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daoda
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Posté - 02 août 2005 : 12:59:22
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Suite à un problème d'infiltration d'eau venant des parties communes et constatation faite par mon assureur et celui de la régie des responsabilités. La régie a entrepris les réparations qui lui étaient incombées, pour se faire la cuisine équipée a du être démontée (l'appartement était loué avec). Mais l'artisant n'a pu remettre en état et nous nous sommes retrouvés entre autre avec un évier en grès descellé du mur et des carreaux cassés. De plus l'état des lieux laisse apparaître après 5 ans d'occupation une tapisserie arrachée sur 15 cm dans une pièce et une poignée de porte cassée lors du déménagement.
La régie me demande avec seule justificatif un devis plus que contestable 2200€ en plus de ma caution, soit 3000€ pour faire effectuer les travaux (2200€ pour la cuisine, 750€ de tapisserie alors qu'un rouleau entier a été conservé pour d'éventuel raccord et 50€ pour une poignée de porte). Il me facture des réparations pour la cuisine alors que les malfaçons suites au passage de l'artisant ont été signalés à la régie par lettre recommandée AR avec photos et que des relances ont été fait tous les mois pendant 1 an 1/2 pour exiger la remise en état de la cuisine.
Aujourd'hui, après 2 mois de sourde oreille avec des avis de mise en demeure comme réponse systématique à tous nos courriers, la régie a fait un "geste" en prennant à sa charge les travaux de la cuisine, par contre il retienne notre caution pour le reste.
Que faut'il faire pour obtenir gain de cause et l'entière restitution de notre caution, après nous avoir laissé pendant 1 an 1/2 avec une cuisine pitoyable, essayé de nous faire payer les erreurs d'un artisant, il se permette encore de nous retenir de l'argent pour des broutilles.
Merci d'avance
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Ahuy
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Posté - 02 août 2005 : 17:16:51
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Pour etre jusitifiée une retenue pour dégradation doit correspondre à une différence entre l'EDL d'entrée et de sortie et un devis correspondant aux travaux doit etre présenté.
Vous pouvez attaquez sur deux axes : 1- la retenue n'est pas justifiée un devis pour refaire la piece : si une déchirure de 15 cm il peut éventuellement refaire le pan de mur mais pas la piece. exiger un devis correspondant à un pan de mur ou diviser par 4 la somme.
2 la vétusté incombe au bailleur. la jurisprudence donne une durée de vie de 6 ans à un papier peint : 5/6 pour le bailleur, 1/6 pour vous.
Pour la poignée de porte par contre vous pouviez la remplacer vous meme à défaut il va etre difficile de faire quoi que ce soit.
Vous devriez vous en tirer pour 50€ de poignée de porte et 31€ de tappisserie...
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Ahuy
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957 réponses |
Posté - 02 août 2005 : 17:17:53
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Pour la vétusté
Citation : Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 Article 7 Le locataire est obligé : d) De prendre à sa charge l'entretien courant du logement, des équipements mentionnés au contrat et les menues réparations ainsi que l'ensemble des réparations locatives définies par décret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnées par vétusté, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ;
voir d'autre topic sur le sujet : http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=25214 http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=25176 http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=25629 http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=27748
Citation : La cour de cassation a précisé, par un arrêt de la 3ème chambre civile en date du 21/12/1988 Que le constat d'état des lieux étant seul produit et l'essentiel des réfections consistant en peintures et changement de revêtement de sol, la remise en état des lieux n'entre pas dans la liste des réparations de menus entretien auxquelles le locataire est tenu de pourvoir..
Cour de cassation Chambre civile 3 Audience publique du 10 février 1988 Rejet
N° de pourvoi : 86-18525 Inédit titré
REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION, TROISIEME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur le pourvoi formé par la société anonyme D'HABITATIONS A LOYER MODERE DU DEPARTEMENT DE L'AISNE, dont le siège social est à Saint-Quentin (Aisne), 12, boulevard Roosevelt, en cassation d'un jugement rendu le 5 septembre 1986 par le tribunal d'instance de Soissons, au profit :
1°/ de M. Raymond DUHAUVELLE, demeurant à Retheuil (Aisne), rue Tabary,
2°/ de Mme Edith DUHAUVELLE, demeurant à Retheuil (Aisne), rue Tabary, défendeurs à la cassation
La demanderesse invoque à l'appui de son pourvoi, le moyen unique de cassation annexé au présent arrêt :
LA COUR, en l'audience publique du 12 janvier 1988, où étaient présents : M. Francon, conseiller doyen faisant fonctions de président ; M. Bonodeau, rapporteur ; MM. Tarabeux, Vaissette, Chevreau, Didier, Magnan, Senselme, Cathala, Gautier, Douvreleur, Peyre, Beauvois, conseillers ; MM. Garban, Chollet, Mme Cobert, conseillers référendaires ; Mme Ezratty, avocat général ; Mme Prax, greffier de chambre
Sur le rapport de M. le conseiller Bonodeau, les observations de Me Hennuyer, avocat de la société HLM du département de l'Aisne, les conclusions de Mme Ezratty, avocat général, et après en avoir délibéré conformément à la loi,
Sur le moyen unique, ci-après annexé :
Attendu qu'en retenant que les papiers peints devaient au bout de six années être remplacés même si le locataire avait été particulièrement soigneux, le tribunal, qui ne s'est pas fondé sur les clauses relatives à l'exécution des réparations, n'a pas dénaturé le bail ; D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ; PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi
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Ahuy
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