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pimlico
Nouveau Membre
4 réponses |
 Posté - 21 déc. 2004 : 12:09:45
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Bien décidé à déménager pour acheter plus beau plus grand et plus à mon goût, je décide de mettre ma maison en vente, et de commencer à en chercher une autre.
Je visite tout un tas de maisons, pour être sûr de ne pas me tromper, en attendant la vente de la mienne, condition sine qua none à l'achat de la nouvelle.
Après une dizaine de visites infructueuses (une vingtaine, en fait...) par l'intermédiaire d'agences immobilières, l'un des agents immobilier me contacte début septembre pour me présenter LA maison de mes rêves. Le problème étant que je n'ai toujours pas d'acheteur pour ma maison, je ne m'engage pas, et ne fais que m'enquérir des diverses conditions (notamment la date de libération de la maison en question).
L'agent immobilier et le propriétaire, visiblement amis, me précisent que la maison est "libre de suite", simplement le temps que la procédure se mette en place (sous deux mois environ), ce qui me parait tout à fait normal.
Je me mets donc à rechercher activement un acheteur pour la mienne, en espérant que personne ne flashe sur celle que j'ai en vue, un peu rassuré par le fait que je ne la trouve pas sur le site internet de l'agence.
Les choses se précipitent début novembre : j'ai un acheteur, sérieux, intéressé ET pressé. Sous huit jours à peine, le promesse de vente est signée, et la date de la vente fixée au 24 janvier 2005.
Je reprends alors contact avec l'agent immobilier, directement à l'agence. Celui-ci me parait un peu perdu, ou très occupé, ou géné. Toujours est-il qu'à travers quelques monosyllabes ("euh","oui","non","bien sûr"...), et sans jamais ni mentionner le bien, ni parler de visite, nous arrivons à convenir d'un rendez-vous.
Il me rappelle deux heures plus tard (de sa voiture), avec beaucoup plus d'assurance, et me fixe une autre date de rendez-vous, entre midi et deux.
Je re-visite, et de nouveau je me dis que c'est celle là et pas une autre. D'autant que le propriétaire encore présent me renseigne gentiment sur le voisinage, la proximité des commerces, des écoles, etc... Nous sommes d'accord sur le prix, et je conviens avec l'agent immobilier de signer le compromis de vente assez rapidement, je lui rappelle qu'il faut que ça se règle autour du 24/01/05 au plus tard (nous sommes alors le 15/11). "OK, pas de problème, dans le courant de la semaine prochaine."
La semaine suivante, pas de nouvelles.
La semaine suivante, je l'appelle, et je l'entends me dire que nous devrions signer d'ici la fin de semaine. Puis plus de nouvelles...
La semaine suivante, je commence à m'impatienter, je l'appelle. Là encore, il me rassure, simplement un problème de date, tout sera réglé à la fin de la semaine, début de la suivante au plus tard.
Début de la suivante, un peu énervé, j'appelle, cette fois directement à l'agence, à l'ouverture.
Et là...
La personne que j'ai au bout du fil a l'air un peu surprise, mais joue le jeu très "professionnellement". Non, il est en visite pour le moment, mais bien sûr Monsieur, il vous rappelle dès qu'il rentre.
Et effectivement, il me rappelle à peine cinq minutes plus tard (peut faisait-il visiter la maison d'à côté ?). Là, il me raconte qu'il a du mal à joindre le propriétaire, mais qu'il va appeler sa mère (ils sont visiblement assez proches...), il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Je m'inquiète quand même. Et je m'énerve un peu aussi, parce qu'on est le 15 décembre, et que le 24 janvier je deviens un "sans domicile fixe", avec ma femme, mes meubles et mon bout'chou de 11 mois. Il comprend, il fait le nécessaire, et il dit qu'il me rappelle.
Ce qu'il fait une heure plus tard. Pour me dire qu'en fait, le propriétaire a quelques problèmes à régler avec sa concubine (qui depuis ma première visite n'est plus sa femme...), mais que tout se passe bien, que c'est juste une question de temps. C'est justement ce dont je manque, et je le lui dis. Il me dit alors que le temps que tout se règle, et surtout sans vouloir rentrer dans les détails (parce que ça ne le regarde pas...), on peut légitimement penser que tout sera réglé le 20 janvier (date donnée au hasard, ou parce qu'il se souvient que je vends ma maison le 24 ???). Mais que bon, ça roule, pas de problème mon pote...
