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valjuana
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 13:16:11
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Bonjour,
Nous avons mis notre maison en vente il y a 1 an et signé un compromis de vente - chez notaire - avec un promoteur. Les conditions suspensives étaient les suivantes : - obtention permis de démolir - obtention permis de construire d'une shon minimale de 1100 m² - obtention d'un prêt avec taux < 5% - obtention du CU - extinction du droit des tiers - extinction des recours administratifs Le dépôt de garantie ayant été remplacé par le transfert de toutes les études : dossier architecte, bornage ...
Chaque partie a choisi son notaire et deux agents immobiliers ( même enseigne nationale mais agences différentes) sont concernés par ce projet (celui qui recherchait un terrain pour ce promoteur et celui que nous avions choisi pour vendre ; de fait ils se sont retrouvés impliqués dans la commercialisation des appartements).
L'échéance avait été prévue fin septembre 2005, mais en raison de retards a été repoussée début novembre ( tout a été obtenu , les recours sont purgés - aucune condition suspensive telles qu'elles ont été stipulées ne semble possible à invoquer).
L'acheteur ayant dit à notre notaire qu'une signature serait envisageable fin novembre nous avons recherché - et trouvé une maison. Un compromis a été signé ( ayant comme condition suspensive la vente de notre maison)et un petit prêt bancaire accordé.
Au moment de prendre les différents RDV pour la signature , notre agent immobilier a reçu un fax du promoteur stipulant : "qu'il était au regret de ne pouvoir donner suite à la vente compte tenu des difficultés à mettre en place le financement".
Il précise que les données géométriques que nous lui avions fournies au départ ( cadastre , mesures du terrain - non borné ) ne sont pas en adéquation avec les mesures topographiques du géométre - qui est passé il y a moins d'un mois seulement - Ceci ne lui permet pas de réaliser le permis accordé , impose de déposer un nouveau permis avec SHON de 886 m² "ce qui remet en question l'équilibre financier de cette opération ".
Il nous propose donc la reprise du projet par un autre promoteur - reculant le démarrage de quelques mois - et sans doute le prix de quelques milliers d'euro.
Passons outre la mauvaise foi , l'idée d'être pigeonné et la colère ressentie . Que nous reste-t-il comme alternative ?
Notre agent immobilier - qui a coeur de récupérer ses investissements publicitaires et qui compte lui demander des dédommagements - nous déconseille une procédure qui riquerait de s'enliser dans le temps.( Il prêche sans doute pour sa paroisse ). Le notaire envisage une réunion des différents participants .... mais au final personne ne nous donne vraiment de conseils.
Outre le fait que nous allons sans doute devoir faire une croix sur la maison que nous avions (enfin) trouvée nous n'avons pas vraiment l"intention de le laisser s'en tirer à si bon compte.
Des lois existent ! Son explication n'est pas justifiée et ne trouve pas sa place - à priori- dans les conditions suspensives. Quels sont les recours possibles ?
Je vous remercie d'avance.
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Soyouz
Pilier de forums
609 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 13:29:53
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Citation : Initialement entré par valjuana
Bonjour,
Nous avons mis notre maison en vente il y a 1 an et signé un compromis de vente - chez notaire - avec un promoteur. Les conditions suspensives étaient les suivantes : - obtention permis de démolir - obtention permis de construire d'une shon minimale de 1100 m² - obtention d'un prêt avec taux < 5% - obtention du CU - extinction du droit des tiers - extinction des recours administratifs Le dépôt de garantie ayant été remplacé par le transfert de toutes les études : dossier architecte, bornage ...
Chaque partie a choisi son notaire et deux agents immobiliers ( même enseigne nationale mais agences différentes) sont concernés par ce projet (celui qui recherchait un terrain pour ce promoteur et celui que nous avions choisi pour vendre ; de fait ils se sont retrouvés impliqués dans la commercialisation des appartements).
L'échéance avait été prévue fin septembre 2005, mais en raison de retards a été repoussée début novembre ( tout a été obtenu , les recours sont purgés - aucune condition suspensive telles qu'elles ont été stipulées ne semble possible à invoquer).
