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DavidD
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 22 déc. 2003 : 22:24:11
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Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une idée du pourcentage de réduction qu'on peut obtenir ajourd'hui en moyenne en négociant l'achat d'un bien immobilier? Je crois qu'il est faible en ce moment.
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zetis
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43 réponses |
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gaudin_antoine
Pilier de forums
633 réponses |
Posté - 23 déc. 2003 : 11:50:02
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Sans doute la proposition d'un payement comptant - sans le recours aux dispositions protectrices de la loi Scrivener bis - devrait-elle constituer un argument efficace permettant la "négociation". Bien cordialement. Antoine GAUDIN
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zetis
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gaudin_antoine
Pilier de forums
633 réponses |
Posté - 23 déc. 2003 : 12:45:42
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Zetis, Le législateur, en 1979, a créé un mécanisme, s'agissant du crédit par lequel le logement est financé, inspiré de celui qu'il avait créé, l'année précédente, pour le crédit à la consommation. Ici, ce n'est pas tant la protection de l'emprunteur, au regard du contrat de prêt, en soi, qui est en cause, que les liaisons réciproques établies par le législateur au stade de la formation des contrats de vente et de prêt. Il y a indivisibilité légale entre le contrat principal (contrat de vente) et le contrat accessoire (contrat de prêt). Le sort du contrat de vente est lié au sort du contrat de prêt. Autrement dit, la vente est conclue sous la condition suspensive de l'obtention du prêt. Lorsque le prêt n'est pas obtenu, la condition n'est pas remplie et la vente n'est pas conclue. Ce mécanisme est un inconvénient pour le vendeur. L'incertitude demeure dans l'intervalle. Et le vendeur peut souhaiter tabler sur une certitude supérieure. C'est pourquoi il est possible d'écarter le mécanisme en question. Pour ce faire, l'avant-contrat pourra indiquer que l'acquisition sera réalisée sans l'aide d'aucun prêt. Il faut en outre que l'acquéreur porte une mention manuscrite selon laquelle il reconnaît avoir été informé que, s'il recourt néanmoins à un prêt, il ne pourra se prévaloir des dispositions de la loi. Il en résulte que le contrat devient alors de ce point de vue ferme et définitif. Cette meilleure sécurité pour l'acquéreur peut justifier un petit rabais ! Mais il convient, pour l'acquéreur, de bien apprécier le risque qu'il prend alors. Bien cordialement. Antoine GAUDIN
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elpatator
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 23 déc. 2003 : 15:51:32
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Je suis agent immobilier, et je peux vous dire, qu'il n'y a aucune règle concernant la négociation! Même quand un prix est nettement trop élevé, certains propriétaires resteront fermes. D'autres seront ouverts... Mais, généralement, en tout cas, en Aquitaine, on voit souvent des négociations entre 5 et 10 %. Plus est exceptionnel. Et sur certains produits recherchés, la marge de négociation est le plus souvent proche de 0.
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zetis
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snacef
Contributeur débutant
12 réponses |
Posté - 20 févr. 2004 : 10:32:09
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D'accord avec elpatator. Il n'y a pas de règle en matière de négociation car ça dépend de bcp de choses (humeur du vendeur, de l'éventuel agent immobilier, état du marché, etc ...). Le bilan personnel que j'en tire c'est qu'il faut se fixer ses propres critères d'achat et négocier en fonction. Ca passe par une phase d'observation du marché pour connaître les prix et déterminer le prix moyen/m2 que l'on est prêt à payer pour le secteur. A partir de ça, il faut arriver à savoir si le prix proposé par le vendeur est : - un bon prix => négocier un minimum voire pas du tout (il peut y avoir d'autres acquéreurs sur le coup et prêts à payer) - un peu trop élevé => c'est là où l'on peut vraiment négocier - est carrément exorbitant => on peut tjrs tenter le coup mais, à mon avis, le vendeur est "à côté de la plaque" et l'on ne pourra pas en tirer grand chose ...
