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saleha
Nouveau Membre
3 réponses |
 Posté - 03 mai 2004 : 12:57:06
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Bonjour,
Nous avons voté un ravalement des deux façades de notre immeuble et avons vu les travaux démarrer en septembre 2004. Il s'agissait de ravaler la façade mais, surtout, de réaliser l'étanchéité de l'immeuble comprenant des balcons et terrasses aux 2 e et dernier étages.
Nous occupons l'appartement du dernier étage et, de ce fait, avons "hébergé" les ouvriers pendant 8 mois. Très vite, nous avons constaté leur manque de sérieux. Pour exemple, ils se sont mis à repeindre les volets métalliques avec 2 couches de peinture noire très épaisse (ce malgré notre opposition) au prétexte que la Mairie de Paris exigeait des volets noirs! Bien sûr, après s'être renseignés, ils ont reconnu leur erreur mais se ssont contentés de repeindre en blanc par-dessus. Autant vous dire que les volets n'ayant pas été décapés, la peinture blanche laisse déjà apparaître les couches inférieures!
Ceci n'est qu'un exemple et certainement le moins grave de leurs exploits. Nous avons l'impression que la bande syndic-architecte-entreprise (forcémént de mèche non?) ne reconnaît aucun contre-pouvoir.
Ainsi, une terrasse carrelée d'environ 16m2 prolonge la totalité de notre appartement. Après 3 semaines de travaux, l'entreprise démonte le carrelage et déclare de pas pouvoir réaliser les travaux décrits par l'architecte dans son devis. Cer dervier préconisait en effet la pose d'un revêtement étanche avant changement du carrelage. Or, tous deux déclarent ne pas avoir de "hauteur" suffisante. L'architecte nous impose alors de surélever la terrasse de 80 cm et, du coup, de changer les 5 porte-fenêtres permettant d'y accéder (à notre charge bien sûr). " Ce n'est rien, nous dit-il, à votre âge, vous pourrez toujours enjamber 80 cm pour aller dehors!". Le reste est simple : un "égout" traversera la terrasse en sa longueur pour l'écoulement des eaux. HORREUR.
Renseignements pris auprès de l'architecte voyer , l'architecte n'a pas le droit de modifier ainsi la façade de l'immeuble, de même, il ne peut nous imposer de réaliser des travaux sur notre partie privative, nos fenêtres sont, du reste, en très bon état.
Nous appelons l'architecte pour lui faire part de notre désaccord. Après nous avoir menacé d'une démission (qui nous aurait bien arrangé), il décide de revenir à ce qui existait depuis plus d'un siècle. Donc étanchéité + pose de carralage avec une pente donnant sur une gouttière.
Le jour du rendu de travaux (réalisé avec le seul conseil syndical averti la veille au soir par une lettre posée dans la boîte et après enlèvement de l'échaffaudage), l'architecte et le syndic nous annonce qu'il n'y aura aucune garantie concernant l'étanchéité de cette terrasse. Comment, pourquoi? Cela ne nous regarde pas, paraît-il!
Evidemment les pluies de ces derniers jours nous ont permis de constater que, par rapport à ce qui était aurtrefois :
- la pente n'est pas suffisante, l'eau stagne dangeureusement par endroits
- la gouttière est posée trop près de la façade, l'eau passe donc par-dessus.
Et ça n'est qu'un exemple des travaux réalisés. Rien n'est fini, rien n'est vraiment bien réalisé. En plus, depuis que l'entreprise a viré les échaffaudages et, malgré le compte-rendu pointant les anormalités, NOUS N'AVONS PLUS JAMAIS REVU L'ENTREPRISE NI L'ARCHITECTE. Ils ont laissé les travaux en l'état sans même nettoyer, ni finir.
Quels sont nos recours. Quelqu'un a-t-il déjà vécu pareil enfer?
Merci pour vos réponses
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JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 03 mai 2004 : 13:53:52
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On partage bien volontiers votre colère.
Je reste sur le seul problème de l'étanchéité de la terrasse qui est courant.
Ce qui est exact : les anciennes terrasses ne sont plus conformes aux règles actuelles qui exigent un relevé d'étanchéité qui est de l'ordre de 10 cm. Or, dans le temps passé, les portes fenêtres étaient au ras du sol de la terrasse avec juste l'épaisseur du dormant bas et d'une pièce appelée " jet d'eau ". Il est donc vrai que, depuis une quarantaine d'années, on a changé ou recoupé des milliers de portes fenêtres pour permettre le respect de cette obligation, la hauteur n'étant pas de 80 cm mais de 15 environ. A cet égard les propriétaires des lots concernés n'avaient pas le choix car il s'agit d'un texte d'ordre public. Ils erngageaient gravement leur responsabilité en cas de refus car les terrasses peuvent, dans la plupart des cas, se mettre en charge (se transformer en piscine) et l'eau s'infiltre alors aussi bien sous les portes fenêtres qu'à l'étage inférieur.
Pour le reste il faut connaître les tenants et les aboutissants du chantier et la disposition des lieux.
Mais un problème comme celui là doit être soulevé par un architecte compétent dès la première visite des lieux ! C'est vraiment le b a ba du ravalement ! Un architecte ne peut valablement présenter une étude de ravalement qu'après une visite de tous les lots pour voir ce genre d'affaire, l'état des bois et métaux des extérieurs, celui des balcons et garde-corps, des sculptures et motifs s'il y en a, des dalles de pierre agrafées, etc .. Et parfois il peut êtrer amené à faire effectuer un sondage pour connaître la qualité interne d'un support. Il doit enfin signaler les éléments douteux pour lesquels une décision ne pourra être prise qu'après installation des échafaudages.
Dans ces conditions, les copropriétaires savent où ils vont et pourquoi tel poste des devis est relativement coûteux. |
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saleha
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 03 mai 2004 : 21:38:08
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Merci pour votre réponse. je ne savais pas que nous étions tenus d'efectuer ces travaux. Néanmoins, l'architecte ayant eu accès à cet appartement aurait pu proposer un sondage. Nous le lui avons fait remarquer mais il déclare qu'il ne devait pas "mettre à nu" avant de proposer un devis.
Le problème, c'est que depuis ce ravalement raté, l'eau ne s'écoule plus du tout. C'est bien pire qu'avant. Dans ce cas, l'architecte a-t-il le droit , comme il prétend le faire, de s'exonérer de toute responsabilité concernant cette terrasse?
J'ajoute que sa proposition de rehausser le niveau du sol n'est mentionnée nulle part.
Merci encore |
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