'autres copros...
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ldid
Nouveau Membre
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Posté - 16 juin 2009 : 19:31:44
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Voici une analyse del'Arc que je trouve assez juste (pour le copropriétaire bien sûr):
Ascenseurs et abus des ascensoristes : synthèse de la conférence de presse organisée le 11 mars 2008 par l’ARC et les principaux syndicats de techniciens d’ascenseurs
La question importante qui a été posée par les journalistes est celle-ci : « Pourquoi les techniciens d’ascenseurs qui sont - en principe - intéressés à ce que leurs sociétés fassent le maximum de bénéfices s’associent avec la principale organisation de conseillers syndicaux de copropriété pour dénoncer ces pratiques ? » La réponse est simple et très instructive : « Les techniciens ne veulent plus supporter les conséquences pénales de la politique de leurs sociétés : en effet quand il y a accident d’usagers, les experts mettent de plus en plus souvent en cause le mauvais entretien des appareils (et NON les appareils eux-mêmes), donc les techniciens. »
Le problème est que les techniciens sont surchargés d’appareils à entretenir et ne peuvent pas faire correctement leur travail d’entretien. Refusant de « porter le chapeau », ils comprennent donc aujourd’hui que leur véritable intérêt est d’aider à stopper cette spirale infernale, ce cercle vicieux de la mauvaise maintenance. Voilà pourquoi les techniciens ont, sans problème, décidé de rejoindre l’action des copropriétaires, car nos objectifs sont identiques :
*
rétablir les conditions d’une bonne maintenance préventive ; *
assurer un entretien correct qui évite les pannes et les facturations hors contrat ; *
empêcher l’usure prématurée des appareils (donc, là aussi, les frais inutiles) ; *
ne pas tomber dans le piège des travaux de sécurité coûteux et soit disant indispensables qui se retournent contre tous.
Voici, en TREIZE points, le résumé de cette conférence de Presse dont chaque affirmation est désormais validée par les organisations de techniciens qui chaque jour assument - dans le cadre de politiques de groupe inadmissibles - un travail de plus en plus dégradé.
1. Le parc français, parc le plus « vétuste » d’Europe ?
« 60 % du parc français aurait plus de 20 ans, ce qui en ferait le parc le plus vétuste d’Europe ». À y regarder de plus près ces chiffres et affirmations n’ont pas beaucoup de sens, ceci pour plusieurs raisons :
a) un ascenseur est fait pour durer 50 ans… le chiffre de 20 ans n’est donc pas pertinent ; un ascenseur n’est pas « vétuste » après 20 ans !
b) les vieux ascenseurs (plus de 40 ans) ont souvent été entièrement rénovés ; on ne peut donc pas tous les classer dans les ascenseurs vétustes ;
c) enfin, en copropriété, environ 75 % des appareils bénéficient d’un contrat complet (maintenant appelé « étendu ») garantissant le changement des grosses pièces ; là encore, si les ascensoristes respectent leur contrat, de nombreux organes importants des appareils anciens ont forcément été changés, ce qui interdit de parler de « vétusté ».
En utilisant des chiffres qui n’ont pas vraiment de sens et en brandissant la notion de « vétusté » comme épouvantail, on veut faire peur aux usagers et montrer que les problèmes réels (nous allons le voir) qui concernent les ascenseurs viennent de cette soit disante « vétusté ».
2. Le parc français, un parc dangereux ?
« Il y aurait 150 000 accidents par an en France, ce qui prouve bien que le parc français est dangereux ». Nous n’avons JAMAIS pu avoir accès aux sources concernant ces chiffres. D’où viennent-ils ? De la Fédération des Ascenseurs… Qui les a contrôlés ? Quels sont les différents types d’accidents en pourcentage ? Quelles sont les origines des accidents ? Nous pensons que si nous avions une analyse des accidents, cela donnerait à peu près les résultats suivants :
a) d’un côté, un nombre important d’accidents sont très certainement de très petits accidents voire de simples « incidents » (exemple : personne tombant en sortant ou entrant d’un ascenseur mal réglé et présentant une « marche » de 4 ou 5 centimètres),
b) d’un autre côté, un nombre très important d’accidents sont dus, comme chacun sait, à l’immobilisation d’un ascenseur - suite à un panne - entre deux étages, les accidents venant dans ces cas : soit d’une tentative de désincarcération par les personnes elles-mêmes, soit d’un malaise dû à une trop longue attente dans la cabine.
