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depuis le 21/12/2004 j'ai fait constater par notre chef de chantier une mauvaise implantation de la maison qu'il a reconnu et nous lui avons demandé de demolir pour refaire comme il est prevu sur le plan de masse. Depuis ce jour plus aucune nouvelle de la part de notre constructeur qui se debrouille avec son assurance,il ne repond pas au recommande et meme pas au telephone. Nous avons demandé à notre garant de voir s'il peut avoir des informations de son cote il a obtenu la date de l'expertise qui était le 28 fevrier 2005. debut mars 2005 nous avons recu un recommandé de notre constructeur nous indiquant des intemperies pour le mois de janvier et fevrier alors qu'il attendait l'expertise et ne pouvait pas dans tous les cas faire quelque chose sur notre maison. non seulement il se trompe sur l'implantation de notre maison mais maintenant il nous transmet son erreur car le delai de livraison de la maison etant deja pevu un mois apres la date normale vu la mauvaise implantation et nous voila encore avec un mois de plus d'intemperies.
Vous n'avez à subir aucun retard pour raison d'erreur d'implantation. Il en est de même pour les intempéries.
Adressez une LR/AR au constructeur, - en rappelant la date de fin du délai contractuel et en précisant que vous tenez au respect de cette date - en précisant qu'il n'y a pas eu d'intempéries puisque l'arrêt des travaux est dû au litige entre lui et son sous-traitant ; qu'en tout état de cause, il faudra qu'il apporte la preuve d'éventuelles intempéries calculées conformément à la loi. - Que le retard pour raison d'erreur d'implantation lui est totalement imputable.
Il me semble nécessaire de réagir maintenant. Adressez copie de ce courrier au garant (garantie de livraison) en LR/AR également.
Pas de retard acceptable du fait du constructeur (mauvaise implantation). Par contre, le contrat prévoir s'il a été correctement rédigé, un report de livraison au moins égal au nombre de jours d'intempéries reconnues par la caisse de congé payés du bâtiment. Ceci découle de contrainte réglementaires (interdiction de travailler sur chantier selon les conditions météo, techniques : hors de question de monter des murs (le béton, mortier etc, ne supportant pas la mise en oeuvre en dessous d'une certaine température, etc..) Donc pour résumer, refuser les retards dus à la faute exclusive de l'entreprise, par contre cette possibilité ne peut s'appliquer pour les intempéries.
Bonjour, tout à fait d'accord! Si intempéries "officielles" (reconnues par caisse de congés payés)! La faute d'implantation implique effectivement la responsabilité du constructeur, par contre les jours de retard devront être calculés en fin de chantier (fonction du différentiel entre date de livraison officielle et contractuelle) en tenant compte du nombre de jours d'intempéries comptabilisés par la caisse des congés payés durant la période du chantier! Cordialement Eugene
Effectivement, concernant les délais supplémentaires pour intempéries dont le calcul et la prise en charge sont précisés dans le Code du travail, domi63 devra obtenir les bordereaux de paiement des caisses de congés payés du BTP précisant les jours et heures d'intempéries pour les sous traitants du constructeur. Sinon, pas de délai supplémentaire.
L'allongement du délai contractuel pour intempéries est bien prévu dans la réglementation CCMI
Pour info, quelques articles du Code du travail:
Citation :Article L731-1 Le présent chapitre détermine les règles suivant lesquelles les entreprises appartenant aux activités professionnelles ci-après : Travaux publics ; Plomberie et couverture ; Bâtiments et travaux accessoires de génie civil ; Construction de charpente en bois, sont tenus d'indemniser les travailleurs qu'elles occupent habituellement en cas d'arrêt de travail occasionné par les intempéries.
Article L731-2 Sont considérées comme intempéries pour l'application du présent chapitre les conditions atmosphériques et les inondations lorsqu'elles rendent effectivement l'accomplissement du travail dangereux ou impossible eu égard soit à la santé ou à la sécurité des travailleurs, soit à la nature ou à la technique du travail à accomplir.
Article L731-8 L'arrêt du travail en cas d'intempéries est décidé par l'entrepreneur ou par son représentant sur le chantier après consultation des délégués du personnel.
Dans le cas où les travaux sont exécutés pour le compte d'une administration, d'une collectivité publique, d'un service concédé ou subventionné , le représentant du maître de l'oeuvre sur le chantier peut s'opposer à l'arrêt du travail.
Article R731-5 Le bordereau de déclaration d'arrêt de travail et de demande de remboursement des indemnités versées par l'employeur aux salariés est adressé par celui-ci, dans un délai fixé par arrêté du ministre chargé de l'emploi, à la caisse des congés payés mentionnée à l'article R. 731-15. Le modèle de ce bordereau est établi par la Caisse nationale de surcompensation du bâtiment et des travaux publics. L'employeur communique aux délégués du personnel, à leur demande, les informations portées sur le bordereau relatives au nombre d'heures perdues pour cause d'intempéries et à leurs dates.
merci pour ces reponses mais quand on a un constructeur qui fait l'autruche a tous les recommandes qu'on lui a envoyé et que lors de notre derniere entrevue il nous repond que le client n'a rien besoin de savoir ou en est l'expertise c'est un peu difficile.
Nous avons rencontre un avocat ce lundi et avec lui nous avons fait un dernier recommandé le mettant en demeure de reprendre les travaux et de nous enlever ces intemperies qui ne sont pas de notre fait mais de son erreur sans reponse sous huit jours nous irons au tribunal pour eclaircir ce gros litige.