|
Auteur |
Sujet |
|
|
cabochon
Contributeur débutant
16 réponses |
Posté - 02 mars 2005 : 16:42:02
|
Le maire de la commune à le 31/01/2005 signé l'arrête du permis de construire, suite à la visite de mon voisin, un représentant de la mairie nous à téléphoné pour nous dire que le permis était annulé. - De quel manière l'annulation du permis doit il m'être notifier. Je suppose qu'un simple coup de téléphone ne doit pas suffire. - Quels sont les recours à cette annulation dont je dispose. - Et d'autres conseils si possibles.
Cordialement et un grand merci.
|
Signaler un abus
|
|
Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 02 mars 2005 : 17:09:35
|
Vous n'aurez jamais de courrier à ce sujet car le maire n'a pas le pouvoir d'annuler un permis de construire précedement accordé. Ceci est une prérogative du tribunal administratif. Pour ce faire il faut qu'il y ai un recours en annulation! je vous conseille très fortement d'afficher réglementairement votre PC et de savoir si dans les 2 mois il y a un recours. parallèlement à cette formalité d'affichage, écrivez au maire au sujet de cette annulation, vous serez fixé par la réponse. Sin cette dernière est positive, il vous appartiendra de déposer un recours au TA pour excès de pouvoir ! |
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 03 mars 2005 : 12:05:45
|
Citation : Initialement entré par cabochon
Le maire de la commune à le 31/01/2005 signé l'arrête du permis de construire, suite à la visite de mon voisin, un représentant de la mairie nous à téléphoné pour nous dire que le permis était annulé. - De quel manière l'annulation du permis doit il m'être notifier. Je suppose qu'un simple coup de téléphone ne doit pas suffire. - Quels sont les recours à cette annulation dont je dispose. - Et d'autres conseils si possibles.
Cordialement et un grand merci.
Citation : Initialement entré par Ad-honores
Vous n'aurez jamais de courrier à ce sujet car le maire n'a pas le pouvoir d'annuler un permis de construire précedement accordé. Ceci est une prérogative du tribunal administratif. Pour ce faire il faut qu'il y ai un recours en annulation! je vous conseille très fortement d'afficher réglementairement votre PC et de savoir si dans les 2 mois il y a un recours. parallèlement à cette formalité d'affichage, écrivez au maire au sujet de cette annulation, vous serez fixé par la réponse. Sin cette dernière est positive, il vous appartiendra de déposer un recours au TA pour excès de pouvoir !
Cabochon,
Gardez vous de prendre en compte ce qu’indique ci dessus Ad-honores car sa contribution contient des éléments erronés notamment (et ceci est central dans votre affaire, si on se base sur ce que vous dites) lorsqu’il écrit que « le maire n'a pas le pouvoir d'annuler un permis de construire précédemment accordé. Ceci est une prérogative du tribunal administratif ».
En effet, l’autorité qui a accordé un permis de construire peut parfaitement être saisie d’un recours administratif par quelqu’un qui lui demande l’annulation d’une décision administrative tenue pour illégale et cette autorité peut donner ou non suite positive à ce recours.
Les recours administratifs, qu’il ne faut pas confondre avec les recours contentieux (qui s’exercent quant à eux auprès du Pdt du Tribunal administratif du lieu des travaux pour le cas des permis de construire), peuvent prendre deux formes : le recours dit 'gracieux', qui s’exerce auprès de l’autorité qui a pris la décision d’origine (ceci est applicable dans votre cas de permis de construire délivré par le maire) ; ou le recours dit 'hiérarchique' pour la situation institutionnelle où l’autorité qui a pris la décision d’origine est soumise à un pouvoir hiérarchique (ce n’est pas le cas des maires, sauf dans certaines situations lorsqu'ils prennent une décision au nom de l’Etat), le recours dit hiérarchique étant alors exercé auprès de cette autorité supérieure.
