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yannesit
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Posté - 06 janv. 2005 : 13:35:37
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Rebonjour, j'ai fait une recherche sur le forum mais je n'ai pas trouvé tout ce que je cherchais...
Je viens de louer un appartement avec chauffage au gaz. La chaudière est dans la cuisine et me semble assez bien entretenu (d'après la propriétaire... je pense prendre un rendez-vous pour la vérifier assez tôt histoire d'être sûr). Toutefois, étant d'un naturel anxieux, je m'inquiète de l'absence de ventilation dans la cuisine en me rappelant des mises en garde de mes professeurs de collège contre les dangers des intoxications au monoxyde de carbone. Je ne souhaite pas demander à ma propriétaire de faire de gros travaux car je suis déjà en train de négocier avec elle la pose d'une nouvelle moquette et papier peint. Pensez-vous qu'il y ait un risque quelconque ou me suffirait-il de ventiler régulièrement la pièce en ouvrant la fenêtre (10 minutes une ou deux fois par jour) ? Si la chaudière est bien entretenue, les risques sont sans doute minimes, non ?
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vttdechaine
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2262 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 14:28:29
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Il faudrait voir quel est le modèle de cette chaudière. Il existe aujourd'hui des chauduères murales "à ventouses". Celles-ci garantissent que les gaz brûlés sont aspirés dans la gaine d'évacuation. Aujourd'hui je peux vous avouer que je ne connais pas d'autres modèles de chaudières murales que celles "à ventouses". A mon sens, vos risques d'intoxication sont donc faibles. Mais à distance je serais bien incapable de vous dire quel est le modèle de votre chaudière. Y'a-t-il une inscription qql part ? Comment est raccordé le tuyau d'évacuation ? A quoi ressemble cette évacuation à l'extérieur ?
Marty |
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yannesit
Contributeur débutant
15 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 14:40:31
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Ah... je serais bien incapable de vous dire la marque de la chaudière pour l'instant... A ce que vous dîtes, j'imagine qu'une cheminée suffit normalement à évacuer les gaz brûlés, ce qui me rassure puisqu'il y a bien une cheminée sur le dessus de la chaudière (tuyaux en "aluminium"). En outre, elle est installée sur un mur donnant sur l'extérieur (il me semble) et il est donc possible que le tuyau d'évacuation des gaz soit assez court... Toutefois, je ne peux le certifier et je ne suis pas sûr que la chaudière soit récente (la cuisine est très vieille et assez "bricolée"). En outre, il semble que les anciens locataires (que je commence à maudire) aient emporté dans leurs valises le mode d'emploi et le "carnet d'entretien" de la dite chaudière (en même temps que les clés de la boîte aux lettres et de la cave ... mais ça, c'est juste pour dire) Je verrai cela avec ma propriétaire, qui a vécu dans l'appartement et doit donc être au courant de tout. Merci toutefois, vous m'avez rassuré (je suis du genre à me méfier de tout, ça devient fatigant) |
Edité par - yannesit le 06 janv. 2005 15:04:31 |
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rochar
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904 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 14:45:04
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Effectivement, tout dépend du type de chaudière, mais la règle générale est la suivante : - Une amenée d'air, nécessaire à la combustion - Une sortie d'air pour l'évacuation de l'air vicié (ou appareil raccordé sur conduit) - Un ouvrant pour aérer rapidement si nécessaire. - Il faut également que le local ait un volume mini : 8 m3 (15 m3 si chauffe-eau non raccordé)
RC |
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yannesit
Contributeur débutant
15 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 14:55:34
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Ce que vous appelez "amenée d'air" peut-elle se présenter sous autre forme qu'une grille ou une arrivée d'air quelconque dans la pièce ? Sinon, il y a bien l'évacuation et la fenêtre. La pièce est petite mais nous pensons enlever la porte pour gagner de la place (ce qui assurerait donc une meilleure ventilation avec ouverture sur le couloir et le séjour).
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rochar
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904 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 15:09:22
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L'amenée d'air peut très bien se faire par transit depuis les pièces principales. Il faut alors : une entrée d'air dans les pièces principales, un passage sous la porte de la cuisine (détalonnage) et un évacuation d'air vicié, soit par VMC, soit par conduit vertical. Vérifiez et dites nous.