L'acheteur ayant dit à notre notaire qu'une signature serait envisageable fin novembre nous avons recherché - et trouvé une maison. Un compromis a été signé ( ayant comme condition suspensive la vente de notre maison)et un petit prêt bancaire accordé.
Au moment de prendre les différents RDV pour la signature , notre agent immobilier a reçu un fax du promoteur stipulant : "qu'il était au regret de ne pouvoir donner suite à la vente compte tenu des difficultés à mettre en place le financement".
Il précise que les données géométriques que nous lui avions fournies au départ ( cadastre , mesures du terrain - non borné ) ne sont pas en adéquation avec les mesures topographiques du géométre - qui est passé il y a moins d'un mois seulement - Ceci ne lui permet pas de réaliser le permis accordé , impose de déposer un nouveau permis avec SHON de 886 m² "ce qui remet en question l'équilibre financier de cette opération ".
Il nous propose donc la reprise du projet par un autre promoteur - reculant le démarrage de quelques mois - et sans doute le prix de quelques milliers d'euro.
Passons outre la mauvaise foi , l'idée d'être pigeonné et la colère ressentie . Que nous reste-t-il comme alternative ?
Notre agent immobilier - qui a coeur de récupérer ses investissements publicitaires et qui compte lui demander des dédommagements - nous déconseille une procédure qui riquerait de s'enliser dans le temps.( Il prêche sans doute pour sa paroisse ). Le notaire envisage une réunion des différents participants .... mais au final personne ne nous donne vraiment de conseils.
Outre le fait que nous allons sans doute devoir faire une croix sur la maison que nous avions (enfin) trouvée nous n'avons pas vraiment l"intention de le laisser s'en tirer à si bon compte.
Des lois existent ! Son explication n'est pas justifiée et ne trouve pas sa place - à priori- dans les conditions suspensives. Quels sont les recours possibles ?
Je vous remercie d'avance.
Si la condition suspensive d'obtention d'un "permis de construire" de 1100 M2 SHON n'est pas réalisée, vous n'avez aucun recours malheureusement.
Il ne s'agit pas de s'en "tirer à si bon compte", le promoteur a engagé des frais également pour rien.
Sans doute a t il établi un bilan prévisionnel sur 1100 m2 et 886 m2 ne lui suffisent pas pour équilibrer son opération.
Il l'avait prévu au départ et indiqué dans la promesse de vente que vous avez signé.
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Ahuy
Pilier de forums
957 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 14:25:57
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Juste une remarque Soyouz, de ce que j'ai compris le promoteur n'a meme pas deposé de demande pour un permis de construire pour 1100m2 de SHON -> donc ne peut l'obtenir! La moindre des choses est qu'il présente un refus, non?
Si je fais l'analogie avec un particulier ayant une clause suspensive sur un credit qui est - obtention d'un credit avec un taux < X%, il ne suffise pas qu'il ne le demande pas, il faut bien un refus pour justifier la mise en oeuvre de la clause. La comparaison est-elle deplacée?
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Soyouz
Pilier de forums
609 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 15:37:55
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Citation : Initialement entré par Ahuy
Juste une remarque Soyouz, de ce que j'ai compris le promoteur n'a meme pas deposé de demande pour un permis de construire pour 1100m2 de SHON -> donc ne peut l'obtenir! La moindre des choses est qu'il présente un refus, non?
Si je fais l'analogie avec un particulier ayant une clause suspensive sur un credit qui est - obtention d'un credit avec un taux < X%, il ne suffise pas qu'il ne le demande pas, il faut bien un refus pour justifier la mise en oeuvre de la clause. La comparaison est-elle deplacée?
Effectivement , cependant il est possible qu'après avoir borné le terrain il se soit apperçu que la surface ne permettait pas d'obtenir un permis de construire de 1100 m2 shon. (simple hypothèse)
En général, avant de déposer un permis, une discussion avec les services techniques de la ville s'impose. Si la réponse de principe est négative, il ne sert à rien de déposer des plans que l'architecte va réaliser sachant qu'il ne touchera pas ses honoraires puisque le permis sera refusé.
On peut comparer la situation avec la demande de crédit d'un particulier bien que ce ne soit pas exactement la même chose.