S’agissant de votre contestation du recours qui aurait été exercé pour conduire à l’annulation de votre permis ou, le cas échéant, de votre contestation de l’annulation elle même (il vous faut vérifier qu’il y a bien eu recours puis annulation, sachant que vous devez évidemment recevoir notification de cette annulation si elle a bien été prononcée, sinon elle n’existe pas en droit pour ce qui vous concerne), la procédure possible n’est pas simple et je vous conseillerais de consulter à ce sujet un avocat compétent dans les matières immobilières avec en mains les pièces concrètes de votre dossier. Notez que la personne qui aurait déposé un recours administratif gracieux auprès du maire, si ceci est bien le cas pour votre affaire (le contexte le laisse croire à ce stade d’information, mais ceci n’est pas certain tant que vous n’en aurez pas l’assurance à travers la notification d’annulation qui vous serait faite alors), peut par la suite déposer un recours contentieux, de plus en demandant possiblement un sursis à exécution de la décision qu’il conteste. Le dossier se complique alors et le recours à un avocat devient encore plus nécessaire car il y a alors dans cette configuration d’autres chausse-trappes de procédure à éviter ou à déjouer.
- - - - - - - -
Ad-honores,
A nouveau, comme déjà dit à votre attention sur d’autres sujets sur lesquels il y avait également des erreurs de votre part de nature à fausser substantiellement la bonne information des participants, essayez vraiment d’éviter les erreurs de base lorsque vous donnez des indications et des conseils dans vos réponses.
Il vous faut là, pour le coup, revoir les fondements du droit administratif que manifestement vous ignorez pour ce qui concerne ce que sont les recours administratifs.
Marc |
Edité par - Marc 75017 le 03 mars 2005 12:06:55 |
Signaler un abus |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 04 mars 2005 : 00:32:30
|
Cabochon,
Si vous avez effectivement eu votre PC accordé le 31 janvier 2005, son annulation doit vous être notifiée par écrit en vous en indiquant les motifs.
En attendant, consultez le Code de l’Urbanisme
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/ListeCodes;jsessionid=CYAhvlQKqP41amV7T6107mCCz2oaaSUQHY42p7FPxOpnqQ1amFKv!80497996!iwsspad.legifrance.tours.ort.fr!10038!-1!1308288148!iwsspad3.legifrance.tours.ort.fr!10038!-1
Et, comme vous l’indique Marc, attendez de recevoir un courrier argumenté de la mairie vous précisant les éventuelles objections apportées à votre PC précédemment accordé.(provoquez le éventuellement!)
Votre voisin a semble-t-il utilisé le recours prévu par le Code de l'Urbanisme Citation : Article R490-7 (inséré par Décret nº 88-471 du 28 avril 1988 art. 4 Journal Officiel du 30 avril 1988)
Le délai de recours contentieux à l'encontre d'un permis de construire court à l'égard des tiers à compter de la plus tardive des deux dates suivantes : a) Le premier jour d'une période continue de deux mois d'affichage sur le terrain des pièces mentionnées, selon le cas, au premier ou au deuxième alinéa de l'article R. 421-39 ; b) Le premier jour d'une période continue de deux mois d'affichage en mairie des pièces mentionnées au troisième alinéa de l'article R. 421-39. Ces dispositions s'appliquent également : 1º Aux coupes et abattages d'arbres, le b étant alors seul applicable et la référence au troisième alinéa de l'article R. 421-39 étant remplacée par la référence au septième alinéa de l'article R. 130-5 ; 2º A l'autorisation de lotir, la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 421-39 étant remplacée par la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 315-42 ; 3º A la déclaration de travaux prévue à l'article L. 422-2, la référence au premier ou au deuxième alinéa et au troisième alinéa de l'article R. 421-39 étant remplacée par la référence au quatrième alinéa et au deuxième alinéa de l'article R. 422-10 ; 4º Au permis de démolir, la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 421-39 étant remplacée par la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 430-18 ; 5º A l'autorisation des installations et travaux divers, la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 421-39 étant remplacée par la référence aux premier, deuxième et troisième alinéas de l'article R. 442-8.