RC |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 17:35:26
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Citation : http://www.gazdefrance.fr/securite/installation/existante.php
Gaz de France charge un technicien du Bureau de Contrôle indépendant de réaliser chez vous le bilan des quatre domaines-clés de votre installation : la ventilation, la combustion, la tuyauterie fixe, et le raccordement cuisson. Suite à ce contrôle, vous serez immédiatement informé de l'état de votre installation et des éventuelles modifications à apporter pour la mettre en sécurité. Une participation forfaitaire de 30 euros vous sera demandée pour ce service. En cas de travaux à réaliser, Gaz de France vous fournira une liste de professionnels et vous proposera des aides financières. Si votre installation vous fait courir un danger grave, le technicien du Bureau de Contrôle procédera, pour votre sécurité, à la fermeture partielle ou totale de l'alimentation en gaz naturel de votre installation. Pour vous permettre de vérifier la sécurité de votre installation Contactez votre Conseiller Gaz de France au : 0 810 140 150 (prix d'un appel local)
Je vous conseil de débourser ces trente euros, vous aurez la certitude de la conformité ou non de votre installation. De plus ce diagnostic vous permets de vous adresser à votre propriétaire avec un document de valeur certaine.
Les ventilations hautes et basses sont obligatoires dans le local ou se trouve implantée la chaudière. C’est à dire des ventilations horizontales en prise directe avec l’extérieur, à travers le mur porteur ou une porte, sans possibilité d’occultation, style véranda fermée ext… Vous avez, a priori, une chaudière traditionnelle (non-ventouse), donc évacuation des gaz par conduit de cheminée.
Désolé, mais les infos données par rochar ne me semblent pas correspondre à la réglementation actuellement en vigueur, même pour des installations anciennes. Citation : L'amenée d'air peut très bien se faire par transit depuis les pièces principales (non)Il faut alors : une entrée d'air dans les pièces principales, un passage sous la porte de la cuisine (détalonnage)(non) et un évacuation d'air vicié, soit par VMC(non), soit par conduit vertical.(non)Vérifiez et dites nous.
RC
Christophe |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 18:26:50
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Pardon à rochar, j'ai été un peu péremptoire à son égard et je m'en excuse.
Rien de tel que la lecture des textes, quoi que, ils nécessitent parfois un feuillet blanc, un crayon papier, et ne remplacent pas l'avis d'un professinnel de confiance.
Voila la réglementation applicable... Bonne lecture Citation : http://aida.ineris.fr/textes/arretes/text3002.htm
Arrêté du 2 août 1977 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquéfiés situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances (JO du 24 août 1977)
Article 15 de l'arrêté du 2 août 1977 Installation des appareils - Aération des locaux (arrêté du 28 octobre 1993, article 1er) Pour l'application du présent article, deux locaux contigus sont considérés comme local unique s'ils communiquent par une baie libre d'une surface au moins égale à 3 mètres carrés.I. Appareils à circuit étanche "Les appareils à circuit étanche peuvent être installés dans tout local, même s'il né comporte pas de fenêtre ou châssis ouvrant. II. Appareils à circuit non étanche A. Bâtiments soumis au moment de leur construction aux dispositions des arrêtés ministériels du 22 octobre 1969 ou du 24 mars 1982 modifié relatifs à l'aération des logementsDans ces bâtiments, un appareil à circuit non étanche, raccordé ou non, ne pourra être installé que dans un local appartenant à une construction qui répond aux prescriptions suivantes : 1° Elle dispose d'une aération générale et permanente sous réserve que : - les débits de ventilation permis par ces arrêtés soient compatibles avec les débits d'alimentation en air nécessaire au bon fonctionnement des appareils et notamment des chaudières; - les appareils non raccordés soient installés dans des locaux comportant une sortie d'air déterminée en fonction des caractéristiques de ces appareils et réalisée; - soit par une bouche d'extraction de ventilation mécanique contrôlée ou tout autre dispositif équivalent; - soit par un ou plusieurs orifices disposés à la base d'un conduit en tirage naturel, individuel ou collectif, et vertical; - soit par la prise d'air du coupe-tirage d'un appareil raccordé à condition que la partie supérieure de l'entrée du coupe-tirage soit située à 1,80 mètre au moins au-dessus du sol. 2° Le local où est installé l'appareil a un volume d'au moins 8 mètres cubes, ce chiffre étant porté à 15 mètres cubes dans le cas d'une installation nouvelle comportant un chauffe-eau non raccordé. Toutefois, les dispositions de l'article 22 de l'arrêté du 15 octobre 1962 restent applicables au remplacement, sans modification d'emplacement, d'appareils installés antérieurement à la date de mise en application du présent arrêté. 