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Luc Standon
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 41 PostĂ© - 24 oct. 2011 :  12:55:45  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Ankou

A quand l'achat d'une banque à l'€ symbolique ? ..........

Houla Ankou, vous êtes loin du compte, si déjà on pouvait racheter les banques qui s'écroulent pour 1€ symbolique, on serait gagnant. Disons qu'on ne serait pas autant perdant.

Mais regardez encore le film de l'argent dette, pour comprendre qu'une banque Ă  le droit, le devoir, et l'obligation de s'endetter jusqu'Ă  9 fois son propre capitale.

Comprendre que suite à la chute de DEXIA, la France et la Belgique ont racheté la banque DEXIA pour 10 fois son prix, quand bien même les actifs toxiques de cette banque aurait été placé provisoirement dans une "bad-bank" nouvellement créé.

- Bad bank : quand l'État paie les pots cassés

Heu qui ira miser sur une "bad-bank" à l'heure actuelle ? Qui ferait confiance en une banque ayant l'étiquette de "bad-bank" dès sa création ? BAD Bank n'étant pas ici l'anagramme Banque Africaine de Développement, au moins celle là est toujours existante depuis 1966, se porte plutôt bien malgré la situation géopolitique des pays concernés depuis sa création, malgré la corruption, elle semble avoir une bonne croissance, affiche une bonne résistance aux marchés extérieurs (faut dire que le pétrole aidant), etc..




C'est quand même autre chose que la Bad-bank de DEXIA, non ? Alors comme le dirait le défunt Mickael Jackson "Who's bad ?"




Signature de Luc Standon 
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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 42 PostĂ© - 24 oct. 2011 :  19:39:16  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Après la Grèce, comme prédit arrive l'Italie :

citation:
La zone euro envisage de voler Ă  la rescousse de l'Italie


La zone euro étudie la possibilité d'offrir l'assistance de son Fonds de secours financier à l'Italie afin d'éviter la contagion de la crise de la dette et se rapproche d'un accord pour soulager la Grèce surendettée en demandant un effort très important à ses banques créancières.

Les pays de l'Union monétaire réfléchissent à une possible activation du FESF pour acheter de la dette italienne afin d'éviter que les taux d'emprunt du pays sur le marché obligataire ne s'envolent, ont indiqué lundi deux sources diplomatiques, alors que Rome se finance actuellement à des taux proches de 6%. Un niveau difficilement compatible dans la durée avec une dette pesant plus de 1.900 milliards d'euros.

Cette option est examinée notamment par des hauts fonctionnaires de la zone euro réunis au sein d'un groupe de travail chargé de préparer le sommet de mercredi, a indiqué une des sources à l'AFP, confirmant une information du quotidien Le Monde.

L'idée est de demander à Rome "des mesures pour démonter qu'il n'y a pas de risque que l'Italie devienne un jour la Grèce" et, en attendant que les marchés soient pleinement rassurés, de lui permettre de s'adosser au FESF, a expliqué l'autre source.

Instrument financier indispensable dans la gestion de la crise de la dette, le FESF vient de voir ses pouvoirs renforcés: il peut acheter désormais de la dette déjà en circulation, afin d'aider les pays qui se financent à des taux prohibitifs et soulager les banques plombées par ces actifs dévalorisés.

Si le FESF est bien activé, ce sera la première fois qu'il intervient de la sorte sur les marchés, se substituant à la Banque centrale européenne (BCE) qui remplit aujourd'hui cette mission à contrecoeur. Elle aide l'Italie et l'Espagne de cette manière depuis le mois d'août.

Rien ne dit toutefois que ce scénario va se concrétiser car il est politiquement sensible pour Rome, qui doit en contrepartie donner des gages concrets à ses partenaires sur la réduction de la dette de son pays et la réforme de son économie.

Dimanche, à Bruxelles, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été sommé d'agir. Résigné, il a annoncé la tenue d'un conseil des ministres, qui devait débuter lundi vers 18H00 (16H00 GMT). Objectif: prendre des mesures sur les retraites et probablement relever l'âge de départ à 67 ans.

En parallèle, les négociations se poursuivent en vue du sommet de mercredi censé apporter une réponse décisive à la crise de la dette qui ronge l'Union monétaire depuis bientôt deux ans.

Les Européens doit trouver un moyen d'augmenter la force de frappe du FESF pour éviter précisément la contagion. La chancelière allemande Angela Merkel veut être en mesure de présenter mercredi matin les grandes lignes d'une solution à la chambre basse du Parlement (Bundestag), avant de se rendre à Bruxelles.

Car les députés allemands doivent dorénavant être impliqués dans toute utilisation ou modification du FESF, et contrairement à ce que prévoit le dispositif législatif, c'est toute l'assemblée qui devra se prononcer pour donner un mandat, et pas seulement la commission du Budget, a indiqué à l'AFP une source proche de la majorité conservatrice.