Passablement énervé maintenant, je raccroche pour y réfléchir. Cinq minutes plus tard (grand maximum), le téléphone sonne. La directrice de l'agence en personne, cette fois. Qui après avoir essayé de me prendre dans le sens du poil, m'annonce qu'en fait, et par souci de clarté, il vaut mieux miser sur le 18 février. Début mars au plus tard. Parce que c'est compliqué, parce qu'il y a la concubine, et la famille aussi, et vous comprenez...
Là non, je ne comprends pas, je m'énerve. Après dix minutes de discution houleuse, j'arrive pratiquement à lui faire cracher le morceau. Qu'en fait le propriétaire ne serait que CO-propriétaire (ce qui change pas mal la donne, non ?), qu'il envisage de racheter le bien à l'autre CO-propriétaire, mais que la demande de prêt n'est pas faite, et que donc le prêt est loin d'être obtenu, que ça peut prendre du temps, etc, etc...
Je les envoie balader. Non sans leur préciser que je n'excluait pas du tout d'acheter cette maison, mais qu'une chose était sûre, c'est qu'ils ne toucheraient pas un sou sur cette transaction. Ce qui me vaut quelques remarques offusquées ("Je suis très déçue que vous puissiez faire ça...", "je vous appelle pour tout mettre au clair, et voilà..." : elle se fout de moi, en plus ???).
Le lendemain, je me rends au cadastre, et là, je me rends compte qu'en fait de CO-propriétaire, le loustic en question n'est QUE locataire, qu'il n'a rien à voir du tout avec le propriétaire, et que l'agence m'a baladé pendant plus d'un mois.
Un mois pendant lequel j'ai totalement arrêté ma recherche de maison.
Ce qui fait que d'ici un mois à peine, je suis à la rue avec femme et enfant. Un mois, c'est court pour trouver une maison, remplir toutes les formalités, et emménager, non ?
Vous comprendrez aisément que j'ai un peu de mal à verser une larme quand je lis sur ce même forum des agents immobiliers se plaindre de la diabolisation de leur profession et de la difficulté de leur travail...
Je me demande encore quelle suite à donner à ces mésaventures, si quelqu'un a des suggestions...
Pimlico
PS : pardon de vous imposer un récit aussi long, j'ai (quand même) essayé d'aller au plus court...
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Pégase
Pilier de forums
3665 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 12:23:15
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Pimlico,
Si vous voulez donner des suites, le problème dans cette affaire est le manque de preuves écrites. Et en cas de procès, ce sera leur parole contre la votre...
La meilleure solution serait de négocier avec votre acheteur pour voir si il y aurait moyen de repousser légèrement la date de vente pour vous permettre de trouver une nouvelle maison.
Mais de toute façon, une vente prend grosso-modo 3 mois pour se faire et même si vous trouviez une maison aujourd'hui, je ne vois pas comment vous pourriez emménager avant mars. Sauf avec un accord de jouissance anticipée lorsque l'éventuel prêt vous aura été accordé.
Désolé pour vous car j'imagine que Noël ne va pas se passer dans la joie totale...
Bon courage quand même et bonne chance dans votre recherche.
Cordialement,
Pégase |
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pimlico
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 14:31:40
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Merci pour cette réponse, mais je n'envisageais pas d'aller jusqu'au procès.
Par contre, je vais me faire un plaisir d'en aviser la chambre des Notaires, et je pense que je vais me fendre d'une petite lettre au SNPI (Syndicat National des Professionnels de l'Immobilier) auquel adhère cette agence. Juste pour les mettre au courant.
Ensuite, j'imagine que si je décide de traiter directement avec le VRAI propriétaire de cette maison, l'agence ne pourra pas (n'osera pas !!!) se retourner contre moi pour obtenir d'éventuels honoraires.
Quoique pour le coup, je crois que ça m'amuserait... |
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diablomimi
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 16:17:47
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jecomprend tout à fais votre problème avez vous signé un bon de visite? avait-il un mandat? si pas de mandat pas de recours pour le traitement en direct avec la propriétaire pour l'agence. De plus je suis déçu par le manque de professionnalisme de cet agence et espère que vous ne garderez pas cette image de nous qui luttons contre ces agences qui nous pourrissent notre métier.
bon courage!
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 17:14:00
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Pimlico: pourquoi aviser la chambre des notaires alors que vous ne parlez d'aucun notaire dans votre expose ?
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pimlico
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 17:18:18
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Sur les conseil de mon notaire, qui trouve l'histoire un peu grosse.
Simplement pour faire de la bonne publicité à l'agence en question, je pense que ça peut être utile.
