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mathieu68
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409 réponses |
Posté - 31 août 2005 : 21:32:42
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A mon avis pour resoudre le problème, il faut avancer sur le développement d'un nouveau métier, le gestionnaire de biens locatif privé.
Ce types d'investissement est rentable mais pose deux problèmes : 1- La capacité d'emprunt : pourquoi n'existe-t-il pas un moyen de garantir par une banque ou une assurance la capacité manquante. 2- La flexibilité des emprunts : pour moi les emprunts longs (30 ans) ne sont pas fait pour des emprunts habitation principal mais pour des investissement locatifs. De plus 30 ans je trouve celà trop court si l'on veut conserver au bien un niveau suffisant en terme de qualité et d'entretien.
Si ces deux problèmes sont résolus, dans n'importe quelle ville de plus de 50.000 habitants un investisseur pourra acquérir et gérer correctement, disons une centaine d'appartements.
Si l'on multiplie par le nombre d'investisseurs potentiels sur une ville et sur la France ... Problème : le prix des biens va augmenter
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martin gal
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1379 réponses |
Posté - 31 août 2005 : 23:06:53
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Bonjour
Je ne suis pas sûr de vous avoir bien compris. Si l'objectif est de faire acheter les logements vacants par des investisseurs privés qui les mettraient en location, vous êtes à coté du problème car les logements vacants ne sont pas tous à vendre, loin s'en faut.
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Lo_
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3209 réponses |
Posté - 01 sept. 2005 : 18:36:09
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Mathieu68, Si le sujet est bien la vacance des logements, je ne pense pas que cette dernière soit due à un problème de gestion du bien… Je vois plutôt une problématique de : - Capacité financière et psychologique de devenir/ou être propriétaire bailleur. - % de rendement attrayant pour le proprio… voir avantages fiscaux possibles. - Trouver des locataires solvables ET capables d’assumer leur contrat de location en terme de paiement des loyers et charges. - Trouver des locataires capables d’assumer leurs contrat de location en terme d’entretient du logement.
La durée d’un emprunt n’a, à mon humble avis, pas d’incidence sur la vacance d’un logement. Cordialement
Lo |
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JPM
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13591 réponses |
Posté - 02 sept. 2005 : 18:49:59
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Cher Mathieu,
Vous reprenez à peu de choses près dans le secteur marchand (qualificatif non injurieux !) la démarche de l'association Habitat et humanisme dans le secteur social : rechercher des appartements vacants parce que dévolus par succession à des personnes âgées habitant au loin (de Paris ou d'ailleurs), qui ne veulent pas se lancer dans l'aventure d'une réfection et d'une mise en location.
Il y avait des partenaires pour le financement, l'exécution des travaux et la mise en location sociale. Il y avait sans doute des acquisitions en bout d'opération.
Dans des conditions que j'ignore l'OPAC a repris la main sur les opérations en cours.
Les circonstances actuelles imposent une relatif silence en attendant d'en savoir un peu plus sur des squats dont certains remontent à des lustres et des réhabilitations paralysées pendant des années.
A tout hasard : "lustre" = cinq ans. C'est la rentrée
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martin gal
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1379 réponses |
Posté - 02 sept. 2005 : 22:39:44
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JPM je crois que vous tapez un peu à coté. Il est vrai que ce post est confus depuis le débutCitation : Initialement entré par JPM
Cher Mathieu,
Vous reprenez à peu de choses près dans le secteur marchand (qualificatif non injurieux !) la démarche de l'association Habitat et humanisme dans le secteur social : rechercher des appartements vacants parce que dévolus par succession à des personnes âgées habitant au loin (de Paris ou d'ailleurs), qui ne veulent pas se lancer dans l'aventure d'une réfection et d'une mise en location. Il y avait des partenaires pour le financement, l'exécution des travaux et la mise en location sociale. Il y avait sans doute des acquisitions en bout d'opération. Cela existe toujours, c'est le travail des AIVS (agences immobilières à vocation sociale). Mais cela n'a rien à voir avec le sujet puisque que l'initiateur du post parle d'investissement (achat du logement par un investisseur privé) et non de prise à bail (location par un organisme social en vue de sous louer à un locataire à faibles ressources) Dans des conditions que j'ignore l'OPAC a repris la main sur les opérations en cours. ???