Plusieurs hypothèses sont évoquées, éventuellement cumulables: un modèle qui verrait le FESF agir comme assureur de la dette émise par les pays en difficulté; une solution qui consiste à créer un fonds spécial adossé probablement au Fonds monétaire international (FMI) et abondé sur la base du volontariat, par exemple par des pays émergents comme la Chine.

Enfin une troisième option propose de créer un véhicule adossé au FESF, pour attirer investisseurs publics comme privé.

Autre chantier: stabiliser la Grèce surendettée en mettant plus fortement à contribution le secteur financier, qui s'était déjà engagé en juillet dernier à subir des pertes de l'ordre de 21%.

La zone euro est "relativement proche" d'un accord avec les créanciers privés de la Grèce, a indiqué lundi la Commission européenne.

Selon une source diplomatique, le lobby bancaire qui négocie avec les Etats propose une "décote" (perte en jargon financier) volontaire de 40% alors que la zone euro table au minimum sur un effacement de la moitié de la dette grecque.

Les investisseurs grecs sont inquiets de l'impact. La Bourse d'Athènes a chuté lundi de 4,51% car une trop forte décote affecterait lourdement les banques grecques, avec de probables répercussions aux ménages et aux entreprises.

Ailleurs en Europe, la Bourse de Paris a gagné 1,55% et Francfort 1,41%.


Et dans un mĂŞme temps....

citation:
Décote massive : la Grèce craint le pire pour ses banques et ses retraités


La Grèce s'alarmait lundi des conséquences pour ses banques et ses caisses de retraite d'une décote importante de la dette du pays, qui devrait conduire à une "mise sous tutelle" des établissements les plus exposés.

La presse et le patronat dramatisaient les répercussions sur l'économie d'une décote d'au moins 50% de la dette grecque, que les pays de la zone euro négocient depuis plusieurs jours avec les banques créancières dans l'espoir d'aboutir à un accord avant mercredi lors d'un deuxième sommet européen à Bruxelles.

"Décote cauchemar, une bombe pour les caisses de retraites, nationalisation des banques", titrait Elefthéros Typos (droite), tandis qu'Elefthérotypia (gauche) exprimait sa crainte qu'un recours au Fonds européen de stabilité financière (FESF) n'aboutisse à une "mise sous tutelle" du secteur.

Les banques grecques et les caisses de retraite détenait à fin août pour 52 milliards d'obligations grecques, soit 15% de la dette souveraine grecque estimée à plus de 350 milliards.

En cas de décote à 50%, les quatre premiers établissements du pays -- Banque Nationale de Grèce (BNG), Eurobank, Alpha et Banque du Pirée -- devront être recapitalisés à hauteur de 8,9 milliards d'euros pour maintenir leur niveau de fonds propres durs (core Tier One) à 9%, selon les calculs d'Alex Koagne, analyste chez Natixis.

Le besoin de recapitalisation de l'ensemble des banques européennes pour faire face à la perte de valeur des obligations souveraines de tous les pays surendettés de la zone euro est estimé à 108 milliards d'euros, mais certaines, à l'instar des banques françaises, peuvent réduire les bonus ou puiser dans leurs bénéfices.

La marge des banques grecques est, elle, très limitée, sinon existante.

Du fait des provisions passées en application de l'accord du 21 juillet (décote de 21%) et pour couvrir leurs créances douteuses, les quatre principales ont déjà essuyé au 1er semestre des pertes cumulées de 3,2 milliards d'euros.

Faire appel aux marchés? Hormis le fonds du Quatar, qui doit investir dans le capital de la nouvelle banque à naître de la fusion entre Alpha et Eurobank, les investisseurs privés ont plutôt tendance à vendre leurs titres.

Lundi, la Bourse d'Athènes a clôturé en recul de 4,51%, entraînée par la dégringolade des valeurs bancaires qui ont perdu en moyenne 20%.

A l'exception de la BNG, les titres des trois principales banques grecques sont tous tombés au-dessous d'un euro.

L'annonce d'un report, faute de quorum, des assemblées générales extraordinaires d'Alpha Bank et d'Eurobank, qui devaient approuver chacune lundi la fusion, a également alimenté la panique, nourrissant les spéculations sur un possible abandon du projet, pourtant montré en exemple.

"Dans ces conditions, le risque de nationalisation est fort", estime Alex Koagne. Le Fonds hellénique de stabilité, qui est déjà doté de 10 milliards d'euros (prélevés sur l'enveloppe du prêt international de 110 milliards d'euros consenti à la Grèce en mai 2010) devrait être mobilisé. Si ce n'est pas suffisant, le FESF prendra le relais, selon lui.

Joignant ses critiques à celles d'économistes et du dirigeant de la Banque du Pirée, le patronat grec a mis en garde contre les conséquences catastrophiques pour l'économie réelle d'une décote de la dette grecque de 50%.

