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Depuis début janvier, je suis propriétaire d'un appartement dans un immeuble ancien (années 1890-1900), en ville. Cet immeuble, sans être pour autant insalubre, est en assez mauvais état, tant au niveau des communs que de la façade ou du portail d'entrée.
Ainsi, les murs des communs sont fissurés de toutes parts et recouverts d'une peinture au plomb passablement décrépite, datant au moins des années 1950. Des dégâts dus à des infiltrations d'eau ont été provoqués, avant mon emménagement, dans le hall du RDC par l'un des copropriétaires de l'immeuble, sans que cette personne ait été mise à demeure de financer des travaux de rénovation.
Le portail d'entrée de l'immeuble – surmonté d'un vitrail ancien de style Art Nouveau, classé à l'inventaire des Monuments Historiques – est en assez mauvais état : certains éléments de la menuiserie se délitent et laissent passer l'air froid venant de la rue. La peinture est dans un état lamentable ; l'ancien propriétaire de mon appartement s'était plaint de l'avarice de certains copropriétaires en matière de travaux de rénovation, et avait proposé de restaurer lui-même le portail, dans les règles de l'art (il s'y connaissait en menuiserie). L'un des copropriétaires ne souhaitant pas que les choses changent, lui a interdit de restaurer ce portail, et s'est contenté de passer quelques coups maladroits avec une bombe aérosol aux endroits où la peinture s'écaillait. Le résultat est désastreux, et nous avons sans doute le portail le plus vétuste et le plus laid de toute la rue. J'ai bien peur que si rien ne change, cette porte ancienne soit bonne à être démolie faute d'avoir été restaurée à temps.
Les boîtes aux lettres, centenaires, encastrées dans le mur du hall d'entrée, ne sont évidemment pas aux normes PTT. Leur volume est particulièrement réduit (15 cm de largeur, 25 cm de hauteur et 6 cm de profondeur, soit 2250 cm3). Il n'y a donc pas moyen d'y faire tenir un colis, même de taille réduite. Par ailleurs, la fente est si large que des personnes malintentionnées pourraient aisément y passer la main et saisir le courrier sans avoir à déverrouiller la porte. Quant aux serrures, elles ne sont bien sûr pas agréées PTT. Face à cette situation, j'ai décidé de poser une nouvelle boîte aux lettres normalisée et de condamner l'ancienne ; j'ai tout spécialement opté pour une boîte Decayeux de type "citadine", de couleur neutre, équipée d'un barillet PTT (norme NFD 27403), et dont l'installation est autorisée pour les constructions datant d'avant 1979. Je n'ai pas eu le temps de fixer la boîte sur le mur que deux copropriétaires étaient déjà dans le hall pour protester...
Ces copropriétaires peu coopératifs sont des personnes d'un certain âge, assez conservatrices en ce qui concerne les travaux de réfection que nécessite l'immeuble. Certains d'entre eux, pour manifester leur dédain par rapport à ces questions, ont pris l'habitude de ne jamais participer aux AG du syndic. En revanche, l'un d'entre eux s'est permis de faire remplacer ses anciennes fenêtres en bois par du double-vitrage PVC assez inesthétique, sans tenir compte de l'aspect général de la façade de cet immeuble plus que centenaire et, surtout, sans avoir fait la demande auprès de la Mairie ou de la DDE d'une autorisation de travaux en secteur sauvegardé.
Ma question est donc la suivante : même en cas de refus de la part de ces copropriétaires lors de la prochaine réunion du syndic, quels sont les recours dont je dispose pour que ces travaux éminemment nécessaires soient décidés ? Dois-je signaler cette situation aux services chargés de l'Architecture, du Patrimoine et des Monuments historiques ?
....heeuu ...si j'en juge par le long descriptif que vous faites de l'état du bâtiment, je me demande ce qui a bien pu vous pousser a devenir propriétaire, hormis héritage bien entendu .....
....heeuu ...si j'en juge par le long descriptif que vous faites de l'état du bâtiment, je me demande ce qui a bien pu vous pousser a devenir propriétaire, hormis héritage bien entendu .....
Evidemment, ce n'est pas l'état des communs qui m'a amené à faire cet achat, mais bien l'appartement qui, lui, est en excellent état et a été rénové de façon idéale...
Pour revenir à nos moutons, ai-je le droit de fixer ma boîte aux lettres sans qu'un voisin téléphone à la Kommandantur, et puis-je espérer une prochaine rénovation de ces communs qui tombent en miettes ?
La plupart des propriétaires du quartier ont été récemment obligés de rénover leurs façades sur rue ; la direction du patrimoine nous a-t-elle oubliés ? Un coup de fil pour lui rafraîchir la mémoire serait-il souhaitable ?...