3° Le local où est installé l'appareil est : - soit pourvu d'un ou de plusieurs châssis ou fenêtres ouvrant directement sur l'extérieur ou sur une courette intérieure de largeur au moins égale à deux mètres afin de permettre, en cas de besoin, une aération rapide ; la surface de la partie ouvrante ne peut être inférieure à 0,40 mètre carré. Toutefois, dans le cas de serres individuelles placées devant les ouvrants d'une cuisine, cette prescription est satisfaite dans la mesure où les surfaces des ouvrants de la serre et de la cuisine respectent la relation ci-après : S²c S²s S²c+ S²s ³ 0,16 où Sc et Ss représentent respectivement les surfaces des ouvrants de la cuisine et de la serre, exprimées en mètres carrés; - soit en communication, par une porte non condamnée, avec un local muni de tels châssis ou fenêtres, à condition qu'il puisse être balayé par un courant d'air rapide pouvant être établi entre deux façades. B. Autres bâtiments d'habitation Nonobstant les dispositions du point 1° du paragraphe II-A ci-dessus, dans le cas des constructions anciennes non soumises au code de la construction et de l'habitation, et lorsque l'aération permanente des logements peut être limitée à certaines pièces, un appareil à circuit non étanche, raccordé ou non, ne peut être installé que dans un local répondant aux prescriptions énoncées ci-dessus (en II-A [2° et 3°]), ainsi qu'aux prescriptions suivantes : 1° Le local dispose d'une amenée d'air permanente, directe ou indirecte.Cette amenée d'air, déterminée en fonction des caractéristiques des appareils installés, doit être obtenue par un ou plusieurs orifices offrant une section libre au moins égale à : 50 centimètres carrés si la sortie d'air ou celle des produits de combustion sont assurées, au moins partiellement, par un conduit vertical en tirage naturel; 100 centimètres carrés si la sortie d'air ou celle des produits de combustion sont uniquement assurées par un passage au travers d'une paroi extérieure; auquel cas, l'amenée d'air est nécessairement directe. Les amenées d'air directes doivent être conçues, compte tenu du système de chauffage, de manière à ne pas être une cause d'inconfort pour les occupants; 2° S'il comporte au moins un appareil non raccordé, le local doit disposer d'une sortie d'air en partie haute. En outre, si l'évacuation de l'air n'est pas assurée par tirage mécanique, cette sortie d'air doit être déterminée en fonction des caractéristiques des appareils non raccordés et doit être constituée : - soit par un ou plusieurs orifices de section totale libre au moins égale à 100 centimètres carrés et disposés soit à la base d'un conduit vertical, soit dans une paroi extérieure. Dans ce dernier cas, l'amenée d'air est nécessairement directe; - soit par la prise d'air du coupe-tirage d'un appareil raccordé à condition que la partie supérieure de l'orifice d'entrée du coupe tirage soit située à 1,80 mètre au moins au-dessus du niveau du sol. C. Dispositions particulières 1° A l'exclusion du cas où il s'agit d'un appareil de production d'eau chaude non raccordé, la condition énoncée en II-A (3°) ci-dessus n'est pas obligatoire si les appareils installés répondent aux prescriptions suivantes : - ils comportent sur chaque brûleur un dispositif assurant la coupure automatique de l'alimentation en gaz en cas d'extinction fortuite de la flamme du brûleur; - ils sont raccordés au robinet de commande prévu à l'article 10 ci-dessus soit par une canalisation rigide, soit par un tuyau flexible. 2° Sont dispensés de satisfaire aux conditions énoncées aux 2° et 3° du paragraphe II-A ci-dessus : - les placards-cuisine à condition que leur surface libre au sol soit telle qu'il ne soit pas possible d'y séjourner porte fermée et sous réserve qu'ils s'ouvrent sur une pièce répondant aux conditions des 2° et 3° du paragraphe II-A; cette condition est réputée satisfaite quand la surface au sol, porte fermée, hors projection horizontale des meubles, représente une bande de moins de 30 centimètres de largeur; - les locaux contenant uniquement des appareils raccordés munis d'un dispositif conforme aux normes en vigueur et interrompant automatiquement la combustion dès que l'évacuation devient insuffisante; - les locaux affectés exclusivement à l'installation d'appareils raccordés; - les dépendances contenant uniquement des appareils raccordés. 34. Le texte entre parenthèses figurant dans le premier tiret du premier alinéa de l'article 16 est supprimé. 35. Le cinquième tiret du premier alinéa de l'article 16 est remplacé par : - l'entretien et la maintenance des installations sont confiés à un professionnel aux termes d'un contrat dont les modalités sont précisées par l'arrêté du 22 août 1978. Ce contrat d'entretien ne vise pas la partie d'alvéole technique gaz éventuellement réservée à la conduite montante de gaz, à laquelle s'appliquent, soit les dispositions des cahiers des charges de concession, soit celles énoncées dans le 4° de l'article 29 ci-après, si la conduite montante de gaz n'est pas placée sous la garde du distributeur."