Car non seulement elle ne réduira son montant que de 43,6 milliards, un grand nombre de créances (à hauteur de 163,7 mds) étant exclues de la décote, mais elle conduira à une "dévaluation du patrimoine financier et immobilier" des Grecs et à "l'asphyxie du secteur privé", a-t-il souligné.

Seul Dimitris Kontogiannis, analyste au quotidien Katherimini, ne trouvait pas choquant que les banques et les caisses de retraite finissent par "payer le prix de leurs erreurs passées, à savoir le fait de détenir trop d'obligations souveraines et de faire confiance aux hommes politiques grecs".

Plus généralement, "le gouvernement, l'élite politique et les syndicats" ont beau jeu de s'opposer à une décote sur une dette qu'ils ont contribué à creuser en refusant toute +décote+ d'envergure du secteur public", ajoute-t-il.


A présent le plus drôle... L'homme qui fait chuter les bourses européennes chaque fois qu'il parle d'économie, et actuel directeur de la BCE, nommément JC Trichet, sera remplacé le 1er novembre par... Un Italien. Et pas n'importe quel Italien : Mario Draghi, gouverneur de la Banque d'Italie !

- Mario Draghi devrait accéder à la présidence de la BCE. L'Allemagne n'appuie cependant pas encore officiellement la candidature de l'Italien, qui bénéficie du soutien français.

Mario Braghi, va donc remplacer Trichet... L'italien qui présidait Goldman Satch Europe lorsque cette dernière conseilla la Grèce à acheter massivement des CDS pour enjoliver ses comptes (et pouvoir prétendre entrer dans la zone Euro). Celui-la même qui nous jure la main sur le coeur n'avoir pas été au courant de ce dossier (vous pensez-bien: un contrat de plusieurs centaines de millions d'euro - une paille!). Un homme qui inspire donc à présent la plus grande confiance des spécialistes... Bonne chance à l'€uro .


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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 43 PostĂ© - 24 oct. 2011 :  22:38:59  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
S&P étudie les menaces qui pèsent sur le AAA de la France


L'agence de notation estime qu'une rechute en récession pourrait entraîner des dégradations de notes souveraines, dont celle de la France. Elle souligne que le AAA français n'est pas menacé pour le moment.

Alors que les grands argentiers de la zone euro doivent se retrouver ce week-end pour tenter d'établir les bases qui permettront de sortir de la crise, Standard&Poor's envisage déjà le pire. L'agence de notation a en effet simulé, pour plusieurs pays européens, un « scénario du pire » basé sur une éventuelle rechute en récession. Si une telle dégradation conjoncturelle devait se produire, ce que le FMI envisage déjà, alors l'agence de notation américaine estime que plusieurs notes de dettes souveraines pourraient alors être dégradées, dont celle de la France. Elle tient toutefois à souligner qu'«aucune dégradation ni mise sous surveillance du AAA français n'est envisagée pour le moment». [note de Luc Standon : menteur ! Bien sure que c'est envisagé]

Une précision qui permet à Standard&Poor's de se démarquer de son homologue Moody's, qui a lancé il y a quelques jours un avertissement sur une possible révision prochaine de son opinion sur la dette française. Fitch a également pris ses distances avec Moody's, en assurant qu'elle n'envisage pas de dégrader la note de la France.

Sans croissance, pas de note AAA pour la France

S&P a bâti ces «stress tests» sur les dettes souveraines à partir de deux batteries d'hypothèses différentes. Dans son premier scénario, elle a évalué l'impact d'une rechute en récession. Dans ce cas, la France pourrait voir sa note dégradée de AAA à AA+, du fait de moindres rentrées fiscales.

Dans le deuxième scénario, qui prévoit une rechute en récession doublée d'un choc sur les taux d'intérêt, alors la note de la dette souveraine française pourrait être abaissée de deux crans. Les notes des groupes bancaires pourraient également être révisées.

«L'envolée des déficits publics et la recapitalisation des banques va peser lourdement sur l'endettement des pays de la zone euro» affirme le responsable de l'analyse crédit à Paris avant d'ajouter que «la qualité de crédit des pays de la zone euro s'en trouvera ainsi profondément détériorée». L'agence de notation précise en outre qu'elle ajustera ses notations en fonction de l'ampleur du ralentissement économique sur le Vieux Continent.

Pour l'heure, l'hypothèse d'une récession des pays de la zone euro n'est pas le scénario privilégié par S&P, qui mise sur une croissance comprise entre 1% et 1,5% en moyenne pour 2012. Ce qui n'est pas le cas de Fitch. «L'intensification de la crise en Italie, en Espagne et dans d'autres pays de la zone euro sous pression, devrait générer une récession», affirme David Riley, le responsable des notes de crédit des dettes souveraines chez Fitch.



