ATTENTION : Le
Forum d’Universimmo a migré sur une nouvelle plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce qui se fait en matière de forums de discussion. Pour découvrir le nouveau Forum : cliquez ici - découvrez aussi le "Portail" de cette nouvelle plate-forme
Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur, liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres alourdi par le temps :

la nécessité, si vous étiez déjà enregistré(e) dans l’ancien forum, de vous ré-enregistrer sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant (pseudo).

Ce forum est désormais fermé, mais il restera consultable sans limite de durée à l’url : http://www.universimmo.com/forum
Les adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être créés sur la nouvelle plate-forme.
Pour toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration, nous vous proposons un sujet dans la section « A propos de ce forum »
Bon surf ! L’équipe Universimmo

Guide Entreprises Universimmo.com Page d'Accueil UniversImmo.com... Page d'accueil Copropriétaires... Page d'accueil Bailleurs... Page d'accueil Locataires... Espace dédié aux Professionnels de l'Immobilier...
 
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
Accueil | Profil | S'enregistrer | Sujets actifs | Sondages actifs | Membres | Recherche | FAQ
Règles du forum | Le livre d’Or
Identifiant :
Mot de passe :
Enregistrer le mot de passe
Vous avez oublié votre mot de passe ?

 Tous les Forums
 Locataires
 Divers Locataires
 Assignation : condamnation proprio
 Forum fermé
 Imprimer le sujet
Auteur
Sujet Précédent Sujet Sujet Suivant  

natbou
Contributeur débutant

11 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  10:16:46  Voir le profil
Bonjour à tous,
Dans mon affaire, le proprio a été condamné à effectuer certains travaux (ventilation notamment) dans un délai de 30 jours et sous astreinte journalière passé ce délai.
Ce que je ne sais pas c'est quand le délai démarre. Le délibéré est daté du 14/06/04, son avocat a reçu sa copie et j'ai pris un huissier pour la signification au proprio quelques jours plus tard.

Par ailleurs, j'ai encore une autre question, j'ai lu que pour faire appel, il faudrait que la demande soit supérieure à 3.800 Euros.
Mon proprio a été condamné aux travaux (exécutoire) et à un total de 3.600 Euros (Art 700, réduction de loyer, expertise) et les dépens.
Est ce montant qui sert de base ou celui de "l'appelant" qui incluerait d'éventuels dommages supplémentaires ?
Merci pour votre aide, je ne trouve rien sur ce sujet de très clair (par contre, j'ai bien compris que s'il va en appel, l'avocat devient obligatoire pour les 2 parties).

Bonne journée.
Natbou
Signaler un abus

Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  10:55:06  Voir le profil
Jusqu'ici je pensais qu'un appel au TI était susceptible de se faire au-delà de 7 600 € mais peut-être que je me trompe.

Maryne
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  10:58:04  Voir le profil
Oui effectivment je me trompe :

Citation :
Vous pouvez faire appel contre les jugements de première instance, à


l'exception des jugements rendus en premier et dernier ressort.

Depuis le 01/01/2004, le taux du dernier ressort du conseil des prud'hommes est fixé à 3 980 EUR.

Pour les autres instances, il est fixé à 3 800 EUR.

Aussi, les litiges dont le montant est inférieur à ces sommes ne sont pas susceptibles d'appel. Seul un pourvoi en cassation est possible.



Qui peut faire appel?


Le droit d'appel appartient à toute partie qui y a intérêt.

Si l'une des deux parties fait appel, l'autre partie peut elle aussi demander que le premier jugement soit réexaminé s'il ne lui donne pas entièrement satisfaction.

Avant de faire appel, vous avez intérêt à prendre le conseil d'un spécialiste.

En cas d'appel abusif, vous pouvez être condamné à une amende civile allant de 15 EUR à 1 500 EUR plus les dommages-intérêts qui peuvent également vous être réclamés.



Dans quel délai faire appel?


La décision devient définitive une fois le délai expiré. Tant que le délai n'est pas expiré, le jugement ne peut pas, en principe, être exécuté.

Le délai de recours est d'un mois en matière contentieuse et de quinze jours en matière gracieuse et en matière de référé (procédure simplifiée). Il court à compter de la signification de la décision par huissier ou de sa notification par le greffe.



Comment faire appel?


Adressez-vous à un avoué, faites lui signer la déclaration d'appel puis déposez-la au greffe de la cour d'appel dont dépend le tribunal qui a rendu le jugement.

Dans les cas où la représentation par avoué n'est pas obligatoire (conseil de prud'hommes) faites l'appel par déclaration ou adressez-la par pli recommandé, au secrétariat de la juridiction qui a rendu le jugement.