Conclusion : ce n’est pas le « parc » français qui est dangereux, mais son entretien insatisfaisant. Tout le problème est là .
3. Les ascenseurs de France, des ascenseurs trop souvent « en panne » ?
Oui, les ascenseurs de France sont trop souvent en panne. Mais ça, on ne l’entend pas beaucoup. D’ailleurs, curieusement, il n’existe AUCUNE statistique à ce sujet. Or, on va voir que les pannes sont : liées à une certaine « gestion » de la maintenance, parfaitement calamiteuse ; facteurs d’accidents ; et par ailleurs souvent très lucratives... pour les ascensoristes.
4. Les ascenseurs de France, des ascenseurs MAL entretenus ?
Ça, non plus, on ne l’entend pas beaucoup dire. Et pourtant… Oui, le parc français est mal entretenu. Pourquoi ? Tout simplement parce que les gros ascensoristes ont décidé que la maintenance dite préventive était : trop coûteuse : il faudrait en principe passer 1 heure par appareil toutes les 6 semaines ; dans les faits le temps réel peut être ramené à 10 minutes voire moins ; pas assez rentable : mieux vaut laisser se « déglinguer » un appareil mal entretenu ; cela permettra de facturer au client des pièces coûteuses, même si le contrat prévoit en principe leur remplacement (il suffira alors d’invoquer l’« obsolescence » ou « la vétusté » ou « le vandalisme »…).
Conséquence : la maintenance préventive n’est souvent pas faite ; l’ascensoriste attend la panne qui lui permettra de tenter de facturer (cher) des pièces usées prématurément… Nous revenons sur ce problème essentiel en point 6.
5. D’où proviennent les accidents ?
Les accidents graves d’usagers proviennent des pannes qui font qu’un ascenseur s’arrête entre deux étages. Cet arrêt entraîne différents problèmes : accidents liés à une désincarcération « sauvage », accidents liés à l’attente des secours dans la cabine.
6. Pourquoi peut-on parler d’absence volontaire de maintenance préventive ?
La maintenance préventive est la clef d’un fonctionnement correct des ascenseurs, de leur maintien en bon état et de leur durabilité. La maintenance préventive est donc le mode de gestion approprié des ascenseurs. Mais la maintenance préventive a - pour les grands ascensoristes - les défauts de ses qualités : la bonne maintenance préventive cela veut dire un maximum de 80 appareils par technicien, la bonne maintenance préventive cela veut dire : appareil plus durable.
L’absence de maintenance préventive, c’est donc :
a) moins de techniciens, b) plus de pannes, c) plus de gros travaux facturés en plus.
Mais plus d’accidents aussi… Y compris des accidents de techniciens, surchargés et obligés de travailler dans de mauvaises conditions.
Comment traiter le problème ?
*
réduire le nombre d’ascenseurs confié à chaque technicien ; *
améliorer les garanties en matière de durée des visites d’entretien, *
rétablir des pénalités dissuasives dans les contrats en cas de non-respect des obligations contractuelles.
7. Les pannes comme source de profit ?
Le « paradoxe » que trop peu de personnes dénoncent est bien celui-ci : Les pannes sont doublement lucratives :
1) D’abord les pannes sont dues à des économies réalisées sur la maintenance préventive. 2) Ensuite les pannes vont « générer » des devis qui seront présentés aux syndics en urgence.