Quel bande de branleurs contradictoires... Les stress tests soient disant réussis étaient du vent. La BCE émet l'hypothèse justement de rabaisser ses taux directeurs afin d'éviter une trop forte inflation, car avec la recapitalisation des banks €uropéennes ça coince sur les plafonds. Quant à la croissance théorique de 1% à 1.5%, tout le monde présage au mieux du 0.9% idéalement, la tendance étant de 0.5% et au mieux de l'ordre de 0.7% si on arrive à une stabilisation de la crise.

Résultat : La France pourrait rentrer en récession - Le cabinet Markit qui mesure l’activité du secteur privé, annonce un indice PMI à son plus bas depuis 29 mois, en dessous de la barre symbolique des 50 points. Cet indice, considéré comme un baromètre fiable, ne présage rien de bon pour la croissance française.


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Édité par - Luc Standon le 24 oct. 2011 22:46:02

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 44 PostĂ© - 25 oct. 2011 :  01:22:37  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Juste pour rigoler un peu à la manière de La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède : Rappelez-vous, c'était il n'y a pas si longtemps, le 15 septembre 2011, il y a seulement 1 mois et 10 jours près... Bruxelles ne craignait pas de récession malgré le ralentissement annoncé...



Étonnant non ?

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Revenir en haut de la page 45 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  02:56:17  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Crise de la dette: une réunion ministérielle annulée


BRUXELLES - Une réunion des ministres des Finances de l'Union européenne qui devait se tenir mercredi juste avant le sommet sur la crise de la dette a été annulée, créant des remous sur les marchés, même si selon des diplomates la décision n'est pas liée au contenu des négociations.


"La présidence (du Conseil) a décidé de ne pas convoquer un Ecofin mercredi", a affirmé un porte-parole de la présidence polonaise de l'Union européenne sans donner d'explications.

Il n'y aura donc, contrairement à ce qui avait été un temps envisagé, ni réunion préparatoire des ministres des Finances de la zone euro, ni réunion des ministres de l'UE avant le double sommet de mercredi : celui d'abord des chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne, à partir de 18H00 (16H00 GMT), puis dans la foulée celui des dirigeants des seuls dix-sept pays de la zone euro.

En revanche, la tenue de réunions de suivi à court terme au niveau ministériel n'est pas exclue après mercredi.

"De nouveaux travaux au niveau des ministres des Finances vont être menés en prenant en compte l'issue du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement", souligne un communiqué de la présidence polonaise.

L'annonce impromptue de l'annulation a provoqué temporairement de l'agitation sur les marchés boursiers, où elle a été interprétée comme un signe de blocage dans les négociations en cours entre pays de la zone euro visant à apporter lors du sommet une réponse décisive pour stopper la contagion de la crise.

Toutefois, selon plusieurs diplomates, cela n'est pas le cas. Même s'ils reconnaissent que le moment choisi pour faire l'annonce était inapproprié.

Selon l'un d'eux, la réunion envisagée ne se tiendra pas car "il a été estimé qu'il n'y avait pas la matière, que ce n'était pas nécessaire" de convoquer les ministres de toute l'UE.

Le dossier est géré à ce stade directement par les chefs d'Etat et de gouvernement. En outre, les 27 pays de l'UE ne sont impliqués dans les travaux sur le règlement de la crise de la dette que pour les questions qui les concernent, à savoir la recapitalisation des banques qui a déjà fait l'objet d'un accord de principe des ministres des Finances samedi.

Ces derniers étaient alors convenus du besoin de recapitaliser les banques européennes à hauteur de 108 milliards d'euros environ pour leur permettre d'amortir le choc de la forte restructuration de la dette grecque qui se profile, avec des pertes de l'ordre de 50% pour les établissements financiers créanciers.

"Il n'y avait aucune raison de les reconvoquer, sauf pour faire plaisir aux ministres des dix pays de l'UE non membres de la zone euro et franchement ça n'en vaut pas la peine", dit un diplomate.

La décision d'annuler la réunion suscite du coup une certaine irritation chez les dix pays concernés. Ils se sentent exclus des décisions importantes liées à la crise de la dette, selon un diplomate, et l'avaient fait savoir dimanche lors du précédent sommet européen, Grande-Bretagne en tête.

Ces pays s'étaient alors plaints de la volonté croissante des Etats utilisant la monnaie commune de prendre des décisions sans les consulter.

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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 46 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  17:14:54  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Brèves d'actualités... en vrac, mais on va m'accuser de faire de la propagande ?

- Le sommet de la dernière chance

- Quatre enjeux majeurs pour l'avenir de l'euro et de l'UE



- Juppé pour un gouvernement économique de la zone euro

- BFM TV > les BRICS vont-ils sauver la Zone Euro ? : Les grands pays émergents du groupe des Brics se sont dits jeudi "déterminés à accélérer les réformes structurelles pour soutenir une croissance forte", dans une déclaration commune à l'issue de leur réunion à Washington. Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud se sont également dits "prêts à envisager, si nécessaire, d'apporter leur soutien via le FMI ou d'autres institutions financières internationales, pour faire face aux défis actuels posés à la stabilité financière mondiale, en fonction des circonstances propres à chaque pays".



