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Well
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 Posté - 25 oct. 2025 : 15:11:56
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Roulette russe, car selon le diagnostiqueur au sein du même immeuble, vous n’aurez pas la même lettre. L’un, conciliant, tient compte de travaux votés mais qui n’auront lieu que dans 6 mois, et rehausse le DPE d’une lettre pour favoriser la vente. 6 mois plus tard, un autre, bien que travaux commencés, refuse de le faire. Pourquoi ?
Tête du client cette fois, car toujours dans la même résidence, celle-ci ayant à la construction 40 % de logements sociaux, les lettres sur l’ensemble de la résidence, vont de D à G. Devinez chez qui cette dernière.
Dans l’aile sociale de la résidence, il y a eu un DPE « aux petits oignons », D à tous les étages y compris RDC, lettres mises « à la louche » pour tous les appartement lors d’un seul et même jour.
Dans l’aile des copropriétaires, ce sont nous qui sommes « aux petits oignons », lors des contrôles, individuels cette fois, et bien sûr stressants. Si les étages sont bien en D comme dans l’aile sociale, ce n’est plus le cas des RDC. Des E, et même un G.
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 Posté - 28 oct. 2025 : 06:24:39
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Bonjour
Je retrouve un peu dans vos propos les propos des hommes politiques, qui reviennent à déclarer que si une loi n'est pas bien appliquée c'est parce qu'il y a beaucoup de tricheurs.
La loi oblige le diagnostiqueur à établir un document prétendument scientifique pour cent euros et sans moyens, la cause réelle des problèmes vient de la, il y a certes des tricheurs, mais disons que la loi leur facilite la vie
Le diagnostiqueur est censé donner une image parfaite de l'immeuble, incluant la nature des matériaux cachés, sans savoir quels sont ces matériaux, ni leur épaisseur, ni leur étendue
Quand on ne voit pas on imagine, et normalement la loi oblige a utiliser l'hypothèse la pire (ce qui n'a rien de scientifique, notez le), et parfois, la logique veut qu'on prenne en compte certains documents mais pas d'autres, que l'on intuite tel matériaux ou tel autre, mais cela n' a rien de facile ni de rigoureux.
Aucun scientifique ne peut faire une étude d'isolation thermique sans analyser avec un capteur thermique, caméra ou autre en particulier pour identifier les ponts thermiques. Le diagnostiqueur si.
On aura beau mieux le sélectionner, mieux le former (mais bon, en restant dans une prestation de 20 minutes faite à la chaine à 100 euros dont 20 de TVA), ca ne changera pas grand chose, il ne pourra pas savoir si dans le doublage il y a 4 ou 6 ou 8 cm de polystyrene, a moins que ce ne soit du polyurethane.
Même sans tricher, vous mettez cinq diagnostiqueur sur un même logement, la variation des résultats pour un logement avec peu de documentation, par exemple un logement ancien, peut être extrême |
Édité par - ribouldingue le 28 oct. 2025 06:32:11 |
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Posté - 28 oct. 2025 : 06:28:01
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citation: Si les étages sont bien en D comme dans l’aile sociale, ce n’est plus le cas des RDC. Des E, et même un G. C'est plus que normal qu'un logement d'étage coincé entre deux logements chauffés soit meilleur qu'un logement du rez-de-chaussée placé sur une cave non chauffée
Rappelons en outre que souvent sur les immeubles récemment isolés par l'extérieur il existe en bas du mur un sacré pont thermique, l'isolation stoppant à 15 ou 20 cm du sol. Une horreur du point de vue isolation et sans doute une source potentielle de futurs problème de condensation et de moisissures
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3
Posté - 28 oct. 2025 : 06:29:29
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Par ailleurs le meme logement pour lequel la famille prend un mois de vacance en février consomme beaucoup moins que le voisin identique qui lui part en aout. |
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Well
Contributeur actif
102 message(s)
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4
Posté - 28 oct. 2025 : 08:44:25
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cher Ribouldingue.