Mon avis.
Je confirme qu'il vaut mieux que vous fassiez effectuer le diagnostic car la lecture et "l'interprétation" de ce texte ne sont pas si évidents !
Christophe |
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rochar
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904 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 19:56:25
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Oui Quelboulot, Deux observations :
1- Il est vrai que la bonne solution pour Yan c'est de demander un diag GDF. Seule une visite des lieux peut permettre de se faire une idée.
2- Je n'ai pas effectivement l'impression de m'être trompé dans mon texte, mais je suis toujours preneur de bonnes informations. Je viens de ressortir une brochure de CEGIBAT (GDF), pour professionnels, (40 pages A4) éditée en 2001 "Ventilation des Logements et évacuation des produits de combustion". Voici une petite synthèse, concernant la question de Yan :
- Nécessité de ventiler : air hygiénique et air comburant
- Modes de ventilation : pièce par pièce ou ventilation générale et permanente par balayage du logement. Cette dernière peut être une ventilation naturelle ou une ventilation mécanique contrôlée (VMC).
- Classification des appareils à gaz : Type A : appareil gaz non raccordé (cuisinière, chauffe-eau). L'air de combustion est prélevé dans le local et les produits de combustion sont évacués par le système d'évacuation du local. Type B : appareil gaz raccordé (chaudière murale ou au sol). L'air comburant est prélevé dans le local et l'appareil est raccordé à un conduit ou à un système d'évacuation.. C'est probablement le cas de Yan. Type C : appareil gaz à circuit de combustion étanche. Tout le système est étanche vis à vis du local (air comburant, combustion et échangeur, évacuation). Exemple : appareil étanche à terminal horizontal (ventouse).
- Prescriptions concernant les locaux : Quatre points à retenir : VASO : Volume minimal : 8 m3 ou 15 m3 si non raccordé en nouvelle installation Amenée d'air : pour type A ou type B (ce qui nous concerne) : indirecte par transit depuis les pièces principales, si aération du logement générale et permanente et débit suffisant, ou par amenée d'air directe (paroi extérieure) Sortie d'air : pour type A : en partie haute par conduit vertical naturel ou par bouche VMC ou éventuellement si l'amenée d'air est directe par orifice situé dans une paroi extérieure Pour type B : soit par VMC gaz, soit par conduit vertical à tirage naturel Ouvrant : pour type A et type B : 0,40 m² mini
Voilà. Ce ne sont que des principes généraux, mais "officiels", et je ne pense pas m'être trompé (trop succint certainement, le domaine est tellement vaste !) dans mon texte précédent.
RC |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 21:01:10
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D'accord avec vous rochar
Un jugement "de visu" semble le plus approprié
Christophe |
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seborga1
Pilier de forums
1961 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 21:32:04
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Excusez, j'ai lu un peu en diagonale. Je vais peut-être dire quelque chose de déjà mentionné. Si votre chaudière est alimentée par le gaz de ville, on peut supposez que la pièce est correctement ventilée, car, en cas inverse, GDF ou la régie locale du gaz auraient refusé l'ouverture du compteur et l'abonnement tant que les locaux ne sont pas conformes.
Normalement, quand vous avez emménagé, le "gars du gaz" est entré dans votre domicile pour faire ce contrôle.
Vous ne voyez pas forcément les entrée d'air mais je parie qu'elles sont là! Et la sorti, c'est le conduit d'évacuation des gaz brûlée. Et sur la chaudière il y a certainement un étiquette indiquant qu'il est interdit d'y brancher une hotte dessus (et autres appareils de ce type).
