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saida13
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Posté - 18 oct. 2005 : 07:59:03
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Bonjour,
Je cherche quelques informations sur les congés possibles donnés par les proprio, mon bailleur voulait mettre en vente son appart loué vide, il m'a fait une proposition le 21 janvier 2005, droit de préemption mon bail se terminant le 30 juin 2006, lors de sa proposition il s'est loupé est à ramener sa vente à 15 244 euros au lieu de 152 449 euros, je lui est notifié son erreur, mais garde sa lettre en otage, je le contacte lundi et lui demande de m'envoyer mes quittances de loyer et les quittances des charges payées depuis 2000 année de ma première location, sur ce il revient sur le courrier envoyé avec une erreur, et me dit qu'il ne veut plus vendre, mais y faire habiter son père de 73 ans, à qui il a fait vendre son appartement, pour régler les problèmes d'impôts de sa belle fille, elle a fraudé aux impots, mais ça on s'en fout reste son problème, ma question est la suivante, peut-il m'envoyer un autre congé le premier est pour vente, le deuxième serait pour reprise. Merci par avance pour réponses qui pourrait m'éclairer.
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saida13
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Posté - 18 oct. 2005 : 08:01:55
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J'ai omis un détail, reprise pour son père, qui lui même est proprio de moitié, ou en indivision ou usufruitier, je dis ça parce qu'apparemment ça change tout le temps bizarre, il doit me prendre pour une c..., comment vérifier ce détail. Merci
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Ahuy
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saida13
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Posté - 18 oct. 2005 : 18:54:03
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merci de votre réponse, effectivement notre intention était de partir, mais le marché locatif sur marseille est restreint, un couple avec 5 enfants, pas facile de trouver à se reloger, avec un seul salaitre, alors si on ne trouvait pas de logements, on se posait la question si on pouvait rester avec les arguments que je vous ai avancé. Bien à vous.
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Ahuy
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Posté - 19 oct. 2005 : 08:43:36
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Le congé a l'air d'avoir ete donné dans les formes et les delais (je ne pense pas que l'erreur de prix manifeste soit cause de nullité, mais ne suis ni juge, ni juriste...). Les échanges de lettre suivant ou il dit vouloir faire autre chose, n'annule pas à mon sens le préavis. Par contre vous pouvez lui signalez que si il realise ce qu'il a écrit son congé sera illégale et frauduleux et que si il ne compte pas vendre, le mieux pour lui est de vous garder comme locataire.
Vous pouvez lire la fiche UI sur les clauses de nullités: http://www.universimmo.com/actu/uniactu00x.asp?Article_Code=80 |
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saida13
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Posté - 26 oct. 2005 : 12:56:14
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Bonjour,
Le congé n'est pas dans les formes, puisqu'il ne reproduit pas l'article de juillet 89, d'autre part j'ai contacté le proprio, pour les quittances,je les avais réclamé avec mise en demeure et lettre AR, dur dur, il est débordé, je commence a en avoir franchement marre. Cette longueur n'expliquerait-elle pas une magouille de sa part. D'autres part, comment être sûr que ce soit mon bon proprio, le père est usufruitier, mais il paie les charges du syndic et le relevé est au nom du père, on est en copropriété, le père serait-il aussi le proprio ?
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Ahuy
Pilier de forums
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Posté - 26 oct. 2005 : 12:59:56
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Si il n'est pas dans les formes vous pouvez le denoncer. Pour savoir qui est propriétaire passer au cadastre vous en aurez pour 2 euros. |
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quelboulot
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6445 réponses |
Posté - 26 oct. 2005 : 14:07:37
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A mon avis, pour un congé donné à la date de fin de bail, c'est à dire le 30 juin 2006, le bailleur a jusqu'au 30 décembe 2005 pour notifier les termes et les motifs de ce congé.
Il peut donc fort bien, il est dans les délais légaux, modifier les motifs de son congé et ce conformément à l'article 15 de la loi de 1989 Citation :
Article 15 Modifié par Loi 2002-73 2002-01-17 art. 223 JORF 18 janvier 2002.
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement. A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local. Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque. Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit. Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification. Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au troisième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article 1er de la loi n° 53-286 du 4 avril 1953 modifiant la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel. Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance. L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
Reste à attendre cette date pour Saida13 afin de savoir si le bailleur lui adressera un document conforme à la loi !!!
Christophe |
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saida13
Contributeur actif
41 réponses |
Posté - 27 oct. 2005 : 19:24:08
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bonjour,
OK MERCI POUR VOS REPONSES ET VOTRE SYMPATHIE.... |
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saida13
Contributeur actif
41 réponses |
Posté - 30 oct. 2005 : 11:10:50
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bonjour,
après moults lettres avec AR, j'ai téléphoné à mon proprio,, marre de ses longueurs (envois de quittances réclamées par courrier), je lui ai demandé de me fournir le décompte des charges, combien de temps je dispose pour régler le reliquat de mes charges, indépedemment, on est en location en copro, sur le décompte du syndic, est-il normal que je retrouve non pas le nom de mon proprio, mais celui du père. |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 30 oct. 2005 : 14:33:16
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saida13: non ce n'est pas normal.
il y a une erreur quelque part.
soit le nom indiqué sur votre bail n'est pas le bon (propriétaire des lieux): vous pouvez aller au cadastre pour le vérifier.
soit il y a eu une donation et le notaire n'a pas informé le syndic.
dans un premier temps, vous pouvez répondre au bailleur figurant sur votre bail, qu'il doit y avoir une erreur, les justificatifs n'étant pas au nom du propriétaire de vos locaux.
soit le bailleur vous a envoyé les justificatifs d'un autre lot
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saida13
Contributeur actif
41 réponses |
Posté - 30 oct. 2005 : 17:37:24
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bonjour,
En effet Nefer, il s'agit bien du lot qui m'est loué, et je confirme, cela fait 5 ans que j'habite les lieux, et les charges du syndic que l'on m'envoie tous les ans, et au nom du père. Par contre, le fait que son père soit usufruitier, et mon propriétaire le propriétaire, qui aurait du m'établir le bail, ou a quel nom doit être les charges. Merci de vos réponses. |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 30 oct. 2005 : 18:39:05
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le bail devait être établi par l'usufruitier: c'est lui qui encaisse les loyers et les déclare en tant que revenus |
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