- BFM TV > L'Allemagne défend l'indépendance de la BCE : La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mardi qu'elle refusait que les Etats européens imposent une ligne d'action à la Banque centrale européenne, la BCE. Une autre tension au sein de la zone euro avant un sommet crucial.

- BFM TV > Crise de la dette : l'avis d'une députée allemande : À quelques heures du sommet de Bruxelles, Evelyne Gebhardt, députée européenne SPD, explique que "les conservateurs allemands ont beaucoup de mal" à comprendre la crise de la dette en Europe.

- BFM TV > Europe : "situation grave" pour la fondation Schuman : À l’heure d’un sommet décisif à Bruxelles, Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman estime que l’Europe est "dans une situation grave", car "on ne voit pas se dessiner de solution".

Hummmm....
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snoopy13
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Revenir en haut de la page 47 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  18:02:08  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Question bĂŞte :
La planète entière est endettée.
A qui devons nous tout cet argent ?
Les chinois peut-être, mais parait il eux aussi sont endettés.
Alors Ă  QUI ????

Ankou
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Revenir en haut de la page 48 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  18:47:53  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil


"Rien ne naît, ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau" Anaxagore de Clazomènes env 450 avJC


andre78fr
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Revenir en haut de la page 49 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  19:07:37  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil

Non ça s'équilibre, la dette des uns c'est l'épargne et les créances des autres... Il y a toutes sortes de dettes cependant, il faut déjà distinguer dette publique et privée. Certaines obligations sont des emprunts d'état et d'autres sont émises par des entreprises...

La répartition entre résidents et non-résidents est très variable d'un pays à l'autre mais en France ont doit être autour de 75% de dette publique détenue par des étrangers.

Ensuite on peut avoir une dette publique importante mais avec un taux d'épargne des ménages important (en France mais surtout de l'immobilier) ou au contraire une dette des ménages qui s'ajoute à la dette publique (USA)...

Globalement les chinois ont beaucoup d'épargne et donc de créances (notamment aux USA) mais ça n'empêche pas l'état chinois d'avoir aussi une (modeste) dette publique...




snoopy13
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Revenir en haut de la page 50 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  19:20:24  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Excusez moi Ankou (avec vos métaphores) et André 78 mais pour une néophite comme moi, je n'y comprends pas plus.

Pourriez vous être plus clair et expliquer (si vous y comprenez quelque chose) en somme répondre à ma question si c'est possible

andre78fr
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Revenir en haut de la page 51 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  19:53:56  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil

Je tente une autre explication...

"Nous" c'est plusieurs choses, c'est le contribuable et membre d'un état mais c'est également le père (la mère...) de famille qui a un compte en banque, un livret, des actions, des obligations, un appartement...

Le premier est endetté par la dette publique (en moyenne 25k€ par français ou 67k€ par actif). Le second n'est pas forcément endetté... et ceux qui ne le sont pas possèdent une partie de la dette publique... mais il y a également des entreprises, des institutions, des banques qui ont utilisé leur argent pour acheter ces "bons du trésor" et autres "obligations d'état"...

Une grande partie de la dette ce sont des emprunts (d'Etat) qui sont achetés sur les marchés (bourses) par d'autres agents économiques privés (ménages, entreprises ou banque) ou publics (fonds de soutien, autres états..).


Et puis parfois un Etat décide de ne pas rembourser ; on se souvient dans ce pays des fameux emprunts russes... et là ça va faire pareil avec la Grèce mais ça concerne surtout les banques à qui on demande en ce moment même de renoncer à la moitié des emprunts grecs...

En résumé, la dette des uns c'est l'épargne des autres...


Luc Standon
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Revenir en haut de la page 52 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  21:33:58  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par snoopy13

Question bĂŞte :

Pas plus que les réponses idiotes de nos élus amènent pour résoudre la crise, la précédente, l'actuelle, et la suivante.

citation:
Initialement posté par snoopy13

La planète entière est endettée.

Oui c'est le principe même du système économique capitaliste mondiale.
Commençons par les bases : cad lorsque Mafalda tente de répondre à snoopy



Toutefois depuis le début de ce sujet, snoopy13, et avec en prime 3 autres sujets dans la même rubrique, je pensais sincèrement que vous aviez suivit quelque peu certains de mes longs monologues ? Bref, on est bon pour un dîner presque parfait...




citation:
Initialement posté par snoopy13

A qui devons nous tout cet argent ?

En fait, vous n'avez rien suivit de ce sujet. Veuillez aussi consulter les deux sujets suivants, vous trouverez réponses à vos interrogations :
- La dette publique, une affaire rentable. Ou pas ?
- Question Tabou : Sortir de l'€uro.


citation:
Initialement posté par snoopy13

Les chinois peut-être, mais parait il eux aussi sont endettés.


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snoopy13
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Revenir en haut de la page 53 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  21:49:31  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Posté - 26 oct. 2011 : 19:53:56
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Je tente une autre explication...