Les circonstances actuelles imposent une relatif silence en attendant d'en savoir un peu plus sur des squats dont certains remontent à des lustres et des réhabilitations paralysées pendant des années. Pardonnez moi, je ne vois pas le rapport avec ce qui précède
A tout hasard : "lustre" = cinq ans. C'est la rentrée
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JPM
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13591 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 10:08:49
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Il est vrai que j'aurais dû écrire cher Martin au lieu de cher Mathieu, car c'est vous qui évoquez comme axe de recherche la vacance des logements, comme Lo l'a remarqué.
On ne voit pas d'autre axe nouveau car on ne peut découvrir de nos jours qu'il y a des investisseaurs dans le secteur locatif.
Vous semblez bien connazître la question. Vous pourriez nous dire à quoi servent les AIVS dès lors qu'il y a des milliers de demandeurs solvables pour des logements à loyer rasonnable. Le terme d'agence immobilière semble alors peu approprié.
Evidemment je n'élimine pas pour autant les demandeurs moins solvables ou pas solvables du tout qui ont aussi le droit de ne pas résider sous les ponts; mais le problème se pose de manière différente.
Les locaux que j'ai cités représentent une part significative du parc des locaux vacants et réquisitionnables. J'emploie ce terme qui est d'actualité. Mais on connaît les ravages immédiats de toute campagne de réquisitions.
Comme Lo, je ne vois pas d'autre objet à la question initiale.
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 13:32:10
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Il y a beaucoup de confusion dans le sujet de ce post.
Sur plus de 33 millions de logements en France, un peu plus de 2 millions sont vacants. Mais d'autre part, il y a un déficit chaque année en France de 90 000 logements (delta entre la demande et le nombre de logements construits), et on estime à plus d'un million le nombre cumulé de demandes non satisfaites.
Quelles mesures, autre que des mesures d'extrême urgence, doit prendre le gouvernement ? On voit bien qu'il se contente pour le moment d'expluser, et annonce fièrement par ailleurs la construction à Paris de 3000 logements ! Cela n'est ni sérieux, ni à la mesure du gravissime problème que la France, qu'on peut ranger, en terme de politique de logements, dans la catégorie des pays sous-développés.
Certes, c'est bien de dire que la France, Terre d'accueil, n'a pas les moyens d'accueillir sur son sol ces personnes. Et pour cause, elle n'a déjà pas les moyens (elle les a, mais elle les ignore) de loger correctement et dignement les habitants de ce pays.
Quelles mesures donc ? D'abord de cesser d'avoir une politique électoraliste en matière de logement. Si je prends le dispositif de Robien, a qui profite-t-il vraiment sinon aux tranches supérieures de l'impôt ?
Sur les quelques 2 millions de logements vacants, si certains le sont pour de sombres histoires de famille, d'autres le sont parce que les propriétaires n'ont pas les moyens d'effectuer une réhabilitation nécessaire à une occupation. Il faut donc, à mon sens, donner une vraie incitation fiscale à, la réhabilitation de ces logements avec un engagement de louer avec l'intermédiaire des C.A.F. Simple, et à mon sens, efficace.
Ensuite, engager avec chaque commune, une vraie politique de construction de logements, et que chaque commune puisse avoir les moyens de respecter la Loi SRU sur le % de logements sociaux. Certes, je ne crois pas à la mixité sociale, celle-ci conduit à niveler par le bas, en réalité; mais le problème n'est presque plus là tant l'urgence est absolue.
Les logements du parc privé, gérés par les professionnels, en dépit de tout ce qu'on peut en dire, est largement de meilleure qualité que les logements du parc privé gérés par des simples particuliers (globalement s'entend....) et de toutes façons les logements du parc public sont dans un état où même les logements des anciens pays de l'est sont de meilleurs qualités. je ne crois donc pas, pour donner la réponse à la question si mal posée de ce post, que la solution repose sur les gestionnaires du parc privé, pas plus qu'elle ne serait reposer sur la tête des gestionnaires du parc public, qui font ce qu'ils peuvent.
La question est posée aux politiques et aux élus de tous bords. Et très clairement. Pour le moment "le politique"fuit ses responsabilités, et n'engage pas les mesures qui s'imposent. On en a l'habitude en France..... ! Et après ils viennent fustiger l'abstention ! Mais que je sache, le politique ne rencontre pas de problèmes pour loger des élites surprotégées dans de superbes appartements ou dans les HLM de la ville de Paris..... !