8. Que penser de la loi de ROBIEN sur la mise en sécurité des ascenseurs ?
La loi de ROBIEN sur la sécurité des ascenseurs, c’est à la fois quelques mesures utiles, à la fois des mesures inutiles imposées par les grands ascensoristes et à la fois des mesures dangereuses masquant l’origine de l’insécurité.
Nous l’avons dit et redit : si certaines mesures sont les bienvenues (exemple : mise en place de serrures de portes palières vraiment sécurisées) d’autres sont des mesures de confort destinées uniquement à produire du chiffre d’affaires (exemple : cellules toute hauteur ; variateurs de fréquence soit disant indispensables pour assurer une précision d’arrêt suffisante).
Par ailleurs la loi de ROBIEN n’a pas assez pris en compte le fait que la vraie insécurité venait des pannes, donc d’un déficit d’entretien.
La conséquence est que l’entretien préventif est toujours aussi mal assuré et que l’on crée une illusion de sécurité en faisant payer aux usagers - à grands frais - une mise en conformité qui ne concerne que faiblement les vrais problèmes de sécurité.
9. Pourquoi la « mise en sécurité » obligatoire des ascenseurs est-elle devenue un piège pour les copropriétaires ?
Pour trois raisons essentielles.
a) Tout d’abord le phasage prévu par la loi et le décret (étalement des travaux sur 15 ans) a été totalement contourné par tous les professionnels qui préfèrent (c’est évident) un gros marché immédiat à un étalement qui, pour eux, signifie « émiettement » financier voire perte d’une partie des marchés.
b) Ensuite les grands ascensoristes ont tout fait pour imposer - en lieu et place de la mise en conformité prévue - une « mise aux normes » en partie inutile et toujours très coûteuse.
c) Enfin l’État, qui a rendu obligatoire ces travaux, s’est avéré incapable ou peu désireux de contrôler les ascensoristes et de leur imposer des règles en matière de prescription, de transparence des prix, de niveaux des prix : la DGCCRF est désespérément absente de cette affaire. Conséquence : les usagers sont seuls face aux pratiques commerciales des grands ascensoristes. Les loups dans la bergerie.
Et voilà pourquoi la « mise en sécurité » se transforme en drame financier pour tant et tant de copropriétaires.
10. À quand des aides pour les personnes plus modestes, les personnes âgées ou les personnes handicapées ?
Comment peut-on imposer jusqu’à 10.000 euros de quote-part de travaux (étages supérieurs) à des ménages modestes sans prévoir la moindre aide financière alors même qu’il s’agit de travaux obligatoires ?
Comment peut-on imposer des immobilisations d’ascenseurs de 2 mois et plus à des personnes âgées ou handicapées sans - là non plus - prévoir la moindre aide financière permettant un déménagement temporaire à ces personnes devenues victimes des travaux de sécurisation ?
Sur les 400 millions d’euros de TVA que vont rapporter ces travaux obligatoires, n’aurait-on pas pu en consacrer la moitié aux aides personnelles ?
11. L’introduction dans les contrats de la notion de « vétusté automatique » ou : comment la loi DE ROBIEN produit l’insécurité qu’elle entend éradiquer ?
Les grands ascensoristes ont profité de la loi DE ROBIEN et des nouveaux contrats pour faire passer une de leur très vieille demande : introduire dans les contrats la notion de « vétusté automatique » passé un certain délai.
Cela signifie que, après 10, 20 ou 30 ans, le matériel n’est plus remplacé au titre du contrat mais l’est aux frais supplémentaires des usagers. Or, aucun expert ne peut expliquer comment on peut - pour les organes actifs - distinguer l’usure de la vétusté !
Cela n’a pas empêché l’AFNOR - contre l’accord du collège « usagers » (ARC et USH) d’ouvrir grande la porte à la notion de « vétusté » automatique et à son cortège d’abus.
La conséquence de cette innovation est en effet double :
*
financière : les usagers pourront être appelés à payer deux fois le remplacement des organes (dans les contrats devenus inefficaces puis, en supplément, passé certains délais) ; *
sécuritaire : certains ascensoristes vont attendre le plus longtemps possible pour remplacer ou réparer les organes usés, ceci dans le but de faire jouer la clause de vétusté !