"Nous" c'est plusieurs choses, c'est le contribuable et membre d'un état mais c'est également le père (la mère...) de famille qui a un compte en banque, un livret, des actions, des obligations, un appartement...


Je suis dans ce cas lĂ 

citation:
Le premier est endetté par la dette publique (en moyenne 25k€ par français ou 67k€ par actif). Le second n'est pas forcément endetté... et ceux qui ne le sont pas possèdent une partie de la dette publique... mais il y a également des entreprises, des institutions, des banques qui ont utilisé leur argent pour acheter ces "bons du trésor" et autres "obligations d'état"...


je n'ai pas de bons de trésor ni obligations d'état

citation:
Une grande partie de la dette ce sont des emprunts (d'Etat) qui sont achetés sur les marchés (bourses) par d'autres agents économiques privés (ménages, entreprises ou banque) ou publics (fonds de soutien, autres états..).



Les emprunts d'état ne sont ils pas contrôlés ?

ma conclusion : on nous prend tous pour des ignares et on profite de notre inaptitude à juger une situation très grave, pour nous faire avaler des couleuvres.

Luc, vous qui ĂŞtes Ă  la pointe des informations, qu'en pensez vous ?


snoopy13
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Revenir en haut de la page 54 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  22:00:23  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Luc
Votre réponse s'est croisée avec la mienne.
Je vous répondrai demain, j'ai sommeil à présent et l'avenir du monde
je ne pense pas le changer en une nuit

andre78fr
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Revenir en haut de la page 55 PostĂ© - 26 oct. 2011 :  23:44:33  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil

Libre à vous de croire qui vous voulez, je ne suis de toute façon pas qualifié pour donner des leçons de macro-économie, mais je répète que les points de vue de Luc ne sont absolument pas des vérités partagées par la majorité des économistes et je vous invite à vous documenter en dehors de ce forum et de ces monologues partisans.

D'un pays à un autre (tous capitalistes), le niveau de la dette publique varie de 1 à 10 (23% en Corée du Sud, 230% au Japon - 86% en France) alors on ne peut pas prétendre que c'est une fatalité du système capitaliste.

Monsieur Luc Standon, pourquoi n'allez vous pas discuter de ces questions dans des forums spécialisés sur les questions monétaires et économiques où vous aurez des vrais contradicteurs compétents ???

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 56 PostĂ© - 27 oct. 2011 :  01:21:36  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par andre78fr

Libre à vous de croire qui vous voulez, je ne suis de toute façon pas qualifié pour donner des leçons de macro-économie, mais je répète que les points de vue de Luc ne sont absolument pas des vérités partagées par la majorité des économistes et je vous invite à vous documenter en dehors de ce forum et de ces monologues partisans.

Préparez-vous...
- Une longue nuit pour sauver la zone euro
- Soirée palpitante en perspective

- les 27 d'accord sur la recapitalisation des banques : Les 27 oui, mais les banques sont elles OK elles aussi ?

- Vers une décote dépassant 50% en Grèce et un FESF démultiplié. Dans les grandes lignes ça passe, mais techniquement ça coince toujours. Les négo n'aboutissant pas.

- Crise de la zone euro : les Européens d'accord sur les principes d'un plan global. De toute manière à ce stade il n'y a aucun autre choix que celui d'un plan global. « Si l'euro tombe, l'Europe tombe », a lancé avec une certaine solennité la chancelière allemande, Angela Merkel, à l'occasion de sa déclaration de politique européenne devant le Bundestag

Et Ă  minuit moins dix... Badaboummmm ! C'est Ă  dire 10 minutes Ă  peine avant "le matin du grand soir"

« Pas d'accord sur quoi que ce soit », selon les banques :

citation:
23h51. Les banques : «Pas d'accord sur quoi que ce soit». Les grandes banques créancières de la Grèce et les dirigeants européens n'ont pas trouvé d'accord à Bruxelles sur quoi que ce soit qui permettrait de réduire davantage la dette du pays, annonce l'Institut de la finance internationale. «Il n'y a pas d'accord sur quelque accord grec que ce soit ni sur une décote particulière [...] Il n'y a pas d'accord sur quelque élément que ce soit en vue d'un accord», indique le directeur général de ce lobby bancaire, Charles Dallara, dans un communiqué publié à Washington.


A présent serrez les fesses, car à partir de demain matin ça va chauffer dans les salles de marchés.

citation:
Initialement posté par andre78fr

Monsieur Luc Standon, pourquoi n'allez vous pas discuter de ces questions dans des forums spécialisés sur les questions monétaires et économiques où vous aurez des vrais contradicteurs compétents ???

