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clemouel
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gédehem
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Posté - 13 oct. 2005 : 16:08:16
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..C'est la démarche engagée depuis longtemps par ces groupes, qui deviennent tentaculaires, afin de prendre la plus grande part du marché, car la gestion immobilière est avant tout un 'marché. La finalité de ces regroupements est de se partager le gateau entre gens du même monde, comme l'ont fait les ascensoristes, 4 groupes se partagent 95 % du marché en France. (OUI, Oui, 4 = 95%).
A quand 4 grands groupes de syndics ? ...
D'autant que le marché de la gestion immobilière n'est pas franco-français ..C'est l'Europe depuis pas mal de temps, demain un peu plus du moins pour les 'marchands' et le commerce... donc pour la gestion immobilière, par dela les législations locales (comprenez nationales).
Comme ce n'est pas le Cabinet Dupont qui est au coin de la rue d'en face qui va aller s'installer à Munich, rachetons le, groupons nous et vendons nos services part dela le channel et/ou la ligne bleue des Vosges ... Et pour ça, faut être gros, maouse costaud ....
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gédehem
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11332 réponses |
Posté - 13 oct. 2005 : 17:05:06
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Je vais peut être me faire incendier par l'auteur, mais permettez que je rapporte ici cet article :
"D’après Françoise Juery « Syndics, les grandes manœuvres » Le Particulier Immobilier n°197 Avril 2004 ; voir également : « syndics : le rachat des cabinets » bulletin de l’ARC n°62et 63
Peut-on encore choisir son syndic ?
Ce droit absolu matérialisé par un vote de l’Assemblée générale des copropriétaires est dans les faits remis en cause par le mouvement de concentration qui, amorcé dans les années 80, se précipite et semble devoir se poursuivre dans les années à venir.
La Lyonnaise des Eaux, La Générale des Eaux ont donné le ton ; Foncia, n°1 actuel, achète à la fin des années 90 les parts que la Générale des Eaux détenait dans son capital. La Lyonnaise cède les siennes à Gestrim.
Aujourd’hui ce sont essentiellement des établissements financiers qui visent l’achat de cabinets ainsi les Caisses d’Epargne en prenant le contrôle du Crédit Foncier accueillait Gestrim dans sa filiale immobilière Rerexia. Les exemples se multiplient On estime généralement que 30 à 40 % de la gestion des copropriétés a ainsi glissé dans le giron de grands groupes le plus souvent sans que les copropriétaires en aient eu conscience. Foncia , seule, affiche le changement de ses acquisitions en accolant son nom à celui du cabinet racheté. Ainsi est remis en cause le droit du libre choix du syndic même si l’AG est sollicitée pour régulariser une situation de fait qui échappe non seulement à son contrôle mais dans la plupart des cas à la compréhension des membres du syndicat (1).
Pourquoi un tel engouement pour la gestion de copropriété beaucoup moins lucrative que la gestion locative ou la transaction ? D’abord c’est un tremplin pour celui qui exerce les trois ; c’est une activité très peu risquée, aux honoraires s’ajoutent des revenus financiers générés par le cumul des provisions pour charges et des fonds de roulement des trésoreries. Enfin les services proposés sont multipliés, la société qui contrôle le syndic tendant à couvrir un champ d’intervention croissant par le biais de filiales : courtage d’assurance, maîtrise d’œuvre pour les travaux, sociétés d’expertises sont déjà capturés… ; télésurveillance, supports de crédits, placements d’assurances sont envisagés. Il ne reste plus au copropriétaire qu’à tenter de contrôler au mieux sa petite place dans ce dispositif qui s’apparente au Lego (2). L’ARC avait créé un label « Qualité syndic » administré par Qualité France . Elle s‘en est retirée. Il semble que Bureau Veritas soit en passe de proposer à son tour un label international. De toute évidence les majors de la gestion de copropriété n’ont que faire de ce label. Elles tendent à insérer les copropriétés dans un maillage serré des services, à définir les règles du jeu qu’elles présentent comme des garanties mais qui constituent aussi un corset.