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Kayou92
Contributeur senior
82 réponses |
Posté - 21 déc. 2004 : 17:57:21
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Même si le locataire avait été le propriétaire, même si l'agence avait été sérieuse, rien n'empêche un acquéreur de ne plus vendre tant que la promesse n'a pas été signée...
Pour moi il n'y a pas d'arnaque, un manque de professionalisme de l'agence, c'est clair.
On ne peut signer une promesse de vente et d'achat en même temps, après c'est un risque (signer la vente de son bien après l'achat du futur un inversement)...
Bon courage dans vos démarches, je comprends que ça soit très embêtant comme situation... |
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pimlico
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 29 déc. 2004 : 18:46:21
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Des précisions...
J'ai depuis pris contact avec le VRAI propriétaire, qui n'étais bien entendu pas au courant, mais qui a été ravi de connaitre l'histoire dans sa globalité.
En fait, et pour résumé, l'occupant actuel de la maison en est locataire de puis plus de sept ans, et le propriétaire lui avait proposé de lui vendre la maison.
Le locataire en a profité pour monter ce que je considère comme une petite escroquerie : trouver un acquéreur potentiel (moi, en l'occurence...) avec l'aide de son ami agent immobilier en se faisant passer pour le propriétaire, acheter la maison au VRAI propriétaire (100 000 €, une vraie plaisanterie...), me la revendre 160 000 € + frais d'agence (ce qui correspond beaucoup plus au marché).
Une fois déduits les frais de notaire (et une éventuelle imposition sur la plus-value ???), il en tire un bénéfice de près de 50 000 €. Pas mal, non ?
Sauf que j'ai mis le propriétaire au courant, et qu'il a décidé de stopper la vente.
Une petite vengeance, en somme.
En tout cas, ça ne règle pas mon problème : la maison m'intéresse toujours, mais le locataire, s'il ne veut pas partir, en a les moyens puisqu'il a un bail qui court pendant encore un an et demi.
Enfin, ce qui me remplit de joie, c'est qu'il aura beaucoup plus de mal à escroquer quelqu'un, maintenant.
Toujours ça de gagné... |
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gilotf
Contributeur vétéran
127 réponses |
Posté - 04 janv. 2005 : 22:30:50
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Je suis conseiller immobilier et cela me désole d'entendre des récits pareils, je ne comprend pas comment certains peuvent travailler de cette manière.
J'espère que vous trouverez une solution à votre problème, si cela peut vous aider : déja vérifiez que l agence avait bien un mandat, que ce mandat est valable (a priori non car il n'est pas signé par le propriétaire) dans sa forme mandat numéroté, signé par propriétaire, etc... en plus je ne pense pas que l agence osera vous attaquer si vous achetez en direct au propriétaire.
Voila si je peux rattraper les m...es de mes confreres.
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Intermix
Contributeur débutant
18 réponses |
Posté - 05 janv. 2005 : 13:57:23
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Bonjour pimlico, pourquoi ne prenez-vous pas une location en attendant ? D'accord cela fera un déménagement supplémentaire mais il vaut mieux cela que de se retrouver à la rue. Enfin je suppose (espère) que vous avez une solution. Si votre acquéreur est d'accord vous pouvez comme le suggère Pégase lui demander à repousser un peu la vente pour gagner un peu de temps.
Une fois que vous aurez ces problèmes de domicile vous aurez déjà plus de temps pour traiter en direct avec le VRAI propriétaire.
Cordialement |
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ghghgh
Pilier de forums
611 réponses |
Posté - 07 janv. 2005 : 19:03:20
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Je viens de lire (avec du retard certes...) votre rocambolesque aventure de l"année dernière"
Moi même agent immobilier, je pleure de constater que certains salissent l'image de la profession avec des manoeuvres de ce genre !
Une idée me vient...simplement....
Vous pourriez (puisque vous êtes en bon termes avec le propriétaire) acquérir cette maison au prix de 100 000 € (voire même 110 000..si sa vraie valeur est de l'ordre de 160 000)
Vous avez obligation de reprendre les engagements locatifs de l'ancien propriétaire...et vous percevrez donc, jusqu'à la fin du bail (dans 1,5 an je crois) les loyers versés par votre locataire, ce qui vous permettra, en outre de faire face, de votre coté à un loyer pour vous loger.
Vous n'aurez plus ensuite qu'à signifier à votre locataire, 6 mois avant l'expiration du bail, un congé pour habiter, et emménager dans 1 an et demi dans une maison pour laquelle vous aurez alors réalisé une "bonne affaire" puisquà un prix inférieur à celui du marché.
Cordialement
Gilles
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Arnaque ou escroquerie ???
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