Savez-vous au moins ce que deviennent les personnes délogées, soit parce que leur immeuble a flambé soit parce qu'elles sont explusées ? Elles sont relogées dans des résidences hôtellières, parfois au prix fort. Quelques semaines, l'Etat règle l'hôtellier, puis cesse de le faire... ensuite ? On reporte donc le problème et on ne le traite pas.
Il y URGENCE !
Jean-Michel |
Edité par - jmkdb le 03 sept. 2005 13:36:01 |
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martin gal
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1379 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 15:07:19
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jmkdb vous politisez le débat, pourquoi pas, mais dans ce cas ne noircissez pas le tableau. Les familles touchées par les incendies de ces derniers jours sont en cours de relogement, et cela dans des conditions très convenables: en logement social et non en résidence hôtelière. Ces problèmes sont déjà assez complexes, inutile de mettre de l'huile sur le feu.
cher JPM, ce n'est pas moi qui ait donné l'axe de recherche sur la vacance des logements, c'est mathieu68 l'initiateur du post. Sur les AIVS : ce sont des administrateurs de biens qui mettent leurs compétences dans le domaine de l’immobilier au service d’un projet social, le logement des personnes en difficulté. Elles exercent leur activité d’agence immobilière dans le cadre de la réglementation en vigueur, la loi Hoguet de 1970. Voir http://www.fapil.net/aivs.htm
mathieu68 si vous êtes encore parmi nous, personne n'a pigé votre idée de départ, expliquez vous mieux
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 15:31:33
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Citation : Initialement entré par martin gal
jmkdb vous politisez le débat, pourquoi pas, mais dans ce cas ne noircissez pas le tableau. Les familles touchées par les incendies de ces derniers jours sont en cours de relogement, et cela dans des conditions très convenables: en logement social et non en résidence hôtelière. Ces problèmes sont déjà assez complexes, inutile de mettre de l'huile sur le feu.
Figurez-vous que je possède quelques amis qui gèrent des résidence hôtellières sur la région parisienne et dont les chambres sont régulièrement réquisionnées par les pouvoirs publics, ils pourront vous le confirmer.... Ensuite, je ne vois pas en quoi je noircirais le tableau....les chiffres que je donne sont malheureusement exacts. Si je politise un débat, je m'en excuse vraiment. Mais, n'est-ce pas inévitable avec un tel sujet ? Le logement en France est bien lié à la politique qu'on mène à cet égard. Les choix qui sont faits à l'heure actuelle, s'ils vont peut-être dans le bon sens, manquent singulièrement d'ampleur et d'ambition. C'est mon avis....
Jean-Michel |
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martin gal
Pilier de forums
1379 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 15:46:08
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Citation : Initialement entré par jmkdb
Savez-vous au moins ce que deviennent les personnes délogées, soit parce que leur immeuble a flambé soit parce qu'elles sont explusées ? Elles sont relogées dans des résidences hôtellières, parfois au prix fort. Quelques semaines, l'Etat règle l'hôtellier, puis cesse de le faire... ensuite ? On reporte donc le problème et on ne le traite pas. Jean-Michel
jmkdb la citation ci-dessus pouvait laisser penser que les familles qui ont subi les incendies de ces derniers jours étaient relogées en hôtels ce qui n'est pas le cas, elles sont relogées en appartements dans le parc HLM de Paris. |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 16:04:06
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Il est possible que cela soit le cas dans cette affaire précise. Mais ce n'est pas pour autant que la pratique régulière et généralisée de réquisitionner des résidences hôtellières, et quelque part de faire reposer le problème sur l'hôtellier dont cela n'est pas la vocation. La chose n'est pas connue, ni publique, mais elle est néanmoins vraie. Par ailleurs, en relogeant ou en résidence hôtellière, ou en HLM, on ne fait que déplacer le problème, sans le régler. Le déficit de logements sociaux, met même à la rue des jeunes travailleurs... c'est tout de même une réalité !....
Mais je serai curieux tout de même, tout comme vous que Mathieu68 précise un peu le sens de sa question, ne croyez-vous pas ?
Jean-Michel |
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lnsacorh
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4541 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 21:32:06
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M6 ou la 5 avait passé une émission la dessus il y a quelques petits mois et très tardivement. Je peux vous dire que dans toute la France il y a pas mal d'hôtels et de résidences hôtelières qui facturent à un tarif quasi normal à l'état le prix de leurs chambres réquisitionnées.
