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Sujet |
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sidony13
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 18:45:47
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bonjour
je loue depuis 6 ans une maison collée à ma proprietaire dans une grande propriété en pleine campagne non cloturée mais délimitée par des restanques. Ma propriétaire me demande aujourd'hui de payer une place de parking pour mes voitures avec limites à 2. En a t elle le droit et si oui quels sont les tarifs appliqués. merci de votre réponse
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bouzigues
Pilier de forums
3208 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:25:42
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Bonjour,
Qu'est ce qui est inscrit sur votre bail à l' origine ? Est-il fait mention d'une description d 'emplacement de stationnement? Ou même de plusieurs ?
En tout état de cause, votre propriétaire peut vous proposer de nouvelles conditions, mais pour cela elle doit faire un avenant au bail et préciser par écrit les conditions nouvelles.
Vous êtes en droit de refuser mais alors il faudra stationner en dehors de la propriété.
Ancien contributeur non pour autant émérite. |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:39:58
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Votre bail, sous loi de 1989 je suppose car vous devez louer "non meublé", a été signé à quelle date précise ?
Qu'est-il décrit dans ce bail exactement :
Location d'une maison d'habitation avec jouissance privative de terrain limité par des "restanques" (j'sais pas ce que c'est ????)
Alors, si votre propriétaire veut modifier les "règles du jeu'", il lui faut respecter les articles 17 et 15 de cette loi, voir alinéa surligné Citation : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
©Direction des Journaux Officiels Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
Article 17 Modifié par Loi 2000-1208 2000-12-13 art. 188 1° JORF 14 décembre 2000.
a) Le loyer : - des logements neufs ; - des logements vacants ayant fait l'objet de travaux de mise ou de remise aux normes définies par le décret pris en application de l'article 25 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 précitée ; - des logements conformes aux normes définies par ledit décret, faisant l'objet d'une première location ou, s'ils sont vacants, ayant fait l'objet depuis moins de six mois de travaux d'amélioration portant sur les parties privatives ou communes, d'un montant au moins égal à une année du loyer antérieur, est fixé librement entre les parties. b) Le loyer des logements vacants ou faisant l'objet d'une première location qui ne sont pas visés au a ci-dessus est fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19, s'il est supérieur au dernier loyer exigé du précédent locataire. Les dispositions de l'alinéa précédent sont applicables jusqu'au 31 juillet 1997. Avant cette date, le Gouvernement présentera au Parlement un rapport d'exécution permettant d'établir la comparaison entre l'évolution des loyers des logements vacants selon qu'ils relèvent du a ou du b du présent article. Toutefois, le Gouvernement présentera au Parlement, dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la loi n° 92-722 du 29 juillet 1992 portant adaptation de la loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 relative au minimum d'insertion et relative à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et professionnelle, un rapport d'information sur les logements vacants dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants au sens du recensement général de la population, spécifiant, entre autres, les motifs et la durée de la vacance. En cas de non-respect par le bailleur des dispositions de l'article 19, le locataire dispose, sans qu'il soit porté atteinte à la validité du contrat en cours, d'un délai de deux mois pour contester le montant du loyer auprès de la commission de conciliation. A défaut d'accord constaté par la commission, le juge, saisi par l'une ou l'autre des parties, fixe le loyer.
