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BEUTRE. -- Une mère célibataire de 19 ans poursuivie pour occupation illégale d'appartement. Elle a quitté sa caravane pour vivre dans un T 3 vacant depuis plusieurs moisUn logement vacant... et tentant:
Angélique Hornech qui occupe illégalement un appartement à Beutre, risque l'expulsion
Certains voisins la soutiennent mais la justice lui demande des comptes. Fin février, Angélique Hornech, une jeune femme de 19 ans, qui vit seule avec son enfant de deux ans et demi, a décidé d'investir un logement vacant de la cité de Beutre. Cette installation sauvage lui vaut d'être poursuivie en justice pour occupation illégale d'appartement, à la suite d'une procédure engagée par l'Habitation économique devant le tribunal des référés de Bordeaux. Le bailleur social demande son expulsion. L'affaire est mise en délibéré jusqu'au 24 mai. « Il faisait froid et je ne supportais plus de vivre sans eau ni électricité », indique simplement la jeune squatteuse qui logeait auparavant dans une caravane, à proximité de la cité. « Le chauffage au gaz ne suffisait pas, la porte de la caravane ne fermait plus, la petite était sans cesse malade à cause de l'humidité et de la moisissure. Je n'en pouvais plus de voir ce logement vide depuis plusieurs mois alors que j'avais effectué de mon côté une demande de HLM .» Ce jour-là, Angélique Hornech, a donc forcé la serrure avant de la faire remplacer. Elle a posé ses vêtements, un lit et une télévision, entre les quatre murs de ce logement en rez-de-chaussée et fait brancher l'eau et l'électricité.
Une pétition de soutien. Plusieurs de ses voisins ont signé une pétition de soutien et se sont montrés solidaires : un buffet en Formica, un salon en rotin et de la vaisselle sont venus agrémenter le quotidien d'Angélique Hornech. « Pour moi, c'est le grand confort » confie la jeune femme qui, après un stage de remise à niveau, entend effectuer une formation pour devenir auxiliaire de vie. « Sans logement, il est impossible de trouver un emploi. Surtout lorsque l'on est seule avec un enfant. Pour obtenir un appartement, j'ai envoyé des demandes à plusieurs bailleurs sociaux de l'agglomération bordelaise, en vain. J'ai choisi de m'installer dans ce quartier, parce que j'ai grandi là et que plusieurs de mes frères y vivent » Une de ses voisines témoigne : « Pourquoi ce T 3 ne serait-il pas attribué à Angélique ? Elle en a grand besoin et remplit toutes les conditions pour l'obtenir. De toute manière elle bénéficiera de l'Aide personnalisé au logement pour payer son loyer » Son avocat, Me Ahmad Serhan, estime « scandaleux » qu'un logement comme celui-ci soit inoccupé pendant plusieurs mois alors que les listes d'attente sont très encombrées. « Ce n'est pas normal, si l'appartement n'avait pas été vide, ma cliente ne s'y serait pas installée ». Mais la partie adverse n'analyse pas la situation de la même manière. « On ne peut pas accepter que les locataires entrent de force dans les appartements » plaide Me Christian Dubarry qui défend les intérêts de l'Habitation économique. Et d'ajouter : « La famille Hornech a usé de son influence sur le quartier. Elle prive ainsi de logement d'autres personnes qui se trouvent, elles aussi, dans des situations difficiles. Angélique Hornech aurait très bien pu être hébergée chez sa soeur, dans la même cité, en attendant que sa demande aboutisse. De plus, ce T 3 est beaucoup trop grand pour elle. « L'Habitation économique n'a pas l'habitude de laisser inoccupés les logements qu'elle gère, cela va à l'encontre de ses intérêts financiers. Cet appartement de Beutre a dû être rénové et était destiné à une autre famille ».