Et voilà comment les évolutions contractuelles issues de la loi de ROBIEN deviennent source de véritable insécurité pour les usagers.
12. Comment les contrats des grands ascensoristes neutralisent-ils la clause de pénalité et pourquoi la Commission des Clauses Abusives reste-t-elle silencieuse ?
Une des innovations « consuméristes » du décret d’application de la loi DE ROBIEN a été de prévoir que tous les contrats devaient intégrer obligatoirement une clause de pénalité en cas de prestation non réalisée. Mais, tous les grands ascensoristes se sont empressés de « limiter » les pénalités en utilisant pour cela des artifices divers ; exemples : la pénalité n’intervient qu’au bout de plusieurs manquements, les pénalités sont limitées à 5 % du prix du contrat, etc. Le détournement de la loi fait que les ascensoristes n’ont aucune vraie sanction en cas de non-respect de leurs contrats, donc qu’ils se moquent de respecter ces contrats, ce qui, là encore, est forcément source d’insécurité. Malgré nos démarches répétées, la Commission des Clauses Abusives n’a toujours pas examiné notre demande concernant le fait que ces clauses limitatives de responsabilité doivent être déclarées ABUSIVES, car contraires à la loi et à son décret.
13. Ce qu’il faut faire, ce que nous demandons
Compte tenu de tout ce qui précède voici un résumé de nos demandes :
1. Rétablir la maintenance préventive en donnant le temps nécessaire aux techniciens.
*
pour cela, rendre illicites les clauses des contrats qui plafonnent les pénalités en cas d’absence d’entretien par exemple, *
pour cela, aussi, supprimer la notion de vétusté automatique et rétablir la garantie du gros entretien sans limitation de temps ; ainsi les ascensoristes, qui ne pourront plus attendre la « casse », seront-ils obligés d’assurer l’entretien préventif.
2. Obliger les ascensoristes à appliquer la transparence des prix en matière de mise en conformité (décomposition du prix en main d’œuvre et fournitures avec TOUS les prix unitaires).
Il s’agit tout simplement d’obliger les ascensoristes à considérer les copropriétés comme des consommateurs pour permettre un meilleur contrôle des prix.
3. Rétablir un calendrier réaliste des travaux de mise en conformité.
Pour cela il faut, au-delà du report obtenu pour le premier délai revoir le calendrier 2013-2018 et rallonger TOUS les délais pour éviter que l’engagement du marché n’incite les ascensoristes à pratiquer des prix excessifs.
4. Aider financièrement les copropriétaires les plus faibles.
Nous demandons que des aides soient accordées aux copropriétaires dont les quote-parts sont trop lourdes ou qui doivent déménager temporairement pour échapper aux conséquences de l’immobilisation des ascenseurs. Consacrer, à cela 50 % de la TVA perçue sur les travaux, nous semble logique et même voire équitable.
5. Contrôler les prestations et les prix pratiqués par les ascensoristes en matière de mise en conformité.
Nous demandons que les DGCCRF (Directions Départementales de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes) analysent :
*
les devis (en traquant les travaux NON obligatoires) ; *
les prix (en relevant les exagérations manifestes).
Puis nous leur demandons d’agir en conséquence auprès des ascensoristes.
6. Enfin nous demandons que la Commission des Clauses Abusives - avant que TOUS les nouveaux contrats rendus obligatoires par la loi ne soient signés - veuillent bien se pencher sur les multiples demandes de l’ARC concernant les clauses abusives relevées dans les contrats des grands ascensoristes. |
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ldid
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Posté - 06 juil. 2009 : 12:49:12
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Lnsacorh
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Posté - 17 août 2009 : 15:58:40
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idid, je suis de beaucoup d'accord avec vous.