Mais comme indiqué précédemment, vous n'êtes pas pour autant totalement démuni face à cette situation. Il vous faudra connaître précisément les motifs alégués par l'autorité qui vous a précédemment accordé ce PC pour revenir sur sa décision.
Consultez le site suivant concernant les voies de recours administratif et contentieux indiquées par Marc
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1990.html?n=Logement&l=N15&n=Construction&l=N319&n=Contrat%20de%20construction%3A%20formalit%E9s&l=N320&n=Permis%20de%20construire&l=N310
Christophe |
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 04 mars 2005 : 05:06:55
|
Je me permets de renouveler à Cabochon mon conseil de recourir à l'appui des services d'un bon avocat (si son permis est effectivement annulé) car les procédures sont pointues en matière d’annulation des PC : c'est une des matières où les arcanes de procédure ainsi que les emmanchements de délais et de calendrier sont souvent plus importants que les questions de fond, notamment, comme déjà signalé ci dessus, avec les éventuels recours pouvant comporter une demande de sursis à exécution qui peuvent s'emboîter les uns les autres et s’articuler avec les délais de dépôt de recours.
Cabochon, si vous en êtes d’accord, donnez des nouvelles du déroulement de votre affaire le moment venu, en revenant sur le présent sujet grâce à la fonction ‘répondre au sujet’ (puis en cliquant sur ‘nouveau message’ après avoir composé une contribution) : cela peut intéresser les participants.
Quelboulot, nous ne sommes pas apparemment (cf. message antérieur) en présence d’un recours contentieux formé par un tiers en vertu de l’article R 490-7 du Code de l'Urbanisme que vous mentionnez, mais en présence d’un recours administratif gracieux formé auprès du maire par un tiers et auquel le maire aurait donné suite sans entendre Cabochon, ce qu'il est en droit de faire (toujours si l’annulation est effectivement confirmée à Cabochon ; à moins qu’il ne s’agisse d’un canard ou d’une intox de la part de l’employé de mairie qui a téléphoné à Cabochon et qui peut toujours raconter des carabistouilles en s'emmêlant les pinceaux ou même par malice) ; en cas de recours contentieux de l’article R 490-7, Cabochon aurait en effet été avisé, normalement.
Marc |
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 04 mars 2005 : 05:12:01
|
PS : c'est marrant comme pseudo 'Cabochon' ; en tout cas, c'est plus poétique que 'Marc 75017'... Si j’étais encore en âge de faire des petits, j’en prénommerais peut être un ‘Cabochon’ (bon, pas en premier prénom tout de même, en deuxième ou en troisième prénom).
Marc |
Signaler un abus |
|
cabochon
Contributeur débutant
16 réponses |
Posté - 07 mars 2005 : 14:40:19
|
"Cabochon" Je suis comme nous disons dans le sud de la France "Testard" Moi oui quand je sais que je détiens la vérité sure et que je suis certaint d'avoir raison, je suis dur de la caboche. Merci à vous tous |
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 08 mars 2005 : 04:19:59
|
Cabochon,
Les parigots vont dire "cabochard" pour ce que vous visez.
Les cabochons, moi cela me fait penser plutôt aux bijoux de la Bégum ou de la Reine mère, que je ne volerai définitivement pas... (que je ne volerai pas, c’est les bijoux, pas la Bégum ou la Reine mère...).
Marc |
Signaler un abus |
|
vinzz
Pilier de forums
767 réponses |
Posté - 08 mars 2005 : 19:41:39
|
Je ne sais pas pourquoi Marc75017 part du postulat que nous sommes "en présence d’un recours administratif gracieux formé auprès du maire par un tiers et auquel le maire aurait donné suite", alors qu'en vertu d'une jurisprudence constante, le maire dispose d'un délai de quatre mois pour retirer, de sa propre initiative, un précédent arrêté de permis si celui-ci est illégal(cf. CE, Ass., 26 octobre 2001, TERNON, au Rec.).