Vous vous pointez comme une vache au milieu d'un pré et vous me demandez de quitter ce sujet passionnant qui avait commencé déjà depuis l'ancien forum ? Sujet auquel je participe pourtant activement, il me semble ? Et faute d'argument contradictoire de votre part, vous trouvez mes commentaires idéologiquement partisan ? Bien qu'attendez vous pour me montrer une solution viable fiable et pérenne ? Qu'attendez-vous pour me démontrer que je suis moi-même dans l'erreur en succombant à l'appel des sirènes ? Après tout je ne prétend pas détenir la vérité, alors n'hésitez pas à me démonter votre engouement europhile. N'hésiter pas à me démontrer mes tords.

J'attends aussi votre réponse dans le sujet La dette publique, une affaire rentable. Ou pas ?
Signature de Luc Standon 
Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant.
Ce droit s'appliquant aussi à l'ensemble de mes contributions, interventions et commentaires sur les forums d'UniversImmo.com dont la société AEDèv SAS ne peut se prévaloir automatiquement de l'exclusivité des droits d'édition.

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 57 PostĂ© - 27 oct. 2011 :  01:57:03  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par snoopy13

ma conclusion : on nous prend tous pour des ignares et on profite de notre inaptitude à juger une situation très grave, pour nous faire avaler des couleuvres.

LĂ  vous avez raison.

Démonstration assez simpliste : vous avez acquit une voiture neuve que vous avez achetez avec un crédit. Et pas n'importe lequel, puisque vous avez choisi un crédit en leasing (crédit-bail en Français). Votre pouvoir d'achat augmente avec le crédit-bail, car votre fonds de roulement est préservé, puisque vous ne le consacrez pas à la dépréciation de l'équipement acquit. Logique puisqu'il vaut mieux investir votre capital dans un actif qui augmente votre avoir au lieu de le réduire.

Or à peine arrivé à la moitié du paiement de votre crédit-bail, la voiture commence a avoir des problèmes mécaniques (techniques). Vous la ramenez chez le concessionnaire, pensant naturellement faire jouer la garantie. Jusqu'à là c'est logique, non ?

Comme vous aimez cette voiture, et que finalement, malgré ce premier petit problème, vous pensez sincèrement garder cette voiture à l'issue du credit-bail, et que vous ne voulez pas d'histoire avec le garagiste du concessionnaire. Vous faites réaliser à vos frais la réparation.

Puis, une autre panne survient, et encore une autre, et toujours à vos frais, vous continuez de prendre les réparations de cette voiture à vos frais. Et sans compter, évidement. De sorte que là votre pouvoir d'achat diminue à chaque réparation de plus en plus importante et de plus en plus fréquente.

Arrive la fin de votre crédit-bail, et regrettablement vous ne pouvez honorer le paiement des trois dernières mensualités, vous cherchez un accord avec le concessionnaire qui veut rien n'y savoir, ce n'est pas son problème, selon lui.

Et du coup, faute d'accord, vous avez le choix :
1 - Prolonger la location, de cette voiture qui vous coute énormément en frais de réparation.
2 - Acheter cette voiture à sa juste valeur marchande (évidement le garagiste ne prendra pas en compte vos nombreux frais de réparation qui ont permis le bonne entretien de la voiture) ou selon l'option d'achat fixée à la signature du bail (or là, entre temps on a subie une très forte dévaluation monétaire)
3 - Remettre la voiture en traitant le garagiste d'€$croc : et prendre le bus ou acheter une nouvelle voiture chez un concessionnaire chinois proche de chez vous.
4 - Remplacer la voiture en échange d'un nouveau crédit chez votre concessionnaire, pour le solde du contrat, et contracter un nouveau bail incluant la différence de coût entre la nouvelle voiture neuve et l'ancienne que vous n'avez cessez de faire réparer à vos frais. Et faute de moyens de votre part, votre concubin vous prête l'argent nécessaire par solidarité, mais avec la garantie que la nouvelle voiture sera sienne une fois financé en totalité par vos soins.

Alors quel est votre choix ?

Signature de Luc Standon 
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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 58 PostĂ© - 27 oct. 2011 :  02:14:35  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par andre78fr

mais je répète que les points de vue de Luc ne sont absolument pas des vérités partagées par la majorité des économistes et je vous invite à vous documenter en dehors de ce forum et de ces monologues partisans.



Olivier Delamarche sur BFM Business, le 20 septembre 2011


Ajouter à cela que les précédents stress tests bancaires avaient exclus les risques de défaut de paiements...

Document 1 : L'homme qui a vu la crise arriver en 2008... la voit revenir en 2012

Document 2 : Les convictions iconoclastes du prix Nobel d'Ă©conomie 2001 sur la crise

Mais c'est vrai qu'aucun des deux n'envisagent ouvertement la sortie de l'€uro... Mais combien d'économistes se sont plantés lors de la dernière crise ? Combien avaient prédit la crise des subprimes de l'économie américaine ? Combien étaient il en 1928 à prédire le jeudi noir de 1929 ?