Oui il y a abus mais les copropriétaires sont en grande majorité responsables. Entre les personnes âgées, très âgées (car je me trouve jeune) qui tremblent et veulent obéîr aveuglement à la Loi et les ascensoristes qui soit négligent les visites ou provoquent des pannes (oui, oui - je confirme), la marge de manoeuvre est courte. Nous devrons y passer dans tous les cas. Il est vrai que les syndics après nous avoir poussé à rénover à tour de bras ont l'air de se calmer sur ce sujet et nous laissent mijoter nos devis avant d'intervenir.
personnellement, je freine l'enthousiasme de mon nouveau et fière président qui veut tout faire y compris la toiture etc.....j'ai donc un sacré travail devant moi CS ou bien faire mes valises !
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ldid
Nouveau Membre
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15
Posté - 18 août 2009 : 00:02:31
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Lnsacorh,
Vous pourrez trouvez un guide et une estimation de prix concernant les différentes pièces à changer Je me suis basé sur une enquête de "que choisir" afin d'estimer les travaux de mis aux normes: (ceux imposés par la loi ...)
http://www.quechoisir.org/pages/pos...696A.htm?f=_
facturé 100000€ avec des délais non tenus (donc pénalité de 5%) et beaucoup énervement j'ai effectué une simulation J'ai considéré que notre ascenseur était complétement "pourri" et j'ai effectue une simulation sur 14 étages (alors qu'en fait 1/2 desservi) et je suis arrivé à un montant de 36205€ pour un minimum et 59330€ pour le maximum. Cherchez l'erreur !!! En espérant que ça puisse vous aider...
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Lnsacorh
Contributeur actif
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16
Posté - 18 août 2009 : 20:11:48
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oui, je crois aussi que mon président a trouvé ce "que choisir" car nous devons presque tout changer sauf la cabine en bois et vitrée que nous aimerions gardé (début du siècle et petits carreaux biseautés.
Par contre , nous ne trouvons pas de jolis modèles pour ces futures et obligatoires portes en accordéon. Quelqu'un aurait-il une solution ?
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ldid
Nouveau Membre
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17
Posté - 20 mai 2010 : 17:14:44
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Posté - 20 mai 2010 : 17:28:59
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Quel est le but de ce post a part de pleurer sur son sort? |
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ldid
Nouveau Membre
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19
Posté - 21 mai 2010 : 10:21:09
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Merci ribouldingue, mais en ce qui me concerne j'ai fini de pleurer...
http://www.marianne2.fr/Exclusif-le...a192816.html
Exclusif : le rapport qui accuse les ascensoristes Laurence Dequay - Marianne | Lundi 17 Mai 2010 Ã 05:01 | Lu 5940 fois Imprimer Imprimer Augmenter la taille du texte Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Diminuer la taille du texte
Un élu pugnace du Conseil de Paris a instillé une commission pour évaluer les effets de la fameuse loi de Robien, adoptée dans la foulée d'accidents mortels, sur la maintenance des ascenseurs. Résultat : un coût prohibitif de plus de 10 000 euros par propriétaire, sans pour autant garantir une meilleur sécurité. Explications et documents de la mission d'évaluation.