c) Lors du renouvellement du contrat, le loyer ne donne lieu à réévaluation que s'il est manifestement sous-évalué. Dans ce cas, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme prévues à l'article 15, un nouveau loyer fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19. Lorsque le bailleur fait application des dispositions du présent c, il ne peut donner congé au locataire pour la même échéance du contrat. La notification reproduit intégralement, à peine de nullité, les dispositions des alinéas du présent c et mentionne le montant du loyer ainsi que la liste des références ayant servi à le déterminer. En cas de désaccord ou à défaut de réponse du locataire quatre mois avant le terme du contrat, l'une ou l'autre des parties saisit la commission de conciliation. A défaut d'accord constaté par la commission, le juge est saisi avant le terme du contrat. A défaut de saisine, le contrat est reconduit de plein droit aux conditions antérieures du loyer éventuellement révisé. Le contrat dont le loyer est fixé judiciairement est réputé renouvelé pour la durée définie à l'article 10, à compter de la date d'expiration du contrat. La décision du juge est exécutoire par provision. La hausse convenue entre les parties ou fixée judiciairement s'applique par tiers ou par sixième selon la durée du contrat. Toutefois, cette hausse s'applique par sixième annuel au contrat renouvelé, puis lors du renouvellement ultérieur, dès lors qu'elle est supérieure à 10 p. 100 si le premier renouvellement avait une durée inférieure à six ans. La révision éventuelle résultant du d ci-dessous s'applique à chaque valeur ainsi définie. d) Lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat. L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation de la moyenne sur quatre trimestres de l'indice national mesurant le coût de la construction publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques. A défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location. La moyenne mentionnée ci-dessus est celle de l'indice du coût de la construction à la date de référence et des indices des trois trimestres qui la précèdent. e) Lorsque les parties sont convenues, par une clause expresse, de travaux d'amélioration du logement que le bailleur fera exécuter, le contrat de location ou un avenant à ce contrat fixe la majoration du loyer consécutive à la réalisation de ces travaux.
Qu'en est-il ?
Quand à la jouissance de votre terrain, s'il est décrit dans le bail, la propriétaire n'a aucun droit de vous imposer cette restriction de deux voitures.
Et pourquoi pas vous interdire de posséder des lits deux places dans l'habitaion tant qu'elle y est !!!!
Quoi que, quand on est jeune (ou même moins jeune) ce peut-pêtre plaisant, enfin un certain temps mais pas trop
Christophe |
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sidony13
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 05 oct. 2005 : 08:25:53
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bonjour à tous et merci pour vos réponses. pour info une restanque est un bout de terrain surelevé délimité par des pierres. Ca fait comme plusieurs terrasses.
Sur mon bail il n y a rien de mentionné pour le parking des voitures. Juste que l'an dernier on s est disputé et ma proprétaire m'a fait un courrier pour me préciser qu elle me laissait mettre mes voitures par tolérance. D autre part pour me garer en dehors de la prorpiété je doit faire 500 m à pied. Aujourd'hui elle me demande 50 euros par voiture. Est ce que j ai un recours ?????? |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 05 oct. 2005 : 15:03:04
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Citation : Sur mon bail il n y a rien de mentionné pour le parking des voitures
Avez-vous un descriptif précis de ce que vous louez, et en particulier des abords de la maison. Si nécessaire copiez le que nous en prenions connaissance.
Ces abords sont-ils accessibles, càd pouvez-vous accéder à votre restanque qui entoure l'habitation avec votre véhicule ?
Sinon, quelles sont vos possiblités d'accès chez "vous " ?
Christophe |
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sidony13
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 08 oct. 2005 : 19:41:35
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merci a tous pour acceder à ma maison il y a un chemin qui fait partie de la propriété sans portail, d 'environ 500m et pas d autre accès. Sur mon bail aucune mention pour les voitures. Je sais plus quoi faire. 50 euros me paraissent excessif mais si c est la loi.....
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cyvonne
Pilier de forums
1399 réponses |
Posté - 10 oct. 2005 : 14:15:45
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Si depuis 6 ans votre propriétaire tolère que vous vous gariez devant votre maison, il est étonnant que subitement elle revienne sa tolérance. Que vous reproche-t-elle au juste ? Stationnement qui ne lui convient pas ? trop de voitures ? trop de bruit ?
cyvonne |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 10 oct. 2005 : 14:58:08
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Je pense être comme Christophe, Bouzygues ou Cyvonne, on a du mal à se représenter les lieux et la configuration.
Vous louez une maison (avec jardin, terrain ... ?), ´pour arriver à votre maison, vous devez emprunter un chemin (ou allée), commune aux 2 habitations ? est-ce cela ?
que dit votre bail concernant les lieux loués ? ==> merci de nous recopier la formule indiquée sur le contrat.
Je suppose que vous garez votre (vos) voitures devant votre partie de maison ... sur le terrain dont vous avez jouissance ????
donnez-nous plus de précisions SVP
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