Pour un promoteur le nombre de m2 SHON est plus important que pour un particulier qui achère ce qu'il voit. En plus, demander un crédit ne coute rien, déposer un permis coute avec les frais d'architecte de l'ordre de 20à 30000 Euros ( ordre d'idée) Si l'architecte a conscience de ne pouvoir obtenir cette surface pour son client il lui dit et préfère arrêter là les frais.
Tout ce qui précède n'est qu'une hypothèse plausible ne connaissant pas votre affaire. |
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Ahuy
Pilier de forums
957 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 17:48:54
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L'hypothese semble crédible mais faire jouer une clause suspensive en disant je pense que ca passera pas est peut etre leger non? meme si effectivement ca ne passera pas! |
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valjuana
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 19:30:41
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Je viens de lire vos réponses et je tiens à préciser - puisque je ne l'avais pas fait que le permis a été déposé , modifié et obtenu pour une surface de 1101m² en juillet 2005. Il a été affiché dans les temps. Tout ce que le promoteur avait exigé pour la réalisation de la vente a été obtenu ( les permis, le prêt ...) et tous les recours ont été purgés. La situation était conforme a ce qui avait été précisé dans le compromis - hormis un peu de rallonge dans les délais -
C'est maintenant, à quelques semaines de signer qu'il se rétracte, sans se référer aux conditions suspensives mais au rapport du géomètre - qu'il a fait venir 3 mois APRES les obtentions de permis - Il n'a rien explicité de plus .
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Soyouz
Pilier de forums
609 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 19:42:48
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Citation : Initialement entré par valjuana
Je viens de lire vos réponses et je tiens à préciser - puisque je ne l'avais pas fait que le permis a été déposé , modifié et obtenu pour une surface de 1101m² en juillet 2005. Il a été affiché dans les temps. Tout ce que le promoteur avait exigé pour la réalisation de la vente a été obtenu ( les permis, le prêt ...) et tous les recours ont été purgés. La situation était conforme a ce qui avait été précisé dans le compromis - hormis un peu de rallonge dans les délais -
C'est maintenant, à quelques semaines de signer qu'il se rétracte, sans se référer aux conditions suspensives mais au rapport du géomètre - qu'il a fait venir 3 mois APRES les obtentions de permis - Il n'a rien explicité de plus .
Ces nouvelles informations changent tout. Pouvez vous vérifier si vous avez signé une "promesse unilateralle de vente" ou si vous avez signé un " compromis de vente".
C'est indiqué en première page de plus la "promesse "est obligatoirement enregistrée ce qui n'est pas le cas du compromis. |
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valjuana
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 19:54:14
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C'est un compromis de vente qui a été signé chez un notaire. |
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Soyouz
Pilier de forums
609 réponses |
Posté - 09 nov. 2005 : 21:03:04
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Citation : Initialement entré par valjuana
C'est un compromis de vente qui a été signé chez un notaire.
La nuance est importante entre "promesse unilateralle " qui est l'usage avec les promoteurs en attente de permis et un "compromis de vente" qui l'engage.
Mais vous indiquiez dans un de vos message le paragraphe suivant :
"je vous cite: l ....précise que les données géométriques que nous lui avions fournies au départ ( cadastre , mesures du terrain - non borné ) ne sont pas en adéquation avec les mesures topographiques du géométre - qui est passé il y a moins d'un mois seulement - Ceci ne lui permet pas de réaliser le permis accordé , impose de déposer un nouveau permis avec SHON de 886 m² "ce qui remet en question l'équilibre financier de cette opération ".
Or vous dites ensuite qu'il a obtenu un permis purgé de 1100 m2 shon..
Le permis ne peut être accordé que sur la base des documents cadastraux !
Autre question: vous dites que l'indemnité d'immobilisation serait le transfert à votre nom du" permis de construire "....
Vous confirmez ?
Mais alors dans ce cas ce n'est plus l'ancien promoteur qui peut ceder ses droits ...
Or vous parlez plus loin d'une reprise du projet par un autre promoteur ?
je pense que dans un premier temps, l'agent immobilier peut vous donner les explications sur vos droits puisque vos intérêts sont liés.