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Édité par - Luc Standon le 27 oct. 2011 02:44:32

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 59 PostĂ© - 27 oct. 2011 :  02:38:04  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
« La finance grise doit être mise à contribution pour solder la dette des Etats » Entretien avec Jean-Philippe Robé, avocat aux barreaux de Paris et New York - Interview dans Le Monde Economie du 25 octobre 2011


Carte des paradis fiscaux, 2009 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir


Le Monde Économie, dans son édition du 25 octobre 2011, a publié un entretien que Jean-Philippe Robé a eu avec Antoine Reverchon sur le thème de la finance grise et des paradis fiscaux.

Il traite de la manière avec laquelle il serait possible de régler, en partie au moins, le problème de la dette. L'idée de base est de conditionner les paiements dus (intérêts et capital) par les États ou les banques à l'identification des bénéficiaires ultimes -personnes physiques- des paiements.

La finance grise, les centres financiers off-shore, les paradis fiscaux ne sont possibles que grâce à la combinaison de deux abus : l'abus de leur souveraineté par certains États ; et l'abus de la personnalité morale par certains individus. L'idée proposée préserve la souveraineté des États et les droits des individus. Elle ne fait que remettre à leur place les instruments juridiques utilisés dans les stratégie d'"optimisation fiscale" et de dissimulation de l'identité des détenteurs réels des actifs. Il n'est pas besoin d'un courage politique extraordinaire pour décider, une fois pour toute, que les États classiques ne vont pas laisser leurs fondations fiscales sapées par un détournement de la personnalité morale, qui n'a jamais été destinée à servir de masque à des opérations frauduleuses. Et si les États ayant fait commerce de leur souveraineté veulent maintenir la fiction que les personnes morales ont les mêmes droits que les personnes physiques, rien n'empêche les États classiques de décider, par traité, que pour faire face au problème majeur posé par les paradis fiscaux, et pour protéger leurs populations et leur modèle social, seuls les droits de créance, direct ou indirects, des individus seront préservés.



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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 60 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  02:29:50  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Et Ă  minuit moins dix... Badaboummmm ! C'est Ă  dire 10 minutes Ă  peine avant "le matin du grand soir"

« Pas d'accord sur quoi que ce soit », selon les banques :

citation:
23h51. Les banques : «Pas d'accord sur quoi que ce soit». Les grandes banques créancières de la Grèce et les dirigeants européens n'ont pas trouvé d'accord à Bruxelles sur quoi que ce soit qui permettrait de réduire davantage la dette du pays, annonce l'Institut de la finance internationale. «Il n'y a pas d'accord sur quelque accord grec que ce soit ni sur une décote particulière [...] Il n'y a pas d'accord sur quelque élément que ce soit en vue d'un accord», indique le directeur général de ce lobby bancaire, Charles Dallara, dans un communiqué publié à Washington.


A présent serrez les fesses, car à partir de demain matin ça va chauffer dans les salles de marchés.

Ok donc en plus de serrer les fesses, il va aussi falloir mettre un casque.

Ceci dit, on nous accorde des délais supplémentaires pour choisir la taille du casque, mais la forme sera politiquement décidée, et la couleur du casque sera uniformisée par les marchés.

En effet au terme de 10 heures de travail sur la table, et une trop longue gestation, la zone euro a accoucher aux forceps et dans la douleur d'un Pan financier pour sauver le Minotaure enlisé dans un dédale (européen) de dettes massives.

Malgré un accouchement difficile, les nymphes européennes se félicitent en hauts lieux (BCE) de la métamorphose (FESF), alors que sur l'Olympe (FMI), tous les dieux (du marché) se réjouissent de l'accueillir.

- L'Europe accouche dans la douleur d'un plan de sortie de crise

De cette nouvelle naissance de Pan (qui dans la mythologie grecque est une divinité protecteur des bergers et des troupeaux), les retombées sur terre ne se font pas attendre :

- La zone euro Ă©teint l'incendie, pour le moment

La Bourse de Paris et toute les bourses de la zone europhile sont euphoriques : Après avoir démarré sa séance sur un bond de près de 3%, le CAC 40 a terminé en très forte hausse de 6,28%, à 3368,62 points. Les marchés ont été rassurés par l'adoption, la nuit dernière et dans la douleur, d'un accord sur la crise de la dette. Les valeurs bancaires flambent de 15% à plus de 20% ! Bref, le vent en poupe, on fait péter la rôteuse (on sabre le champagne) : Les marchés européens à leur plus haut niveau en 12 semaines

Certes il y a bien un accord général sur le plan de sauvetage (tant des 27 membres que des 17 membres de l'euro zone pour la seconde partie du plan), mais les modalités ne sont pas toutes encore fixés. Et déjà certains font échos des forces et faiblesses du nouveau plan pour l’euro.

Interlude historique... Juillet 2008



16 DĂ©cembre 2008...



13 Janvier 2009... Le Parlement Européen célébré le 10ème anniversaire de la création de l'€uro. Et un rapide diagnostique



Janvier 2011...



Juin 2011...



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