LN |
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JPM
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13591 réponses |
Posté - 03 sept. 2005 : 23:39:07
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Merci à Insa Citation : M6 ou la 5 avait passé une émission la dessus il y a quelques petits mois et très tardivement. Je peux vous dire que dans toute la France il y a pas mal d'hôtels et de résidences hôtelières qui facturent à un tarif quasi normal à l'état le prix de leurs chambres réquisitionnées.
On peut dormir tranquilles
A Thiais, il y a environ 20 ans la commune a exproprié deux petits immeubles pour construire un nouveau.
Un beau jour, l'un des immeubles vidés de ses occupants d'origine s'est trouvé occupé par une quinzaine de squatters (aux yeux de la commune), tous nantis d'un bail en bonne et due forme établi par Monsieur Jean de la Fontaine, propriétaire
Ces dernières années, rue de Lourmel, un permis de démolir et un permis de construire ont été délivrés à l'organisme cité plus haut, dont les opérations ont été reprises par l'OPAC. 5 ans pour démarrer la construction ! Je ne connais pas le dossier. Je me fie aux affichages officiels.
A deux pas de là, l'ancien bâtiment de la CAF, récemment proposé à l'inscription à l'Inventaire comme témoin d'une méthode de construction métallique, bien que devenu inutilisable et dangereux 30 ans environ après sa construction, a été occupé dans des conditions certainement difficiles et inconfortables pendant des mois, peut être même plusieurs années. Il y avait belle lurette que le personnel de la CAF avait été évacué.
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Edité par - JPM le 04 sept. 2005 00:27:47 |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 04 sept. 2005 : 11:14:02
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Citation : Initialement entré par lnsacorh
M6 ou la 5 avait passé une émission la dessus il y a quelques petits mois et très tardivement. Je peux vous dire que dans toute la France il y a pas mal d'hôtels et de résidences hôtelières qui facturent à un tarif quasi normal à l'état le prix de leurs chambres réquisitionnées.
LN
La question n'est pas que les résidences hôtellières appliquent leur tarif, c'est bien normal, mais à 50 euros la nuit pour un studio....cela fait, si je ne m'abuse plus de 1500 euros/mois, ce qui est bien un "prix fort" que NOUS payons pour un État qui n'a jamais été capable de sortir ce pays de la pénurie de logements sociaux dans laquelle nous sommes. C''est un ami, gérant ces résidences hôtellières de la région parisienne qui me l'a raconté, et j'estime qu'il est bien placé pour en parler! l'Etat cesse de payer cette chambre d'hôtel et fait donc reposer sur l'hôtellier le problème....en y ajoutant que le studio n'est quasiment jamais rendu en bon état...et jamais payé....
Mais quand arrêtera-t-on de se voiler la face dans ce pays ?
Jean-Michel |
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mathieu68
Pilier de forums
409 réponses |
Posté - 04 sept. 2005 : 21:44:06
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Désolé si mon propos n’est pas clair. Je vous remercie en tout cas pour vos interventions.
Quelques remarques : L’objectif est de faire en sorte de mieux utiliser le parc locatif existant. Je ne pense qu’il soit réaliste de mettre en fonction tout le parc locatif vacant d’un coup de baguette magique. Par contre je pense qu’il est souhaitable de donner les moyens permettant à quantité d’investisseur privé de « travailler ».
Deux axes : si les moyens sont réunis - un logement de qualité moyenne peut s’améliorer - un logement vacant peut être réhabilité (je ne dis pas tous)
Capacité financière : désolé d’être provocant, à un investisseur en masse on ne demande plus (à mon avis) sa capacité financière mais sa capacité de gérer cette activité Locataire solvable, rendement correct se sont des problèmes de gestion donc de capacité de faire.
Sur ce type d’activité on ne conçoit actuellement que les organismes Hlm et compagnie. Ils font leur travail, mais il ne peuvent pas tout gérer et surtout pas dans toutes les directions. Ces organismes ont leur utilité, mais je pense que les gestionnaires privés peuvent apporter beaucoup en terme d’efficacité dans ce domaine du logement
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 04 sept. 2005 : 21:51:25
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Ok Mathieu... Mais un gestionnaire privé ne peut agir que par le mandat que lui confie un propriétaire bailleur. Un gestionnaire a donc pour mission de louer, et ne gère pas de logements "vacants", ou tout du moins ces logements n'ont pas encore trouvé de locataire. Mais ils sont sur le marché. Le problème des quelques 2 millions de logements vacants en France, chiffre qui à mon avis est en-dessous de la réalité, c 'est précisément qu'ils ne sont pas sur le marché, et surtout ils ne sont pas confiés aux gestionnaires privés !