Il faudrait avoir le compromis sous les yeux pour tout comprendre.
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valjuana
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 10 nov. 2005 : 08:19:31
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Bonjour,
Le compromis (octobre 2004) stipulait les clauses suspensives que je vous ai énoncées , en particulier une shon minimale de 1100m². Le promoteur a obtenu 1101m² de permis de construire ( juillet 2005) , son prêt et tous les recours ont été purgés.
Par ailleurs en cas de désistement il devait nous transmettre toutes les études afférentes à son projet ( plans, métrés, études de terrain...)
Quelques jours avant la signature définitive il envoie un fax à notre agent immobilier pour lui signaler qu'il renonce à la vente . Il se justifie par des problèmes de métrés qui ne lui permettent plus de construire 1100m² mais 880 m² / il aurait mis des mois à s'en rendre compte !! / Le géomètre - que nous avons rencontré - a été très surpris de passer après le permis ...
Bref, il cherche une excuse pour se désister.
Dans ce fax il nous propose un repreneur dont nous n'avons jamais entendu parler.
Dans l'immédiat notre souci est de comprendre quels sont nos recours pour le contraindre LUI à tenir ses engagements ( c'est à dire l'achat de notre maison).
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Soyouz
Pilier de forums
609 réponses |
Posté - 10 nov. 2005 : 10:53:29
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Citation : Initialement entré par valjuana
Bonjour,
Le compromis (octobre 2004) stipulait les clauses suspensives que je vous ai énoncées , en particulier une shon minimale de 1100m². Le promoteur a obtenu 1101m² de permis de construire ( juillet 2005) , son prêt et tous les recours ont été purgés.
Par ailleurs en cas de désistement il devait nous transmettre toutes les études afférentes à son projet ( plans, métrés, études de terrain...)
Quelques jours avant la signature définitive il envoie un fax à notre agent immobilier pour lui signaler qu'il renonce à la vente . Il se justifie par des problèmes de métrés qui ne lui permettent plus de construire 1100m² mais 880 m² / il aurait mis des mois à s'en rendre compte !! / Le géomètre - que nous avons rencontré - a été très surpris de passer après le permis ...
Bref, il cherche une excuse pour se désister.
Dans ce fax il nous propose un repreneur dont nous n'avons jamais entendu parler.
Dans l'immédiat notre souci est de comprendre quels sont nos recours pour le contraindre LUI à tenir ses engagements ( c'est à dire l'achat de notre maison).
Sur la base des éléments que vous indiquez et sous réserve d'une étude plus approfondie du dossier, il semble bien que votre promoteur /acquéreur souhaite se dégager de cette affaire. Quelle en est la raison, c'est difficile de loin de répondre et plusieurs hypothèses sont possibles. Néanmoins si toutes les conditions suspensives sont réalisées comme cela semble être le cas, il est éffectivement engagé .
Seulement il faut être réaliste . s'il n'a pas les capitaux et si probablement l'engagement a été signé par une société, type SARL ou SCI détenue par une sarl, votre débiteur n'a que la surface financière limitée à son capital.
Maintenant votre clause de dédit pour moi ne vaut rien, désolé. En effet, si la clause de dédit stipule qu'il vous transfert les études ou le permis, qu'allez vous faire de cela .... payer les taxers afférentes au permis ?
Dans ce genre d'affaire il faut absolument demander un minimum de dépot de garantie ou une caution bancaire pour y palier (classique).
L'ideal serait qu'il trouve lui même un autre repreneur et que ce dernier se substitue au premier. Pour vous le principal est d'être payée.
Cependant on peut se demander pourquoi un tiers irait reprendre une affaire qui ne tient pas la route techniquement ou financièrement ?
Bref , vous pouvez demander l'avis de l'agent immobilier et ensuite aller vous faire re-expliquer par le notaire .
Et si dans quelques jours la situation reste en l'état , une sommation par le notaire d'avoir à réiterer l'acte à jour fixe , s'il ne vient pas vous serez dégagée mais avant de poursuivre vérifiez la situation financière de ce promoteur.(par internet au greffe)
Bonne chance .
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