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Sujet |
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alexco
Contributeur actif
25 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 08:31:08
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Existe t il un site internet où je pourrais trouver les réposne ministérielles n°34578 JOAN Q 1er novembre 1999, p 6344 et n° 24636 JOAN Q, 10 mai 1999 p. 2881. Et peut-on trouver ces JOAN et où ? Merci
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Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 09:05:09
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Réponse à la première : Citation : Question N° : 34578 de M. Paillé Dominique ( Union pour la démocratie française-Alliance - Deux-Sèvres ) QE Ministère interrogé : logement Ministère attributaire : logement Question publiée au JO le : 13/09/1999 page : 5335 Réponse publiée au JO le : 01/11/1999 page : 6344 Rubrique : baux Tête d'analyse : location Analyse : état des lieux. coût. répartition Texte de la QUESTION : L'article 3 de la loi du 6 juillet 1989 dispose qu'un état des lieux est établi contradictoirement par les parties lors de la remise des clés, ou à défaut par un huissier de justice. Sa rémunération est partagée par moitié. Néanmoins, ils sont à la charge totale du seul propriétaire, qui après le départ du locataire, a fait procéder au constat, sans adresser au préalable une mise en demeure (tribunal d'instance, Lyon, 20 mai 1986, ann. loyer 1987-892). M. Dominique Paillé demande à M. le secrétaire d'Etat au logement de lui indiquer si les frais demeurent partagés entre le propriétaire et le locataire ou s'ils sont à la charge de ce dernier seulement, dans l'hypothèse où c'est à son initiative et en l'absence de toute concertation préalable avec le propriétaire qu'il fait appel à un huissier. Texte de la REPONSE : L'article 3 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 définit notamment les conditions d'établissement de l'état des lieux joint au contrat de bail. Ainsi, en application de ce texte, lorsqu'il est établi directement entre le locataire et le propriétaire ou son mandataire (agent immobilier, administrateur de biens, par exemple) cet état des lieux, dit « contradictoire », n'occasionne pas de frais. A défaut, si cette procédure amiable n'a pas abouti ou n'a pas été utilisée, l'état des lieux peut être établi par un huissier ; dans ce cas, les frais d'établissement sont partagés par moitié entre le locataire et le propriétaire. Toutefois, lorsque l'une des parties fait appel à un huissier, ou à tout autre professionnel, pour établir un état des lieux, alors que l'autre partie ne s'est pas opposée à son établissement à l'amiable, les frais de l'état des lieux incombent en totalité à celui qui a mandaté cet intermédiaire. UDF 11 REP_PUB Poitou-Charentes O
http://www.questions.assemblee-nationale.fr/visualiser-questions.asp
Réponse à votre 2è demande Citation : Question N° : 24636 de M. Paillé Dominique ( Union pour la démocratie française-Alliance - Deux-Sèvres ) QE Ministère interrogé : logement Ministère attributaire : logement Question publiée au JO le : 01/02/1999 page : 571 Réponse publiée au JO le : 10/05/1999 page : 2881 Rubrique : baux Tête d'analyse : location Analyse : état des lieux. coût. répartition Texte de la QUESTION : M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat au logement sur la loi du 6 juillet 1989 relative au contrat de bail. L'article 3 dispose que l'état des lieux établi par un huissier de justice est réalisé à frais partagés par moitié. Mais rien n'est précisé concernant la répartition des frais dans l'hypothèse où cet état des lieux est fait par un agent immobilier. Par ailleurs, cet état des lieux constitue-t-il un acte de location au sens de l'article 5 de la loi précitée ? Texte de la REPONSE : L'article 3 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 précise qu'un état des lieux est établi contradictoirement par les parties lors de la remise et de la restitution des clés ou, à défaut, par un huissier de justice et à frais partagés pour moitié par le bailleur et le locataire. Un état des lieux établi contradictoirement par les parties ou leurs représentants, par exemple l'agent immobilier représentant le propriétaire, ne saurait donc donner lieu à une rémunération. L'article 5 de la loi précitée prévoit que la rémunération des personnes qui se livrent ou prêtent leur concours à l'établissement d'un acte de location est partagée par moitié entre le bailleur et le locataire. L'établissement de l'acte de location recouvre l'élaboration de l'acte lui-même, c'est-à-dire le contrat de bail et en aucun cas l'état des lieux, qui n'est qu'un document accessoire. UDF 11 REP_PUB Poitou-Charentes O
http://www.questions.assemblee-nationale.fr/visualiser-questions.asp |
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alexco
Contributeur actif
25 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 13:07:39
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je ne peux donc pas utiliser ces réponses ministérielles devant le tribunal ? |
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 16:29:08
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Bien sur que si. Il est vrai que les réponses ministériels n'ont ni valeur légale, ni valeur jurisprudentielle. Le juge peut suivre ou ne pas suivre, tout comme, rien dans la loi n'oblige un tribunal à s'aligner sur une décision de la cour de cassation, lors d'une première instance ! Donc n'hésitez pas, produisez ces réponses et ne vous faites pas trop de souci, il serait étonnant que le tribunal les rejettes ! |
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Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 17:04:55
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On peut observer que ces deux RM ne font que répéter la substance du texte des articles concernés de la loi de 1989 et broder autour sans rien de plus : elles sont pleinement redondantes et superfétatoires, comme le sont d’ailleurs la quasi totalité des RM.
Je vous donne un conseil, d'expérience, qui est tout autre que celui qui vous a été donné ci dessus : gardez vous de trop mettre en avant ces RM dans un dossier si vous êtes seul à le constituer et de l'alourdir inutilement ainsi ; et, plus encore (car, lui, n'est pas un néophyte pouvant être un peu maladroit et excusable), méfiez vous de l'avocat qui les joindrait à votre dossier pour l'étayer au delà des dispositions de la loi, car celles ci se suffisent totalement à elles mêmes : cet avocat serait un bien piètre appui de faire de la mousse avec cela. A moins que vous vouliez irriter votre juge (qui, soit mezzo voce, soit in petto, fera observer qu’il n’a nul besoin de réponses ministérielles de cet acabit pour éclairer la loi...).
Marc |
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 06 avr. 2005 : 17:17:59
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Personnellement, je ne suis pas de l'avis ci-dessus. Je suis partisan d'étayer les dossiers, références législatives, réglementaires, jurisprudencielles et RM. Bien entendu, vous êtes seul juge de décider lequel des avis correspond le plus à votre façon de voir les choses. Les quelques fois où je suis allé devant le tribunal, je procédais de la sorte et n'ai jamais eu à m'en plaindre, bien au contraire ! |
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