Jean-Michel |
Edité par - jmkdb le 05 sept. 2005 09:29:14 |
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martin gal
Pilier de forums
1379 réponses |
Posté - 04 sept. 2005 : 22:10:36
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mathieu68 : vous semblez croire que la vacance, ce sont des logements "à louer" qui ne trouvent pas preneurs parce qu'ils ne sont pas réhabilités. Cela existe mais ce n'est qu'une petite partie du problème. Comme le dit jmkdb la plupart des logements vides ne sont ni à vendre, ni à louer. Ils sont gardés vides par les propriétaires pour des raisons x ou y. |
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jcm
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5131 réponses |
Posté - 05 sept. 2005 : 09:38:54
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Une des raisons en est la crainte diffuse de se retrouver avec un locataire qui ne paie pas son loyer, dégrade l'appartement, qu'on ne peut pas mettre dehors... C'est l'effet pervers des lois trop protectrices : elles créent un déséquilibre. Si on veut vraiment que ces logements reviennent sur le marché, il faudra peut-être faire comme pour le code du travail. Un bail "nouvelle location" : un seul impayé non régularisé, expulsion immédiate garantie. Les trois quarts des logements vacants se retrouveraient immédiatement sur le marché de la location. Bien sûr je plaisante (à moitié) car tout n'est pas si simple. Quoique...
jcm |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 05 sept. 2005 : 09:53:44
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Sans doute y-a-t-il trop de déséquilibres actuels entre le bailleurs et locataires, et probablement qu'une réforme de la loi de 89 s'impose; mais pour le moment c'est CE texte qui s'applique. Par ailleurs, la proportion des biens qui restent vacants pour le fait d'un bailleur refroidi par les problèmes soulevés par jcm est à mon avis peu nombreuse en regard des biens qui se doivent d'être réhabilités, parfois lourdement, avant de pouvoir être occupés. Dans les centres des grandes villes c'est ainsi. Ailleurs, je l'ignore.
Jean-Michel |
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MARGOULIN
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880 réponses |
Posté - 05 sept. 2005 : 11:06:26
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Citation : Initialement entré par jcm
un seul impayé non régularisé, expulsion immédiate garantie. Les trois quarts des logements vacants se retrouveraient immédiatement sur le marché de la location. Bien sûr je plaisante (à moitié) car tout n'est pas si simple. Quoique...
jcm
Il n'y a pas de moitié qui compte,c'est tout ou rien! |
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martin gal
Pilier de forums
1379 réponses |
Posté - 05 sept. 2005 : 21:40:09
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Dans Libé de ce matin, un article excellent, plein d'idées neuves et qui n'est pas sans rapport avec notre discussion. Je livre ici les pcpx extraits.
LOGEMENT, SORTIR DU CARCAN Offre insuffisante, flambée des prix, déficit de fluidité... Et si on revenait à plus de bon sens? Par Etienne WASMER
Etienne Wasmer est chercheur en économie du travail à l'université du Québec à Montréal.
lundi 05 septembre 2005 (...) Tout le monde connaît les deux problèmes majeurs du marché. D'abord, l'offre est insuffisante, et donc les prix flambent. Vouloir interdire les hausses de prix est un vieux réflexe dirigiste de certains au PS qui, dans le court terme, favorisera ceux qui ont déjà un appartement et qui ne veulent plus bouger, et dans le long terme, limitera un peu plus l'offre ainsi que la mobilité : si on a vécu dix ans dans un logement à loyer bloqué, pourquoi partir si c'est pour retrouver le prix du marché ? Cela alimente par ailleurs le déficit de fluidité du marché, puisque les offres de logements libérés sont rares, dans un cercle vicieux typique qui pénalise les personnes pas encore installées (jeunes, actifs précaires). C'est comme si on prenait une place de parking à 4 kilomètres de son supermarché et qu'on ne la lâchait plus, de peur de ne pas trouver plus près. Comme tout le monde fait la même chose, cela renforce l'immobilisme général.
