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regmeunier
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Posté - 30 nov. 2005 : 19:02:39
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Bonsoir,
Ma grand-mère habite dans un logement depuis 25 ans. Il y a 6 mois, sa proprio lui adresse une LRAR pour récupérer le logement et le mettre à dispostion de son petit-fils. La mise en congé est effective fin décembre.
Ma grand-mère a donc effectué pendant ces 6 derniers mois des démarches afin de trouver un nouveau logement. Elle en a finalement trouvé un dont le bail prend effet le 01/12. Ayant trouvé ce logement, elle a téléphoné à l'agence par laquelle la proprio passe afin de faire établir le plus rapidement possible l'EDLS. Alors que l'agence lui avait demandé de la contacter par téléphone une fois le logement trouvé, celle-ci a prétexté ne pas vouloir correspondre par téléphone et ma grand-mère a envoyé en RAR un courrier stipulant qu'elle souhaitait remettre es clés et faire l'EDL le 05/12.
Malheureusement, nous pensons que l'agence va refuser cette date et faire retarder le plus tard possible l'EDL et ce car l'agence a déjà envoyé la facture du loyer du mois de décembre. Ma grand-mère, déjà obligée de quitter le logement où elle a passé le tiers de sa vie, ne peut évidemment pas payer le loyer des 2 logements avec sa maigre retraite.
Cette agence peu scrupuleuse, lui facture dejà des frais de quittance de loyer, refuse de lui restituer 300€ de trop perçu de charges prétextant que le syndic n'a pas fourni les relevés depuis des années et le syndic de son côté menace ma grand-mère en lui disant que sa consommation d'eau (elle vit toute seule...)dépasserait le montant des charges qu'elle doit récupérer et qu'elle aurait des frais en plus à supporter...Et pour terminer, on lui a répondu que le DG lui serait rendu 3 mois après l'EDL.
Lors de l'EDL, peut-on lui retenir des frais sachant qu'aucuns travaux n'a été effectué chez elle en 25 ans. Y'a t-il des documents officiels traitant d'un éventuel coefficient de vétusté des sols, murs et robinetteries.
Ma question est: l'agence peut-elle retarder jusqu'à la fin du mois l'EDL en sachant que la proprio veut donner le logement à son petit-fils? Comment peut-elle récupérer ses charges?
Ma grand-mère ne peut faire appel à un huissier et l'ADIL de Toulon (dont elle dépend) n'aide que sur RV et que les délais sont de 15 jours.
Quels conseils pouvez-vous nous donner afin que tout se passe pour le mieux, qu'elle puisse récupérer ses charges et qu'elle obtienne son DG dans son intégralité et dans les 2 mois légaux?
En vous remerciant d'avance. Reg
reg
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 30 nov. 2005 : 19:25:45
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bonjour, questions d'importance avant de donner toute réponse
1) quelle âge a votre grand-mère ? Plus ou moins de 70 ans ?
2) vous parlez de sa "maigre retraite" => si elle a plus de 70 ans, touche t-elle plus de 1,5 fois le RMI ?
3) savez-vous sous quelle loi elle loue son logement ? meublé, non meublé ? loi de 89 ? loi de 1948 ?
merci pour ces 1ères réponses.
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 30 nov. 2005 : 23:06:06
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Pour compléter ce que vous indique Joulia et pour que vous soyez conscient de l'intérêt que vous avez a étudier avec précisions ses questions, lisez la partie de l'article 15 surlignée de la loi de 1989.
Attention, ce texte ne s'applique qu'aux locations NON meublées.
Si votre grand mère est dans ce cas, et si son bailleur n'est pas dans le cas exposé à l'avant dernier alinéa du III de cet article, votre grand-mère ne peut être "mise à la porte" sans que le bailleur ne lui ait retrouvé un logement identique selon l'article 13 bis de la loi de 1948 dont le texte est donné ci-dessous.Citation : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
©Direction des Journaux Officiels Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
Article 15 Modifié par Loi 2002-73 2002-01-17 art. 223 JORF 18 janvier 2002.
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement. A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local. Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque. Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit. Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification. Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au troisième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article 1er de la loi n° 53-286 du 4 avril 1953 modifiant la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel. Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée.
Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance.
L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
Citation : Loi n°48-1360 du 1 septembre 1948
Loi portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel et instituant des allocations de logement
Article 13 bis Modifié par Loi n°76-615 du 9 décembre 1976 (JORF 10 juillet 1976).
Le local mis à la disposition des personnes évincées, en application des articles 11 et 12, doit être en bon état d'habitation, remplir les conditions d'hygiène normales et correspondre à leurs besoins personnels ou familiaux et, le cas échéant, professionnels, et à leurs possibilités. Il doit en outre être situé :
Dans le même arrondissement ou les arrondissements limitrophes ou les communes limitrophes de l'arrondissement où se trouve le local, objet de la reprise, si celui-ci est situé dans une commune divisée en arrondissements ;
Dans le même canton ou dans les cantons limitrophes de ce canton inclus dans la même commune ou dans les communes limitrophes de ce canton si la commune est divisée en cantons ;
Dans les autres cas sur le territoire de la même commune ou d'une commune limitrophe, sans pouvoir être éloigné de plus de 5 km.
Si vraiment votre grand-mère est dans ce cas, le comportement de l'agence ne m'étonnerait qu'à moitié en raison de votre situation géographique ...
Christophe |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 30 nov. 2005 : 23:09:14
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RectificatifCitation : Si vraiment votre grand-mère est dans ce cas, le comportement de l'agence ne m'étonnerait qu'à moitié en raison de votreSA situation géographique ...
Christophe |
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regmeunier
Contributeur actif
27 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 16:44:41
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Ma grand-mère louait un non meublé. Elle a 71 ans. J'ai lu quelque part que l'on ne pouvait pas la faire partir sauf si la propriétaire est elle aussi d'une certaine tranche d'âge. De toute façon, le probleme n'est plus là puisqu'elle a un autre logement. Mais comment faire pour être sûr que l'agence ou la proprio ne vont pas retarder l'échéance afin d'obtenir un mois de loyer en plus (ils doivent se dire que ça ne mange pas de pain)? Ensuite viennent mes questions secondaires concernant le DG, la récupération des charges etc.. Merci Reg
reg |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 16:50:16
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Citation : Il y a 6 mois, sa proprio lui adresse une LRAR pour récupérer le logement et le mettre à dispostion de son petit-fils. La mise en congé est effective fin décembre.
puisque congé donné par bailleur, votre grand-mère peut partir quand elle veut sans préavis et ne payer que jusqu'à sa date de départ
source. art 15-I de la loi de 89 Citation : Article 15 Modifié par Loi 2002-73 2002-01-17 art. 223 JORF 18 janvier 2002.
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur.
Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.
et rassurez-vous, après 25 ans d'occupation, pas besoin de faire un EDL : le bailleur ne peut en tout cas RIEN RETENIR pour des dommages éventuels car vétusté il y aura Mais il faut qu'elle remette bien les clés lors de sa sortie et avoir une décharge
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regmeunier
Contributeur actif
27 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 16:53:04
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Pardon Julia, je n'ai pas répondu aux autres questions. Elle doit avoir 600€ de retraite avec la pension de veuvage mais il faudrait que je lui redemande. Dans le sud, les prix de toute façon sont exorbitants (d'ailleurs au passage, l'agence qui a repris il y a 12 mois la gestion de l'immeuble où habite ma grand-mère lui a fait une belle augmentation de loyer l'année dernière car ma grand-mère payait en dessous des loyers pratiqués et l'agence lui a réclamé une augmentation qui n'avait rien à voir avec le taux d'indice de construction (+50€/ mois)
Le bail ayant été réalisé avant 1989 et n'ayant pas été modifié depuis, je suppose qu'elle est sous le régime de 1948 mais à voir aussi.