Si elle est alimentée en gaz bouteille, vous pouvez effectivement vous inquiéter car il n'y a pas ce type de contrôle à l'ouverture de l'abonnement parce qu'il n'y a pas d'abonnement!
seborga1 |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 06 janv. 2005 : 21:55:30
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seborga1,
En théorie ce que vous dites est vrai, mais vous devez savoir que dans la pratique, entre deux locataires, il n'y a que très rarement coupure gaz, elec et eau. il y a simplement relevé de compteurs et changement d'abonnés.
Economies économies... qui font que depuis des dizaines d'années des locaux n'ont pas été visités par des agents de ces entreprises. Lorsque les contrats d'entretiens sont bien réalisés et que propriétaires et locataires sont conscients des risques, pas de pb. Dans le cas contraire !!!
Christophe |
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vttdechaine
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2262 réponses |
Posté - 07 janv. 2005 : 07:47:04
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Par contre ce que je crains c'est que si Yann fait contrôler son installation aujourd'hui, GDF va lui faire un diagnostique avec la réglementation actuelle. Toutefois, vu que son appartement est plus ancien, c'est bien la réglementation à la date de réception de l'immeuble qui s'applique non ? La législation ne prévoit que 100% des appartements se mettent à jour des nouvelles normes et lois à chaque modification (ce serait impossible d'ailleurs). Yann ne risque-t-il donc pas d'être induit (maladroitement) en erreur par GDF ?
Marty |
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yannesit
Contributeur débutant
15 réponses |
Posté - 10 janv. 2005 : 23:39:19
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Ma question portait plus sur la sécurité que sur la réglementation car je ne me vois pas demander de gros travaux à ma propriétaire.
L'évacuation semble donc plus importante que l'arrivée d'air... et la chaudière étant vérifiée chaque année, je ne crois pas courir de risque. (J'imagine que la vérification ou le ramonage de l'évacuation font partie de cette vérification annuelle d'entretien, non ?) |
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vttdechaine
Pilier de forums
2262 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 10:01:25
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J'entend souvent parlé du ramonage mais celui-ci est normalement superflu. La combustion du gaz (de ville ou propane) ne produit que de l'eau. Les suies sont 'normalement' absentes. Il faut surtout vérifier que les systèmes de sécurité sont en état et que les débits sont corrects (pas une pompe en train de flancher en clair). Il y a sans doute d'autres vérifs que je ne connais pas mais je crois que ce sont les principales.
Marty |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 12:11:58
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Le règlement sanitaire départemental impose un ramonage annuel et ce quel que soit le type de chauffage utilisé.
Par ailleurs le contrat d’entretien chaudière peut, mais c’est rare, inclure le ramonage de la cheminée. Si ce n’est pas le cas, il est alors nécessaire de faire intervenir une société spécialisée et habilité qui seule peut délivrer un certificat de ramonage, valable UN an.
Bien lire son contrat d’assurance habitation multirisque, ce ramonage annuel est bien souvent obligatoire Citation : http://www.patrimoine.com/dossiers/b_mrh.html
Extraits :
Contrat d'assurance habitation : savoir ligne entre les lignes
……….. Attention aux exclusions de garantie L'accumulation de garanties donne souvent l'impression d'être bien assuré. Or, bien souvent, l'assuré ne connaît pas la mise en œuvre de ces garanties. La question est souvent à l'origine des conflits entre assureurs et assurés au moment du règlement d'un sinistre. La lecture du contrat, et notamment des clauses particulières pas toujours mises en évidence, est donc primordiale. Il ne faut pas perdre de vue que le rôle de l'assurance est de couvrir l'aléa et le risque accidentel. Autrement dit, si l'aléa n'est pas respecté, l'assureur peut donc légitimement réduire ses garanties. C'est pourquoi les compagnies se révèlent tatillonnes dans la prévention des risques en exigeant des règles prudentielles ou des normes d'installation. Un défaut d'entretien, comme par exemple le ramonage d'une cheminée, ou la non observation de règles, comme l'installation mais aussi l'utilisation d'équipements de sécurité, risque d'entraîner une diminution partielle ou totale de l'indemnisation qui est normalement prévue au contrat.La mise en œuvre des garanties du contrat est une chose, déceler les clauses d'exclusion en est une autre. Celles-ci sont parfois explicitement citées et communes à tous les contrats (ex : le vol commis par un membre de la famille, ou encore l'incendie volontaire). D'autres varient d'un contrat à l'autre ou encore se devinent plus ou moins facilement. Ces clauses peuvent par exemple être liées aux conditions dans lesquelles est intervenu le sinistre. Ainsi, l'assureur indemnisera difficilement un vol effectué au moyen de fausses clés sans dégâts alors que son contrat prévoit essentiellement le vol par effraction.