Pour ne pas alourdir mon commentaire, je n'ai pas parlé d'un troisième problème, le fameux « local non chauffé », sur lequel le diagnostiqueur clique, et qui fait passer de D à G, en ce qui me concerne, ce qu'à dit le diagnostiqueur
lui même ne comprenait pas cette différence. Il n'a pas passé 20 mn, comme vous dites, mais 1H30. A refaire tous les calculs, sur lesquels il ne peut rien, c'est la machine qui dit. Le pauvre n'a pas gagné sa journée.
ce local non chauffé en ce qui me concerne, c'est l'escalier qui mène aux caves, * contre un mur de mon studio. Ce n'est pas un escalier en plein vent ou courant d'air. Avec effet cheminée vers le haut de l'immeuble. L'escalier est clos de tous côté, haut et bas, sans fenêtre, au centre de l'immeuble.
en faits, pour montrer l'absurdité de cette catégorie « local non chauffé », les WC d'un appartement entrent dans ce cas. Et pourquoi ils ne sont pas considérés ainsi ?
* local non chauffé, c'est vague, et très divers. Je serais contre un gymnase de 1000 m², murs et toit en tôle par - 20°, ce ne serait pas noté pire.
l'architecte qui supervise nos travaux d'isolation ext (en plus de nos 8 cm intérieurs à la construction), dit ce n'est pas un local non chauffé, car au centre de l'immeuble.
or, il semble que le logiciel de DPE ne permet pas cette subtilité |
Édité par - Well le 28 oct. 2025 09:02:39 |
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Posté - 28 oct. 2025 : 16:35:18
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Vous êtes VOUS-MEME entrain de dire que vous etes tombé sur un honnête, qu'il a déployé toute la science dont l'a infusé l'état et qu'il n'y est pas parvenu, précisément ce que je suis en train de vous dire et qui s'opppose à la théorie générale des hommes politiques et de la presse, surtout de gauche, ce sont des maffieux, il faut faire le ménage, car le DPE est un tres bon outil
Non non, ce logiciel n'a rien de scientifique, même la méthode qui est sous-jacente au logiciel est défaillante et on ne peut pas qualifier valablement un local de cette manière et même avec zero tricheur, l'outil serait catastrophique quand même. |
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Posté - 28 oct. 2025 : 16:37:16
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Le pire du pire dans le logiciel est le calcul annuel en euros, valable (prétendument) dix ans nonobstant inflation (2% par an, ca fait plus de 25% en dix ans), dérive des couts de l'énergie et variation annuelle du profil climatique local. C'est juste une fumisterie qui induit forcément en erreur |
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Posté - 28 oct. 2025 : 16:42:07
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citation: ce local non chauffé en ce qui me concerne, c'est l'escalier qui mène aux caves Dans leur logiciel c'est normalement une paroi (celle de votre studio) donnant sur un local non chauffé communiquant avec l'extérieur, qui par définition est différent d'une paroi donnant sur l'extérieur
Le local non chauffé donnant sur l'extérieur ne descend jamais tres bas en température alors que selon les profils climatiques et les lieux, il peut faire -12 C à l'extérieur, par exemple.
Une paroi donnant sur une partie commune se comporte mieux qu'une paroi donnant sur l'extérieur, mais ca n'est quand même pas exceptionnel, il vaut mieux une paroi qui sépare d'avec un voisin, car la il y est supposé faire la meme température que chez vous a toute heure de la journée (19 C a vos heures de présence, 16C quand vous êtes absent)
citation: les WC d'un appartement entrent dans ce cas. Et pourquoi ils ne sont pas considérés ainsi ? Euh non, et vous semblez travailler avec un diagnostiqueur débutant qui de plus n'a guère d'intuition scientifique
Dans ce cas , c’est vrai qu'une mise a niveau du diagnostiqueur, mais si elle n'améliorera pas la variabilité du résultat, améliorera quand même la moyenne des résultats
Le wc est une pièce chauffée, même si la chaudière a gaz n’est pas de dans, simplement parce qu'il est en communication avec le reste du logement qui est chauffé
La cage d'escalier, le palier de votre escalier ou le portail d'entrée avec les boites aux lettres en revanche sont des locaux non chauffés, et séparés de votre logement par une porte palière fermée en permanence sauf quelques secondes par jour |
Édité par - ribouldingue le 28 oct. 2025 16:48:41 |
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DPE : de la tête du client à la roulette russe 