Cela étant, que le permis ait été annulé à la demande d'un tiers ou de la propre initiative du maire, le respect du parallélisme des formes suppose que le maire prenne un arrêté en ce sens et qu'il vous le notifie.
Faute de notification de cet arrêté de retrait, celui-ci n'existe pas.
Quant à l'hypothèse d'un recours gacieux, il faut savoir que son auteur est tenu de le notifier dans le délai de quinze jours par LR/AR au titulaire du permis, à défaut de quoi ce recours ne suspend pas le délai contentieux qui court à compter de la date à laquelle le permis a été affiché sur le terrain (ou en mairie, si cet affichage est postérieur).
|
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 09 mars 2005 : 01:33:38
|
Vinzz,
Relisez bien les messages émis car je n'ai jamais posé un ‘postulat’ dans le sens de votre citation, qui apparaît résulter en réalité d’une lecture tronquée : j'ai écrit, en effet, que, sur la base de ce que disait Cabochon, nous sommes "apparemment (sic) [....] en présence de [....] ", ceci avec le conditionnel "aurait" qui suit immédiatement dans la même phrase que celle qui est enclenchée par le ‘apparemment’.
Je n'ignore évidemment pas l'arrêt Tenon pris en Assemblée du Contentieux du Conseil d'Etat le 26 octobre 2001, qui a fait suffisamment de bruit en son temps, au delà même des affaires de permis de construire, puisqu'il s'étend en général aux actes par lesquels l'administration peut retirer une décision créatrice de droits (mais non d'autres décisions) qui s'avèrerait illicite et ceci sans même avoir été saisie en bonne règle par un tiers.
Le reste de votre contribution est sans observation de ma part dans le présent message de suite, mes commentaires, antérieurs à votre contribution, étant strictement égaux aux vôtres pour ce qui est de la notification que Cabochon a à recevoir faute de quoi ce que lui a raconté l'émissaire de la mairie n'est que paroles verbales.
Je saisis l’occasion du présent échange pour donner le lien sur la circulaire UHC/D41/6 no 2002-27 du 23 avril 2002 'relative aux conséquences des nouvelles règles de retrait des actes administratifs au regard des autorisations d’urbanisme' émanant de la Direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction suite à l’arrêt Tenon : http://www2.equipement.gouv.fr/bulletinofficiel/fiches/BO20029/A0090130.htm .
Marc |
Edité par - Marc 75017 le 09 mars 2005 01:36:07 |
Signaler un abus |
|
cabochon
Contributeur débutant
16 réponses |
Posté - 09 mars 2005 : 07:53:55
|
Bonjour, Après visite à la mairie, notre voisin est rentré dans les rang, (copin copin avec ...) Un grand merci à vous tous. C'est génial, ON N'EST PAS SEUL PARFOIS.
|
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 09 mars 2005 : 08:04:40
|
Ce que vous dites ne donne pas les détails pour que l'on puisse comprendre :
Quelle était réellement la situation lorsque vous avez émis votre premier message ?
Y a-t-il eu intox ou un processus avait-il été enclenché, et si oui lequel ?
Marc |
Edité par - Marc 75017 le 09 mars 2005 08:06:35 |
Signaler un abus |
|
vinzz
Pilier de forums
767 réponses |
Posté - 09 mars 2005 : 10:03:37
|
J'ai l'impression que vous vous fâchez Marc ; je suis désolé si mes propos vous ont parus déplacés, tel n'était pas leur but. Et je n'ai jamais prétendu que vous ignoreriez l'arrêt TERNON.
En tout cas et même si nous n'avons finalement pas compris quelle était réellement votre situation Cabochon, je suis content de voir que votre affaire semble se dénouer. |
Signaler un abus |
|
Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 09 mars 2005 : 10:14:52
|
Vinzz , je vous rassure : il n'y avait pas de fâcherie, juste une mise au point technique.
Attendons l'éclairage de Cabochon.
Marc |
Edité par - Marc 75017 le 09 mars 2005 10:15:25 |
Signaler un abus |
|
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|