A qui profite réellement la loi de Robien qui impose à tous les propriétaires de logements et les bailleurs sociaux, de coûteux travaux de sécurisation de leurs ascenseurs avant 2013 et 2018 ? Ces investissements massifs - la facture au plan national initialement prévue à 4 milliards d’euros devrait dépasser les 8 milliards - ont-il permis une amélioration de ces transports verticaux dans la capitale ? C’est ce que voulait savoir les membres de la pugnace commission d’investigation du Conseil de Paris, présidée par Ian Brossat, un élu communiste du XVIIIe arrondissement. Son rapport accablant (1) que Marianne livre en exclusivité à la sagacité de ses internautes, nous en apprend beaucoup sur les dérives financières qui peuvent accompagner l’introduction de nouvelles normes, nouveau cheval de bataille de François Baroin le ministre du budget. Souvenez-vous, c’était en juillet 2003. La loi de Robien était votée quelques semaines après deux accidents mortels à Amiens et à Strasbourg. Fruits de cogitations d’experts, les travaux qu’elle préconisaient s’inspiraient largement des désidératas des ascensoristes et de l’AFNOR l’Association Française de Normalisation. En toute logique, pour éviter les dérapages en tous genres, les pouvoirs publics auraient du surveiller ces marchés oligopolistiques comme le lait sur le feu. Las, faute d’un suivi tatillon de la DGCCRF, la direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes, les quatre grands groupes- l’Allemand Thyssenkrupp, le Finlandais Koné, l’américain Otis et le Suisse Schindler- qui dominent le secteur-, submergés de demandes de devis, ont prioritairement modernisé les appareils de leur fabrication. Du coup, faute de concurrence systématique, leurs additions se sont envolées. Ainsi à Paris, il pourrait au final en coûter de 10 à 15 000 euros à chaque propriétaire pour respecter la loi ! Une addition plus que salée ! Certes une partie de ces nouvelles normes, comme le soulignent de nombreux intervenants auditionnés par la mission du Conseil de Paris, ont, bien sûr, leur utilité : elles ont réduit le niveau des accidents du travail, -ce dont chacun ne peut que se féliciter. En revanche, ces investissements massifs ne se traduisent nullement par une diminution drastique du nombre de pannes dont la fréquence est encore supérieure à 2 par mois en moyenne par cabine en Ile de France ( 1,4 dans la capitale), selon les boîtes noires de 8000 ascenseurs. Pire, ces relevés exécrables qui condamnent les locataires à des défilés de Sioux dans des escaliers exigus, s’expliquent d’abord, selon plusieurs témoignages de techniciens devant la mission, par une maintenance insuffisante effectuée par des techniciens débordés (20 minutes par mois et par cabine en Ile de France selon les relevés). Défaut de maintenance, justement qui était déjà à l’origine des deux accidents mortels qui ont motivé le vote de la loi Robien ! En outre, ces pannes trahissent un phénomène pour le moins ubuesque : les appareils rénovés sont bien plus fragiles parce que plus sophistiqués. Et le service est loin d’être à la hauteur du palier vendu par les ascensoristes. Ce que reconnaît d’ailleurs Stefan Krause de Thyssenkrupp France (lire son audition (2). Un comble !
En a-t-on au moins fini avec les drames, ce qui apporterait au moins une consolation morale aux bailleurs sociaux et aux propriétaires mis à contribution ? Rien n’est moins sûr. En effet la loi de Robien rend obligatoire un contrôle indépendant des ascenseurs tous les cinq ans. Mais cet examen laisse fortement à désirer car nombre de ces certificateurs, faute de pouvoir exiger la présence de techniciens ascensoristes, ne peuvent effectuer des contrôles conformes mesurant réellement la sécurité et l’entretien des installations. « D’ici deux à trois ans, nous seront confrontés à de nouveaux scandales. »confie à Marianne Stéphane Doré, du bureau d’études A2C « Quand on va tourner autour de Mars, on doit pouvoir caler un ascenseur sur un palier. » s’est défendu Gilles de Robien entendu par la mission parisienne, en précisant qu’il n’avait pas suivi particulièrement l’application de sa loi. C’est en effet le propre des fromages du privé, ne jamais attirer l’attention des politiques et rarement celle des médias… |
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Posté - 21 mai 2010 : 21:43:06
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¨plus de 10 000 euros par prpropriétaire¨
Je savais les journalistes avides de sensationnel, ceux de Marianne ne laissant pas leur ¨part aux chiens¨
Mais annoncer des chiffres aussi farfelus dénote, non de la désinformation, mais tout bonnement de la bêtise... Sauf à habiter un immeuble de cinq étage avec un logement par palier... Donnez nous des exemples concrets de ce type avec ce montant par copro... Loin de moi l´idée de défendre les ascensorises... Mais halte aux idioties ¨journalistiques¨ |
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