Et pour terminer, l'agence n'a pas pu trouver un logement elle même correspondant au profil de l'ancien logement et surtout à son prix (même après l'augmentation de loyer)
Merci de votre aide. Reg
reg |
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regmeunier
Contributeur actif
27 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 16:58:00
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L'EDL n'est pas nécessaire après 25 ans d'occupation? Y-a-t-il un texte ou une jurisprudence qui le confirme? Merci encore. Reg
reg |
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regmeunier
Contributeur actif
27 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 17:41:55
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pardon une dernière chose qu'entendez-vous par décharge? Merci et bonne soirée Reg
reg |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 17:53:32
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une décharge est une attestation établie par le propriétaire reconnaissant que le locataire lui a remis toutes les clés. |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 18:24:10
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vous nous annoncez des choses qui n'ont pas l'air catholiques : le congé vu l'âge de votre grand-mère, ses ressources, retrouver un autre logement non similaire, bail sous loi 48 (peut-etre, à vérifier), l'augmentation ..... tout cà sent l'arnaque ou du moins, un laxisme évident de la part du bailleur ou de son agence.
Maintenant que voulez-vous exactement pour votre grand-mère ? Là est vraiment la question à laquelle vous devez répondre. Si vous etes d'accord pour partir, alors faut laisser tomber pas mal de choses mais si elle veut rester, alors y'a de quoi chercher et se défendre afin qu'elle reste.
Je confirme qu'après 25 ans d'occupation, un bailleur ne peut pas retenir quoi que ce soit sur le DG au titre de réparations et dommages que le locataire aurait causé. La vétusté des murs, peintures, sols etc est atteinte après 8 - 10 ans alors vous pensez bien ... après 25 ans, y'a plus rien à en tirer. |
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regmeunier
Contributeur actif
27 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 20:11:53
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Je me suis peut-être mal exprimé. Le fait que ma grand-mère reste ou pas n'est plus d'actualité: elle a un nouveau logement depuis aujourd'hui. La propriétaire a 80 ans donc apparemment elle rentre dans les rares cas où on peut faire partir une dame de 71 ans, et l'agence a eu peu de scrupules pour le faire.
La question essentielle est la suivante: ma grand-mère est dans son nouveau logement depuis aujourd'hui et la fin du congé donnée par l'agence est fin décembre. Comme elle est dans un autre logement, elle cherche à rendre les clés de l'appartement initial le plus rapidement possible et a demandé à ce que ce soit le 05/12. Nous craignons que l'agence refuse de faire les démarches le 05/12 et retarde l'accès fin décembre (ne me demandez pas pourquoi, vu l'historique que je vous ai déjà conté, nos doutes sont légitimes) d'autant plus que la facture du loyer de décembre lui a déjà été envoyé... Ensuite, et vous le savez comme moi, les agence s'accomodent facilement de la loi pour faire un peu comme il leur semble. Où leur prouver irrémédiablement qu'un EDL est inutile (textes de loi sur la durée d'occupation du logement, texte sur la vétusté des sols, murs et robinetteries)? L'idéal, c'est que ma tante qui va accompagner ma grand-mère (théoriquement) pour la remise des clés, ait tous les textes qui lui permettent d'empêcher d'autres tentatives de l'agence de profiter d'une vieille dame. Merci. Reg
reg |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 21:51:06
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Joulia, dans son post de ce jour à 16h50 vous a cité un extrait de l'article 15 de la loi de 1989. Citation : Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur.
Votre grand-mère a quitté le logement ce jour 1er décembre et l'agence fait preuve d'une certaine "rétention" c'est le moins que l'on puisse dire.
Ne dites pas à votre grand-mère, mais faites à sa place, via la tante :
Je rends les clefs demain à l'agence en disant qu'en l'absence de représentant lors de mon départ je rend les clefs ce jour et que ma grand-mère ne paiera pas le loyer de décembre conformément à l'article 15 de la loi de 1989.
Suivez le dossier, ne laissez pas votre grand-mère seule face à ces rapias et vous pouvez être certain que ces gens-là ne connaissent que l'épreuve de force.
Et encore, nous ne pouvons vous aider à rechercher qu'elle était la légitimité de l'augmentation de loyer de 50 euros l'année dernière.
Investissez-vous...un peu...dans la lecture des textes en vigueur... lisez quel type de contrat à signé votre grand-mère, mais n'attendez pas tout du site...on peut, un peu.. mais pas tout
Christophe |
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Samy et Scoubidou
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 01 déc. 2005 : 23:17:40
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Bonsoir,
L'agence en question dépend-elle d'une enseigne nationale? Si oui, de laquelle s'agit-il? |
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