(1) C’est souvent un tarif des services qui est soumis à l’approbation d’une AG et non un contrat ; seule Immo de France serait à ce jour en mesure de présenter des contrats adaptés à la demande particulière. (2( Rien ne s’oppose à ce que le Lego en question se mondialise. ...........................""""
Cent commentaires .....
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Edité par - gédehem le 13 oct. 2005 17:08:29 |
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xanthe
Contributeur vétéran
199 réponses |
Posté - 15 oct. 2005 : 16:59:21
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bonjour ( de retour après une longue absence pour diverses raisons ....non je n'étais pas derriere les barreaux !! )
cher gedehem, vous avez oublié de citer URBANIA ! un autre gros qui a "semble-t-il" compris le virage du 21eme siecle ( alors que bien d'autres en sont encore au 19eme et leurs ronds de cuir )....
mon passage au salon de la copro m'a appris à me méfier encore plus de tout ce monde décidément bien étrange.
Ainsi, URBANIA a "initié" ( sponsorisé ? ), vendredi en fin de journée, un "débat" non inscrit sur le programme initialement diffusé : "ADB - CLIENT, LA NOUVELLE DONNE" !
20-30 "pleupleu" au maximum ( dans la salle 1 pour ceux qui étaient aussi au salon ).
Une estrade de "bons sentiments" : - une personne "comm' market" ( - sorry John AllGood ! ) - 2 responsables du groupe - 2 copros, membres de AURA, les nouveaux "clubs-clients" (! sic !! )
En vrac, "on vous aime...rien n'est parfait certes... mais les choses evoluent... et ca va se compliquer avec les lois, textes... allez, essayons de mieux se comprendre... rencontrons-nous dans des associations pour vous dire quoi/comment/"combien" faire ... allons, echangeons tout ( tous ? ) ... etc... etc... ".
Bref, on faisait pas notre boulot, on va mieux le faire demain, en mangeant mere-grand, et en se mettant dans son lit, avec de croquer le petit chaperon rouge qui va arriver !
Et le tout, dans un flot de bons sentiments, si-si , ca existe avec tous ces grands groupes, "shadocks d'un nouveau genre" !
Vint le temps des questions : 10 "tondus" avaient quitté la salle, tellement c'était navrant, mais heureusement 5 nouveaux visiteurs avaient atterri entretemps dans la salle ( égarés ?)!
"Débat" creux apres qq questions sur les "liaisons contre nature" proposées par ce groupe, et le compte séparé ( une des invités "AURA" a même fait une grosse bourde sur son obligation...! les gens ont "hurlé", preuve comme quoi on n'est pas si bête ).
Un des representants du groupe ( Paris-Est ? ) finira par conclure, en se referrant au fameux nouveau concept "mutualiste, cooperatif et capitalistique" ; quel cokctail ! n'en jetez plus, la cour de ma copro est pleine ! C'est le grand soir, qu'on vous dit ! Et leurs capitaux, au fait ils sont toujours "libanais", comme j'ai ouî dire ?
Bref, ca finit en eau de boudin, mais triomphalement !! En effet, un "photographe officiel" du groupe, en poste au fonds de la salle, applaudit ( seul ) à la conclusion, tout en criant "bravo", devant une salle qui se vide dans la tristesse....
Adieu, FONCIA, GESTRIM, URBANIA et autres GROS GROUPES ! Il est tard, on m'attend de l'autre coté de Paris : un petit resto sympa, "familial" ou un copain, conseiller syndical de son immeuble aussi, attend que je lui en raconte qq bien bonnes sur mon 1er salon !
Allez, sans rancune, les "gros" on vous aime comme vous etes, mais de LOIN !
xanthe |
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terrasses
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