Assistance d'un avocat


En matière gracieuse, l'appel est formé par déclaration faite ou adressée par pli recommandé au secrétariat de la juridiction qui a rendu la décision, par un avocat ou un avoué ou un autre officier public ou ministériel habilité.

L'assistance d'un avocat est généralement requise en matière contentieuse.

Vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle.



Le procès


La cour d'appel reprend le procès mais ne juge que sur les chefs du jugement rendu en première instance. Vous ne pouvez donc pas soumettre à la cour de nouvelles prétentions.

Les parties doivent reprendre obligatoirement dans leurs dernières conclusions les prétentions et les moyens en fait et en droit invoqués dans leurs écrits ou conclusions antérieures.



Les conclusions


A défaut, les parties sont réputées avoir abandonné leurs prétentions et la cour ne statue que sur les dernières conclusions déposées.

Décision de la cour d'appel (arrêt) Elle n'est pas contestable et ne peut faire l'objet que d'un pourvoi en cassation non suspensif d'exécution.

Textes de référence
Contester un jugement d'un tribunal civil devant la cour d'appel
Nouveau code de procédure civile: articles 542 à 570 et 899 à 915
Code du travail: article D517-1
Code de l'organisation judiciaire: article R311-2
Code de l'organisation judiciaire: article R321-1







Maryne
Signaler un abus Revenir en haut de la page

natbou
Contributeur débutant

11 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  11:22:51  Voir le profil
Merci, mais ce n'est pas très clair pour moi.
Mon proprio a un avocat qui a reçu copie du jugement daté du 14/06/04 et reçue le 17/06 (notification par le Greffe ?) et moi ma copie + 1 exécutoire.
La signification à mon proprio a été "lancée" (date chez l'huissier) le 21/06/04.
Quelle est la date à prendre en compte pour le délai qui court quand les 2 sont faites : signification ou notification ?
Merci.

Edité par - natbou le 12 juil. 2004 11:29:46
Signaler un abus Revenir en haut de la page

cyvonne
Pilier de forums

1399 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  11:37:22  Voir le profil
Vu les circonstances, il m'étonnerait que votre propriétaire fasse appel.

cyvonne
Signaler un abus Revenir en haut de la page

sybarite
Pilier de forums

921 réponses

Posté - 12 juil. 2004 :  17:02:29  Voir le profil
Bonjour,
Dans la pluspart des cas, la date à prendre en compte est celle de la signification du jugement. En effet, c'est la signification du jugement qui officialise la décision de justice et fait courir le délai pour la contester.
Généralement la précision est apportée dans la rédaction même du jugement. Telle est, en tout cas la recommandation de M. Jean Buffet, conseiller à la Cour de Cassation dans un rapport de 1997 et dont voici, ci-après, reproduit un extrait :
Citation :
Le point de départ de l'astreinte

Le juge qui prononce une astreinte doit fixer le moment de sa prise d'effet et, par hypothèse, puisque l'astreinte est la sanction de l'inexécution du jugement qui en est assorti, ce point de départ ne peut être antérieur au jour où la décision portant obligation est devenue exécutoire (article 51 alinéa 1 du décret du 31 juillet 1992). Il importe donc que la décision ordonnant l'astreinte soit signifiée, la signification devant être régulièrement faite au débiteur même de l'obligation (Civ. 2, 1er mars 1995, Bull. n° 67, p. 79). Toutefois, en vertu du 2ème alinéa du même article 51, le juge, - et ce sera normalement le juge de l'exécution -, peut fixer au jour du prononcé de son jugement le point de départ de l'astreinte destinée à contraindre à l'exécution d'un jugement qui était déjà exécutoire.
Le lien vers le site permettant une lecture complète de ce rapport est le suivant : http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport97/Etudes&doc/buffet.htm

Cordialement.

Sybarite, contributeur bénévole ; pour obtenir un conseil ayant valeur juridique, cliquez ici
Signaler un abus Revenir en haut de la page
 
Sujet Précédent Sujet Sujet Suivant  
 Forum fermé
 Imprimer le sujet
Aller à :
Universimmo.com © 2000-2006 AEDev Revenir en haut de la page
   



Accueil I Copros I Bailleurs I Locataires Articles I Dossiers I Lexique I Guide Technique I WWW I Fiches Pratiques I Revue de Presse
Forums I Guide Entreprises I Argus de l'Immobilier I UniversImmo-Pro.com

Copyright © 2000-2024 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.
Informations légales | Contactez nous | Votre Publicité sur UniversImmo.com