Le deuxième problème structurel est celui de la sélection des locataires par des propriétaires inquiets, en clair une discrimination souvent peu avouable, qui tourne au parcours du combattant pour un postulant : fiches de paie, cautions, quatre mois à débourser immédiatement. Pourquoi une telle méfiance ? Parce qu'il est difficile d'obtenir le paiement des loyers ou l'expulsion dès lors qu'un locataire de mauvaise foi connaît un tout petit peu les arcanes du droit administratif français. Une étude internationale récente réalisée à Harvard indique que la France est un des pays de l'OCDE où le recouvrement d'un logement et l'expulsion d'un locataire sont les plus longs : en moyenne, 226 jours, dont 75 pour obtenir un procès et 135 pour l'application de l'acte de justice. Et encore, ces chiffres sous-estiment les durées lorsque le propriétaire tente un règlement à l'amiable, ou s' il oublie le détail de la mise en demeure qui conduit à l'annulation de la procédure.
Alors, tentons une proposition surréaliste. Faisons de la loi sur le logement un simple sous-chapitre du droit des contrats : on signe, on paie, si on ne paie pas, on s'en va. Divisons la longueur des textes de loi par deux. Simplifions leur exposition, plus besoin de lire trente décrets d'application pour comprendre comment faire appliquer ses droits. Supprimons la trêve hivernale qui interdit l'expulsion de novembre à mi-mars, les impayés commençant souvent en octobre. Supprimons les procédures complexes, les délais de deux mois des commandements à payer : si le 5, le loyer n'est pas payé, le propriétaire s'adresse à une commission ; à la fin du mois, un conciliateur ou un juge examine le dossier, et établit les responsabilités ; le cas échéant, il ordonne aux parties de s'exécuter ou donne un délai ; à l'issue de ce délai, les obligations non remplies entraînent automatiquement la rupture du bail ; à défaut de départ, l'expulsion intervient dans les deux semaines. En contrepartie, puisque les locataires ne peuvent plus durablement rester dans un logement sans payer, les propriétaires ne peuvent plus refuser de logement ; ils ne peuvent exiger ni mois d'avance, ni caution, ni garanties complexes ou caution familiale. Ils s'exposent, s'ils louent des logements insalubres, à des sanctions financières ; en revanche, ils exercent le droit systématique de s'adresser aux derniers propriétaires pour s'assurer du sérieux du postulant.
En clair, il y a toujours un équilibre subtil entre protection des uns et assurance des autres : simplement, cet équilibre est plus efficace. Bénéfice additionnel, sachant que l'Etat dépense des sommes gigantesques pour indemniser des propriétaires parce qu'il n'est pas capable d'exécuter ses propres décisions de justice, et d'autres fortunes pour payer des hôtels indignes à des familles peu solvables, on peut réallouer cet argent pour rénover des appartements et apporter des aides à la construction de nouveaux logements.
Science-fiction que tout cela ! Impossible, outrageant, même. Pourtant, c'est exactement de cette manière que fonctionne le marché du logement dans un pays francophone, le Québec, dont on a beaucoup à apprendre. Tout n'y est pas rose, il y a des sans-logis, mais sans commune mesure avec les grandes villes françaises. Et tous les loyers y sont très modérés, la mobilité est très grande, il n'y a ni méfiance ni difficulté lors des premiers contacts, on peut louer même si on n'est pas résident permanent, même si on n'a pas encore d'emploi. A Montréal, le taux de vacance des appartements est de 1, 4 % (10 % à Paris) ; la presse montréalaise s'est émue récemment du sort de 397 familles temporairement non logées à la période de renouvellement des baux. Quelle différence d'échelle avec la capitale française où il y aurait 100 000 demandes insatisfaites ! Et il y faut en moyenne une quarantaine de jours pour récupérer un logement en cas d'impayés. Dernière chose sur la trêve hivernale qui n'existe pas ici : la température, pendant les mois d'hiver, peut descendre jusqu'à moins trente !
Evidemment, la situation en France est si grave qu'on ne peut se contenter de plaider pour la simplification et la meilleure exécution de la loi. Il faut, temporairement, faire baisser l'extrême tension de ce marché, ce qui ne peut pas se faire sans relancer une politique ambitieuse de logements à loyers modérés. Mais sans oublier que le coût de ces politiques n'est pas que financier : mal conçues, elles pèsent aussi sur la mobilité géographique.
Tout ceci n'est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de loi abscons, léonins et semés d'embûches rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive. |
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