Ramonage annuel
http://www.aude.pref.gouv.fr/actualite/monoxyde/monoxyde.asp#monoxy3
Quant aux risques encourus
Statistiques accident liés au monoxyde de carbone
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/intox_co/intox4.htm
Fiche ANAH
www.anah.fr/fiches/fiche_intoxication.pdf
Christophe |
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vttdechaine
Pilier de forums
2262 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 13:37:19
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Citation : Le règlement sanitaire départemental impose un ramonage annuel et ce quel que soit le type de chauffage utilisé.
Oui ça ne me choque pas. Cela prouve surtout que la DDASS ne fait pas la différence entre une chaudière gaz à ventouse et un insert de cheminée bois .
Marty |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 14:44:23
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Pas du tout d'accord avec vous Marty, une chaudière à ventouse n'utilise pas de conduit de cheminée, alors, ne mélangeons pas tout svp.
Du moment qu'un appareil de chauffage, quel qu'il soit, utilise un conduit de cheminée, le ramonage annuel est obligatoire.(en incluant bien entendu une cheminée bois utilisée ponctuellement ou de façon constante avec insert)
Si aucun appareil de chauffage n'utilise de conduit de cheminée le ramonage n'a pas lieu d'être, ou du moins, n'est pas obligatoire.
Je conçois que parfois la réglementation est absconse, que parfois même on puisse la considérer comme inutilement chargée de renvois, de cas particuliers, de ... Mais il ne faut tout de même pas considérer qu'elle est là uniquement pour nous (vous) emm....(ennuyer!)
Avez-vous déjà essayé de rédiger un simple règlement de quoi que ce soit : Utilisation d'un lieu de pêche, de camping, de local hors sac, de club de boules, de pétanque etc... Sans parler de règlement de copropriété. Même la plus simple des activités vous amène à "pondre" des trucs parfois totalement insipides !!!!!
Christophe |
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vttdechaine
Pilier de forums
2262 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 15:48:51
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Je ne comprend plus. Vous dites: Citation : Si aucun appareil de chauffage n'utilise de conduit de cheminée le ramonage n'a pas lieu d'être, ou du moins, n'est pas obligatoire.
Est-ce que le conduit d'évacuation des gaz brules d'une chaudière à ventouse ne peut pas être considéré comme un élément d'évacuation comparable à une cheminée bois ?
Si oui, alors le ramonage s'impose annuellement.
Si la réponse est non, alors pourquoi dite vous: Citation : Le règlement sanitaire départemental impose un ramonage annuel et ce quel que soit le type de chauffage utilisé.
Quant à ma remarque ce n'était que de l'humour dont je raffole. C'est vrai qu'il est toujours plus difficile de critiquer que de construire. Je me suis déjà attelé à des réglements (tout simplement pour une randonnée... VTT) et c'est certain que l'on écrit parfois des phrases plus que surprenantes.
Marty |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 11 janv. 2005 : 16:19:18
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A trop vouloir simplifier...
Je n'envisageais que le cas de la chaudière ventouse à sortie horizontale au travers d'un mur porteur. La plus couramment installée en fait. Pour cette dernière le conduit composé de deux tubes concentriques permettant l'admission de l'air par la partie annulaire comprise entre les deux tubes et l'évacuation des produits de combustion par la partie centrale ne mesure que quelques dizaines de centimètres.
Pour les chaudières ventouses à évacuation verticale, les distances sont en général plus importantes.
De toute façon une chaudière de type ventouse ne peut être raccordée à un conduit de cheminée, sauf à "tuber" ce conduit avec les tuyauteries spécifiques à ce type de chaudière.
Mais là, j'avoue mon degré d'incompétence, je ne suis pas chauffagiste !
Quelle réglementation s'applique exactement à un conduit de chaudière ventouse à évacuation verticale de X mètres de longueur ??? Pour moi, ce n’est pas celle d’une cheminée.
Attendons l'avis d'un spécialiste.
Ce n’est pas de la pub, la notice est bien faite et assez explicite.
www.elmleblanc.fr/Gammes/Chaudier/PDF/NGLB_NGVB.pdf
Christophe |
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