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shansa
Contributeur actif
34 réponses |
Posté - 20 févr. 2004 : 13:46:06
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Citation :
D'accord avec elpatator. Il n'y a pas de règle en matière de négociation car ça dépend de bcp de choses (humeur du vendeur, de l'éventuel agent immobilier, état du marché, etc ...). Le bilan personnel que j'en tire c'est qu'il faut se fixer ses propres critères d'achat et négocier en fonction. Ca passe par une phase d'observation du marché pour connaître les prix et déterminer le prix moyen/m2 que l'on est prêt à payer pour le secteur. A partir de ça, il faut arriver à savoir si le prix proposé par le vendeur est : - un bon prix => négocier un minimum voire pas du tout (il peut y avoir d'autres acquéreurs sur le coup et prêts à payer) - un peu trop élevé => c'est là où l'on peut vraiment négocier - est carrément exorbitant => on peut tjrs tenter le coup mais, à mon avis, le vendeur est "à côté de la plaque" et l'on ne pourra pas en tirer grand chose ...
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shansa
Contributeur actif
34 réponses |
Posté - 20 févr. 2004 : 13:52:33
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Citation :
D'accord avec elpatator. Il n'y a pas de règle en matière de négociation car ça dépend de bcp de choses (humeur du vendeur, de l'éventuel agent immobilier, état du marché, etc ...). Le bilan personnel que j'en tire c'est qu'il faut se fixer ses propres critères d'achat et négocier en fonction. Ca passe par une phase d'observation du marché pour connaître les prix et déterminer le prix moyen/m2 que l'on est prêt à payer pour le secteur. A partir de ça, il faut arriver à savoir si le prix proposé par le vendeur est : - un bon prix => négocier un minimum voire pas du tout (il peut y avoir d'autres acquéreurs sur le coup et prêts à payer) - un peu trop élevé => c'est là où l'on peut vraiment négocier - est carrément exorbitant => on peut tjrs tenter le coup mais, à mon avis, le vendeur est "à côté de la plaque" et l'on ne pourra pas en tirer grand chose ...
Et quand tous les prix du secteur sont "carrément exorbitants" on fait quoi ? Quand tous les vendeurs sont persuadés d'être assis sur une pépite, comment fait-on pour les faire redescendre sur terre ? Vaste problème...Le métier d'agent immobilier, ethiquement parlant, est en train de pourrir, je les plains...
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Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 20 févr. 2004 : 16:49:28
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shansa, Citation : Et quand tous les prix du secteur sont "carrément exorbitants" on fait quoi ? Quand tous les vendeurs sont persuadés d'être assis sur une pépite, comment fait-on pour les faire redescendre sur terre ? Vaste problème...Le métier d'agent immobilier, ethiquement parlant, est en train de pourrir, je les plains...
Je n'achète pas. Je pense fortement à ceuw qui ont acheté an 1989-90 et qui ont dû attendre plus de 10 ans pour retrouver leurs prix d'achat, sans compter les intérêts bancairs et frais de notaire.
Prados |
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snacef
Contributeur débutant
12 réponses |
Posté - 23 févr. 2004 : 10:01:25
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Quand c'est exorbitant, à quoi bon acheter ? Sauf si on à l'argent pour évidemment ;-) . En tout cas, si c'est pour un investissement, je pense qu'il y a tjrs des solutions, notamment en changeant de secteur (puisque l'on n'a pas de contraintes de type l'école des enfants ou le travail). Exemple : aujourd'hui, il est devenu quasi-impossible de faire un investissement rentable dans Paris => chercher à investir dans certaines banlieues de la petite couronne qui n'ont pas encore connu leur age d'or ou en Province. De plus, l'immobilier est fait de cycles haussier et baissier donc, si on achète pas aujourd'hui, on peut tjrs acheter plus tard ...
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